Mgr Viganò : l’imposture de l’élection de Biden, marionnette du Nouvel ordre mondial
Mgr Carlo Maria Viganò (au centre), évêque américain (au fond), Joe Biden (à gauche, bien sûr) et le président des États-Unis Donal Trump (à droite).
Par Michelle Marie (Médias Presse Info)
Ce message [ci-dessous de Mgr Carlo Maria Viganò] a été publié dans la nuit en anglais sur le site américain The Remnant. En voici une traduction :
Le monde dans lequel nous vivons est, pour reprendre une expression de l’Évangile, « in se divisum » (Mt 12, 25). Cette division consiste, me semble-t-il, en un divorce entre réalité et fiction : réalité objective d’un côté, et fiction médiatique de l’autre. Cela vaut certainement pour la pandémie, utilisée comme outil d’ingénierie sociale en vue de la Grande réinitialisation, mais encore plus pour le surréalisme de la scène politique américaine, où les preuves d’une fraude électorale colossale sont censurées par les médias, qui proclament à présent la victoire de Joe Biden comme étant un fait accompli.
La réalité du Covid est en dissonance manifeste avec ce que les grands médias veulent nous faire avaler, mais pas assez pourtant pour démanteler le grotesque échafaudage de mensonges auquel le plus grand nombre s’est résigné.
De même, le spectacle offert par les fraudes électorales, la violation flagrante des règles du vote et la falsification systématique des résultats contraste avec le discours des géants de l’information, pour lesquels Joe Biden est incontestablement le nouveau président des États-Unis. Discours univoque et ne souffrant pas la contradiction, sur la supposée fureur ravageuse d’une grippe saisonnière responsable du même nombre de décès que l’année dernière, ou sur l’inévitable élection d’un candidat corrompu et inféodé à l’État profond. Et, de fait, Biden a déjà promis de rétablir le confinement.
La réalité n’a plus aucune espèce d’importance lorsqu’elle est un obstacle à la réalisation du plan ourdi. Le Covid et Biden sont deux hologrammes, deux créations artificielles, prêtes à être adaptées encore et encore aux besoins du moment ou remplacées le moment venu par le Covid-21 et Kamala Harris. Les accusations d’irresponsabilité lancées aux partisans de Trump pour avoir organisé leurs rassemblements s’évanouissent dès que ce sont les supporters de Biden qui descendent dans la rue, comme durant les manifestations du BLM. Ce qui est criminel pour les uns est licite pour les autres. Sans explication, sans logique, sans raison. Le simple fait d’être de gauche, de voter Biden, de mettre le masque est un laissez-passer pour se permettre n’importe quoi. Alors qu’être de droite ou sceptique sur l’efficacité des masques est une condamnation d’office pour les électeurs de Trump. Sans autre forme de procès, les étiquettes de fascistes, souverainistes, populistes, négationnistes leur sont collées et ceux qui sont ainsi stigmatisés doivent battre en retraite sans piper mot.
Lire la suiteMgr Viganò écrit à Trump pour lui parler du « Great Reset » qui veut en finir avec les libertés humaines
À gauche, Mgr Carlo Maria Viganò, à droite, le président des États-Unis Donal Trump.
Par Le blog de Jeanne Smits — Photo :
Mgr Carlo Maria Viganò a récemment écrit une nouvelle lettre au président des États-Unis, Donald Trump, l’encourageant à tenir ferme face à l’assaut du mondialisme antichrétien. Il faut distinguer dans la lettre de Mgr Viganò deux niveaux de fiabilité. Le premier, doctrinal et solide ; le second, politique et faillible selon sur quoi il se base. — A. H.
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Vous trouverez ci-dessous la lettre que vient d’envoyer Mgr Carlo Maria Viganò au président des Etats-Unis, Donald Trump, pour l’encourager à tenir bon face aux forces du mal qui se déploient pour mettre en place le Great Reset, la Grande réinitialisation, au moyen d’une dictature sanitaire inédite. Je remercie le lecteur de mon blog qui a bien voulu me transmettre sa traduction française du texte d’abord publié en anglais par LifeSiteNews. Cette traduction a été relue et révisée par Mgr Viganò ; il s’agit donc de la traduction officielle — J.S.
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Dimanche 25 octobre 2020
Solennité du Christ-Roi
Monsieur le Président,
Permettez-moi de m’adresser à vous en cette heure où le destin du monde entier est mis en danger par une conspiration mondiale contre Dieu et l’humanité. Je vous écris en tant qu’Archevêque, en tant que Successeur des Apôtres, en tant qu’ancien Nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique. Je vous écris dans le silence des autorités tant civiles que religieuses. Puissiez-vous accepter ces paroles qui sont les miennes comme « la voix de celui qui crie dans le désert » (Jean 1, 23).
Comme j’ai eu l’occasion de Vous écrire dans ma lettre du mois de juin dernier, ce moment historique voit les forces du Mal alignées dans un combat sans merci contre les forces du Bien ; des forces du Mal qui apparaissent puissantes et organisées dans leur opposition aux enfants de Lumière, désorientés et désorganisés, abandonnés par leurs guides temporels et spirituels.
C’est au quotidien que nous ressentons les multiples attaques de ceux qui veulent détruire les bases mêmes de la société : la famille naturelle, le respect de la vie humaine, l’amour de la patrie, la liberté de l’éducation et d’entreprise. Nous voyons les responsables des nations et les chefs religieux se diriger servilement vers le suicide de la civilisation occidentale et de son âme chrétienne, tandis que les droits fondamentaux des citoyens et des fidèles sont bafoués au nom d’une urgence sanitaire qui s’avère de plus en plus instrumentalisée dans le but d’ériger une tyrannie inhumaine et sans visage.
Lire la suiteJésus-Christ, le divin Roi de l’univers
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour la fête du Christ Roi)
La fête du Christ Roi a été instituée par le pape Pie XI, le 11 décembre 1925, pour affirmer d’une façon solennelle l’autorité souveraine et universelle de Jésus, reniée par le monde moderne. Dans l’important document marquant l’institution de cette belle fête, l’encyclique Quas Primas, Pie XI démontrait que le Christ n’est pas seulement roi au sens métaphorique, en raison de l’empire divin qu’il exerce sur toutes les intelligences et tous les cœurs, mais qu’il est roi au sens propre, et en tant qu’homme. La sainte humanité du Christ, étant l’humanité de Dieu incarné, se trouve par ce fait élevée au-dessus de toute créature. C’est par un droit de nature que le Christ, en tant qu’homme, détient la primauté sur tout être créé. L’autorité de Jésus-Christ sur la création est celle même du Verbe éternel qui a appelé tous les êtres à l’existence. Et Jésus-Christ, monarque suprême de l’univers par droit de nature, l’est encore par un droit acquis. Car il a voulu payer le plus haut prix pour racheter le monde tombé par le péché au pouvoir de Satan.
Aux jours de sa vie mortelle, Jésus-Christ a voilé la splendeur de sa royauté. Il n’a voulu porter d’autres insignes que ceux de la pauvreté, de l’humilité, de la douceur et de l’obéissance. Le plus grand de tous les rois s’est fait le plus humble de tous les serviteurs. « Il s’est anéanti, dira saint Paul, en prenant la condition d’esclave […], il s’est abaissé lui-même, se faisant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur terre et dans les enfers, et que toute langue confesse, à la gloire de Dieu le Père, que Jésus-Christ est Seigneur » (Ph 2 7-11).
Infiniment plus sage que Salomon, Jésus-Christ aurait pu exercer son autorité royale sur le plan politique avec la plus grande magnificence et imposer dans la société juive de son temps, par sa puissance et sa bonté, l’ordre et la paix. Mais, pour sauver tous les hommes de tous les siècles, et quelle que soit leur dignité, des plus petits aux plus grands, il a préféré les humiliations de la croix à l’éclat de la gloire terrestre. Il a fait de la croix son étendard ; il en a fait l’instrument du salut universel et le signe glorieux de sa victoire sur le prince des ténèbres, tenant sous son joug tyrannique tous les royaumes de la terre. C’est par le bois de la croix qu’il a voulu y rétablir le règne de Dieu. C’est par le sang de sa croix qu’il a reconquis l’univers. Au Roi immortel et Souverain Prêtre éternel, s’immolant lui-même pour le salut de l’univers, toutes les créatures libres doivent, avec leur entière soumission et reconnaissance, louange et gloire perpétuelle.
Lire la suiteLe programme de Viktor Orbán pour une démocratie chrétienne
Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie.
Par Visegrád Post
Je vous présente ici un essai de Viktor Orbán Premier ministre de Hongrie, qui remplace ses discours habituellement tenus lors de diverses rencontres estivales politiques, sur la démocratie chrétienne, dans le cadre particulier de l’Europe centrale. Ce texte devrait vous intéresser (et pourquoi pas particulièrement les Canadiens français du Québec, auquel la Hongrie est semblable ne fût-ce que pour le nombre d’habitants, pour son nationalisme et pour son attachement à son identité), sinon vous changer du style des politiciens communs. Ses propos suivent ci-dessous l’introduction du Visegrád Post, qui en reproduit la traduction officielle. ― A. H.
Hongrie — Chaque année, l’été est le théâtre de différents événements où le premier ministre hongrois tient des discours de philosophie politique et de commentaire de la stratégie gouvernementale. Cette année, crise du Covid-19 oblige, aucune de ces rencontres estivales n’a eu lieu. Le Premier ministre démocrate-chrétien Viktor Orbán a compensé ce manquement à sa propre tradition en publiant un court essai dans le quotidien national Magyar Nemzet. En voici la traduction en français :
Essai de M. Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie,
paru dans le quotidien hongrois Magyar Nemzet du 21 septembre 2020 au seuil de la saison
politique d’automne
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Pas de Tusnádfürdő, pas de Kötcse, pas de Tranzit [événements grand public de la vie politique hongroise qui auraient dû se tenir dans le courant de l’été, mais qui ont été annulés en raison du Covid-19, NdT]. Mais une pandémie*. Le virus a également décimé les rencontres des ateliers de réflexion de la vie politique de l’été. Il y aurait pourtant eu sur quoi réfléchir et sur quoi échanger. Sur des sujets, et d’une manière que ne permettent pas les quelques phrases que laissent passer les joutes parlementaires et les moyens de communication modernes. Il ne reste donc plus qu’à écrire au lieu de parler, et à remplacer le discours par l’essai.
Illibéral, conservateur, chrétien-démocrate, libéral
Notre combat pour la souveraineté et la liberté intellectuelles initié justement il y a quelques années à Tusnádfürdő commence à devenir productif. Le lit de la rébellion contre le politiquement correct, c’est-à-dire contre les diktats de la doctrine, du langage et du style des libéraux-gogos ne cesse de s’élargir. De plus en plus nombreux et de plus en plus courageux sont ceux qui se dégagent de l’étouffement de la pensée correcte unique, du sens unique à donner à la démocratie, de la cangue de l’interprétation correcte unique de l’Europe et de l’Occident. Essayer de se libérer de ces étreintes n’est en soi pas simple, et le risque est grand de s’exposer à des punitions : exclusion de la vie académique, perte d’emploi, stigmatisation, humiliation universitaire, les exemples commencent à devenir quotidiens. Mais même si nous réussissons à échapper aux gardes-frontière des libéraux-gogos, bien payés et effectuant leurs rondes avec une ponctualité d’horloge, il nous reste à nous mesurer aux réflexes profondément enracinés d’un auditoire même de bonne volonté. La qualité de la démonstration ne sert de rien, la glorification du nationalisme retournera toujours un estomac allemand même si c’est le professeur Hazony [1] qui l’écrit de Jérusalem. Et toutes les précautions avec lesquelles nous parlons de la démocratie illibérale ne servent de rien, ces mots horrifient les oreilles anglo-saxonnes. Pour le moment.
Lire la suiteMgr Athanasius Schneider évoque « l’esclavage » des mesures COVID-19
Mgr Athanasius Schneider.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Fondazione Lepanto/YouTube
Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Nur-Sultan (naguère Astana) au Kazakhstan, était en France pour une courte visite à la fin du mois dernier. Il a bien voulu répondre à mes questions sur la crise sanitaire actuelle du COVID-19, que Mgr Schneider a qualifiée de « dictature sanitaire ». Il met en garde contre l’« esclavage » qui se met en place par le biais de mesures « absurdes » qui empêchent même d’utiliser sa raison.
Mgr Schneider a déclaré craindre que la pandémie COVID-19 ne soit utilisée comme une étape vers un « gouvernement mondial » par le biais d’un « contrôle » qu’il n’a pas hésité à comparer avec sa propre expérience sous le régime soviétique. Il a tout particulièrement souligné le degré d’athéisme que nous avons atteint à travers le souci exclusif des réalités corporelles.
Ci-dessous, l’interview complète de Mgr Athanasius Schneider. Elle a été enregistrée en anglais le 29 septembre, en la fête de saint Michel Archange. La traduction a été faite par mes soins. — J.S.
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Excellence, vous avez déjà répondu à des interviews sur la situation sanitaire actuelle, que vous avez qualifiée de « dictature sanitaire ». Pourquoi pensez-vous qu’il s’agit d’une dictature alors que les mesures prises sont présentées comme favorables à la santé et au bien-être des gens ?
Parce que c’est évident. Nous devons faire appel à notre raison et à notre bon sens. Jamais dans l’histoire récente une telle situation ne s’est produite où globalement, dans presque tous les pays, à quelques exceptions près, tous devaient observer très strictement les règles de comportement extérieures, y compris sous la menace de sanctions. Dans une certaine mesure, ce qui était évident est désormais prouvé après la première période COVID au début de cette année : il est prouvé que les victimes et les maladies n’étaient pas tellement plus importantes par rapport aux épidémies de grippe des autres années. Par conséquent, il faut se demander pourquoi les gouvernements des années précédentes, alors que dans certains cas il y avait également de fortes épidémies de grippe, n’ont pas établi les mêmes règles. Ainsi, il y a eu une très forte épidémie de grippe en Allemagne il y a deux ans ; les chiffres officiels publiés par le gouvernement faisaient état de 20 000 victimes. Cette année, le COVID n’a pas atteint le même niveau, du moins en Allemagne. Ce sont les simples faits, les preuves.
Je ne nie pas l’épidémie de COVID, elle existe, mais il faut se demander pourquoi ils ont fait cela maintenant, et il est évident qu’ils ont utilisé une épidémie qui ne dépasse pas les précédentes épidémies de grippe pour imposer des mesures aussi disproportionnées à toute la population, de sorte qu’on a la sensation de vivre dans une espèce de prison, ou une sorte d’esclavage. Nous en sommes même arrivés aux détails, où le gouvernement prescrit où vous devez vous tenir, quelle distance vous devez garder, même les centimètres ; vous devez vous couvrir le visage continuellement, même s’il est prouvé, notamment par plusieurs scientifiques, universitaires et médecins indépendants, que ces masques ne sont pas si efficaces pour la prévention de ce genre de maladie.
Lire la suiteMgr Schneider : La riposte au coronavirus « montre les signes d’un gouvernement mondial »
Mgr Athanaisus Schneider.
Par Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie
28 septembre 2020 (LifeSiteNews) — Dans une nouvelle entrevue, l’évêque Athanasius Schneider discute de la réaction au coronavirus et voit dans la réponse mondiale à celui-ci « les signes d’un gouvernement mondial ». Il souligne également les projets des groupes maçonniques qui travaillent pour « l’égalité, la liberté et la fraternité », ajoutant qu’avec le port des masques faciaux, « nous nous ressemblons tous désormais dans le monde entier ».
Le 20 septembre, s’entretenant avec Eva Doppelbauer de Gloria.tv, Mgr Schneider aborda plusieurs sujets importants, parmi lesquels les conséquences des rencontres interreligieuses à Assise sous le pape Jean-Paul II, l’expérience de Mgr Schneider de sa vie en Union soviétique par rapport à ce nous vivons aujourd’hui, et la protestantisation actuelle de la foi catholique et de son adaptation présente au monde.
Interrogé sur ses mises en garde contre une dictature mondiale à la lumière des mesures prises contre le coronavirus, et sur l’existence de preuves à cet égard, Mgr Schneider expliqua qu’« il n’y a pas de preuves concrètes, car si une dictature mondiale se développe, ils seront assez intelligents pour ne pas en procurer ». Les personnes qui planifient une dictature mondiale doivent être des « génies », qui « cachent autant qu’ils le peuvent leurs plans ». Sinon, poursuivit l’évêque kazakh d’origine allemande, « on les dévoilerait avant le temps ».
Cependant, continua le prélat, il existe « de solides indices que cela va dans le sens d’un gouvernement mondial ». Par exemple, les mots d’une personnalité éminente qui disait il y a cinq ans qu’une épidémie serait nécessaire pour établir un nouveau gouvernement mondial. C’est significatif, puisque cela a été évoqué par « certaines personnalités influentes », ajouta Mgr Schneider.
Autre indice, on pourrait également se pencher sur la façon dont « le monde entier est maintenant traité et réprimandé, unilatéralement, comme de petits enfants — jusqu’aux plus petits détails sur la façon de s’habiller, c’est-à-dire avec le masque facial, sur la façon de se déplacer, sur la distance à garder, dans le monde entier, et de manière uniforme » !
Lire la suiteJésus-Christ et le nouvel ordre mondial
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le 17e dimanche après la Pentecôte) ― Photo : Wikimedia Commons
Comme chrétiens, nous enseigne en substance saint Paul, vous devez donner l’exemple à tous ceux de l’extérieur de la plus parfaite unité entre vous. Mais, ne vous faites pas d’illusion : cette unité est difficile à conserver, car elle est le fruit de la pratique commune et fervente des vertus théologales et morales, d’abord de la foi en Dieu, notre Père du ciel et d’une authentique charité qui doit s’exprimer, vis-à-vis du prochain, surtout par la patience, la douceur et l’humilité. Efforcez-vous donc de pratiquer ces vertus, comme votre vocation vous y oblige, cette vocation sublime par laquelle Dieu vous a tous appelés à être ses enfants et ses héritiers, en participant à l’héritage du Christ, son Fils unique.
On entend dans les paroles de l’Apôtre l’écho de la prière sacerdotale de Jésus : « Père, je ne prie pas pour le monde mais pour ceux que vous m’avez donnés, parce qu’ils sont à vous... Père saint, gardez-les par votre nom que vous m’avez donné, afin qu’ils soient un comme nous... Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi, afin que tous soient un comme vous, Père, êtes en moi et moi en vous, afin qu’eux aussi soient un en nous pour que le monde croie que c’est vous qui m’avez envoyé » (Jn 17 9, 11, 20-21).
C’est à l’unité la plus haute, qui soit une image vivante de celle qui subsiste entre le Père, le Fils et l’Esprit Saint, que Jésus appelle ses disciples. Cette unité dans la même charité divine doit démontrer aux yeux de tous que les chrétiens ne sont pas, comme les païens, unis de force par la contrainte extérieure, mais un en Jésus-Christ, à la fois dans leurs sentiments et leur manière d’agir. Cette unité spirituelle des membres du Christ entre eux est si importante qu’elle doit être un signe fort de la vérité pour que le monde croie en la mission de Jésus comme unique sauveur du monde. L’Église catholique, s’étendant à l’univers, ordonnée par Dieu au salut, dans le temps et l’éternité, de tous les hommes, est la réponse fondamentale à l’aspiration de l’humanité entière à un nouvel ordre mondial assurant la paix et la prospérité des diverses nations. Car il ne peut exister de véritable ordre mondial sans le fondement spirituel d’une religion mondiale.
Tous les hommes créés par le même Père du ciel devraient constituer ensemble la grande famille des enfants de Dieu. Cette unité universelle qui correspond au plan de Dieu a été brisée radicalement par le péché commis par nos premiers parents, à l’instigation du Père du mensonge et père de toute division et de tout désordre. La brisure radicale de l’unité de la grande famille humaine ne pouvait être réparée que par le Fils unique du Père venant s’incorporer, par la foi, tous les hommes de bonne volonté. Sans la foi en Jésus-Christ, le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, un nouvel ordre mondial, où toutes les nations seraient unies pour le plus grand bien de tous, est et sera toujours l’illusion des illusions. Le nouvel ordre mondial actuellement mis en marche par les organismes internationaux ne peut être en réalité qu’une entreprise diabolique d’une hypocrite dictature exercée sur le monde entier.
Les divisions et la confusion doctrinale que l’on constate présentement à l’intérieur de l’Église représentent les succès temporaires du démon, « l’ennemi mortel de la nature humaine » et du règne de Jésus-Christ sur tous les cœurs. Même s’il sème à pleines mains l’ivraie dans le champ du Seigneur, le diable ne réussira pas à détruire la foi catholique qui est le fondement de la véritable Église, qu’aucun pouvoir ne pourra jamais détruire, parce qu’elle est essentiellement divine. À nous cependant d’être vigilants pour ne pas être trompés, et donc d’intensifier notre prière surtout par la participation la plus fréquente possible à la sainte messe, la communion fervente au Très saint Corps du Christ, le chapelet quotidien et la consécration vécue de nos personnes et familles aux très saints Cœurs de Jésus et de Marie.
J.-R.B.
Comment annoncer Jésus-Christ aujourd’hui ?
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le 13e dimanche après la Pentecôte) ― Photo (couleurs modifiées) : Royal Collection of the United Kingdom/Wikimedia Commons
Contre les prétentions des Juifs nouvellement convertis, qui considéraient l’observance de la loi juive comme obligatoire au salut, saint Paul prend, dans son épître aux Galates, la défense de la foi chrétienne comme étant la seule voie de salut.
L’Apôtre se trouvait devant un très grave problème. Les juifs convertis ou judéo-chrétiens non seulement s’obstinaient à pratiquer la loi de Moïse, mais de plus cherchaient à l’imposer aux convertis du paganisme. Leurs revendications en faveur du judaïsme, sans doute encouragées par les juifs demeurés hostiles au christianisme, avaient fortement impressionné les Galates. Mais qu’y avait-il de mal dans la Loi ? Assurément rien, si on la considérait en elle-même. N’était-il pas alors légitime de laisser au moins les juifs devenus chrétiens observer la Loi ? Saint Paul le crut tout d’abord, mais il ne tarda pas à s’apercevoir qu’on ne pouvait pas en même temps professer extérieurement le judaïsme et intérieurement la foi chrétienne. C’est en approfondissant les saintes Écritures qu’il comprit que l’Ancienne loi n’avait qu’un but : annoncer Jésus-Christ et préparer les hommes à sa venue. La loi était très bonne en elle-même, mais une fois son rôle accompli, une fois venu Celui qu’elle annonçait, elle perdait sa raison d’être, elle devenait périmée et elle devait céder toute la place au Christ et à son autorité suprême.
La profession de foi en Jésus-Christ exigeait donc une rupture totale avec le judaïsme. Saint Paul eut le mérite ou plutôt la grâce d’être le premier parmi les apôtres à voir la nécessité absolue de cette rupture. Il y consentit personnellement : ce qui lui entraîna de nombreux et terribles ennemis. Pour affirmer et vivre parfaitement sa foi en Jésus-Christ, ne fallait-il pas sacrifier tous les liens de la chair et du sang et, avec ces liens, toutes les attaches culturelles et sociales ?
Aujourd’hui, tout observateur objectif est forcé de reconnaître que le dialogue interreligieux du catholicisme avec les religions non chrétiennes se trouve bloqué en raison du net refus des représentants officiels de ces religions de considérer seulement l’opportunité de poser la question de la divinité de la personne et de la mission de Jésus-Christ comme unique Sauveur du monde. Cette question essentielle, ils ne veulent pas l’envisager. Le dialogue interreligieux, spécialement avec les juifs et les musulmans, ne laisse actuellement aucun espoir de conversion de leur part.
Comment alors l’Église fondée par Jésus-Christ sur la foi de Pierre peut-elle aujourd’hui accomplir sa mission divine concernant le salut de tous les hommes, en commençant par ceux qui affirment croire en un seul Dieu, les juifs et les musulmans ? De sa part, aucun compromis doctrinal n’est possible à leur égard, comme du reste avec les différentes formes, anciennes et nouvelles, de paganisme. Car le paganisme revêt actuellement de nouvelles formes insidieuses avec le culte de la planète Terre, sous le couvert du respect de l’environnement et de toutes les valeurs purement naturelles proclamées partout avec une telle insistance exclusive qu’elles deviennent le fondement d’une nouvelle religion mondiale appelée à remplacer, dans le plan qui se dessine de plus en plus clairement d’un super gouvernement mondial, la religion catholique d’origine divine, qui est pourtant la seule voie de salut pour le monde entier.
L’Église — et tout d’abord l’Église enseignante, c’est-à-dire avant tout le pape et les évêques et avec eux l’Église enseignée composée de tous les fidèles — pour demeurer entièrement fidèle à Jésus-Christ, se trouve aujourd’hui devant le très clair devoir de témoigner à temps et à contretemps des vérités divinement révélées de la foi catholique avec le même courage intrépide qu’ont eu les apôtres et les martyrs, c’est-à-dire, s’il le faut, jusqu’au sang.
J.-Réal Bleau, ptre.
Mgr Viganò : le Christ-Roi a été « détrôné », non seulement « dans la société, mais dans l’Église »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Museo del Prado/Wikimedia Commons — Mise à jour : 2 novembre 2020
Voici la traduction intégrale, par mes humbles soins, d'un message de Mgr Carlo Maria Viganò envoyé à l'occasion de la retraite annuelle de l’équipe du site canadien de nouvelles LifeSiteNews. Dans son propos, Mgr Viganò souligne la portée du règne social du Christ-Roi sur l’État et l’Église, dénonçant le rejet dont il est l’objet par la société laïciste et relativiste, et par une partie importante de la hiérarchie ecclésiastique. Un texte intéressant qui aide à comprendre combien il importe de reconnaître le Règne de Jésus-Christ dans notre cœur, notre famille, notre société, dans l’Église et dans le monde entier :
Te adoret orbis subditus
O ter beata civitas
cui rite Christus imperat,
quæ jussa pergit exsequi
edicta mundo cælitus !
O trois fois heureuse la cité
Où règne pleinement le Christ,
Et qui s’empresse d’obéir
Aux lois que le ciel dicte au monde.
Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et les conduisit à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux : son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. Et voilà que Moïse et Elie leur apparurent conversant avec lui. Prenant la parole, Pierre dit à Jésus : « Seigneur, il nous est bon d’être ici ; si vous le voulez, faisons-y trois tentes, une pour vous, une pour Moïse et une pour Elie. » Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit, et du sein de la nuée une voix se fit entendre, disant : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toutes mes complaisances : écoutez-le. » En entendant cette voix, les disciples tombèrent la face contre terre, et furent saisis d’une grande frayeur. Mais Jésus, s’approchant, les toucha et leur dit : « Levez-vous, ne craignez point. » Alors, levant les yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur fit ce commandement : « Ne parlez à personne de cette vision, jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité des morts » (Mt 17, 1-9).
Permettez-moi, chers amis, de partager avec vous quelques réflexions sur la royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ, manifestée dans la Transfiguration que nous célébrons aujourd’hui, après d’autres épisodes significatifs de la vie terrestre du Seigneur : des Anges survolant la Grotte de Bethléem à Son Baptême dans le Jourdain en passant par l’adoration des Mages.
J’ai choisi ce thème parce que je crois qu’il peut, d’une certaine manière, résumer le point central de notre engagement et du vôtre en tant que catholiques ; non seulement dans la vie privée et familiale, mais aussi et surtout dans la vie sociale et politique.
Tout d’abord, ravivons notre foi dans la royauté universelle de Notre Divin Sauveur.
Il est vraiment le Roi Universel, c’est-à-dire qu’il possède la Souveraineté absolue sur toute la création, sur le genre humain, sur tous les peuples, même sur ceux qui sont en dehors de son bercail, la Sainte Église catholique, apostolique et romaine.
Chaque personne est vraiment une créature de Dieu. Chaque personne lui doit tout son être, tant dans sa nature dans son ensemble que dans chacune des parties individuelles qui la composent : corps, âme, facultés, intelligence, volonté et sens. Les actes de ces facultés, ainsi que les actes de tous les organes du corps, sont des dons de Dieu, dont la domination s’étend à tous ses biens en tant que fruits de Son ineffable libéralité. La simple considération du fait que personne ne choisit ou ne peut choisir la famille à laquelle il appartient sur terre est suffisante pour nous convaincre de cette vérité fondamentale de notre existence.
Lire la suitePromotion du « non-contact » et déshumanisation, les rêves post-covid du Forum économique mondial
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo (rognée) : RobotCup2013/Flickr
Le WEF (World Economic Forum) a bien des choses à dire sur l’ère « post-COVID » qu’il souhaite d’ailleurs infléchir dans un sens bien précis à la faveur de sa promotion du Great Reset (la Grande Réinitialisation) prévue pour janvier prochain. Tout récemment, le site weforum.org a publié une présentation flatteuse du « non-contact » qui a toutes les faveurs de la Corée du Sud, ainsi que de cinq livres à lire absolument, écologistes évidemment, dont le dernier met en scène une héroïne qui se suicide en pleine conférence pour montrer que seule la disparition de l’humanité pourrait sauver les arbres et notre planète…
Le site du Forum économique mondial a beau préciser — comme d’habitude — que les opinions exprimées dans ces tribunes n’expriment pas celles de l’organisation elle-même, il reste que lesdits articles ont été choisis et sont diffusés sous sa bannière. Et qu’ils vont tous dans le même sens.
Le Forum économique mondial, vous le connaissez : c’est lui qui, sous l’impulsion de son fondateur Klaus Schwab, a depuis 1971 organisé des rencontres annuelles très discrètes à Davos où se côtoient les grands de ce monde tenants du mondialisme. A mesure que les réunions sont devenues moins discrètes et plus médiatisées, le WEF a montré de plus en plus clairement la couleur en matière de prospective sociétale et économique. Son site, weforum.org, dessine assez clairement l’avenir rêvé du mondialisme en distribuant blâmes et bons points aux puissants du jour.
C’est en l’occurrence un bon point qui a été décerné à la Corée du Sud. Celle-ci affiche des résultats remarquables en matière de lutte contre la diffusion du coronavirus de Wuhan, avec moins de 15 000 contaminations et seulement 305 morts malgré sa population de plus de 50 millions d’habitants, et ce sans confinement. Mais à la faveur de cette non-crise, le gouvernement de Moon Jae-in veut promouvoir la « distanciation sociale » à tout prix, par la mise en place croissante d’une société « sans contact ».
On a même inventé un mot pour décrire l’idéal sud-coréen : le « untact » par opposition à « contact » — le néologisme est digne de la Novlangue de 1984. Jadis, les contacts, les rencontres, l’absence d’isolement, les échanges avec famille, amis, connaissances, collègues, voisins et commerçants de tout poil faisaient partie de la richesse de la vie. Et même aujourd’hui, les personnes âgées vous diront que la solitude est la pire des souffrances de la vieillesse. Mais le coronavirus semble avoir pour fonction de balayer les multiples libertés et bonheurs de la vie. Il faut du « untact » !
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