Une infirmière pro-vie du Colorado fait l’objet d’une enquête pour avoir proposé le processus de neutralisation de la pilule abortive
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Premreuthai/Adobe Stock
30 janvier 2025, Colorado Springs, Colorado (LifeSiteNews) — Les autorités du Colorado menacent la licence médicale d’une infirmière qui aide à sauver des bébés à naître en éduquant leurs mères de la possibilité de neutraliser la pilule abortive (APR), une pratique sûre à laquelle s’opposent farouchement les partisans de l’avortement au sein du corps médical.
Dans le Washington Examiner, Mackenna Greene raconte comment, par crainte de l’impact sur sa vie de l’arrivée d’un deuxième enfant, elle a pris la première pilule d’un avortement chimique, mais elle l’a « immédiatement regretté » et a cherché sur Internet un moyen de sauver son enfant. Elle a trouvé le réseau Abortion Pill Rescue Network (APRN), qui l’a mise en contact avec une infirmière praticienne de la région, Chelsea Mynyk, qui lui a conseillé le processus de neutralisation de la pilule abortive.
La pilule abortive mifépristone (mieux connue sous le nom de RU-486) bloque l’hormone naturelle progestérone dont les bébés en développement ont besoin pour survivre. Le processus de neutralisation de la pilule abortive consiste à administrer un supplément de progestérone pour contrer les effets de la mifépristone, idéalement dans les 24 heures suivant la prise de la pilule abortive.
Lire la suiteProjet de loi en Californie visant à protéger l’industrie de l’avortement des effets secondaires de la pilule abortive
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : andrei77/Adobe Stock
9 décembre 2024, Sacramento, Californie (LifeSiteNews) — Les démocrates californiens proposent deux nouveaux projets de loi visant à rendre l’État le plus à gauche d’Amérique encore plus favorable à l’avortement en immunisant les fabricants et les distributeurs de pilules abortives contre les retombées de leur utilisation et en habilitant l’État à pénaliser les localités qui tentent d’empêcher l’industrie de l’avortement de s’implanter.
Live Action rapporte que le premier projet de loi « protégerait les fabricants, les distributeurs, les prestataires de soins de santé autorisés et les particuliers de toute responsabilité civile, pénale ou professionnelle lors du transport, de la distribution ou de l’administration » de mifépristone ou de misoprostol ; et le deuxième projet de loi habiliterait le procureur général de Californie Rob Bonta à imposer des amendes aux villes qui bloquent la construction de nouveaux établissements pratiquant l’avortement.
« Je tiens à le dire sans équivoque : la Californie restera un havre sûr pour les droits génésiques et l’accès à l’avortement, quel que soit le candidat à la Maison-Blanche », a déclaré Bonta, qui soutient les deux projets de loi. « Nous nous sommes préparés pour ce moment, et la législation d’aujourd’hui confirme notre engagement à protéger ceux qui cherchent des soins de santé reproductive, y compris l’accès à l’avortement médicamenteux ».
Lire la suiteUn médecin canadien laisse entendre à tort que la pilule abortive ne peut pas être contrée
Le Dr Diane Francœur (à droite).
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/Québec Matin
21 novembre 2024 (LifeSiteNews) — Un médecin canadien pro-avortement nommé Diane Francoeur a trompé les femmes dans une entrevue récente, leur disant qu’une fois qu’un avortement chimique à base de pilules est commencé, « on ne peut pas de revenir en arrière ».
Lors d’une entrevue accordée le 18 novembre à l’émission Québec Matin, le Dr Diane Francoeur, directrice générale de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC), a dénoncé les pro-vie qui font la promotion de l’inversion de la pilule abortive (Abortion Pill Reversal ou APR), laissant entendre à tort qu’il n’y a aucun moyen d’inverser les avortements chimiques.
« On ne peut pas faire ça [...] Il ne faut pas que les femmes aillent là », a-t-elle déclaré au début de l’entrevue, qualifiant la méthode APR de « terrible » et « dangereuse ».
Bien qu’il ne soit pas efficace à 100 %, l’APR a permis de sauver de nombreux bébés dont les mères regrettaient d’avoir pris la première pilule d’une série destinée à tuer leur enfant à naître.
Lire la suiteUne femme est-elle morte à cause de l’interdiction de l’avortement aux États-Unis ? Non…
Amber Thurman et son fils en 2020.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Facebook
Les grands médias se sont jetés goulûment sur un triste fait divers survenu aux Etats-Unis : une femme est morte après avoir contracté une septicémie consécutive à la prise de pilules abortives, et c’est la faute — bien entendu — à la révocation de Roe v. Wade qui a permis à certains Etats de repénaliser l’avortement. Amber Thurman, 28 ans, aurait pu être sauvée si l’hôpital qui l’accueillit n’avait pas eu peur de pratiquer une procédure de dilatation et curetage (D&C) pour vider son utérus alors que l’avortement chimique avait été incomplet. Les faits étaient survenus en août 2022, alors que l’Etat de la victime, la Géorgie, venait d’interdire les avortements à plus de six semaines de grossesse : les médecins auraient tant attendu pour lui prodiguer les soins nécessaires, qu’elle en serait morte.
Une récente publication sur le média ProPublica s’est fondée sur la consultation de « documents confidentiels » pour déclarer qu’il s’agissait du premier décès officiellement déclaré « évitable » lié à un avortement non procuré. L’article, très court, complètement à charge et écrit depuis un point de vue ouvertement « pro-IVG », donne peu de détails permettant de justifier son point de vue.
Lire la suiteLe nombre d’avortements aux États-Unis était en baisse — voici ce qui a inversé la tendance
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : andrei 77/Adobe Stock
14 août 2024 (LifeSiteNews) — Les dernières statistiques sur l’avortement de la Society of Family Planning (Société de planification familiale), couvertes avec une joie à peine contenue par les médias grand public, indiquent que le nombre d’avortements a augmenté au cours des trois premiers mois de 2024, janvier étant le premier mois, depuis la décision Dobbs, au cours duquel un nombre stupéfiant de 100 000 avortements ont été pratiqués. Les chiffres sont indéniablement sombres.
Pour comprendre la signification de ces chiffres, je me suis entretenu avec Michael New, statisticien pro-vie, politologue, professeur associé invité à l’Université catholique d’Amérique et chercheur associé à l’Institut Charlotte Lozier. Dr New est le plus rare des universitaires, car non seulement il concentre ses recherches sur l’impact des lois pro-vie, mais il conseille aussi régulièrement devant les cliniques d’avortement de Washington.
« J’ai toujours encouragé les pro-vie à considérer les estimations de la Society of Family Planning en matière d’avortement avec un certain scepticisme », a fait remarquer Dr New. « Elle n’a aucune expérience en matière d’estimation du nombre d’avortements aux États-Unis avant 2022. En outre, certaines de leurs données proviennent d’entreprises qui envoient des pilules abortives chimiques par la poste. Ces organisations sont incitées à gonfler leurs chiffres. Cela dit, ces nouveaux chiffres devraient inquiéter les pro-vie ».
Le Dr New a eu la gentillesse de répondre à nos questions.
Lire la suiteTrudeau et son nouveau plan de contraception gratuit
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : fizkes/Adobe Stock
23 mai 2024 (LifeSiteNews) — Le principal groupe pro-vie du Canada a blâmé le premier ministre Justin Trudeau comme étant « malavisé » et anti-famille en faisant « payer » tous les Canadiens pour les « pilules abortives » après qu’il se soit vanté sur les médias sociaux de son nouveau projet de loi gouvernemental qui fournira des contraceptifs gratuits, y compris la pilule du lendemain, à toutes les Canadiennes.
Le jour de la fête de la Reine [ou de Dollard des Ormeaux, ou des Patriotes...], qui est l’une des plus anciennes fêtes du Canada, M. Trudeau a publié sur X : « Être pro-choix, c’est croire que les femmes doivent avoir la liberté de choisir si elles veulent fonder une famille ou comment elles veulent le faire. C’est pourquoi nous allons rendre les contraceptifs — y compris les contraceptifs d’urgence — gratuits au Canada ».
Le message de M. Trudeau comprenait une vidéo en français, dans laquelle on le voit s’entretenir sur un sofa avec une jeune femme et se vanter de son nouveau projet de loi qui fournira des contraceptifs gratuits.
Il laisse entendre que les jeunes femmes cherchent toutes à utiliser des contraceptifs qu’elles « ne peuvent pas se payer ». Par conséquent, a-t-il déclaré, « nous avons besoin que les femmes aient toujours la liberté de choisir quand elles veulent fonder une famille, ou si elles veulent fonder une famille ».
« C’est pourquoi nous avons reconnu que ces frais de contraception sur ordonnance devraient être couverts par l’assurance-médicaments, et c’est ce que nous allons faire », a déclaré M. Trudeau.
Lire la suiteUn rapport montre que le régime de pilules abortives dit « de référence » entraîne des effets secondaires graves
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : JackF/Adobe Stock
18 février 2022 (LifeSiteNews) — Un groupe de surveillance a résumé les effets indésirables signalés spontanément au sujet de la pilule abortive dite « de référence » et fait état de nombreux rapports d’événements graves entraînant une hospitalisation.
Quatre déclarations de septicémie potentiellement mortelle, de nombreuses hémorragies et de nombreux avortements ratés figurent parmi les constatations d’un rapport sur le régime de pilules abortives Mifegymiso, publié en janvier par le Programme Canada Vigilance, « un système de déclaration spontanée » conçu pour détecter « les problèmes potentiels de sécurité des produits de santé ».
Le résumé fait état de 43 rapports d’« effets indésirables » de Mifegymiso, nom donné au Canada à l’utilisation combinée de la mifépristone et du misoprostol. Ce régime figure sur la liste des médicaments essentiels de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et est considéré comme la « norme d’excellence » pour l’avortement médical précoce, selon l’OMS.
Un avertissement sur la première page du rapport souligne le fait que ces effets indésirables ont été signalés sur une base volontaire et qu’ils ne peuvent pas être utilisés pour déterminer l’incidence d’une réaction particulière ou pour estimer le risque d’un produit, puisque le nombre total de réactions et le nombre d’utilisatrices du régime de pilules abortives sont inconnus.
En outre, il est précisé que « la sous-notification des effets indésirables est observée dans les systèmes de surveillance spontanée, tant volontaires qu’obligatoires ».
De nombreuses femmes ont été hospitalisées et certaines d’entre elles ont souffert de ce que le guide du médicament Mifegymiso qualifie d’« effets secondaires très courants » (ressentis par plus de 10 % des utilisatrices) : nausées, vomissements, diarrhée et frissons ou fièvre.
Conformément aux résultats du rapport, le guide considère l’« hémorragie grave » comme un effet secondaire « courant » (ressenti par 1 % à 10 % des utilisateurs), tout comme l’évanouissement.
Le guide du médicament indique également que « les patientes doivent avoir accès à des soins médicaux urgents pendant les 7 à 14 jours suivant l’avortement médicamenteux ».
Lire la suiteVoici pourquoi la pilule abortive a changé l’avenir du mouvement pro-vie au Canada
Par Marie-Claire Bissonnette ― Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : yanalya/Freepik
3 janvier 2019 (LifeSiteNews) — Mifegymiso est le nom canadien donné à une pilule abortive nommée RU-486 qui a été introduite au Canada en janvier 2017, après l’approbation de Santé Canada en 2015. Pas plus de deux ans se sont écoulés depuis son introduction et le panorama des pratiques et des attitudes relatives à l’avortement au Canada commence déjà à se modifier. Les militants pro-vie éprouveront de la difficulté à suivre le rythme de ces changements qui s’accélèrent. Alors, j’écris ceci comme un avertissement et une exhortation qui s’adressent à toutes les personnes et les organisations pro-vie du Canada lesquelles risquent une plus grande marginalisation et même une perte de crédibilité si elles ne réévaluent pas leurs stratégies à la lumière de cette situation en évolution.
Les pilules abortives offusquent moins notre sensibilité que les avortements chirurgicaux, comme ceux par succion, par dilatation et curetage, par solution saline, et par naissance partielle. Tandis que ces procédures dévoilent leur véritable nature meurtrière dans les corps de bébés sans vie mutilés ou brûlés, Mifegymiso se présente comme une méthode d’avortement propre, appropriée et facile qui consiste à prendre une combinaison de deux pilules. La mère se débarrasse alors de sa grossesse à la maison, dissimulant l’humanité visible de son enfant sous un siège de toilette. La première pilule, mifépristone, empêche la sécrétion de progestérone et affame l’embryon à mort. De 24 à 48 heures plus tard, la deuxième pilule, misoprostol, cause des fortes contractions musculaires dans l’utérus, tout en induisant la relaxation du col de l’utérus et l’expulsion de l’endomètre. Accompagné de beaucoup de sang et d’autres tissus, le bébé est jeté dans la toilette, on lui refuse même la dignité d’être regardé par des yeux humains. Ce que la mère pourrait voir, si jamais elle avait le courage de le faire, c’est le corps minuscule de son bébé enveloppé dans son sac gestationnel, avec des doigts et des orteils visibles qui pourraient être comptés, puisque l’emploi légal non conforme actuel de cette pilule va jusqu’à dix semaines de grossesse.
Cette méthode reste toute aussi hideuse que n’importe quelle autre forme d’avortement bien sûr, mais la brutalité est plus facilement ignorée. De plus, les médias l’encouragent, car ils déforment la vérité et omettent plusieurs faits importants qui concernent le Mifegymiso. Laissant de côté ce qui est évident — que l’avortement demeure le meurtre d’un être humain innocent — la première chose qui devrait être connue par tous, mais que la plupart des femmes ne se font pas dire, c’est qu’après la prise de la première pilule, la mifépristone, il est possible d’inverser les effets et de sauver la vie du bébé si la mère prend de la progestérone. Deuxièmement, le Mifegymiso peut causer des effets secondaires sérieux, incluant nausées, vomissements, crampes, fièvre, étourdissements, hémorragies, pertes de conscience, salpingite, arythmie, bronchospasmes, infections, chocs septiques, infertilité, possibles [futures] grossesses ectopiques, et même la mort à cause d’une infection, d’une grande perte de sang ou d’une grossesse ectopique ultérieure. Troisièmement, les médias déclarent que les coûts des pilules varient entre 300 $ et 550 $. Par contre, ils négligent les coûts de la première évaluation de grossesse, de l’assistance à l’examen médical, de la vérification en cas d’infection, des tests sanguins, des échographies, des nécessaires tests sanguins ultérieurs et, finalement, des rendez-vous de suivi, sans mentionner que la moyenne d’échec de l’avortement médical est de 1 sur 20 et que chaque échec doit être suivi soit par un deuxième avortement médical, soit par un avortement chirurgical (en général, le taux de succès des essais canadiens avec le Mifegymiso se situaient entre 92,9 % et 97,3 %).
Lire la suiteLa Saskatchewan dernière à céder, elle finance maintenant les produits abortifs
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
La Saskatchewan était la dernière province canadienne, jusqu’à récemment, à ne pas financer entièrement la pilule abortive, maintenant elle couvre entièrement les frais de ce pesticide humain, par ailleurs fort dangereux. Extrait de LifeSiteNews :
La Saskatchewan était la dernière province canadienne à ne pas payer les produits abortifs dans le cadre de son régime provincial d’assurance-maladie.
Le ministre de la Santé du Saskatchewan Party, Jim Reiter, a annoncé le 7 juin que son gouvernement couvrait entièrement le Mifegymiso à compter de maintenant, selon Global News.
La décision du gouvernement de la Saskatchewan a été prise peu de temps après que les progressistes-conservateurs du Manitoba eussent annoncé, le 1er juin, qu’ils couvriraient le coût de cette combinaison de deux produits.
Mifegymiso, le nom commercial canadien d’une combinaison de mifépristone (RU-486) et de misoprostol, est destiné à être prescrit pour tuer les enfants à naître jusqu’à neuf semaines de gestation. [Avant c’était 7 semaines.]