Le Père Peter Lang : l’immoralité des vaccins covid-19 développés sur des lignées cellulaires de bébés avortés
Par Fabien Laurent (Médias Presse Info) ― Photo : Rawpixel
Voici une intéressante analyse écrite par le Père Peter Lang, reprenant nombres d’avis émis notamment par des évêques et des cardinaux comme le cardinal Burke, Mgr Schneider, Mgr Viganò sur l’illicéité des vaccins développés sur des lignées cellulaires issues de bébés avortés, rassemblant plusieurs avertissements lancés par des scientifiques sur les dangers des vaccins covid-19 développés hâtivement et comprenant des technologies inusitées. J’émettrais toutefois quelques réserves sur l’importance à attacher, dans le présent jugement moral, du possible futur marquage inclus dans les vaccins covid-19 (puisque ce n'est pas le cas maintenant). Je ne suis pas certain qu’il faille forcément parler des vaccins covid-19 liés à l’avortement comme étant une sorte de « marque de la Bête » ; cependant, il est éminemment vrai que recevoir de tels vaccins est hautement immoral. C’est pourquoi je propose à votre lecture le présent article. ― A. H.
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Au milieu des mensonges et de la peur, des pressions et des intérêts personnels et financiers pour certains, voici une démonstration claire et étayée des motifs qui interdiraient à tout catholique la prise du « vaccin » contre la Covid-19. Et notre lecteur le constatera par lui-même : il ne s’agit pas ici d’une simple opinion personnelle, mais bien d’un jugement réfléchi et objectif.
Nous remercions vivement M. l’Abbé Peter Lang (1) pour sa participation à ce débat, à son honnêteté intellectuelle et à son courage [Traduction de l’allemand par le correspondant de MPI en Suisse alémanique].
(1) [Ex-]Econome en poste dans le District d’Allemagne de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X [Priorat St. Athanasius, Stuttgarter Str. 24 70469 STUTTGART FEUERBACH].
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Le vaccin contre la Covid-19 : un programme satanique ?
Les médias et les politiciens ne cessent de nous répéter, à travers une propagande massive, constante et savamment orchestrée, qu’il n’y aurait d’autre alternative contre le « Coronavirus 2019 » (Covid-19 ; SARS-CoV-2) que le vaccin. Ces derniers sont unanimes : seule la vaccination de l’ensemble de la population mondiale sera à même de garantir à l’avenir la santé et la prospérité générale. Mais est-ce vrai ? Bien sûr que non. Et même l’OMS nous avertit : « Le vaccin ne ramènera pas l’ancienne normalité » [1]. Néanmoins, partout à travers le monde, les programmes de vaccination se mettent en place. C’est pourquoi, face à toutes ces contradictions, il est de notre devoir, en tant que catholiques, de nous interroger : quels jugements devons-nous porter sur ces faits couverts par de nombreuses zones d’ombre ?
I — Remarques préliminaires
- Il conviendrait idéalement de développer la question du vaccin de façon générale, or cela nécessiterait toute une étude qui nous éloignerait du cœur de ce dont il est question ici.
- En 2005, c’était la grippe aviaire, en 2009 la grippe porcine [2], en 2014 le virus Ebola [3] et en 2016, le virus Zika [4], qui furent systématiquement présentés comme très dangereux et face auxquels la vaccination fut proposée comme étant la solution ultime, le remède miracle pour maîtriser leur propagation. Ainsi, certains gouvernements ont-ils commandé des millions de doses de vaccins, qui furent toutefois détruites par la suite [5].
- En parallèle, le mensonge du réchauffement climatique (à savoir que le CO2, qui ne représente guère plus de 0,39 % de l’atmosphère, en serait seul responsable) se propageait à travers la face de la terre.
- Une simple analyse objective agrémentée d’un peu de bon sens montre que les mensonges se succèdent les uns après les autres : ne perdons pas de vue cet état de fait lorsque nous appréhendons la question de la Covid-19. Restons donc toujours prudents face à ce qui nous est présenté comme sans alternative par les hautes sphères politiques mondiales et nationales, tout particulièrement lorsqu’elles se mettent à évoquer un « salut de l’humanité » par le vaccin contre la Covid-19.
Mgr Viganò : la juste obéissance et la juste désobéissance
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Laurent Fabien (Médias Presse Info)
Dans une réponse à la lettre d’un prêtre l’interrogeant sur la question de l’autorité, Mgr Carlo Maria Viganò souligne l’importante distinction entre la désobéissance à un ordre immoral provenant de celui qui détient l’autorité, fut-il pape, et la reconnaissance d’une telle autorité. Quand celui qui détient l’autorité ordonne une chose immorale, sortant par conséquent du cadre de l’autorité qui lui est inférée, nul n’est tenu de lui obéir.
Le subalterne peut même contredire celui qui détient l’autorité dans ce qu’il déclare d’erroné, comme la déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi sur la licéité des vaccins covid développés sur des lignées cellulaires de bébés avortés. ― A. H.
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Ce texte long et très étayé rappelle aux catholiques qu’obéissance ne veut pas dire soumission à tout ce que l’autorité édicte surtout quand elle s’éloigne de la vérité : la réponse nous vient de la doctrine catholique, qui fixe des limites d’action très claires à l’autorité des prélats et à l’autorité suprême du pape. On y comprend aussi, et ce n’est pas rien, que Mgr Viganò, malgré ses fortes « réserves » sur le Pape François, n’est pas un adepte du sédévacantisme. On pouvait le présupposer, mais il vaut mieux le lire.
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Révérend et cher prêtre du Christ,
J’ai reçu votre lettre, dans laquelle vous me soumettez des questions graves sur la crise d’autorité dans l’Église, crise qui s’est intensifiée ces dernières années et en particulier lors de « l’urgence pandémique », à l’occasion de laquelle la gloire de Dieu et le salut des âmes ont été mis de côté au profit d’une prétendue santé du corps. Si j’ai l’intention de rendre publique ma réponse détaillée à votre lettre, c’est parce qu’elle répond aux nombreux fidèles et prêtres qui m’écrivent de partout, m’exposant leurs interrogations et tourments de conscience sur ces mêmes questions graves.
Le problème d’une autorité pervertie — c’est-à-dire qui n’agit pas dans les limites qui sont les siennes ou qui s’est donnée de manière autonome une fin opposée à celle qui la légitime — est abordée par les Saintes Écritures pour nous rappeler que omnis potestas a Deo (Rm 13, 1) et qui resistit potestati, Dei ordinationi resistit (Rm 13, 2). Et si saint Paul nous dit d’obéir à l’autorité civile, à plus forte raison nous sommes tenus d’obéir à l’autorité ecclésiastique, en raison de la primauté des questions spirituelles sur les questions temporelles.
Vous observez que ce n’est pas à nous de juger l’autorité, car le Fils de l’homme reviendra pour faire justice à la fin des temps. Mais si nous devions attendre le jour du Jugement pour voir les méchants punis, dans quel but la Majesté divine aurait-elle établi une autorité temporelle et spirituelle sur terre ? N’est-ce pas leur travail, en tant que vicaires du Christ Roi et Grand Prêtre, de gouverner leurs sujets sur cette terre, d’administrer la justice et de punir les méchants ? Quel sens auraient les lois s’il n’y avait pas quelqu’un pour les faire respecter, sanctionnant ceux qui les violent ? Si l’arbitraire de ceux qui sont constitués en autorité n’était pas puni par ceux qui ont autorité sur eux, comment les sujets — civils et ecclésiastiques — pourraient-ils espérer obtenir justice sur terre ?
Lire la suiteMgr Viganò commente le pacte entre le Vatican et la Chine : l’Église est devenue « une caverne de voleurs »…
Xi Jinping à gauche et Mgr Marcelo Sorondo à droite, chancelier de l’Académie pontificale des sciences sociales, grand louangeur du régime communiste en Chine.
Par Jeanne Smits (Le blogue de Jeanne Smits)
Le quotidien italien La Verità a publié samedi une violente charge contre l’accord secret entre la Chine et le Saint-Siège, récemment renouvelé, par le directeur du Council on Middle East Relations, Arthur Tane, suivie d’un commentaire musclé de Mgr Carlo Maria Viganò, ancien nonce apostolique, qui inscrit ces faits parmi de nombreux signes d’« apostasie » venant du Vatican.
Vous trouverez ci-dessous ma traduction intégrale de l’article de Mgr Viganò, qui me rappelle les rumeurs entendues l’an dernier de source sérieuse à Rome à propos d’importants versements pécuniaires de la Chine au Saint-Siège. Si leur exactitude reste à vérifier, on peut s’interroger devant les faits qui s’accumulent.
La Verità publie in extenso la lettre adressée le 20 octobre dernier par Arthur Tane au cardinal Parolin pour demander à celui-ci de ne pas renouveler le pacte du Vatican « avec le Parti communiste chinois », au risque de « compromettre son autorité morale ». Tane y accusait le pacte de mettre l’Eglise, « et spécialement le pape François », « du mauvais côté de l’histoire », donnant l’image d’un pape « d’une arrogance ignare » mais aussi en état de « faillite spirituelle ».
Il observait que ce pacte, jamais rendu public, donne notoirement aux autorités chinoises un « pouvoir considérable sur les nominations épiscopales ». « Un tel pouvoir ne figurait même pas dans le tristement célèbre Reichskonkordat de juillet 1933 entre le Vatican et le gouvernement nazi, nouvellement formé, en Allemagne. Jusqu’à maintenant ce pacte honteux, signé par le cardinal Eugenio Pacelli (le futur Pie XII), secrétaire d’Etat sous Pie XI, fut la dernière instance où l’Eglise commit une telle bourde à l’égard d’un régime totalitaire », écrivait Tane.
(Cela mériterait quelque analyse : l’Ostpolitik et l’accord de Metz, ce n’était pas mal non plus, mais il est ici question de documents diplomatiques officiels, fussent-ils secrets…)
Ce pacte devait donner lieu à un « rétropédalage », observe Tane : dès mars 1937, Pie XI publiait Mit Brennender Sorge, l’encyclique par laquelle « il condamnait les théories raciales et les mauvais traitements réservés aux personnes en fonction de leur nationalité ou de leur race ».
Tane soulignait que l’Eglise pouvait encore se soustraire à l’accord avec la Chine, « tant qu’il est encore temps », énumérant ensuite les « détériorations » que constituent les agressions et autres actions politiques auxquelles la Chine s’est livrée depuis sa signature en septembre 2018.
Lire la suiteMgr Carlo Maria Viganò : Vatican II et le Nouvel ordre mondial
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Mgr Carlo Maria Viganò (LifeSiteNews) — Traduit par le Site de M. l’Abbé Pivert
Voici un texte de Mgr Carlo Maria Viganò, qu'il a prononcé lors d'une conférence tenue le 24 octobre 2020, portant sur les liens que l'on peut voir entre le concile Vatican II et le désordre régnant actuellement dans l'Église, ainsi que l'avancée du mondialisme aujourd'hui.
Campagne Québec-Vie reproduit ce texte dans le cadre de notre objectif premier : « promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun » — la « réalisation pleine et entière du bien commun » comprend la défense de l'enfant à naître. Remplir ce premier objectif nécessite de défendre la pureté de la foi catholique. — A. H.
Catholic Identity Conference
24 octobre 2020
La stigmatisation de François
Voici comment la révolution de Vatican II sert le Nouvel ordre mondial
Archevêque Carlo Maria Viganò, Nonce apostolique
« Suivez-moi, et laissez les morts enterrer leurs propres morts. »
Mt 8, 22
1. Nous vivons des temps extraordinaires
Comme chacun d’entre nous l’a probablement compris, nous nous trouvons à un moment historique dans le temps ; les événements du passé, qui semblaient autrefois déconnectés, se révèlent aujourd’hui sans équivoque liés, tant dans les principes qui les inspirent que dans la fin qu’ils cherchent à accomplir. Un regard juste et objectif sur la situation actuelle ne peut s’empêcher de saisir la parfaite cohérence entre l’évolution du cadre politique mondial et le rôle que l’Église catholique a assumé dans l’établissement du Nouvel ordre mondial. Pour être plus précis, il convient de parler du rôle de cette majorité apparente dans l’Église, qui est en fait peu nombreuse mais extrêmement puissante, et que, par souci de concision, je résumerai comme l’Église profonde.
Il est évident qu’il n’y a pas deux Églises, ce qui serait impossible, blasphématoire et hérétique. La seule véritable Église du Christ aujourd’hui n’a pas non plus échoué dans sa mission, en se pervertissant en une secte. L’Église du Christ n’a rien à voir avec ceux qui, depuis soixante ans, ont exécuté un plan pour l’occuper. Le chevauchement entre la Hiérarchie catholique et les membres de l’Église profonde n’est pas un fait théologique, mais plutôt une réalité historique qui défie les catégories habituelles et, en tant que telle, doit être analysée.
Nous savons que le projet du Nouvel ordre mondial consiste en l’établissement de la tyrannie par la Franc-maçonnerie : un projet qui remonte à la Révolution française, au Siècle des Lumières, à la fin des monarchies catholiques, et à la déclaration de guerre à l’Église. Nous pouvons dire que le Nouvel ordre mondial est l’antithèse de la société chrétienne, il serait la réalisation de la diabolique Civitas Diaboli — Cité du Diable — opposée à la Civitas Dei — Cité de Dieu — [St Augustin] dans la lutte éternelle entre la Lumière et les Ténèbres, le Bien et le Mal, Dieu et Satan.
Lire la suiteTucker Carlson corrobore Mgr Viganò au sujet du Great Reset : Trudeau voit une opportunité dans le confinement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Presidentia de la República Mexicana/Attribution 2.0 Generique (CC BY 2.0)-Wikimedia Commons
Tucker Carslon, dans son émission Tucker Carlson tonight sur Fox News le 16 novembre, soulignant le manque de fondements scientifiques pour la mise en place d’une nouvelle phase de confinement dur aux États-Unis, attire l’attention de ses auditeurs sur l’opinion que Mgr Carlo Maria Viganò exprimait dans une lettre adressée à Donald Trump, président des États-Unis : le confinement, instauré sous prétexte de « pandémie », est destiné à établir une dictature universelle. Tucker Carlson, citant Mgr Viganò, dit :
« Personne, jusqu’en février de cette année », écrit Viganò, « n’aurait jamais pu imaginer que dans toutes nos villes, les citoyens pourraient être arrêtés simplement parce qu’ils avaient envie de se promener, de respirer, de garder leur commerce ouvert, d’aller à la Messe le dimanche. Et pourtant, c’est ce qui se passe actuellement partout dans le monde… les droits fondamentaux des citoyens et des fidèles sont bafoués au nom d’une urgence sanitaire qui s’avère de plus en plus instrumentalisée dans le but d’ériger une tyrannie inhumaine et sans visage. »
L’un des moments cruciaux de l’établissement de cette tyrannie serait, d’après Mgr Viganò, le Great Reset promu par le Forum économique mondial, qui se tient chaque année à Davos en Suisse, réunissant les plus grosses légumes de la finance, des politiciens et des idéologues divers. Le Great Reset, dois-je expliquer, est un plan pour l’avenir du monde dans la perspective d’un effondrement économique sur fond de l’inévitable coronavirus. Entre autres, il s’agit de mettre en place un fonds mondial — ce qui répond aux souhait d’Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU et ancien président de l’International socialiste, qui voudrait qu’un tel fonds s’élevât à 10 % du PIB planétaire — ainsi que la mise en place d’un revenu de base universel, utopie à saveur communiste.
Lire la suiteMgr Viganò : l’imposture de l’élection de Biden, marionnette du Nouvel ordre mondial
Mgr Carlo Maria Viganò (au centre), évêque américain (au fond), Joe Biden (à gauche, bien sûr) et le président des États-Unis Donal Trump (à droite).
Par Michelle Marie (Médias Presse Info)
Ce message [ci-dessous de Mgr Carlo Maria Viganò] a été publié dans la nuit en anglais sur le site américain The Remnant. En voici une traduction :
Le monde dans lequel nous vivons est, pour reprendre une expression de l’Évangile, « in se divisum » (Mt 12, 25). Cette division consiste, me semble-t-il, en un divorce entre réalité et fiction : réalité objective d’un côté, et fiction médiatique de l’autre. Cela vaut certainement pour la pandémie, utilisée comme outil d’ingénierie sociale en vue de la Grande réinitialisation, mais encore plus pour le surréalisme de la scène politique américaine, où les preuves d’une fraude électorale colossale sont censurées par les médias, qui proclament à présent la victoire de Joe Biden comme étant un fait accompli.
La réalité du Covid est en dissonance manifeste avec ce que les grands médias veulent nous faire avaler, mais pas assez pourtant pour démanteler le grotesque échafaudage de mensonges auquel le plus grand nombre s’est résigné.
De même, le spectacle offert par les fraudes électorales, la violation flagrante des règles du vote et la falsification systématique des résultats contraste avec le discours des géants de l’information, pour lesquels Joe Biden est incontestablement le nouveau président des États-Unis. Discours univoque et ne souffrant pas la contradiction, sur la supposée fureur ravageuse d’une grippe saisonnière responsable du même nombre de décès que l’année dernière, ou sur l’inévitable élection d’un candidat corrompu et inféodé à l’État profond. Et, de fait, Biden a déjà promis de rétablir le confinement.
La réalité n’a plus aucune espèce d’importance lorsqu’elle est un obstacle à la réalisation du plan ourdi. Le Covid et Biden sont deux hologrammes, deux créations artificielles, prêtes à être adaptées encore et encore aux besoins du moment ou remplacées le moment venu par le Covid-21 et Kamala Harris. Les accusations d’irresponsabilité lancées aux partisans de Trump pour avoir organisé leurs rassemblements s’évanouissent dès que ce sont les supporters de Biden qui descendent dans la rue, comme durant les manifestations du BLM. Ce qui est criminel pour les uns est licite pour les autres. Sans explication, sans logique, sans raison. Le simple fait d’être de gauche, de voter Biden, de mettre le masque est un laissez-passer pour se permettre n’importe quoi. Alors qu’être de droite ou sceptique sur l’efficacité des masques est une condamnation d’office pour les électeurs de Trump. Sans autre forme de procès, les étiquettes de fascistes, souverainistes, populistes, négationnistes leur sont collées et ceux qui sont ainsi stigmatisés doivent battre en retraite sans piper mot.
Lire la suiteMgr Viganò écrit à Trump pour lui parler du « Great Reset » qui veut en finir avec les libertés humaines
À gauche, Mgr Carlo Maria Viganò, à droite, le président des États-Unis Donal Trump.
Par Le blog de Jeanne Smits — Photo :
Mgr Carlo Maria Viganò a récemment écrit une nouvelle lettre au président des États-Unis, Donald Trump, l’encourageant à tenir ferme face à l’assaut du mondialisme antichrétien. Il faut distinguer dans la lettre de Mgr Viganò deux niveaux de fiabilité. Le premier, doctrinal et solide ; le second, politique et faillible selon sur quoi il se base. — A. H.
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Vous trouverez ci-dessous la lettre que vient d’envoyer Mgr Carlo Maria Viganò au président des Etats-Unis, Donald Trump, pour l’encourager à tenir bon face aux forces du mal qui se déploient pour mettre en place le Great Reset, la Grande réinitialisation, au moyen d’une dictature sanitaire inédite. Je remercie le lecteur de mon blog qui a bien voulu me transmettre sa traduction française du texte d’abord publié en anglais par LifeSiteNews. Cette traduction a été relue et révisée par Mgr Viganò ; il s’agit donc de la traduction officielle — J.S.
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Dimanche 25 octobre 2020
Solennité du Christ-Roi
Monsieur le Président,
Permettez-moi de m’adresser à vous en cette heure où le destin du monde entier est mis en danger par une conspiration mondiale contre Dieu et l’humanité. Je vous écris en tant qu’Archevêque, en tant que Successeur des Apôtres, en tant qu’ancien Nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique. Je vous écris dans le silence des autorités tant civiles que religieuses. Puissiez-vous accepter ces paroles qui sont les miennes comme « la voix de celui qui crie dans le désert » (Jean 1, 23).
Comme j’ai eu l’occasion de Vous écrire dans ma lettre du mois de juin dernier, ce moment historique voit les forces du Mal alignées dans un combat sans merci contre les forces du Bien ; des forces du Mal qui apparaissent puissantes et organisées dans leur opposition aux enfants de Lumière, désorientés et désorganisés, abandonnés par leurs guides temporels et spirituels.
C’est au quotidien que nous ressentons les multiples attaques de ceux qui veulent détruire les bases mêmes de la société : la famille naturelle, le respect de la vie humaine, l’amour de la patrie, la liberté de l’éducation et d’entreprise. Nous voyons les responsables des nations et les chefs religieux se diriger servilement vers le suicide de la civilisation occidentale et de son âme chrétienne, tandis que les droits fondamentaux des citoyens et des fidèles sont bafoués au nom d’une urgence sanitaire qui s’avère de plus en plus instrumentalisée dans le but d’ériger une tyrannie inhumaine et sans visage.
Lire la suite« Fratelli Tutti » : Mgr Carlo Maria Viganò dénonce la fausse conception de la fraternité dans « l’indifférentisme religieux »
Mgr Carlo Maria Viganò, ex-nonce apostolique aux États-Unis.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Répondant à des questions de LifeSiteNews à propos de plusieurs affirmations contenues dans l’encyclique du pape François, Fratelli Tutti, Mgr Carlo Maria Viganò a qualifié de « blasphématoire » une fraternité entre tous les hommes qui prétendrait se faire « contre Dieu ».
Je vous propose ci-dessous ma traduction intégrale de ses commentaires de plusieurs passages de Fratelli Tutti, sur lesquels Maike Hickson avait demandé des éclaircissements pour LifeSite. Les citations de l’encyclique sont en gras. — J.S.
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274. À la faveur de notre expérience de foi et de la sagesse accumulée au cours des siècles, en apprenant aussi de nos nombreuses faiblesses et chutes, nous savons, nous croyants des religions différentes, que rendre Dieu présent est un bien pour nos sociétés.
La proposition « nous savons, nous croyants des religions différentes, que rendre Dieu présent est un bien pour nos sociétés » est délibérément équivoque : « rendre Dieu présent » ne signifie rien au sens strict (Dieu est présent en lui-même). Au sens large, si l’on entend « rendre Dieu présent par la présence d’une ou de plusieurs religions » par opposition à l’« éloignement des valeurs religieuses » visé au numéro 275, comme le texte semble le suggérer, la proposition est erronée et hérétique, car elle met sur le même plan la Révélation divine du Dieu vivant et vrai avec les « prostitutions », ainsi que l’Écriture Sainte désigne les fausses religions. Soutenir que la présence de fausses religions « est un bien pour nos sociétés » est tout aussi hérétique, car non seulement cela offense la Majesté de Dieu, mais cela légitime aussi l’action des dissidents, en leur attribuant un mérite, au lieu de leur imputer la responsabilité de la damnation des âmes et des guerres de religion menées contre l’Église du Christ par les hérétiques, les musulmans et les idolâtres. Ce passage est également choquant il implique subrepticement que ce « bien pour nos sociétés » a été acquis de manière générique, « en apprenant aussi de nos nombreuses faiblesses et chutes », alors qu’en réalité les « faiblesses et chutes » sont attribuables aux sectes et seulement indirectement et per accidens aux hommes d’Eglise.
Enfin, je voudrais souligner que l’indifférentisme religieux implicitement promu par le texte Fratelli Tutti, qui définit comme « un bien pour nos sociétés » la présence de toute religion — plutôt que « la liberté et le triomphe de notre sainte mère l’Eglise » — nie en réalité les droits souverains de Jésus-Christ, Roi et Seigneur des individus, des sociétés et des nations.
Pie XI, dans son immortelle encyclique Quas Primas, proclame : « Dès lors, faut-il s’étonner qu’il soit appelé par saint Jean le Prince des rois de la terre ou que, apparaissant à l’Apôtre dans des visions prophétiques, il porte écrit sur son vêtement et sur sa cuisse : Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Le Père a, en effet, constitué le Christ héritier de toutes choses ; il faut qu’il règne jusqu’à la fin des temps, quand il mettra tous ses ennemis sous les pieds de Dieu et du Père. » Et puisque les ennemis de Dieu ne peuvent pas être nos amis, la fraternité des peuples contre Dieu est non seulement ontologiquement impossible, mais théologiquement blasphématoire.
Lire la suiteMgr Viganò : « Le soi-disant catholique Joe Biden, qui soutient l’avortement… n’est pas catholique »
Joe Biden, ex-vice-président des États-Unis et candidat aux présidentielles américaines.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Une tactique semble être assez commune ces temps-ci chez les politiciens : se réclamer d’une identité particulière, sans en embrasser les particularités essentielles, afin de s’attirer les bonnes grâces d’un groupe important, à savoir dans le cas particulier, d’électeurs. Prenez François Legault, qui s’était prétendu nationaliste dans le but d’attirer le vote nationaliste des Québécois, pour enlever peu après le crucifix du Salon bleu que son prédécesseur Maurice Duplessis, un vrai nationaliste lui, avait installé. Prenez Justin Trudeau, qui se dit, ou du moins disait, catholique sans en présenter les fruits. Joe Biden est un cas typique de catholicisme de façade, comme le souligne Mgr Carlo Maria Viganò, ex-nonce apostolique aux États-Unis.
En effet, un politicien réellement catholique doit suivre l’enseignement de l’Église catholique, affirme Mgr Viganò dans une entrevue avec le vaticaniste Marco Tosatti, selon le site d’Edward Pentin :
M.T. : Au-delà de la situation actuelle, dans laquelle les candidats catholiques du Parti démocrate ne respectent manifestement pas le Magistère de l’Église, comment doit être un vrai homme politique catholique ?
C.M.V. : Pour être catholique, il faut non seulement être baptisé, mais aussi vivre en accord avec la Foi qu’on a reçue à la Fontaine sacrée. La foi va de pair avec les bonnes œuvres, comme nous l’enseigne la Sainte Écriture : sans la mise en pratique du fait que nous sommes devenus enfants de Dieu par l’incorporation au Corps Mystique, nos paroles sont vides et notre témoignage est incohérent, voire scandaleux pour les fidèles et ceux qui ne croient pas. Le Père James Martin, S.J. a donc tort de se limiter à l’aspect purement bureaucratique ; ses paroles sont réfutées par celles du Sauveur : « Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande » (Jn 15, 14). L’amitié avec Dieu — qui consiste en ce que l’âme est en état de grâce — dépend de notre obéissance aux ordres de Notre Seigneur. Pas de suggestions ou de conseils : des ordres ! Il dit encore : « Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le royaume des cieux, mais bien celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Mt 7,21).
J’ajoute que l’enfer n’est pas réservé aux non-catholiques : parmi les flammes éternelles, il y a beaucoup d’âmes baptisées, même des religieux, des prêtres et des évêques, qui ont mérité la damnation à cause de leur rébellion contre la volonté du Seigneur. Les soi-disant catholiques adultes et leurs mentors doivent y penser avec soin, avant qu’ils n’entendent résonner les paroles du Christ : « Je ne vous ai jamais connus. Retirez-vous de moi, ouvriers d’iniquité » (Mt 7, 23).
Un catholique qui soutient l’avortement ou l’idéologie du genre nie non seulement le Magistère, mais aussi la loi naturelle, base morale commune à tous les peuples, de tous les temps et de tous les lieux. La gravité de l’incohérence [d’une distinction] entre l’appartenance à l’Église et la fidélité à son enseignement reflète la dichotomie artificielle entre doctrine et pastorale, qui s’est insinuée depuis Vatican II et a atteint sa formulation la plus claire dans Amoris lætitia. D’autre part, à y regarder de plus près, la « laicità dello Stato » [nature laïciste de l’État] pose également de sérieux problèmes, car elle reconnaît le droit à la société civile de nier la royauté divine du Christ et de rejeter sa Loi, tout en demandant aux laïcs de donner un témoignage de Foi dans lequel la primauté de la Vérité catholique est abaissée au même niveau que l’erreur.
Et comme Joe Biden soutient l’avortement et l’idéologie LGBT, les catholiques ne peuvent pas voter pour lui, affirme Mgr Viganò :
Ce qui est clair, c’est que les catholiques ne peuvent pas voter pour un homme politique « catholique » qui ne met pas en pratique l’intégrité de la doctrine de l’Église, la hiérarchie peut encore moins l’approuver. Le soi-disant catholique Joe Biden, qui soutient l’avortement par naissance partielle, c’est-à-dire l’infanticide, et qui, avant même Obama, soutenait l’idéologie du genre et a célébré le « mariage » de deux hommes, n’est pas catholique.
Une question se pose naturellement, si les catholiques ne peuvent pas voter pour un faux catholique comme Joe Biden, peuvent-ils davantage voter pour un non catholique comme Donald Trump, qui ne souscrit pas à toute la doctrine de l’Église (comme la reconnaissance de la primauté de cette dernière) ? La réponse, sans doute, est que les catholiques américains devraient voter pour le moins mauvais des deux, et dans ce cas je pense que ce sera Trump, car il défend l’enfant à naître.
Mgr Carlo Maria Viganò a lancé une neuvaine de rosaires de 54 jours en vue de l’élection américaine
Le Père Pillari.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo (capture d'écran modifiée) : Youtube/LifeSite
A l’initiative de LifeSiteNews et avec le concours de Michael Matt de The Remnant et du Dr Taylor Marshall, une neuvaine de chapelets de 54 jours a été lancée le 8 septembre, en la fête de la Nativité de la Sainte Vierge, pour les Etats-Unis et pour le monde. La grâce demandée avec insistance est celle que « la sainte volonté de Notre Seigneur soit accomplie lors de l’élection présidentielle aux Etats-Unis en novembre ». Les 54 jours de récitation quotidienne du chapelet s’achèveront quelques jours avant le rendez-vous politique du 3 novembre, aux enjeux sans précédent.
C’est une « croisade du chapelet » en réponse aux demandes de Notre Dame à Fatima.
Mgr Carlo Maria Viganò, qui a déjà eu l’occasion d’exprimer son soutien à Donald Trump en ces temps d’affrontement entre le bien et le mal, « la postérité de la Femme et celle du Serpent », a accepté de présider à la récitation du premier chapelet : on peut l’écouter ici en anglais.
La « neuvaine de 54 jours » comprend en réalité six séries de neuf jours — six neuvaines, donc — où l’on récite le chapelet quotidiennement. Les trois premiers cycles correspondent traditionnellement à l’expression de la grâce demandée, tandis que les trois derniers expriment la reconnaissance à l’égard de Dieu, car nous savons qu’Il entend toujours nos prières. LifeSite invite tous les catholiques à s’unir à cette récitation quotidienne du chapelet ; pour les anglophones, c’est par ici sur Youtube, tous les jours à 18 h, heure de Paris.
Je vous propose ci-dessous ma traduction de travail du message adressé par Mgr Viganò à tous les participants lors du lancement de la « Croisade de chapelets ». — J.S.
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LE SAINT ROSAIRE, ARME LA PLUS PUISSANTE
CONTRE L’ENNEMI DE DIEU ET DES HOMMES
Une brève introduction à la récitation du Saint Rosaire pour l’Amérique et le monde entier. Quiconque croit qu’il peut mériter la gloire du Paradis en menant une vie médiocre sait qu’il est sur la mauvaise voie : Regnum cælorum vim patitur et violenti rapiunt illud [le royaume des Cieux se prend par violence, et ce sont les violents qui s’en emparent.] (Mt 11,12). Dans ces mots forts de l’Evangile, nous comprenons que seuls les violents peuvent d’une certaine manière vaincre la Justice de Dieu et obtenir sa récompense grâce à Son infinie Miséricorde. Une violence, une force, qui n’est certes pas celle du monde mais qui consiste avant tout à reconnaître notre propre indignité — en tant que créatures mortelles devant l’Être Incréé et Éternel, et en tant que pécheurs devant le Saint des Saints — et aussi la Toute-Puissance de Dieu, qui a daigné nous racheter par la Passion et la Mort de son Divin Fils. Je dirais aussi que le premier acte de cette sublime violence pour conquérir le Royaume de Dieu a été accompli par Notre Seigneur, qui dans l’éternité du temps a voulu restaurer la chute d’Adam en s’offrant au Père pour nous racheter du péché et de la mort : Tunc dixi : Ecce venio. In capite libri scriptum est de me, ut faciam Deus voluntatem tuam [Alors j’ai dit : Voici que je viens. En tête du livre il est écrit de moi que je dois faire votre volonté.] (Ps 39, 8-10). De même, la Madone répond à l’Archange Gabriel : Ecce ancilla Domini : fiat mihi secundum verbum tuum [Voici la servante du Seigneur : qu’il me soit fait selon ta parole] (Lc 1, 38).
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