Une certaine forme de « catacombes » : Mgr Athanasius Schneider appelle les fidèles « chassés » par « Traditionis custodes » à conserver la messe traditionnelle
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Dans un récent entretien avec John-Henry Westen de LifeSiteNews, dont je vous propose ci-dessous une rapide traduction quasi intégrale (hormis les salutations), Mgr Athanasius Schneider affirme le devoir des laïcs catholiques de chercher des lieux de culte alternatifs pour pouvoir continuer d’assister à la messe traditionnelle en cas de « persécution » de la part de leurs pasteurs, et demande aux prêtres de s’interroger « en conscience » quant aux décisions à prendre lorsque la célébration de la messe tridentine leur est interdite.
Il appelle également tous les fidèles à participer à des prières à travers le monde afin que Dieu accorde à son Eglise un « pape catholique fidèle, fort et courageux ». Voici le texte de cet entretien que vous trouverez ici en anglais. — J.S.
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John-Henry Westen : L’Église traverse actuellement des temps difficiles, des temps spirituellement difficiles. Vous avez souvent fait allusion à l’Église clandestine, et au fait qu’il faudrait peut-être entrer dans la clandestinité. Je sais que vous avez vous-même vécu cela quand vous étiez enfant. Pour cette raison, mais aussi en raison de votre position actuelle dans l’Église, il serait à mon avis très fructueux pour les fidèles d’entendre de votre bouche comment cela fonctionne en pratique. En Chine, par exemple, l’Église vit dans la clandestinité depuis longtemps, et encore aujourd’hui. Nous nous trouvons dans une situation un peu analogue. En Chine, des évêques infidèles font la promotion du communisme au mépris de la vérité du Christ. Mais il demeure des évêques nommés et approuvés par le pape François, et les prêtres doivent donc exister sous leur autorité, tout comme les fidèles, ce qui les place dans une situation de clandestinité.
En Occident, nous n’avons pas vraiment fait cette expérience. Mais il semble que nous y arrivions désormais, car nous avons des évêques infidèles qui ont pourtant été nommés par le pape François. Et ainsi, les prêtres et les fidèles doivent en quelque sorte vivre dans cette situation. Vous avez indiqué qu’il s’agit peut-être d’un temps où il faut vivre de manière clandestine. À quoi cela ressemble-t-il en pratique ? Comment y arriver ? Comment les prêtres et les fidèles peuvent-ils savoir à quel moment ils doivent se mettre à pratiquer de manière clandestine ? Et comment cela fonctionne-t-il ?
Lire la suiteDes évêques, des prêtres et des universitaires corrigent la déclaration du pape François sur la Sainte Communion
Le pape François.
Par Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie
16 septembre 2022 (LifeSiteNews) — Quatre évêques, plusieurs prêtres et de nombreux érudits catholiques ont signé une déclaration reprochant au pape François une récente déclaration sur la réception de la Sainte Communion, selon laquelle « tout le monde est invité au souper des noces de l’Agneau (Ap 19,9). Pour être admis au festin, il suffit de porter l’habit de noces de la Foi qui vient de l’écoute de sa Parole ». Le pape a écrit ces mots dans sa lettre apostolique du 29 juin sur la liturgie, Desiderio desideravi, mais pour les signataires de cette nouvelle déclaration (voir le texte intégral ci-dessous), il a omis le « sujet essentiel de la repentance pour le péché afin de recevoir dignement l’Eucharistie ».
Par conséquent, les paroles papales sur le « vêtement de la Foi » comme seule exigence pour la réception de la Sainte Communion, « contredisent [...] la Foi de l’Église catholique », comme l’écrivent les auteurs. Ils expliquent :
L’Église catholique a toujours enseigné que pour recevoir dignement et sans péché la Sainte Eucharistie, les catholiques doivent recevoir l’absolution sacramentelle, si possible, pour tous les péchés mortels qu’ils ont pu commettre et obéir à toutes les autres lois de l’Église concernant la réception de l’Eucharistie (comme, par exemple, les lois concernant le jeûne avant la réception de l’Eucharistie).
Si une confession sacramentelle n’est pas possible, mais la réception de la Sainte Communion urgente (comme pour un prêtre célébrant la Messe), le pénitent doit avoir une contrition parfaite de ses péchés mortels et le Sacrement de Pénitence doit être recherché dès que possible après la Communion. En citant abondamment les documents du Concile de Trente, les signataires indiquent également clairement que de les enseignements tels que présentés dans le document du pape François, ont déjà été condamnés comme hérésie. « L’affirmation, écrivent-ils, selon laquelle la Foi est la seule exigence pour une réception digne de la Sainte Eucharistie a été condamnée par le Concile de Trente comme une hérésie. »
Ce faux enseignement pourrait devenir plus important maintenant, en ce moment historique. Pas plus tard qu’en mai, un évêque américain — Mgr Salvatore Cordileone — a publiquement interdit à Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants, de recevoir la sainte Communion parce qu’elle défie l’enseignement de l’Église contre l’avortement. « Un législateur catholique, a-t-il écrit, qui soutient l’avortement provoqué, après avoir connu l’enseignement de l’Église, commet un péché manifestement grave qui est une cause de scandale très sérieux pour les autres. »
Il semble presque que le document du pape François de juin 2022 soit une réponse à cette décision diocésaine, affirmant désormais que la Foi seule est suffisante pour recevoir la Sainte Communion.
Lire la suiteUn document affirmant que Dieu veut les «différences de religion», discrètement modifié quelques heures après avoir été signé par le pape
Le pape François.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Vatican News
15 septembre 2022, Nour-Soultan, Kazakhstan (LifeSiteNews) — Par un curieux retournement, la déclaration œcuménique lue et signée par le pape François lors du 7e congrès des chefs des religions mondiales et traditionnelles qui s’est tenu au Kazakhstan a depuis été modifiée. La version originale semblait aller à l’encontre de l’enseignement catholique, et l’on ignore si le pape François a accepté la version mise à jour.
La version originale de la déclaration a été lue à haute voix par le prélat anglican Jo Bailey Wells devant l’assemblée des dirigeants du congrès, y compris le pape. Elle a également été diffusée en direct par les médias, dont Vatican News et EWTN.
Le paragraphe 10 du document était initialement libellé comme suit « Nous notons que le pluralisme et les différences de religion, de couleur de peau, de sexe, de race et de langue sont des expressions de la sagesse de la volonté de Dieu dans la création. Ainsi, toute coercition envers une religion ou une doctrine religieuse particulière est inacceptable. » (Souligné dans l’original)
Comme LifeSiteNews l’a noté plus tôt aujourd’hui, ce passage fait écho mot pour mot [les termes ne sont pas exactement les mêmes, mais disent la même chose]* au document du pape François à Abu Dhabi — un document au sujet duquel les catholiques fidèles ont exprimé de fortes inquiétudes. Il a même été décrit au moment de la publication comme semblant « renverser la doctrine de l’Évangile ».
Un enregistrement de la déclaration peut être trouvé ci-dessous.
Cependant, après la diffusion en direct de la déclaration du document et sa publication ultérieure sur le site web du Congrès, le document a été mis à jour quelques heures plus tard.
Le nouveau passage se lit désormais comme suit : « Nous notons que le pluralisme en termes de différences de couleur de peau, de sexe, de race, de langue et de culture sont des expressions [sic] de la sagesse de Dieu dans la création. La diversité religieuse est permise par Dieu et, par conséquent, toute coercition envers une religion ou une doctrine religieuse particulière est inacceptable. » (Souligné dans l’original)
Le nouveau texte représente un changement significatif dans la théologie du document. [À mon avis, cela veux dire la même chose.]*
Lire la suitePape pouvez-vous expliquer pourquoi des changements ont été apportés au point 10 de la Déclaration finale ?
Il y a une différence significative entre le texte du point 10 lu au Congrès par le Dr Jo Bailey Wells et celui publié sur le site Internet du Congrès pic.twitter.com/LL63n4Ej6p
— Nick Donnelly (@ProtecttheFaith) 15 septembre 2022
Mgr Schneider : Par ses communions « sacrilèges », Nancy Pelosi « mange sa condamnation »
Mgr Athanasius Schneider.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Marcellus/YouTube
5 juillet 2022 (LifeSiteNews) — Mgr Athanasius Schneider a condamné la réception « sacrilège » de la Sainte Communion par Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, qualifiant cette action de « chemin qui conduit à la damnation de son âme ».
En réponse à l’obstination de Pelosi à recevoir la Sainte Communion, même après avoir été exclue de l’Eucharistie par son évêque local, Mgr Schneider l’a désignée comme la figure « la plus misérable » « dans le scénario horrible de cette communion sacrilège » lors d’une entrevue mardi avec Terry Barber pendant le Terry and Jesse Show.
Mgr Schneider a dit à Barber qu’en recevant l’Eucharistie malgré son péché mortel de soutenir le meurtre d’innocents par avortement, Pelosi doit être prise en pitié, parce qu’« elle mange consciemment, obstinément son jugement ».
Mgr Schneider s’est fait l’écho des paroles de saint Paul, dont voici la mise en garde : « C’est pourquoi quiconque mangera ce pain ou boira le calice du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que l’homme s’éprouve donc lui-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de ce calice. Car celui qui mange et boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant pas le corps du Seigneur. » (1 Corinthiens 11:27-29, Traduction Fillion)
Le fidèle prélat a dit à Barber que notre première réaction face à une telle offense de Pelosi doit être de réparer pour « consoler notre Seigneur qui est si horriblement outragé dans ce saint Sacrement, par cet acte objectivement sacrilège » que Pelosi « a accompli dans le lieu le plus saint de la chrétienté : dans la Basilique Saint-Pierre, en présence du pape ».
Le pape François « n’a pas donné lui-même la sainte communion à Pelosi, grâce à Dieu, mais il était présent », a ajouté Mgr Schneider.
« Ce blasphème et ces actes sacrilèges ─ cela ne peut que provoquer en nous de la souffrance, parce que nous croyons et nous aimons Jésus-Christ dans l’Eucharistie », a déclaré Mgr Schneider. « Nous souffrons qu’Il soit ainsi outragé. »
Lire la suiteCommuniqué de Mgr Schneider : « Assez de l’industrie de l’avortement »
Mgr Athanasius Schneider.
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) — Photo : Diana Montagna/LifeSiteNews
Communiqué de presse de Mgr Athanasius Schneider aux participants à la Manifestation nationale pour la vie qui se tiendra à Rome le 21 mai 2022 :
« Il est temps d’unir toutes les forces fécondes pour former l’armée victorieuse de Marie contre toutes les forces du mal dans le monde et dans l’Église qui continuent de promouvoir l’AVORTEMENT et l’EUTHANASIE de masse et l’abominable INDUSTRIE FŒTALE avec leurs produits, dont certains vaccins.
Garder le silence, accepter la situation de l’utilisation déjà répandue de parties du corps d’enfants assassinés à des fins et expériences médicales et justifier cette injustice par des théories, comme vous voulez les appeler, est une grave omission dans un moment historique dramatique où les chrétiens devraient plutôt se lever et proclamer au monde entier :
Nous n’accepterons jamais cette injustice, même si elle est déjà si répandue en médecine ! Il n’est pas permis de traiter l’enfant à naître, la vie des personnes les plus faibles et les plus vulnérables du monde entier, de manière si dégradante que les plus forts, les déjà nés ou les adultes peuvent en retirer un bienfait temporaire pour la santé. De ces médicaments et de ces vaccins qui — peu importe comment — ont utilisé les restes de leur corps, le sang des bébés à naître assassinés crie vers Dieu. Nous devons réparer ces crimes accumulés. Écoutons l’avertissement du pape Jean-Paul II, qui a déclaré : “L’utilisation d’embryons ou de fœtus humains comme objet d’expérimentation constitue un crime contre leur dignité d’êtres humains, qui ont droit au même respect dû à l’enfant déjà né et à toute personne” (Encyclique Evangelium Vitæ, 63).
Nous supplions que par l’intercession du Cœur Immaculé de Marie l’humanité se convertisse et abandonne ces crimes qui crient vengeance au ciel. Que le Seigneur ait pitié de nous ! Kyrie Eleison ! » (© Traduction de F. de Villasmundo)
Francesca de Villasmundo
Le pape François a invité tous les évêques catholiques à consacrer avec lui la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
En réponse à la demande des évêques catholiques d’Ukraine, le pape François avait annoncé son intention de consacrer la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie le 25 mars prochain, espérant ainsi éloigner le fléau de la guerre qui sévit entre les deux pays. Cette demande des évêques ukrainiens découle de celle que Notre-Dame de Fatima a formulée en 1917 aux enfants de Fatima. Le pape François a maintenant appelé les évêques du monde entier à réaliser avec lui cette consécration. Selon LifeSiteNews :
Le pape François a invité tous les évêques catholiques du monde à consacrer la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie le 25 mars prochain.
Le Vatican a confirmé la nouvelle vendredi. Matteo Bruni, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, a déclaré :
Je confirme que le pape François a invité les évêques du monde entier et leurs clercs à se joindre à lui pour prier pour la paix et pour consacrer et confier la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie. L’occasion, comme indiqué ces derniers jours, sera la célébration de la pénitence, prévue à 17 heures le vendredi 25 mars, en la fête de l’Annonciation, dans la basilique Saint-Pierre.
Après la première annonce du pape, les évêques de la conférence épiscopale d’Amérique latine avaient déclaré leur intention d’unir leur geste à celui du pape le 25 mars. À présent, les évêques des Philippines leur future participation au geste que le pape posera, selon un deuxième article de LifeSiteNews :
Lire la suiteLes évêques catholiques des Philippines ont annoncé leur intention de se joindre au Pape François pour consacrer la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie le 25 mars prochain.
Au cours d’une réunion tenue hier, le Conseil permanent de la Conférence des évêques catholiques des Philippines (CBCP) a décidé que l’ensemble de la conférence épiscopale s’unirait au Saint-Père pour consacrer la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie, comme l’a demandé la Vierge Marie aux voyants à Fatima en 1917.
CBCP News, l’organe médiatique officiel de la CBCP, a rapporté jeudi que les évêques du pays « effectueront le même acte de consécration le même jour dans leurs diocèses respectifs », rejoignant ainsi le pape qui procédera à la consécration à 17 heures dans la basilique Saint-Pierre au Vatican au cours d’une célébration pénitentielle le 25 mars.
Neuvaine de Mgr Athanasius Schneider pour que les évêques du monde entier s’unissent au pape pour la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie
Mgr Athanasius Schneider.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : CLaire Chretien/LifeSiteNews
Le pape François consacrera le 25 mars prochain, fête de l’annonciation, l’Ukraine et la Russie au Cœur Immaculé de Marie. Décision bouleversante, à vrai dire, tant il devient de jour en jour plus évident que la solution aux crises successives que notre pauvre monde traverse ne se trouve qu’auprès de Celle qui est « forte comme une armée rangée en bataille », la sainte Mère de Dieu toujours vierge, à qui dès la chute de nos premiers parents fut donné le pouvoir — et la mission — d’écraser la tête du serpent. La cérémonie aura lieu le vendredi 25 mars, jour de l’Annonciation, lors d’une « célébration de pénitence » prévue à 17 heures en la Basilique Saint-Pierre. J’ai présenté et commenté cela ici sur reinformation.tv, en rappelant le contexte actuel de cette demande de Notre Dame de Fatima ainsi que son histoire.
Je rappelais aussi l’urgence de prier pour que cette consécration se fasse comme elle l’a désirée, c’est-à-dire en union avec les évêques du monde entier. Reinformation.tv publie une humble supplique au Saint-Père en ce sens, et donne cette première information : la Conférence des évêques d’Amérique latine s’est déjà associée à l’initiative du pape et participera à cette consécration, le 25 mars. La supplique est ici sur RITV.
Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire du diocèse catholique de Sainte Marie in Astana au Kazakhstan, s’est réjoui de la décision du pape François et propose la récitation par tous les catholiques d’une neuvaine — elle commence aujourd’hui — afin de demander que tous les évêques du monde se joignent à la consécration de la Russie qui sera faite par le 25 mars à Rome et à Fatima.
Voici la traduction complète de son communiqué et du texte de la neuvaine.
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Communiqué de Mgr Athanasius Schneider
Le Saint-Siège a annoncé que le pape François consacrera la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie le vendredi 25 mars, en la fête de l’Annonciation, au cours d’un office pénitentiel à 17 heures dans la basilique Saint-Pierre. Cette nouvelle devrait remplir tous les catholiques d’une joie profonde, de consolation et d’encouragement, et nous espérons qu’elle apportera également joie et réconfort à nos chers frères et sœurs orthodoxes de Russie et d’Ukraine. Comme nous le savons par la demande de la Vierge à sœur Lucie, le Pape doit inviter tous les évêques à s’unir à lui pour faire cette consécration. Nous espérons que, même en l’absence d’une invitation formelle du Pape, de nombreux évêques s’uniront à cet acte de consécration. À une époque où l’Église et le monde traversent une crise spirituelle sans précédent, l’acte collégial commun de consécration au Cœur Immaculé, accompli par le Pape en union avec les évêques du monde entier, sera un instrument puissant pour que la Providence divine déverse ces grâces spéciales dont l’Église et le monde ont un besoin si urgent.
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Neuvaine préparatoire à la consécration de la Russie
et de l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie
Cœur Immaculé de Marie, Sainte Mère de Dieu et notre très tendre Mère, portez votre regard sur la détresse où se trouvent l’Église et toute l’humanité en raison de la propagation de l’impiété, du matérialisme et de la persécution de la foi catholique, ces erreurs contre lesquelles vous avez mis en garde à Fatima.
Vous êtes la Médiatrice de toutes les grâces. Obtenez-nous la grâce de voir tous les évêques du monde, en union avec le Pape, consacrer la Russie et l’Ukraine à votre Cœur Immaculé le 25 mars 2022. Par cette consécration, nous espérons — comme vous nous l’avez annoncé à Fatima — qu’au moment fixé par Dieu, la Russie soit convertie et que l’humanité puisse obtenir une ère de paix. Nous espérons que, grâce à cette consécration, le triomphe de votre Cœur Immaculé puisse être hâté et que l’Église soit authentiquement renouvelée dans la splendeur de la pureté de la foi catholique, du caractère sacré de la liturgie et de la sainteté de la vie chrétienne.
O Reine du Saint Rosaire, notre très tendre Mère, tournez votre regard miséricordieux vers le Pape, les évêques et chacun d’entre nous, et écoutez avec bienveillance notre prière fervente et confiante. Amen.
Déclaration de Bethléem : Remise en question de la licéité morale des injections expérimentales COVID-19 entachées d’avortement et appel à une opposition universelle aux « mandats de vaccination »
Déclaration de Bethléem — Traduite par Campagne Québec-Vie – Photo :
« Car, par son incarnation, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni lui-même à tout homme » (GS 22).
Considérant que le Concile Vatican II a résumé à juste titre l’horreur de l’avortement en le qualifiant de « crime abominable » qui comporte également une « [insulte grave] à l’honneur du Créateur » (GS 51 § 3 ; 27) ;
Considérant que saint Jean-Paul II a enseigné que tous doivent s’opposer à ce « meurtre » délibéré des plus vulnérables avec « le maximum de détermination » (EV, 58 ; CL, 38) ;
Considérant que le caractère sacré des enfants à naître, créés à l’image et à la ressemblance de Dieu (Gn 1, 27), est gravement violé par leur exploitation utilitariste et leur marchandisation, ce qui accentue la descente de la race humaine vers « une civilisation des “choses” et non des “personnes”, une civilisation dans laquelle les personnes sont utilisées de la même manière que les choses » (St Jean-Paul II, GS, 13) ;
Considérant que tous les vaccins expérimentaux COVID-19 à base de gènes actuellement disponibles dans le monde occidental sont contaminés par l’avortement, ayant été testés ou développés par utilisation abusive de cellules fœtales volées dans le corps d’enfants à naître assassinés ;
Considérant qu’en décembre dernier (2020), la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) a publié une Note sur la moralité de l’utilisation de certains vaccins anti-Covid-19 (Note) dont le sujet se limitait à « l’aspect moral de l’utilisation de ceux des vaccins contre la Covid-19 qui ont été développés avec des lignées cellulaires dérivées de tissus obtenus à partir de deux fœtus avortés de manière non spontanée », tout en précisant que la congrégation n’avait « pas l’intention de juger de la sécurité et de l’efficacité de ces vaccins, bien que cela soit éthiquement pertinent et nécessaire » ;
Considérant que la Note affirme qu’il reste un « devoir moral d’éviter une telle coopération matérielle passive » au crime de l’avortement par l’utilisation desdites injections ; mais explique que ce devoir n’est « pas contraignant » en présence d’un « grave danger » qui peut être évité par le « vaccin », et lorsqu’une intervention sanitaire Covid-19 alternative « éthiquement irréprochable » n’est pas disponible ;
Considérant qu’en l’absence de la présence d’au moins ces critères, il demeure moralement illicite de recevoir lesdites injections ;
Lire la suiteDes évêques, des prêtres et des journalistes catholiques signent la «Déclaration de Bethléem» qui s’oppose aux vaccins covid «moralement illicites»
Par Pierre-Alain Depauw (Medias Presse Info) d'après LifeSiteNews
Un groupe de prélats catholiques, d’universitaires et de journalistes catholiques a lancé une pétition appelant la hiérarchie de l’Église, les fidèles laïcs et « toutes les personnes de bonne volonté » à « s’opposer avec véhémence » aux injections expérimentales contre le COVID-19, ainsi qu’à l’obligation vaccinale, qualifiant ces injections de « moralement illicites ».
« La Déclaration de Bethléem », parrainée par le diacre Nick Donnelly du diocèse de Lancaster, en Angleterre, a été approuvée par les évêques Athanasius Schneider, Marian Eleganti et Rene Henry Gracida, ainsi que plusieurs prêtres et autres universitaires tels que les Drs Peter Kwasniewski des États-Unis, Berthold Wald d’Allemagne et Caroline Farey du Royaume-Uni.
Au total, 52 personnes sont répertoriées comme « signataires initiaux » de la pétition.
Outre, les aspects liés aux avortements qui ont servi à la réalisation de ces « vaccins », la Déclaration observe que les injections disponibles dans le monde occidental « sont vraiment des traitements médicaux basés sur les gènes », « remettant ainsi en question » l’applicabilité de l’enseignement de l’Église sur les vaccins standard qui sont « qualitativement différents ».
Traitant spécifiquement la « thérapie génique », une instruction de l’Église catholique souligne qu’en raison des « risques importants » de cette forme de traitement, la science doit « établir au préalable » que le patient n’est pas « exposé à des risques excessifs pour sa santé ou son intégrité physique, ou disproportionné par rapport à la gravité de la pathologie pour laquelle un remède est recherché ».
Le document poursuit en proposant qu’en l’absence d’expérimentation animale préalable, de comités de sécurité standard et de données transparentes, « il est impossible d’affirmer que les avantages de ces injections sont proportionnés aux effets secondaires nocifs, comme il est moralement nécessaire de le savoir avant de telles thérapies géniques expérimentales peuvent être moralement acceptables ».
Lire la suiteL’archevêque de Moncton fait marche arrière : le vaccin covid n’est plus nécessaire pour aller à la messe
Mgr Valéry Vienneau, archevêque de Moncton.
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Diocese Moncton/YouTube
Moncton, Nouveau-Brunswick, 27 septembre 2021 (LifeSiteNews) — L’archevêque de Moncton au Nouveau-Brunswick (Canada) a retiré un décret exigeant que les paroissiens se fassent doublement vacciner contre le COVID-19 pour assister à la messe dans son diocèse.
Le 24 septembre, l’archevêque de Moncton, Mgr Valéry Vienneau, a mis à jour les directives publiées quelques jours plus tôt, le 17 septembre, annulant la nécessité d’être « doublement vacciné » contre le nouveau coronavirus pour pouvoir assister « aux messes du dimanche ou de semaine, aux baptêmes et aux groupes de prière ».
Mis en œuvre le 22 septembre, le décret de vaccination, qui s’appliquait à toute personne âgée de plus de 12 ans, n’a duré que deux jours avant d’être annulé, apparemment en raison de « nouvelles directives de la ministre de la Santé » du Nouveau-Brunswick, Dorothy Shephard.
Les nouvelles mesures, adoptées par les quatre évêques de la province, stipulent désormais qu’« aucune preuve de vaccination ne sera exigée » pour assister à la plupart des services religieux, y compris les messes et les baptêmes, mais que l’accès aux mariages et aux funérailles sera toujours limité aux personnes ayant reçu les injections expérimentales de vaccin COVID.
« Pour les funérailles et les mariages, il n’y a pas de distance à respecter, ce qui permet remplir l’église et il n’est pas nécessaire de tenir un registre des personnes présentes. Mais pour être admise, une personne doit avoir la preuve d’une vaccination complète », lit-on dans les nouvelles instructions de Mgr Vienneau.
Les personnes qui enseignent la catéchèse aux enfants doivent également avoir reçu la double piqûre, selon le communiqué, ainsi que les adultes qui souhaitent assister aux cours.
Les employés des paroisses ne sont pas tenus d’être « vaccinés », bien que l’archevêque ait déclaré qu’il soit « hautement souhaitable » qu’ils reçoivent les vaccins contaminés par l’avortement. Ceux qui choisissent de ne pas se faire vacciner seront toutefois soumis à des tests de dépistage du COVID « périodiquement, conformément à la politique gouvernementale », et devront porter un masque facial « en tout temps ».
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