Trudeau déclenche des élections fédérales au Canada pour le 20 septembre
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Après que le déclenchement possible d’élections fédérales ait fait l’objet de nombreuses spéculations, le premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé dimanche que les Canadiens se rendront aux urnes le 20 septembre 2021.
« Après avoir traversé 17 mois comme nous n’en avons jamais connu, les Canadiens méritent de choisir à quoi ressembleront les 17 prochains mois, les 17 prochaines années et au-delà », a déclaré Trudeau.
Le gouverneur général du Canada, Mary Simon, a accédé à la demande de Trudeau de dissoudre le Parlement.
Le déclenchement des élections par M. Trudeau ne laisse que 36 jours aux partis pour faire campagne, soit le délai le plus court autorisé par la loi.
Au Canada, bien que les élections soient fixées et organisées tous les quatre ans, le parti au pouvoir peut à tout moment demander au chef d’État officiel du Canada, le Gouverneur général, de dissoudre le Parlement. Si le Gouverneur général accepte, ce qui est la coutume, une élection doit être organisée.
Lors d’un entretien avec les médias dimanche, M. Trudeau a affirmé qu’une élection était maintenant nécessaire, car « en ce moment crucial et lourd de conséquences, qui ne voudrait pas avoir son mot à dire ».
Le député Erin O’Toole, chef du Parti conservateur du Canada (PCC) et catholique pro-avortement, a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne voulait pas d’élections pour le moment. De nombreux sondages le montrent à la traîne derrière Trudeau.
O’Toole a ouvertement déclaré à plusieurs reprises qu’il est « pro-choix ».
Le député canadien indépendant Derek Sloan, qui a été évincé du PCC début janvier, a récemment annoncé qu’il allait créer son propre parti fédéral pour « reconquérir le Canada ».
« Le parti sera explicitement pro-vie. La façon dont nous y parviendrons sera discutée, mais l’avortement ne sera pas une idée neutre dans le parti », a déclaré Sloan à LifeSiteNews.
Le PCC permet toujours aux candidats d’avoir des opinions pro-vie. Le Parti populaire du Canada, dirigé par l’ancien député du PCC Maxime Bernier, permet également à ses candidats d’exprimer des opinions pro-vie.
Bernier est le seul chef de parti fédéral qui s’est prononcé fermement contre les vaccins obligatoires COVID-19 et les passeports vaccinaux.
À l’heure actuelle, M. Trudeau détient un gouvernement minoritaire avec 155 sièges, tandis que le PCC de M. O’Toole détient 119 sièges. Le parti séparatiste Bloc Québécois détient 32 sièges, et le NPD en a 24. Il y a cinq députés indépendants, deux députés verts et un siège vacant.
La Chambre des communes du Canada compte 338 sièges au total. Pour qu’un parti forme un gouvernement majoritaire, il lui faut au moins 170 sièges.
Lire la suiteDerek Sloan, le député pro-vie, lance un nouveau parti politique
Derek Sloan, député fédéral de Hastings — Lennox et Addington, en Ontario.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : True Canadians Politics/YouTube
Derek Sloan, le député pro-vie, ancien membre du caucus conservateur, mis à la porte du parti par Erin O’Toole et sa clique sous un prétexte frivole, l’opposant à la dictature sanitaire, a décidé de fonder un nouveau parti qui répondrait aux vœux des Canadiens dits conservateurs sociaux (rien à voir avec le Parti conservateur du Canada — PCC). C’est lors d’un rassemblement à Calgary en Alberta le 25 juillet que l’ex-candidat à la dernière investiture du PCC a annoncé la création d’un nouveau parti dont le nom est encore à révéler (pour la bonne raison qu’Élection Canada ne l’a pas encore approuvé). Ce parti sera, selon les mots du député ontarien, « plus grand mouvement patriotique que le Canada ait jamais vu », rapporte True North (selon la traduction de Richard Décarie).
Cette annonce a surpris bon nombre de Canadiens qui s’attendaient à ce que M. Sloan se joigne au Parti populaire du Canada (PPC) de Maxime Bernier, lui aussi ancien député du PCC. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé, l’obstacle majeur à son entrée dans ce parti étant le refus de M. Bernier d’inclure des politiques conservatrices-sociales au programme du PPC, rapporte Richard Décarie dans sa traduction commentée :
L’annonce du nouveau parti de Sloan a pris de nombreux Canadiens par surprise, beaucoup s’attendant à ce que Sloan rejoigne le (libertarien)* Parti populaire du Canada (PPC) de Maxime Bernier — qui a été formé en 2018 après que Bernier ait perdu la course à la direction du PCC. (Derek Sloan a invité Maxime Bernier à plusieurs reprises à discuter d’inclure des politiques sociales conservatrices et ce dernier a refusé ! Puisque le PPC est un autre parti libéral, sans surprise son porte-parole ment déjà [ci-après] en stipulant l’inverse de la vérité !)* […] « M. Bernier a fait plusieurs ouvertures à M. Sloan pour qu’il se joigne au PPC et nous sommes déçus qu’il ait refusé et décidé de lancer son propre parti. Nous ne comprenons pas vraiment pourquoi il croit que cela était nécessaire, étant donné qu’il semble être d’accord avec la plupart de notre plateforme », a déclaré à True North Martin Masse, porte-parole du PPC.
Si Derek Sloan se refuse à joindre le PPC, et conséquemment fonder un nouveau parti, c’est parce qu’il désire œuvrer au sein d’une formation politique qui défendra certaines valeurs — qui ne semblent pas être prises en compte par le PPC, selon LifeSiteNews :
Sloan a déclaré à LifeSiteNews qu’il avait parlé avec Bernier au sujet de leurs intérêts communs, mais que ce dont le Canada avait besoin maintenant, c’est d’un parti qui défende « certaines valeurs ».
Le parti de Derek Sloan sera explicitement pro-vie, affirme-t-il, d’après LifeSiteNews :
« Le parti sera explicitement pro-vie. La façon par laquelle nous y parviendrons à discuter, mais l’avortement ne sera pas une idée neutre dans le parti », a déclaré Sloan à LifeSiteNews.
*Commentaires de R. D. qui est en contact avec M. Sloan. — A. H.
Analyse du résultat des élections fédérales 2019
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
La victoire de Justin Trudeau est malheureusement une défaite pour le mouvement pro-vie et pro-famille. Malgré la baisse de sa popularité, le premier ministre du Canada le plus favorable à l’avortement et le plus zélé à cette (mauvaise) cause a été réélu, prenant 157 sièges (manquant de 13 pour la majorité) à la Chambre des communes et formant un gouvernement minoritaire ; tandis que les conservateurs ont dû se contenter de 121 députés soit 22 de plus qu’aux dernières élections il est vrai ; le Bloc québécois, lui, peut maintenant se pavaner (inutilement) avec ses 32 sièges ; le NPD n’a pu conserver que 24 députés (l’inénarrable chef Jagmeet Singh ne voyant pas son turban honoré par les votes de sa propre circonscription) ; l’étrange Parti vert a gagné son troisième député le 21 octobre ; quant au légendaire Parti populaire, il devra attendre à d’autres élections pour espérer de prendre place au Parlement canadien.
Ce qui reste à voir, c’est si le Parti libéral s’arrange à gouverner avec les « progressistes » des autres partis, et combien de temps durera ce gouvernement minoritaire, formation qui est généralement dissoute en dedans de deux ans.
Le groupe pro-vie Campaign Life Coalition (CLC), agissant dans le domaine politique, a récemment publié une analyse des élections du 21 octobre, soulignant divers aspects à prendre en ligne de compte, commençant d’abord par les pertes et les gains de sièges fédéraux pour les pro-vie. Précisons que tous les députés élus le 21 octobre et réputés être pro-vie sont conservateurs :
Lire la suiteDes pertes douloureuses
Au cours de ce cycle électoral, nous avons été attristés par la perte du député Harold Albrecht (Kitchener — Conestoga), un fervent pro-vie qui a été défait par seulement 365 voix, face à son rival libéral. CLC avait endossé Albrecht comme seul pro-vie de la circonscription.
Albrecht était un député audacieux et doté de principes qui, depuis sa première élection en 2006, possède un dossier de vote parfait sur les questions de vie et de famille. Il a pris la parole lors de la Marche nationale pour la Vie chaque année, s’est levé pour parler de la vie et de la famille à la Chambre des communes et dans sa région, et il a été l’hôte d’activités de CLC sur la Colline du Parlement. Sa défaite est une perte majeure sur la Colline.
Nous sommes consternés de ce que d’anciens députés pro-vie héroïques qui avaient été balayés du pouvoir en 2015 n’aient pas réussi à se faire réélire. Stephen Woodworth (auteur de la motion pro-vie M-312), Wladyslaw Lizon (qui a demandé à la GRC d’enquêter sur les meurtres potentiels d’enfants ayant survécu à un avortement), Pierre Lemieux (qui, avec Brad Trost, s’est présenté à la direction du Parti conservateur avec un programme social-conservateur) et Stella Ambler (qui a un dossier de vote parfait).
Le règne de Justin Trudeau continue
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Après une campagne électorale, en partie passée à discréditer des pro-vie, ceux qui se disent « personnellement pro-vie », ceux qui avaient un passé lointain vaguement « pro-vie », les libéraux sont à nouveau au pouvoir, avec à leur tête, Justin Trudeau, « digne » fils de son père. Extrait de LifeSitenews :
Justin Trudeau, qui a légalisé l’euthanasie et étendu l’accès à l’avortement au Canada et dans le monde, a été réélu Premier ministre lundi avec un gouvernement libéral minoritaire.
Les libéraux ont remporté 157 des 338 sièges, soit 27 de moins qu’en 2015, et leur plus proche rival, le Parti conservateur du Canada d’Andrew Scheer, 121, un gain de 26.
Le Bloc québécois d’Yves-François Blanchet s’est classé troisième avec 32 sièges, un gain de 22, tandis que le Nouveau parti démocratique de Jagmeet Singh en a remporté 24, une perte de 20. Les Verts d’Elizabeth May ont remporté trois sièges, et l’ancienne procureure générale libérale Jody Wilson-Raybould, qui a quitté les libéraux à la suite du scandale SNC-Lavalin, a remporté la circonscription de Vancouver Granville et siégera comme seule députée indépendante à la Chambre des communes.
Le Parti populaire du Canada de Maxime Bernier n’a remporté aucun siège [...]
Les conservateurs ont remporté 34,4 % des suffrages populaires et les libéraux, 33,3 %.
L’ancien député pro-vie conservateur Pierre Lemieux n’a pu, pour la seconde fois, remporter son comté. Il avait concouru lors de la course à la chefferie du Parti conservateur.
Il est vrai que les libéraux n’ont qu’un gouvernement minoritaire, ce qui pourrait être une légère consolation si ce n’était que Justin trouvera facilement assez de « progressistes » dans les rangs des autres partis, y compris chez les conservateurs, pour faire avancer ses projets malfaisamment absurdes, comme l’euthanasie. Et avec les antécédents de notre Premier ministre réélu, on ne peut s’attendre à rien de bon. Extrait de LifeSiteNews :
Au cours de ses quatre années au poste de Premier ministre, le plus favorable à l’avortement au Canada, Trudeau a légalisé l’euthanasie et le suicide assisté, a exercé une discrimination contre les Canadiens qui n’adhéraient pas à son point de vue favorable à l’avortement, a interdit aux groupes qui n’avaient pas signé son attestation d’avortement de recevoir des subventions d’Emplois d’été Canada et a accru l’accès à l’avortement au Canada, a affecté des milliards de dollars au financement à l’avortement outremer.
Si Andrew Scheer avait été plus franc sur sa position « personnellement pro-vie » (indépendamment de ce que ça puisse signifier), s’il s’était défendu fermement, il aurait moins déplu aux électeurs tant pro-vie que ceux plus ou moins proavortement, ou indifférents à cet égard. Trop de faux-fuyants nuisent, et sa position littéralement conservatrice de l’héritage Trudeau en matière d’avortement (si ce n'était que ça...) ne pouvait que fortement déplaire aux pro-vie.
Quelques chiffres sur les candidats pro-vie ayant participé aux élections et les députés qui ont été élus, selon LifeSiteNews :
Campaign Life a félicité les 44 candidats socialement conservateurs élus que le mouvement a appuyés [...]
« En mobilisant notre base de données de 200 000 partisans pour faire du bénévolat et voter, nous avons aidé de nombreux candidats pro-vie à gagner, y compris dans des courses serrées où nos partisans engagés et dévoués ont fait la différence, » ajouta-t-il [Jeff Gunnarson].
De plus, Campaign Life Coalition avait identifié 147 candidats pro-vie à l’élection, le nombre le plus élevé en plus de vingt ans.
Élections Canada 2019 : Pour qui voter ?
Par l’historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. ― Photo : Capture d'écran du dernier débat des chefs 2019
Les élections, c’est comme la lutte. C’est arrangé, mais c’est amusant. Toutefois, la présente campagne fédérale est un spectacle raté. Aucun thème majeur, aucune idée nouvelle, aucune personnalité d’envergure. Je n’y ai pas porté beaucoup d’attention. Néanmoins, j’ai fait mon devoir de bon citoyen en écoutant le dernier débat des chefs. Voici mes impressions.
Justin Trudeau a mal paru. Son « charme » est usé. Le beau Brummel n’arrive plus à séduire. Il a défendu son bilan sans conviction, notamment dans l’affaire SNC-Lavalin. Il est toujours incapable de structurer correctement une phrase.
Andrew Scheer n’a pas eu peur, cette fois, de s’afficher pro-vie. Il a réparé la gaffe du premier débat. Mais en répétant, sans preuve convaincante, que Trudeau est un « menteur », il donne l’impression de vouloir cacher le fait que son programme n’est pas différent de celui de son adversaire. Néanmoins, il s’est démarqué sur la question de l’euthanasie en parlant de « protéger les plus vulnérables », alors que tous les autres chefs offraient une mort immédiate à la pauvre dame atteinte de sclérose en plaque qui posait la question. « Oui, ont-ils dit en chœur, nous élargirons la loi, car la vue de votre souffrance nous est insupportable. »
Jagmeet Singh m’a impressionné. Il est sympathique, il parle bien et il dit certaines vérités. Il faut du courage pour faire au Canada une carrière politique avec un turban sur la tête. Je lui accorde ce bon point. Mais il s’est trompé de pays. Il ferait mieux d’aller se battre pour l’indépendance du Pendjab.
Lire la suiteLes craintes d’une féministe pro-avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Maxwell GS/Flickr
C’est dans un éditorial publié dans Le Devoir, portant le titre évocateur L’allumette dans la poudrière que Marie-Andrée Chouinard expose ses craintes sur les supposés progrès du mouvement pro-vie au Canada, et notamment aux États-Unis, ainsi que sur les tentatives de ses insidieux membres.
Ce titre, L’allumette dans la poudrière, vu la teneur de l’article, voudrait-il signifier que les pro-vie (l’allumette) sont un réel élément déclencheur dans cette société pro-avortement (la poudrière), propre à faire basculer la balance en faveur de la protection de la vie commençante ? J’aimerais qu’il en soit ainsi.
Mais voyons ce qui aux yeux de Mme Chouinard éveille en elle ces alarmes, d’après Le Devoir de plus en plus de candidats aux élections fédérales se proposent de limiter l’accès à l’avortement, dont une trentaine de candidats du Parti populaire du Canada (PPC) (sans compter ceux du Parti conservateur et du Parti héritage chrétien). Deux candidats albertains du PPC, Laura-Lynn Thomson et Paul Mitchell proposent aux électeurs un projet de loi qui criminaliserait l’avortement au-delà de la 24e semaine (stade auquel l’enfant à naître est déjà viable). Selon Le Devoir :
Leur idée est soutenue par une trentaine d’autres candidats du Parti populaire, dont deux Québécois. Elle cible les avortements pratiqués au 3e trimestre (une quantité négligeable), et prévoit une peine maximale de cinq ans de prison pour une femme prise en faute, excluant trois contextes particuliers : santé de la mère compromise, grossesse provoquée par un viol, fœtus atteint d’une malformation létale.
« Une quantité négligeable » d’avortements pratiqués dans le 3e trimestre, autant dire qu’il ne s’agit que d’une quantité négligeable de meurtre, comme je ne vois pas ce qui empêcherait un pro-avortement de reconnaître au moins en un enfant à naître, rendu à son 3e trimestre de développement, un être humain qui lui est semblable et viable, il s'agit bien pour lui de parler de meurtres. Comme si « le droit à l’avortement » devait être préservé de toute atteinte au prix de vies innocentes (de peur que le « droit » à l’avortement ne s’effondre entièrement).
Lire la suiteLa censure en ligne s’en vient
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le gouvernement de Justin Trudeau est vraiment préoccupé de censure en ligne, souci louable s’il était bien dirigé, il ne manquera pas de suivre la récente proposition du Comité de la justice (dominé par les libéraux) au Parlement du Canada de remettre en vigueur l’article 13 de la Loi sur les droits de la personne pour, entre autres, forcer les médias sociaux à censurer leur plateforme, rapporte Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada, sur Twitter :
Le Comité de la justice (qui a censuré Michael Cooper) a publié son rapport et propose non seulement de remettre en vigueur l’article 13 de la Loi sur les droits de la personne, mais aussi de lui donner le pouvoir de forcer les entreprises de médias sociaux à censurer en ligne.
C’est vraiment effrayant.
Cela est inquiétant parce que les rois de l’internet comme Google, Microsoft, Facebook et Twitter censurent les pro-vie pour la seule raison qu’ils disent la vérité dans leur sombre royaume.
Lavage de cerveau à l’école au profit de l’alarmisme climatique
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixabay
L’alarmisme climatique, nouvelle religion venant s’engouffrer dans le vide athée de l’Occident, à tel point qu’il est devenu religion d’État dans plusieurs pays dont le Canada, est imposé aux enfants qu’on endoctrine dans les préceptes du réductionnisme écolo du redoutable CO₂ (qui est par ailleurs inoffensif). Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada, dénonce sur Twitter le côté totalitaire de l’alarmisme climatique :
L’une des pratiques les plus méprisables des alarmistes du climat est le lavage de cerveau des enfants à l’école, leur politisation, l’incitation dont ils font l’objet à manifester et leur utilisation pour faire pression sur leurs parents, tout comme le faisaient les régimes totalitaires fascistes et communistes auparavant.
[Ci-dessous tweet d’António Guterres, secrétaire général de l’ONU]
Les dirigeants politiques n’agissent pas assez vite pour gagner la course contre l’urgence climatique. Je fais confiance à des jeunes comme @GretaThunberg pour pousser ma génération, pousser leurs parents, pousser les sociétés à sauver notre planète et notre avenir.
Maxime Bernier et l’avortement
Maxime Bernier, Chef du Parti populaire du Canada.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Parti conservateur du Québec/Flickr/Wikimedia Commons
Le chef du récent Parti populaire du Canada (PPC), Maxime Bernier, député de la circonscription de Beauce, a tenu des propos sur l’avortement plutôt intéressants, dans le sens qu’ils sont plus ouverts à la position pro-vie qu’aucun de ceux provenant de grands partis au Canada. S’entretenant avec Benoît Dutrizac sur QUB radio, d’après TVA Nouvelles :
« Si l’on regarde dans tous les pays développés, il y a [une] législation qui encadre l’avortement. Est-ce qu’on devrait permettre l’avortement deux jours avant que femme accouche ? Présentement c’est légal au Canada et on est un des seuls pays développés qui a ça [...] Je suis en faveur d’avoir ce débat-là », a dit le député de Beauce.
Pour ce qui est de l’hypothétique temps limite après lequel l’avortement serait interdit sous un gouvernement du PPC, Bernier a simplement dit qu’il laisserait ses députés en débattre.
Ce qui serait déjà mieux que la position du parti conservateur qui est plus fermé sur la question.
Benoît Dutrizac prétendant que l’avortement à quelques jours de l’accouchement était très rare et avançant le refrain pro-avortement selon lequel une femme devrait pouvoir avorter quand elle veut parce que son corps lui appartient, oubliant au passage que ce faisant elle dispose du corps d’autrui dans la personne de l’enfant à naître, Maxime Bernier lui répliqua avec justesse :
« Parce qu’il n’y a pas beaucoup de meurtres au Canada, devrait-on permettre le meurtre ? », a répliqué M. Bernier.
Évidemment, la position de M. Bernier est loin d’être pro-vie, mais ce n’est pas la première fois qu’il s’attaque au sujet de l’avortement sous un angle qui, sans contenir un argumentaire typiquement pro-vie, est négatif à ce meurtre.
Les dépenses du Canada pour un siège au Conseil de sécurité de l’ONU
Conseil de Sécurité de l'ONU.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Monusco Photos/Flickr
D’après Radio-Canada, le Canada aurait utilisé 1,5 million de dollars, dont 1 million ces 10 derniers mois, en présents et réceptions auprès des délégués onusiens, faisant campagne afin que ceux-ci votent en sa faveur pour un poste non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Pour l’usage que le Canada ferait de ce siège sous le règne de la dynastie Trudeau, en la personne de Justin Trudeau, ces frais sont tout à fait inutiles, ils n’auront d’ailleurs sûrement pas cessés. Maxime Bernier a exprimé sur Twitter une opinion semblable par certains côtés :
Pourquoi dépensons-nous encore des millions pour avoir ce siège inutile ?!
Au lieu de cela, nous devrions nous retirer des traités, accords et pactes de l’ONU, lutter contre le programme socialiste et mondialiste qu’elle tente d’imposer au monde et réduire au minimum notre participation aux institutions onusiennes.
Jeff Gunnarson, président de Campaign Life Coalition a commenté l’opinion de Maxime Bernier sur le sujet, toujours sur Twitter:
Si seulement nous pouvions obtenir une délégation saine, socialement et financièrement intègre [du point de vue des idées], nous pourrions aider les pays en développement à lutter contre la culture féminazi qu’est l’ONU.