Annulation de la fête des Mères et de la fête des Pères
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Adobe Stock
Ici et là, notamment dans les écoles au Québec, on parle de ne pas fêter la fête des Mères ou celle des Pères, au nom de l’« inclusion » — vous aurez compris qu’il s’agit d’exclure le particulier afin d’accueillir le vague... C’est un symptôme évident de perte du sens naturel de la vie. Ce n’est pas tant l’annulation de ces fêtes en particulier qui est préoccupante — ces fêtes laïques somme toute récentes me laissent froid, tout comme les jours de telle ou telle catégorie de personnes —, mais l’attaque qui est menée contre la paternité et la maternité à travers l’annulation de ces fêtes.
Exemple récent d'exclusion inclusive…
La négation des parties constituantes de la famille est grave, après tout, c’est de l’union d’un homme et d’une femme que naissent les enfants, les auteurs de leurs jours devenant par le fait même père et mère.
La famille — un père, une mère et leurs enfants — est la base de la société, tant historiquement pour sa fondation qu’actuellement pour son maintien. La société, l’État sont l’extension de la famille, ou du moins devraient l’être...
L’importance de la famille réside notamment dans le principe de subsidiarité. Parce qu’elle peut engendrer ses enfants sans avoir besoin de l’aide l’État, elle est la source de l’État qui ne peut engendrer d’enfants propres à lui (sauf à recourir à quelque système collectif cauchemardesque que certains voudraient sans doute voir mis en place — ce n’est pas une idée nouvelle, Platon élucubrait déjà là-dessus dans sa Citée idéale).
Lire la suiteLe Père Ripperger souligne l’importance de la maternité et met en garde contre l’« attaque en règle » contre la vie familiale
Le Père Chad Ripperger.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie
11 janvier 2023, Pine Bluff, Wisconsin (LifeSiteNews) — Le Père Chad Ripperger, prêtre catholique, théologien, philosophe et exorciste bien connu, a marqué la fête de la Sainte Famille en prononçant un avertissement sévère lors de son sermon sur l’état précaire de la famille moderne et de la vie conjugale, qui, selon lui, sont « attaquées de plein fouet ». Il a déclaré qu’il est important de reconnaître la noblesse de la maternité et la structure de droit naturel du mariage et de la vie familiale afin de restaurer la culture.
Le père Ripperger a fait ces commentaires dans un sermon prononcé lors de la messe traditionnelle en latin de 7 h 30 à l’église St. Mary of Pine Bluff, au Wisconsin. Il a commencé par citer des statistiques suggérant que les gens d’aujourd’hui sont moins susceptibles de valoriser la loyauté dans le mariage, puis il a dénoncé les effets corrosifs du divorce sans faute.
« Il n’y a pas un seul aspect de la vie conjugale ou familiale qui ne soit attaqué de plein fouet par notre culture », a-t-il déclaré.
Né à Casper, dans le Wyoming, le père Ripperger est un prêtre catholique traditionnel qui détient deux licences distinctes en théologie et en philosophie de l’Université de San Francisco. Il détient également deux maîtrises (également en philosophie et en théologie) du Centre d’études thomistes de l’Université de St. Thomas au Texas et du Holy Apostles College and Seminary dans le Connecticut, ainsi qu’un doctorat en philosophie de l’Université de la Sainte-Croix à Rome.
Dans son sermon de dimanche, le théologien de 58 ans a rappelé que le mariage est défini comme « un contrat solennel entre un homme et une femme dans le but d’avoir des enfants. La finalité première du mariage est d’avoir des enfants. C’est vers cela qu’il est ordonné ».
« C’est une chose qui, malheureusement, n’est pas comprise aujourd’hui », a-t-il poursuivi, ajoutant que beaucoup de gens aujourd’hui ne reconnaissent même plus que le mariage ne peut être qu’entre un homme et une femme.
Observant que les unions homosexuelles ne répondent pas à la définition d’un véritable mariage, le père Ripperger a déclaré que le fait de traiter les relations homosexuelles comme un « mariage » invite le jugement de Dieu sur la culture.
Lire la suiteUne colonne du New York Times expose les objectifs antichrétiens et pro-avortement de la révolution féministe
Par John Horvat II — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jordan Uhl/Flickr
13 septembre 2022 (LifeSiteNews) — L’une des plus fortes contradictions de l’avortement provoqué est que cette pratique est si contraire à l’instinct maternel. Elle défie l’imagination de tous ceux qui ont connu et révèrent leur mère.
Le lien intime qui s’établit pendant le temps de la grossesse crée une affection indéniable entre la mère et l’enfant. Ainsi, les mères chérissent et nourrissent leurs enfants avec tendresse et amour. Dans une famille saine, le lien se prolonge toute la vie, car les enfants rendent naturellement la pareille en exaltant leur mère. C’est ainsi que les choses devraient être.
Les féministes ne sont pas d’accord. Cependant, elles ont du mal à surmonter ce récit parce qu’il est si naturel. L’affection maternelle s’est toujours avérée un obstacle à la révolution sexuelle qui cherche à priver la sexualité de sa conséquence naturelle : les enfants. L’idéal de la maternité doit être détruit pour une véritable « libération ». Plus important encore, la véritable cible est le christianisme et la plus haute manifestation de l’instinct maternel que l’on trouve dans la Sainte Mère.
La maternité, produit de l’imagination fertile des hommes ?
Pour faciliter cette attaque, certaines féministes prétendent maintenant que l’instinct maternel n’est pas féminin. « La science » vient à la rescousse en déclarant que l’instinct maternel est la création d’imaginations masculines fertiles et oppressives. Ces féministes affirment que de nouvelles preuves suggèrent que la maternité est une construction sociale qui aide les hommes à opprimer les femmes.
Cette conclusion irrationnelle se trouve dans un long et scandaleux essai du New York Times intitulé « L’instinct maternel est un mythe créé par les hommes ». L’auteur en est Chelsea Conaboy, journaliste spécialisée dans la santé et auteur du livre à paraître Mother Brain : How Neuroscience Is Rewriting the Story of Parenthood.
Il est rare de voir un mélange aussi explosif de pseudoscience, de dialectique marxiste et de rhétorique anti-chrétienne. L’article est plein de ressentiment et de colère. Il n’y a rien de spirituel dans cette évaluation. Elle réduit l’instinct maternel à des impulsions neurologiques. En effet, rien n’est sacré. La maternité et la tarte aux pommes ne sont plus à la mode, mais les « personnes qui accouchent » le sont.
Lire la suiteElon Musk : « Être mère est tout aussi important que n’importe quelle carrière »
Elon Musk.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Ce qu’Elon Musk pense exactement de l’avortement n’est pas clair, mais le milliardaire a attiré beaucoup d’attention pour s’être prononcé contre le récit culturel actuel qui dévalorise les enfants et les familles.
Mercredi, Musk, le cofondateur de Tesla et SpaceX, a célébré la maternité tout en s’opposant à l’idée que les femmes devraient se concentrer sur leur carrière.
« Être une maman est tout aussi important que n’importe quelle carrière », a écrit Musk sur Twitter, suscitant près d’un demi-million de réponses positives.
Dans la culture moderne, l’on attend parfois explicitement, mais souvent implicitement des femmes qu’elles donnent la priorité à leur éducation et à leurs objectifs professionnels et qu’elles retardent la procréation jusqu’à ce qu’elles soient plus âgées — et moins fertiles, bien que cette partie soit souvent laissée de côté. Ou bien qu’elles n’aient pas d’enfants du tout. Pendant ce temps, les mères au foyer et celles qui donnent la priorité à leurs enfants avant leur carrière sont souvent dépréciées et critiquées.
Ces attitudes semblent être étroitement liées aux notions dont l’industrie de l’avortement nourrit les femmes depuis des décennies. Ses messages traitent la grossesse et la parentalité comme un fardeau, une maladie, et l’enfant comme un simple « choix ». Les militants de l’avortement traitent les femmes comme des êtres faibles, affirmant qu’elles doivent avorter leurs propres enfants pour être égales aux hommes. Ils prétendent que la parentalité fait obstacle à l’éducation de la femme et à ses objectifs professionnels, oubliant que les enfants sont une bénédiction pour laquelle il vaut la peine de se sacrifier.
Lire la suite« Si chaque enfant en Amérique avait un père aimant à la maison... »
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Anastasiya/Adobe Stock
« Si chaque enfant en Amérique avait un père aimant à la maison, nous aurions à faire face à beaucoup, beaucoup moins de problèmes en tant que société », a déclaré DeSantis au cours d’une entrevue le 27 mai.
LifeSiteNews rapporte qu’« En avril, DeSantis a signé une loi reliant les garçons à des programmes de mentorat et les hommes à des services de carrière dans l’espoir d’unir les enfants aux pères. »
La perspicacité du gouverneur de la Floride DeSantis sur l’importance de la paternité est révélatrice, surtout pour une société qui s’écroule tranquillement, et dans laquelle les familles se brisent, les mères se retrouvent seules, les enfants sont déstabilisés.
La société est simplement hostile à la Famille, car ce que DeSantis dit au sujet du père est aussi applicable à la mère.
Récemment au cours de la période de questions d’un point de presse, la députée de Sherbrooke de Québec solidaire et responsable en matière d’éducation, de famille, et de condition féminine, Christine Labrie « a lu un témoignage poignant d’une femme qui s’est fait avorter à cause du manque de places en garderie. »
Des histoires comme celle-ci ne devraient jamais se produire. Une mère ne devrait jamais se sentir obligée de choisir entre la vie de son enfant et une place à la garderie.
En premier lieu, les mères ne devraient pas être obligées d’abandonner leurs enfants à la garderie pour partir travailler. Si chaque enfant avait une mère aimante à la maison, pour emprunter les paroles à DeSantis, qui pouvait prioriser ses enfants par-dessus un travail, il y aurait certainement moins de problèmes dans la société.
La société si hostile à la maternité, si hostile à la paternité, et si hostile aux familles ne devrait-elle pas plutôt favoriser un environnement permettant à tout enfant d’avoir une famille stable, et des parents présents et aimants ?
Des femmes racontent comment la maternité leur a donné « une liberté inimaginable »
Par Anne Marie Williams (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : user18528052/Freepik
Les femmes milléniales sont plus susceptibles que les membres des générations précédentes de retarder la conception d’un enfant, et les raisons de ce retard ont fait couler beaucoup d’encre. Il est certain que les finances jouent un rôle. Il semble également y avoir un thème récurrent chez les jeunes femmes, à savoir la peur de se perdre en ayant des enfants avant de savoir vraiment qui elles sont. Cependant, certaines femmes milléniales affirment avoir vécu exactement le contraire. En devenant mères, elles ont appris beaucoup sur elles-mêmes et ce dont elles étaient capables. Elles ont découvert que les enfants ne sont pas des boulets et des chaînes miniatures, largement responsables de la mort des rêves de leurs mères. Au contraire, les enfants rendent ces rêves plus brillants et plus précieux.
Un récent article de Verily présentait une femme qui, dans la vingtaine, n’avait aucun projet concret de maternité... elle n’en avait jamais eu. Selon Mara Measor, « Je n’étais pas enthousiaste à l’idée d’avoir des enfants parce que j’avais des projets pour ma propre vie, des choses que je voulais accomplir. Dans mon esprit, les enfants auraient fait obstacle à ces projets. Je voyais la maternité comme un rôle d’abnégation sans fin, ce qui ne m’enthousiasmait pas particulièrement. Puis, j’ai senti que l’horloge commençait à tourner pour mes ambitions. » Lorsqu’elle a réussi à concevoir un enfant à l’âge de 29 ans, « mon cœur a lentement sombré pendant dix mois inconfortables. C’est fini, ai-je craint. C’est sur le point de se terminer pour moi ». Measor redoutait d’entrer dans « un monde fade de préparation des repas, de sorties au terrain de jeu et de nettoyage d’appartement ».
Mais au contraire, Measor a découvert qu’« avant même de prononcer son premier mot, mon enfant m’avait entraînée sur un magnifique chemin de découverte de soi… » Peu à peu, sa fille nouveau-née « a commencé à me contaminer avec sa joie de vivre sans limite. Je ne pouvais m’empêcher de m’émerveiller chaque jour de voir qu’elle n’avait aucune honte à être pleinement elle-même. Elle n’était pas obsédée par l’idée de faire ses preuves. Elle n’avait pas peur de demander ce qu’elle voulait. Elle n’avait pas peur qu’on lui dise “non”. Quel que soit l’obstacle qu’elle rencontrait, elle trouvait le moyen de continuer à avancer. » Inspirée par sa fille, Measor a ravivé son ancienne passion pour le chant et l’écriture de chansons, ce qui l’a amenée à sortir un nouvel album.
Lire la suiteAlice von Hildebrand : la femme, la féminité et le féminisme
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Piqsels
Quel est la qualité même qui caractérise la femme et que le féminisme a rejeté comme « faiblesse » ? : la féminité.
C'est ce que démontre Alice von Hildebrand, qui obtint un doctorat en philosophie à l’Université de Fordham et est professeur émérite du Hunter College de la City University of New York, dans un un entretien accordé à Zenit en 2003 que le site a rapporté sous forme d’extraits.
Dans cette entrevue, l’épouse du célèbre philosophe feu Dietrich von Hildebrand, elle-même philosophe et auteur du livre The Privilege of Being a Women (Le privilège d’être une femme), elle explique que le rôle de mère a une valeur infinie aux yeux de Dieu, et que la femme peut trouver une force surnaturelle dans ce que le féminisme considère comme une faiblesse : la féminité que caractérise la douceur, la patience, le désintéressement, le don de soi, la tendresse, féminité qui en Marie atteint sa perfection.
Mme von Hildebrand dénonce la sécularisation qui a empoisonné en profondeur la société en progressant par étapes et s'attaquant d'abord à l’homme, selon Zenit :
« Le poison de la sécularisation a pénétré en profondeur dans notre société, explique Alice von Hildebrand. La pénétration a eu lieu par étapes. L’homme a été sa première victime : il s’est laissé convaincre de plus en plus que pour être “quelqu’un” il devait réussir dans la vie. Le succès signifie l’argent, le pouvoir, la célébrité, la reconnaissance, la créativité, l’esprit inventif, etc. »
Pour devenir ce « quelqu’un », beaucoup d’hommes ont sacrifié leur vie de famille, le travail représentant pour eux la partie sérieuse de leur existence, ne rentrant à la maison que pour se détendre ou s’amuser, attitude qui a détruit de nombreux mariages. Il ne leur restait que peu de temps et d’attention à porter à leur femme ou a leurs enfants. Les femmes, à juste titre, se sont senties considérées comme secondaires, sortes d’appendices ou de délassements ; de là une souffrance compréhensible et légitime.
Mais la réaction du féminisme a conduit les femmes à adopter une mentalité sécularisée, qui leur a enseigné qu’elles devaient aussi se jeter dans le monde du travail pour entrer en compétition avec les hommes, afin de se prouver qu’elles étaient « quelqu’un », qu’elles étaient leurs égaux, souligne-t-elle. En suivant ce chemin, elles oublièrent la beauté et la dignité du rôle de femme et de mère, méprisant la féminité comme une faiblesse, méconnaissant le pouvoir spirituel qu’elles peuvent exercer auprès de leur mari, et perdant de vue qu’étant égaux en dignité ontologique, l’homme et la femme sont différents et complémentaires, explique-t-elle :
Lire la suite« Elles se sont laissées convaincre que féminité signifiait faiblesse, poursuit Alice von Hildebrand. Elles ont commencé à mépriser les vertus comme la patience, le désintéressement, le don de soi, la tendresse, et ont cherché à devenir comme les hommes en tout […] Elles sont devenues aveugles au fait que les hommes et les femmes, bien qu’égaux en dignité ontologique, ont été créés différents par choix de Dieu : homme et femme il les créa. Différents et complémentaires.
Chaque sexe a ses propres forces et ses propres faiblesses. Selon le plan admirable de Dieu, le mari doit aider sa femme à surmonter ces faiblesses afin que tous les trésors de sa féminité puissent s’épanouir pleinement, et vice versa ».
L'Annonciation, le jour où Dieu s'est fait enfant à naître
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Joconde database/Wikimedia Commons
En ce jour de la fête de l'Annonciation, souvenons-nous de Dieu qui s'est fait homme dans le ventre d'une vierge, devenant ainsi un petit enfant à naître dépendant d'une femme. Divine humilité ! Le Tout-puissant se fait tout-petit et vulnérable pour nous racheter du péché et de l'enfer, combien devrions-nous nous rappeler qu'Il a voulu devenir semblable à nous afin que nous devenions semblables à Lui (dans nos limites, bien sûr) ?
En souvenir de l'incarnation du Christ, aimons, secourons et protégeons les enfants à naître, qui sont la proie de Hérodes modernes.
Souvenons-nous aussi de la Très Sainte Vierge Marie, qui a acceptez en toute humilité la demande que Dieu lui adressait par l'un de ses ministre céleste, « Je suis la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon votre parole ». Quel contraste avec le « mon corps, mon choix » des féministes pro-avortement qui réclament le droit de verser le sang des enfants à naître au nom de la possession de leur corps, qu'elles doivent pourtant à leurs parents et à Dieu.
C'est en se soumettant à Dieu que la Sainte Vierge a accédé à l'une des positions les plus hautes : Mère de Dieu dans Son humanité !
Souvenons-nous également de l'archange Gabriel, qui était le messager de Dieu, afin de nous souvenir (en bon Québécois : « Je me souviens ») de porter la vérité au monde.
Irlande : Financement prévu pour des maternités utilisé pour l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le gouvernement irlandais, puisqu’il prétend se préoccuper de la santé des femmes, pourrait au moins avoir la cohérence de financer de façon décente autre chose que le « soin » que représente pour lui l’avortement. La majeure partie d’un financement initialement prévu pour l’amélioration des maternités d’État sera détourné au profit de la pratique de l’avortement, selon Gènéthique :
Après le décès d’une irlandaise dans un hôpital de Galway en 2012, l’Irlande a décidé d’améliorer la qualité des soins dispensés dans les 19 maternités d'État. Ainsi 77 préconisations ont été retenues pour mener un plan stratégique national en matière de sécurité des maternités. Un programme étalé sur dix ans.
Et le mois dernier :
Le Conseil d’administration du HSE a publié le plan de financement de la santé en Irlande qui ne prévoit qu’une allocation « symbolique » destinée au financement de l’amélioration des services des maternités. La majeure partie des fonds initialement prévus pour le financement de ce projet national a été détournée en 2019 pour financer les nouveaux services d'avortement.
La suspicion des censeurs pro-avortement
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Image (montage) : Alliance Vita
L’organisme Alliance Vita avait fait poser quelque 300 affiches dans les réseaux de transports de Paris, comme il est légalement loisible à tout citoyen contre rémunération des services de la compagnie opérant les réseaux. Les affiches étaient banales et visaient plutôt la PMA, la GPA et défendaient la paternité et la maternité. Anne Hidalgo, maire de Paris, elle, y a entre autres vu une attaque contre l’avortement chose que les censeurs de la république répriment. Mme Hidalgo obtint donc de la compagnie de faire retirer les offensantes images. D’après Liberté politique :
Au commencement était une campagne d’affichage somme toute assez banale. Du noir et blanc, une photo et une mise en page sobre et dépouillée, une célébration du progrès et de la différence. Pas de quoi fouetter un chat. Une campagne qu’on pourrait presque trouver consensuelle… si elle n’avait pas utilisé les mots désormais idéologiquement piégés de « paternité » et de « maternité », et si le commanditaire de la campagne n’avait pas été Alliance Vita. Une association qui promeut la dignité de la personne humaine et la défense des personnes fragiles, ce qui est interprété par le système comme « pro-vie », donc dangereux. Qu’une telle association s’exprime, dans la France, dans le Paris de 2020, ce n’est tout simplement pas envisageable.
Nous vivons dans un monde parallèle, où les mots ne signifient plus ce qu’ils devraient signifier, ou signifient ce qu’ils ne signifient pas, où les présupposés attachés à tel ou tel vocable sont si lourds que des termes autrefois anodins sont désormais passibles de déportation symbolique ou médiatique.
Afficher sur le mur d’une station de métro parisien que « la société progressera à condition de respecter la maternité », c’est se rendre coupable de « délit d’entrave à l’IVG », comme autrefois, emballer le poisson du marché dans un journal à l’effigie de Staline vous faisait soupçonner de manquer de respect au marxisme-léninisme. L’écart qu’il y a entre les termes inoffensifs de « respecter la maternité » et le concept de « délit d’entrave à l’IVG » est plus que patent. La campagne ne parle pas de l’IVG. C’est un fait. Respecter la maternité, cela peut signifier 1001 choses…
Rajoutons enfin qu’Alliance Vita s’étant fait donner raison devant le tribunal des référés, Mme Hidalgo a dit vouloir faire appel de la décision de la Cour, dénotant par là son fanatisme, si ce n’est pro-avortement, sinon LGBT.