Le lierre et l’Arbre
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pikist
Les limites des libertaires
Depuis le début, une minorité s’oppose farouchement à la gestion de cette pandémie et au putsch planétaire qui l’accompagne. Trois catégories d’individus la composent : les experts, les libertaires et les traditionalistes.
Des milliers d’experts ; médecins, épidémiologistes, infirmières, chercheurs se sont levés avec beaucoup de courage, pour s’opposer aux aspects arbitraires et même dangereux des mesures sanitaires. Leur apport inspirant est une source inestimable d’information pour ceux qui cherchent à comprendre ce qui se passe derrière les narratifs de la propagande médiatique. Cependant, l’opposition des experts porte presqu’uniquement sur la dimension sanitaire de l’événement. Par ailleurs, l’opposition des deux autres groupes, les libertaires et les traditionalistes, vise surtout son caractère politique. Je traiterai ici des libertaires et, dans le prochain article, des traditionalistes.
Au début d’octobre 2020, j’ai participé à une manifestation anti masque à Rimouski. Je me suis alors retrouvé, moi, le straight, l’intégriste chrétien qui récite son chapelet, plongé au milieu d’une foule bigarrée d’écolos un peu rêveurs ; d’adeptes de cristaux, de complots bizarres et de forces cosmiques ; de « peace and love » ; d’anarchistes doux et, bizarrement, de partisans de Donald Trump. (En fait, je découvrais pour la première fois que je n’étais pas le seul Québécois à soutenir Trump. Telle est l’étendue du contrôle médiatique !)
Quel plaisir que cette manif ! Sous ce verni culturel, je côtoyais des gens plus sympas les uns que les autres, des originaux et des individualistes amants de la liberté. C’étaient aussi des gens plus courageux et plus sérieux dans leurs convictions qu’il n’y paraissait.
Comme tant de Québécois, ils masquaient leur véritable stature sous des apparences un peu trop délabrées. Si j’en avais hélé un en l’appelant « Sire », il se serait dérobé. « J’suis juste un gars ordinaire », aurait-il répondu. Pourtant, sous les T-shirts à logo, le joual et le kitsch nouvel âge, c’est bien ce que je voyais autour de moi : de vrais chevaliers livrant bataille pour sauver Dame Liberté.
Lire la suiteArchidiocèse de Chicago : Les paroissiens doivent présenter une « preuve de vaccination » pour ne pas porter de masque
Cardinal Blase Cupich, archevêque de Chicago.
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie – Photo : ABC7Chicago/YouTube
Chicago, Illinois, 26 mai 2021 (LifeSiteNews) – Le troisième plus grand diocèse des États-Unis a annoncé que les paroissiens peuvent retourner à la messe sans masque, mais seulement s’ils peuvent fournir une « preuve de vaccination ».
L’archidiocèse de Chicago, dirigé par le cardinal Blase Cupich, a publié vendredi une déclaration offrant deux options aux paroisses « compte tenu des annonces récentes des Centres de contrôle et de prévention des maladies, des départements de santé locaux et des responsables de l’État et de la Ville », assouplissant les restrictions du COVID-19.
L’option 1 pour les messes et les liturgies permet aux « personnes entièrement vaccinées de s’abstenir de porter des masques à condition qu’elles apportent une preuve de leur vaccination et que l’équipe d’accueil de la paroisse soit en mesure de valider le statut vaccinal des participants ».
« Le pasteur et l’équipe de direction sont priés de communiquer clairement à tous les paroissiens et aux participants inscrits le fait que les personnes vaccinées devraient apporter un document écrit attestant de leur vaccination complète pour le montrer à l’équipe d’accueil et d’hospitalité en entrant dans l’église », précise le message archidiocésain.
« Veuillez noter qu’une photo de la carte de vaccination sur le téléphone du paroissien suffira », ajoute le texte. Il n’est pas précisé si les paroissiens seront également obligés de montrer une pièce d’identité avec photo.
L’option 2 exige « des masques pour tous les participants aux messes et aux liturgies. Cette option est la meilleure si une paroisse ne dispose pas d’une équipe d’accueil suffisamment nombreuse et dévouée pour assumer la responsabilité supplémentaire de valider le statut vaccinal des participants ».
Lire la suite250 personnes permises pour la messe à partir du 26 mars en « zone rouge »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Wirestock/AdobeStock
Le gouvernement du Québec a daigné permettre que les lieux de culte puissent admettre jusqu’à 250 personnes dans leurs murs, même en « zone rouge », comme pour les cinémas… Selon Le Devoir :
Dès vendredi, tous les lieux de culte au Québec, même ceux en zone rouge, pourront accueillir jusqu’à 250 personnes lors de leurs activités religieuses. Le gouvernement Legault a adopté un décret en ce sens mercredi.
La Table interreligieuse de concertation (TIC) avait demandé précédemment de pouvoir accueillir les gens jusqu’à 30 % de la capacité du bâtiment. Ce n’est pas exactement ça qu’elle a obtenu, mais c’est un peu mieux que les 10 personnes par pièce de lieu de culte, ayant un accès séparé, que la Cour supérieure du Québec, et non le gouvernement, avait accordées.
Ce récent changement permettra (je suppose) aux églises de tenir messes et offices publics pour la Semaine sainte qui arrive dans trois jours à peine, et Mgr Murray, président de la TIC (ne me demandez pas pourquoi les évêques catholiques du Québec ont besoin cela), salue la décision du gouvernement.
Pour ma part, je ne saluerai ni ne remercierai François Legault pour les bribes qu’il nous jette du haut de sa superbe ; remercie-t-on un voleur qui vous fait l’aumône de ce qu’il vous a pris ?
Pour parfaire son ignominie, le gouvernement, cédant sur le nombre de personnes, se reprend sur le masque, car d’après Le Devoir :
Le protocole des mesures sanitaires a été révisé. Désormais, les fidèles en zones rouge et orange devront porter un masque de procédure — et non un couvre-visage — en tout temps. « Avant, on pouvait le retirer quand on était assis à notre place », précise Mgr Pierre Murray. Le chant choral demeure interdit.
« Taisez-vous esclaves ! Chanter et respirer sont réservés aux maîtres », me semble-t-il comprendre devant ce décret. Ce césar impie, pour qui les églises ne valent pas mieux que les cinémas, empiète sur la liberté de l’Église. Depuis quand l’État réglemente-t-il ce qui a été institué par Dieu, à savoir, la sainte messe ? Si du moins il avait un prétexte sérieux… Usquequo Domine ?
Les gouverneurs pro-vie du Texas et du Mississippi lèvent le port obligatoire du masque !
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Le gouverneur Greg Abbott du Texas et le gouverneur Tate Reeves du Mississippi ont signé un décret levant le port obligatoire du masque.
Au Texas, selon le site de Guy Boulianne :
Le gouverneur Greg Abbott a publié aujourd’hui un décret (GA-34) levant le mandat du masque au Texas et augmentant la capacité de toutes les entreprises et installations de l’État à 100 %. Le gouverneur a fait cette annonce au restaurant mexicain de Montelongo à Lubbock dans une allocution à la chambre de commerce de Lubbock.
Au Mississippi, selon un autre article du site de Guy Boulianne :
Le gouverneur républicain du Mississippi, Tate Reeves, a annoncé mardi qu’il levait les mandats de masque pour tous les comtés (décret 1549). Reeves a déclaré que son bureau cessait de dire aux gens ce qu’ils pouvaient et ne pouvaient pas faire. « La raison pour laquelle le gouvernement ne vous dit plus cela, c’est à cause des mesures que nous avons prises au cours des 12 derniers mois, nous a amenés à un point où le total de nos hospitalisations aujourd’hui, le deuxième jour de mars 2021, est à peu près là où nous étions à la fin du mois de mai. », a déclaré le gouverneur.
Dans ce dernier cas, le masque restera malheureusement obligatoire dans certains établissements et dans certaines conditions (comme l’impossibilité d’observer la distanciation antisociale).
Lire la suiteLa Chambre du Dakota du Nord vote l’interdiction du masque obligatoire
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (côtés flous rajoutés) : Freepik
Hier lundi, la Chambre des représentants du Dakota du Nord a voté par 50 voix contre 44 un projet de loi rendant illégal tout décret qui rendrait le port du masque obligatoire dans l’État.
Le Dakota du Nord n’« est pas un camp de prisonniers », affirme le député Jeff Hoverson, rapporte The Gateway Pundit :
« Notre État n’est pas un camp de prisonniers », déclara le parrain du projet de loi, le député Jeff Hoverson.
Le gouverneur républicain Doug Burgum avait rendu le masque obligatoire par un décret il y a trois mois, mais avait auparavant exprimé des doutes quant à la pertinence de ce décret.
Le Grand Forks Herald rapporte que Hoverson a qualifié l’obligation du masque de « bêtise diabolique », les qualifiant de conspirations dirigées par « des bureaucrates nantis et non élus qui volent nos libertés et perpétuent des tromperies ».
Soit dit en passant, le représentant Jeff Hoverson est un député pro-vie qui avait présenté par le passé un projet de loi qui aurait tout simplement chargé du chef de meurtre les avorteurs. Le projet de loi n’a bien sûr jamais passé…
Ceci montre le lien qui existe entre une certaine rectitude morale et un sain scepticisme face à l’hystérie du covid actuelle ; le même courage que cela prend pour combattre l’avortement se retrouve à l’œuvre pour combattre un mensonge monstrueux. Oui, dès qu’il y a un amour pour la vérité, et le courage nécessaire pour la défendre, celui-ci cherche à voir clair à travers les nouvelles aberrations.
Les personnes comme Jeff Hoverson, qui par exemple défendent l’enfant à naître, sont à mon avis bien plus fiables que les partisans de l’avortement, surtout les gros médias qui promeuvent l’avortement, l’euthanasie, la contraception, le transgenrisme, l’idéologie LGBT, le libertinage, la pornographie (dite modérée), le laïcisme, le relativisme, l’athéisme, etc. Si à ces derniers vous ne confieriez pas votre âme, pourquoi donc leur confieriez-vous votre raison ?
Ceci dit, il y a évidemment des exceptions, aussi bien dans un sens que dans l’autre, certain pro-vie croiront à la dangerosité suprême du covid-19, tandis que d’autres qui sont peut-être pro-avortement n’y croient pas. Cependant ces derniers sont sur un chemin qui mène éventuellement à la Vérité, car ils combattent déjà un mensonge, et ne tarderont pas, je l’espère, à comprendre la malice des autres.
Hystérie médiatique (chez ces mêmes qui sont pour le masque) en faveur de l’immodestie
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Freepik
Le soutien officiel du ministre de l’Intérieur, Gerald Darmanin, aux trois femmes à qui des gendarmes avaient poliment demandé de se rhabiller à Sainte-Marie-la-Mer près de Perpignan le 20 août, alors qu’elles bronzaient seins nus sur la plage, est significatif des temps que nous vivons. La liberté est descendue d’un cran de plus d’une façon : le masque est obligatoire mais se dorer « topless » au soleil est un droit, tandis que sur le plan moral, la liberté a cédé le pas au libertinage. Et ce n’est pas un hasard si cette histoire fait gloser la presse nationale et internationale au moment où la contraception est devenue totalement gratuite en France… pour les adolescentes de quatorze ans et moins. A propos de l’incident, Darmanin tweetait mardi : « C’est sans fondement qu’il a été reproché à deux femmes leur tenue sur la plage. La liberté est un bien précieux. Et il est normal que l’administration reconnaisse ses erreurs. »
Il a osé écrire cela au moment où de plus en plus de localités en France rendent le port du masque obligatoire en raison de la crise du COVID-19, alors même qu’à l’aune de la population et des chiffres des mois de mars et avril les réanimations et les décès restent très faibles. Dès ce vendredi il faudra le porter dans tout Paris, ainsi que dans les écoles et les universités lors de leur réouverture en septembre — même en vélo ou en faisant du sport, ce qui va encore davantage contre le bon sens.
Au moins les choses sont-elles claires : ordonner aux citoyens de se couvrir le visage en dépit des nombreuses questions sur l’efficacité d’un masque par rapport une épidémie qui cause aujourd’hui très peu de décès par rapport à une population de 68 millions d’habitants peut être obligatoire, et ne constitue pas une atteinte à la « liberté, ce bien précieux », mais demander aux femmes de s’abstenir de prendre des bains de soleil seins nus est une mesure tyrannique.
La liberté pour une femme d’être à moitié nue sur la plage s’avère être ainsi une affaire d’importance nationale. Et il y a des méchants que toute la presse dénonce : cette famille qui à Sainte-Marie-la-Mer, s’est plainte de voir une sexagénaire topless à côté d’elle sur la plage. Les enfants en étaient « choqués »… Est-ce un crime ?
Pire ! C’est de la « pudibonderie », selon les journaux et la majorité des commentateurs sur les réseaux sociaux. Cette famille aurait les idées mal tournées. A croire que personne n’a jamais entendu un homme commenter grassement l’anatomie des femmes… D’ailleurs, le bronzage seins nus était une revendication féministe dans les années 1960, alors qu’aujourd’hui, il séduit de moins en moins les femmes de moins de 50 ans, notamment par lassitude des remarques de ces messieurs. Mais la France se veut libertine. Sur la plage, et à Sainte-Marie-la-Mer en particulier, la pratique n’est pas considérée comme de « l’exhibitionnisme sexuel », comme c’est le cas partout ailleurs. Certes les municipalités peuvent l’interdire sur leur littoral, le fait étant alors passible d’une amende de 38 euros. Mais dans le principe, le bronzage seins nus est donc un droit. Aux plus gênés… d’aller se rhabiller.
Lire la suiteDerek Sloan, candidat à la direction du Parti conservateur, « à 100 % » contre le masque et le vaccin obligatoires
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : prostooleh/Freepik
Derek Sloan, député du Parti conservateur du Canada et candidat à la direction du parti, s’oppose au masque et au vaccin anticoronavirus obligatoires.
Le port du masque obligatoire est de plus en plus répandu au Canada, souligne le pro-vie Derek Sloan dans un courriel aux membres du parti, ce qui est assez étrange si l’on songe qu’il n’y a pratiquement plus d’hospitalisation de personnes malades du covid-19 (sans compter la question de l’utilité du masque et de sa dangerosité), et qu’il avait été vivement déconseillé par les mêmes personnes qui l’imposent maintenant :
Il est étrange que cela se produise maintenant, alors que le nombre d’infections est tellement inférieur à ce qu’il était en mars et avril. N’oubliez pas que dans ce temps-là, nos experts médicaux — tels que l’Organisation mondiale de la Santé et leurs adeptes — nous disaient que les masques ne feraient rien pour arrêter la propagation du virus, et pourraient en fait aggraver la situation. Vous en souvenez-vous ?
À l’époque, j’avais déjà remarqué que la médecin hygiéniste en chef du Canada, la Dre Theresa Tam, ne faisait que répéter les directives de l’Organisation mondiale de la Santé, et ces directives ne semblaient pas avoir à l’esprit les meilleurs intérêts des Canadiens.
Mais depuis, l’OMS, et les gouvernements et les médias à sa suite, a retourné sa veste, relève-t-il :
Mais ça, c’était avant. Quelque chose a changé et l’OMS est depuis lors passée de « les masques ne fonctionnent pas » à « les masques doivent être portés ».
Lire la suiteDerek Sloan, candidat à la direction du Parti conservateur, s’oppose au masque et au vaccin obligatoires
Derek Sloan député du Parti conservateur du Canada et candidat à la direction du parti.
Par Pierre Alain Depauw (Medias-Presse.info) — Photo : True North/YouTube
Les membres du Parti conservateur reçoivent actuellement leur bulletin de vote pour l'élection du chef. Merci de lire ici nos conseils sur comment voter. — A. H.
Canada — Le candidat à la direction du Parti conservateur du Canada (PCC), Derek Sloan, a remis en question la fiabilité des décisions gouvernementales changeantes sur le port du masque, demandant que le Dr Theresa Tam soit renvoyée en tant qu’administrateur en chef de la santé publique du Canada.
Derek Sloan a exigé que les dirigeants politiques fondent leurs décisions de santé publique « sur la science, pas sur la politique, comme celle-ci semble l’être ».
Dans un courriel de campagne le 14 juillet, Sloan a souligné que « après des mois à nous dire que les masques ne sont pas efficaces pour arrêter la propagation du virus COVID-19, les municipalités de partout au Canada nous disent que nous devrons porter un masque dans tout espace public clos. »
« Si cette règle du masque concerne la sécurité et la science, pourquoi n’a-t-elle pas été introduite en mars ou en avril, alors que les cas et les hospitalisations atteignaient un sommet au Canada ? », demande Sloan, qui rappelle que le Dr Tam avait affirmé : « Mettre un masque sur une personne asymptomatique n’est évidemment pas bénéfique si vous n’êtes pas infecté. »
« Le Dr Tam et d’autres responsables médicaux du gouvernement nous ont dit que porter un masque nous rendrait en fait moins protégés », a rappelé Sloan, « à la fois en nous donnant un faux sentiment de sécurité contre le virus et en nous amenant à toucher notre visage, plus que d’habitude, ce qui pourrait propager le virus. »
Il a déclaré que tous les fonctionnaires du gouvernement « auraient pu conseiller de masquer les infectieux et les hospitalisés quotidiens au plus haut en mars et avril, mais ils ont choisi de ne pas le faire. Ce n’est que maintenant que les politiciens et les médias ont décidé que les masques étaient nécessaires, et ils les rendent obligatoires. »
« Nous sommes tous intéressés à freiner la propagation de COVID-19 », a-t-il souligné. « On nous a tous demandé de faire — et nous avons fait — des sacrifices extraordinaires à cette fin. »
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