Centenaire de la naissance d'Alexandre Issaïevitch Soljénitsyne, grand dénonceur du marxisme culturel
Alexandre Issaïevitch Soljénitsyne.
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Verhoeff, Bert/Anefo/Wikimedia Commons
Le 11 décembre 2018 était le jour du centième anniversaire de la naissance d'Alexandre Issaïevitch Soljénitsyne. Soljénitsyne né le 11 décembre 1918 (dans le calendrier grégorien) à Kislovodsk en Russie, a passé la plus grande partie de sa vie sous le régime communiste d'inspiration marxiste.
Ayant fait de brillantes études, militaire et adhérant à l'idéologie régnante, Soljénitsyne se fait arrêter pour la première fois puis envoyer au goulag pendant huit ans pour avoir critiqué Staline.
Au sortir du goulag, il ne cessera de combattre le communisme par des écrits, malgré la censure soviétique et le danger que cela représentait. Plusieurs de ses œuvres parurent en Occident, malgré la censure, pendant cette période et lui valurent une réputation mondiale. il est finalement arrêté en 1974 et expulsé de l'URSS.
Soljénitsyne dénonçait aussi un autre ennemi de l'Homme, le marxisme culturel propagé dans le monde par l'URSS, qui nous afflige plus que jamais, entre autres sous les traits repoussant de l'idéologie du genre. Rappelons que l'avortement a été légalisé pour la première fois dans l'époque moderne en Union soviétique en 1920 et qu'il est par conséquent très certainement un fruit du communisme.
Soljénitsyne a par ailleurs démontré que la Révolution bolchévique s'était inspirée de la Révolution française.
Alexandre Issaïevitch Soljénitsyne est mort le 3 août 2008 à Moscou.
Lire la suiteUn ministre qui n'a pas sa langue dans sa poche, il mènera une politique étrangère sans idéologie marxiste
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Flickr/CC BY 2.0
Le nouveau ministre de l'Itamaraty (Ministère des Affaires étrangères du Brésil), Ernesto Araújo, qui prendra fonction le 1er janvier 2019 (espérons qu'il ne lui arrivera rien d'ici-là) s'exprime sur la Gazetta do povo s'adressant à ses critiques qui aimeraient voir le Ministre de l'Itamaraty contrecarrer le président dans son désir de nettoyer ce ministère de l'idéologie marxiste. Le nouveau ministre est pro-vie, pour la famille normale et contre l'idéologie LGBT qui découle du marxisme. Extrait de la Gazetta do povo :
Lecteur, vous dites que vous voulez mettre fin à l'idéologie du ministère de la politique étrangère? Je le veux aussi. C’est la mission principale que le président Bolsonaro m’a confiée: « libérer l’Itamaraty », comme il l’a dit dans son discours la nuit de la victoire. Mais savez-vous quelle est l'idéologie qu'il faut éliminer? Vous dites que c'est l'idéologie, mais quand je dis que je suis contre le marxisme sous toutes ses formes, vous vous plaignez. Lorsque je me positionne, par exemple, contre l'idéologie du genre, contre le matérialisme, contre la restriction de la liberté de pensée et d'expression, vous m'appelez fou. Mais si ce n'est pas le marxisme, ni ceux-ci ni les autres parmi ses nombreux développements, alors quelle idéologie voulez-vous extirper de la politique étrangère? « L'idéologie du PT » [Parti travailliste], me direz-vous. Et l'idéologie du PT ne serait pas le marxisme?
Vous avez appris à l'école que le marxisme prêche la propriété collective des moyens de production et vous en déduisez que si le PT ne prêche pas la fin de la propriété privée, c'est qu'il ne peut donc pas être marxiste. C'était peut-être la position du marxisme en 1917 — vous avez 100 ans de retard dans votre conception du marxisme. Vous êtes satisfait de ce que vous a dit votre professeur d'histoire dans une classe de lycée, vous n'avez plus jamais étudié le marxisme ni aucun autre courant idéologique, et venez maintenant pontifier et essayer de me dire quelle est ou quelle n'est pas cette idéologie? Les marxistes culturels d'aujourd'hui disent que le « marxisme culturel » n'existe pas et vous les croyez, tout simplement parce que vous n'avez pas les éléments de jugement et les connaissances nécessaires. Le fait est que le marxisme a depuis longtemps cessé de rechercher le contrôle des moyens de production matérielle et a commencé à rechercher le contrôle des moyens de production intellectuelle — fondamentalement les moyens de production du discours public : les médias et le monde universitaire. Qui contrôle le discours public dans les journaux et les universités contrôle la vie sociale beaucoup plus efficacement que par le contrôle des usines ou des fermes. Débordant de l'économie, l'idéologie marxiste a pénétré insidieusement au cours des dernières décennies dans la culture et le comportement, dans les relations internationales, dans la famille et ailleurs.
Les choses que je critique, je les critique parce que je sais qu'elles font partie intégrante de l'idéologie que vous dites vouloir voir répudiée. Alarmisme climatique [...] tiers-mondisme automatique et autres arrangements faussement anti-hégémoniques, adhésion à des régimes d'avortement et antichrétiens dans des forums multilatéraux, destruction de l'identité des peuples par une immigration illimitée, le transfert brutal du pouvoir économique en faveur des pays non démocratiques et marxistes, le ramollissement du traitement réservé à la dictature vénézuélienne sont tous des éléments de « l'idéologie du PT, » c'est-à-dire du marxisme...
Le ministre de l'Éducation du Brésil mettra la préservation de la famille et la protection de la vie au centre de l’éducation
Ricardo Vélez Rodriguez, nouveau ministre de l'Éducation.
Par Pour une école libre — Photo : Capture d'écran d'une vidéo YouTube de José Marcio Artigo142
Le nouveau président du Brésil, Jair Bolsonaro, qui prendra fonction en janvier 2019, a dévoilé le nom du nouveau ministre de l’Éducation du Brésil. Il s’agit d’un philosophe et théologien colombien connu pour ses vues conservatrices.
Favorable aux religieux conservateurs, le futur ministre de l’Éducation est actuellement professeur émérite à l’École de l’état-major de l’armée. Colombien, naturalisé Brésilien il y a plus de 20 ans, Ricardo Vélez Rodriguez est connu pour son opposition à la théorie des genres, il est contre l’éducation sexuelle à l’école — à l’image de Jair Bolsonaro.
Très proche des intellectuels brésiliens de droite, il ne cache pas une certaine nostalgie pour le régime militaire qui a dirigé le pays de 1964 à 1985. Ricardo Vélez Rodriguez compte mettre « les valeurs traditionnelles, de la préservation de la famille, la protection de la vie » au centre de l’éducation. Elles doivent, selon lui « prévaloir pour ce qui est de l’éducation morale, sexuelle et religieuse ». Il a publié plusieurs livres qui s’attaquaient à la corruption de l’ancien parti travailliste au pouvoir du temps de Lula et de Roussef.
Lire la suiteLe Brésil élit un président pro-vie fort, brisant des décennies de pouvoir gauchiste
Jair Bolsonaro, président du Brésil.
Par Guilherme Ferreira Araújo et Gualberto Garcia Jones, Esq. — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Estudios nacionais
Analyse
Brasilia, Brésil, 28 octobre 2018 (LifeSiteNews) — Le 28 octobre est une date importante pour le Brésil. Jair Bolsonaro a été élu président, mettant fin à une génération de gouvernement de gauche. Sous Bolsonaro, le Brésil pourrait passer du statut de refuge pour les marxistes latino-américains et leurs alliés mondialistes corrompus à celui d'allié précieux de la vision du président Trump d'une zone où les gouvernements sont motivés par leurs intérêts souverains. Plus important encore, le Brésil passera du statut de promoteur de la culture de mort à celui de défenseur de la culture de la vie.
Face à cette réalité, les médias libéraux du monde entier ont tenté de qualifier M. Bolsonaro d'extrémiste. C'est un « raciste», un « sexiste », un « homophobe », un « misogyne ». C'est un « néo-nazi » qui veut ramener la dictature militaire ! C'est plus ou moins ce que les adversaires de Jair Messias Bolsonaro disent de lui. Mais qui est-il ? Certains l'appellent le « Trump brésilien ». Mais pour comprendre qui il représente vraiment, nous devons comprendre un peu l'histoire récente du Brésil.
En 1964, l'armée brésilienne, répondant à un appel légitime de la société civile, décide de prendre le pouvoir afin d'éviter la menace communiste qui pesait sur tous les pays Occidentaux de l'époque. Au début, les militaires ont assuré à la société civile qu'ils redonneraient le pouvoir à un gouvernement civil dès que possible, mais bientôt une division interne prit forme au sein même de l'armée, ce qui a abouti à un « coup d'État à l'intérieur du coup d'État ». En fin de compte, les militaires sont restés au pouvoir jusqu'en 1985, date à laquelle ils ont tenu leur promesse et entamé un processus de transition vers un gouvernement civil.
Lire la suiteLe président de la Commission européenne fait l’éloge de Karl Marx à Trèves
Inauguration de la statue de Karl Marx à Trèves.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv)
On a toujours tort de croire qu’on a touché le fond. Le vibrant hommage rendu vendredi par Jean Claude Juncker à Karl Marx en sa ville natale de Trèves à l’occasion du 200e anniversaire de sa naissance dépasse l’entendement. Mais l’événement a eu lieu, à la veille de l’inauguration d’une gigantesque statue du philosophe du communisme et de la lutte des classes offerte par la Chine à laquelle Juncker participait également, et il n’a été troublé que par l’irruption rapide d’un contestataire que l’on s’est empressé de saisir et d’embarquer manu militari à l’extérieur de la salle prestigieuse où Juncker prononçait son éloge en tant que préside de la Commission européenne.
Son discours a été donné dans un temple protestant. C’était même « le » temple protestant de Trèves, et plus encore que cela, la basilique de Constantin, c’est-à-dire l’ancienne salle du trône du premier empereur chrétien d’Europe. La basilique de Constantin est, comme le disent les guides touristiques, « le plus grand espace fermé de l’Antiquité qui ait survécu ». C’est aussi un symbole qui a été sans aucun doute délibérément choisi pour servir de cadre à l’intervention de Juncker, qui s’est exprimé depuis une estrade dressée devant l’autel où trônaient la Bible ouverte et un cierge, sous une croix nue. Haut-lieu des racines chrétiennes de l’Europe, symbole de l’adhésion politique à la vérité spirituelle, la basilique de Constantin est un lieu de culte protestant depuis le milieu du XIXe siècle, le premier et qui ait existé dans cette ville historiquement catholique.
Lire la suiteDr Anca-Maria Cernea - le marxisme culturel: une menace pour la famille
Dr Anca-Maria Cernea, Association des médecins catholiques de Bucarest
Forum pour la Vie de Rome — 7 mai 2016 (traduit par Campagne Québec-Vie)
Lors du Synode sur la famille de l’année dernière [2015], l’une des meilleures interventions qui nous ont été données a été celle de Monseigneur Fülöp Kocsis, métropolite de l’Église gréco-catholique de Hongrie.
Il a déclaré que les attaques contre la famille ne sont pas de simples « défis », comme certains Pères synodaux l’avaient suggéré, et qu’elles ne sont pas expliquées par les facteurs économiques ou sociologiques présentés dans le document de travail du Synode.
Mgr Fülöp a déclaré que le Synode avait besoin de préciser :
Ces attaques sont contraires au plan de Dieu, elles viennent de l’esprit du Mal.
Et il a cité Saint-Paul :
« Notre bataille n’est pas contre la chair et le sang, mais contre les Principautés et les Puissances, contre les dominations du monde obscur, contre les esprits du mal qui vivent dans les régions célestes. » (Eph 6,12)
Une autre intervention courageuse a été celle de Monseigneur Tomash Peta, du Kazakhstan. Citant Paul VI, il a dit que la « fumée de Satan » pouvait être perçue même dans les discours de certains Pères synodaux.
Ces deux interventions résument notre problème.
1. La guerre contre la famille et la vie humaine innocente est une guerre spirituelle.
2. Cette guerre a maintenant également lieu à l’intérieur des murs de l’Église elle-même.
Comme le philosophe brésilien Olavo de Carvalho l’a souligné, malheureusement, de nos jours, le plus souvent, nous entendons deux sortes de sermons de la part de l’Église : les uns sont tout à fait idéologiques, pratiquement en faveur des « principautés et des puissances ». Les autres sont exclusivement dirigés contre l’immoralité sexuelle, la corruption matérielle, le consumérisme, l’hédonisme et autres péchés terrestres — ce qui signifie, qu’ils combattent exclusivement « la chair et le sang », et non les « principautés et les puissances ».
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