Victimes de l'égoïsme, aujourd'hui comme au temps d'Hérode
Le massacre des Saints Innocents par Sano di Pietro
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
Il y a plus de 2000 ans, le roi Hérode, enivré de haine et de jalousie pour le Roi nouveau-né, ordonna le massacre de tous les enfants mâles âgés de deux ans et moins.
Les rois mages étaient à la recherche du Roi nouveau-né pour l’adorer et ainsi affirmer sa royauté divine. Mais le roi Hérode était à la recherche du roi nouveau-né pour le tuer et ainsi écraser sa royauté humaine.
Hérode préféra nourrir son propre ego aux dépens de la mort de ses citoyens innocents plutôt que d’assumer sa responsabilité de souverain juste et d’humain raisonnable.
Cela ne ressemble-t-il pas aux 40 millions d’avortements qui se font chaque année ?
L’histoire se répète jour après jour, année après année, siècle après siècle.
Le gouvernement préfère encourager ses citoyens qui ont une voix à tuer ceux qui n’ont pas de voix. Il préfère sacrifier ses citoyens innocents au nom d’une fausse liberté plutôt que de les protéger.
Les femmes préfèrent dire « non » à leurs responsabilités et aux conséquences de leurs actions, « non » à leur nature et à l’honneur de la maternité, plutôt que de dire « oui » à leurs responsabilités et au don de la vie.
En cette fête des Saints Innocents, invoquons la protection particulière de ces enfants martyrs sur tous les enfants à naître avortés, victimes de l’égoïsme de leurs propres mères et de l’injustice d’une société décadente.
Aidons et encourageons les femmes autour de nous qui envisagent de prendre une telle décision à accepter l’enfant que Dieu leur a confié, et ainsi à protéger ce qu’il y a de plus précieux, la vie.
Saints Innocents, priez pour elles !
Un saint pour le mois de juin, Charles Lwanga — tout autre chose que les fredaines LGBT
Saint Charles Lwanga.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (modifiée) : Wulman83/Wikimedia Commons
En ce mois de juin — que certains appellent bizarrement le mois de la « fierté », sous-entendant par-là toute sorte de pratiques énumérées dans le sigle LGBT (bien qu’il y en aurait davantage paraît-il…) — dédié au Sacré-Cœur de Jésus, il est bon de se rappeler les saints qui ont leur fête inscrite ce mois-ci, comme saint Jean-Baptiste, décapité pour avoir rappelé à Hérode qu’il ne pouvait pas prendre la femme de son frère…
Aujourd’hui, jeudi 3 juin, c’est la fête de saint Charles Lwanga et de ses compagnons martyrs.
Savez-vous pourquoi il a été exécuté ? Ayant refusé, ainsi que ses compagnons, de participer au vice contre nature du roi Mwanga, et s'étant ainsi attirer la colère de cet individu, il a refusé d’apostasier.
Des jeunes chrétiens déjà, qui étaient « pages » du roi avaient été victimes de sa vindicte, décapités ou percés d’un coup de lance, saint Joseph Mkasa, qui avait reproché au roi ses débauches, et saint Denis Sebuggwawo, qui avait instruit dans la foi un autre page. Après l’assassinat de ce dernier, le roi, qui détestait les chrétiens en partie pour le refus qu’il se faisait opposer, fit comparaître devant lui les autres pages chrétiens, selon EWTN :
Saint Charles Lwanga, qui avait succédé à Joseph Mkasa à la tête des « pages », baptisa secrètement quatre d’entre eux qui étaient des catéchumènes ; parmi eux, saint Kizito, un garçon de treize ans que Lwanga avait sauvé à plusieurs reprises des desseins du roi. Le lendemain matin, tous les pages furent rassemblés devant Mwanga, et les chrétiens reçurent le l’ordre de se séparer des autres : sous la conduite de Lwanga et de Kizito, l’aîné et le plus jeune, ils s’exécutèrent — quinze jeunes hommes, tous âgés de moins de vingt-cinq ans. Ils furent rejoints par deux autres personnes déjà arrêtées et par deux soldats. Mwanga leur demande s’ils avaient l’intention de rester chrétiens. « Jusqu’à la mort », répondirent-ils. « Alors mettez-les à mort ! »
Le lieu d’exécution désigné, Namugongo, était à trente-sept miles, et le convoi partit immédiatement. Trois des jeunes gens furent tués sur la route ; les autres subirent un emprisonnement cruel de sept jours à Namugongo pendant qu’on préparait un immense bûcher. Puis, le jour de l’Ascension, le 3 juin 1886, ils furent emmenés, dépouillés de leurs vêtements, ligotés et enveloppés dans des nattes de roseau. Les fagots vivants furent déposés sur le bûcher (un des garçons, saint Mbaga, fut d’abord tué d’un coup sur la nuque par ordre de son père qui était le bourreau en chef), et on y mit le feu.
Comme saint Charles Lwanga et ses compagnons martyrs, refusons de participer, ne fût-ce qu'en agitant un drapeau arc-en-ciel, aux débauches LGBT.
Saint Charles Lwanga et ses compagnons, priez pour nous qui sommes au milieu d’un monde pervers et décadent.
Être des Témoins vigilants et intrépides de la Sagesse
Martyre de sainte Euphémie.
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le 20e dimanche après la Pentecôte) ― Photo (modifiée) : Wikimedia Commons
Saint Paul nous adresse aujourd’hui un pressant appel à la sagesse : « Ayez soin, mes frères, de marcher avec précaution, non comme des insensés, mais comme des hommes sages. » (Ep 5 15). Quiconque se trouve dans un pays ennemi et marche sur un chemin plein d’embûches, ne doit-il pas redoubler de vigilance et d’attention ? Telle est la situation des chrétiens dans le monde présent. Ce monde étant ennemi de Dieu, les chrétiens qui y marchent sans précaution, risquent de perdre la foi. Évitant donc l’attitude des étourdis qui marchent sans but ou sans savoir s’ils vont bien au but, les chrétiens doivent être des sages, en prévoyant, dans la mesure qu’ils le peuvent, toutes les difficultés et en prenant les mesures nécessaires pour les surmonter et arriver ainsi sûrement au but qu’ils ne doivent jamais perdre de vue : le salut éternel.
Quelles que soient les difficultés dont nous puissions être assaillis, nous devons affermir nos pas dans la voie du salut, et, dans cette intention, garder bien pure notre sainte foi, la professer hautement et la défendre courageusement. Notre Seigneur nous a prédit que nous serions en butte à la haine du monde à cause de notre foi : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous... Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : il n’y a pas de serviteur plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ». (Jean 15, 18-20). Au sein d’un monde hostile, il nous faut être vigilants dans tout notre comportement, afin que, la vérité mise à part, nous ne donnions à personne d’autre motif de haine contre nous. La vérité, lorsqu’elle est confirmée par l’exemple, finit toujours par triompher.
« Soyez sages, rachetez le temps, car nos jours sont mauvais » (Ep 5 16). « L’Apôtre ne dit pas cela, écrit saint Jean Chrysostome, pour nous conseiller d’être souples afin de ne pas déplaire à ceux qui nous sont hostiles. Voici ce qu’il veut dire : Le temps n’est pas à vous ; vous n’êtes en ce monde que des étrangers, des voyageurs de passage : ne cherchez pas les honneurs, ne cherchez pas la gloire, ne cherchez pas la puissance, ne cherchez pas la vengeance ; souffrez tout, et par ce moyen rachetez le temps… On vous poursuit pour vous dépouiller : donnez tout ce qu’on vous demandera, gardez seulement le principal, à savoir : la foi. »
Lire la suiteBéatification d’un prêtre, mort à Dachau pour s’être opposé à l’avortement et à l’eugénisme
Fours crématoires de Dachau.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : ho visto nina volare/Flickr, Wikimedia Commons
Le 15 septembre 2019 eut lieu la béatification d’un courageux prêtre catholique, dans le diocèse de Limbourg en Hesse (Allemagne), célébrant le P. « Richard Henkes, déporté et mort à Dachau en 1945, pour s’être publiquement élevé contre l’eugénisme prôné par le régime national-socialiste », rapporte un article de la FSSPX.News. L’article continue :
Ordonné prêtre en 1925 dans la Société de l’Apostolat catholique — dont les membres sont aussi appelés « pallotins », du nom du fondateur, saint Vincent Pallotti (1795-1850) — Richard Henkes est de ces ecclésiastiques d’outre-Rhin qui ont vu clair dans l’idéologie néo-païenne du IIIe Reich.
A partir de 1941, le religieux se met à dénoncer la pratique de l’avortement. Etabli sous le régime de Weimar en 1927 en cas de danger pour la vie de la femme, l’avortement est rendu obligatoire en 1935 « pour des raisons eugéniques » par le régime hitlérien. Il combat aussi l’euthanasie des infirmes et des invalides en vue de « la purification raciale ».
Bienheureux P. Henkes
Le Père Richard Henkes finit par se faire arrêter et envoyer dans un camp de concentration, d’après Nominis :
Arrêté finalement le 8 avril 1943, il est déporté à Dachau où malgré des conditions inhumaines il maintient sa Foi priant et partageant avec ses camarades. En 1944, une épidémie de typhoïde frappe le camp il se porte volontaire pour soigner les malades dont de nombreux Tchèques... Atteint à son tour, il meurt après 5 jours d’agonie le 22 février 1945.
Il se dévouait notamment pour donner les derniers sacrements. Bienheureux Richard Henkes, priez pour nous !
Jamie Schmidt, martyre de la chasteté ? Cette femme est morte pour avoir refusé de céder à son violeur, « au nom de Dieu »
Jamie Schmidt : plutôt la mort que la souillure
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : LifeSiteNews
L’histoire que je vais vous raconter est terrifiante et magnifique — et surtout, elle est vraie. C’est celle d’une femme ordinaire, la cinquantaine, mariée, trois enfants. Elle s’appelle Jamie Schmidt. S’appelait, plutôt. Car elle est morte assassinée, pour avoir préféré la pudeur, la chasteté et la fidélité conjugale à la souillure. Il y a quelque chose de sainte Maria Goretti dans cette histoire, quelque chose de saint Charles Lwanga et ses compagnons ; peut-être bien la foi et le sang d’une martyre… La première sainte martyre née sur le sol des Etats-Unis ? Déjà, un prêtre plaide sa cause…
Tout s’est déroulé très vite, le 19 novembre dernier à Saint-Louis, Missouri. Jamie Schmidt, 53 ans, paroissienne zélée, aimable et pieuse, mais aussi discrète et modeste, allait faire ses courses au Catholic Supply local de la Manchester Road où elle s’apprêtait à acheter des fournitures pour fabriquer des chapelets – son apostolat à elle. Sur place, deux employées, l’une d’une vingtaine d’années, l’autre, la cinquantaine aussi. En ce milieu d’après-midi, le magasin était calme. Il n’y avait personne d’autre.
Voici pourtant qu’entre un homme trapu, d’âge moyen. Il jette un coup d’œil, constate la présence des trois femmes, puis annonce qu’il a laissé sa carte de crédit dans la voiture. Il dit qu’il va la chercher parce qu’il voudrait faire quelques achats. Mais ce n’est pas une carte bancaire qu’il rapporte : il revient dans le magasin, revolver au poing.
Lire la suiteMeurtre d'une jeune fille aux États-Unis parce qu'elle refusait d'avorter
Sur le blog de Jeanne Smits du 2 décembre 2014 :
(Photo : Rama sur wikimédia.org, licence creative commons)
(...)Un soir Shaniesha devait envoyer un SMS à Ferdinand annonçant qu’elle était enceinte de lui, et qu’elle entendait garder l’enfant en raison des convictions religieuses de sa mère. « Tue cette m… », avait-il répondu. Lorsqu’ils se retrouvèrent peu après dans la maison d’un cousin du jeune homme, la conversation se poursivit : l’adolescente voulait garder le bébé et refusait de se faire avorter malgré l’insistance de son « ami ».Celui-ci se saisit d’un coussin en cuir, l’étouffa, puis brûla son corps (...)
Le martyre, aujourd'hui ou... demain.
Dans ma lettre de présentation du mois d’août 2013 qui portait sur la nécessité du martyre, j’ai laissé certains aspects en suspens, faute d’espace. Une personne sur Facebook, en lisant la lettre, a exprimé une pensée qui, j’en suis certain, rejoint plusieurs lecteurs: « sûrement vous ne voulez pas dire que les pro-vies du Québec d’aujourd’hui ont à embrasser la mort dans une fosse aux lions quelconque, comme les premiers chrétiens ! Tous ne sont pas appelés à cette forme de sacrifice... » C’est bien vrai : tous ne sont pas appelés à mourir pour le Christ par l’épée, par les dents d’un fauve ou par une balle dans la tête. Par contre, tous sont appelés à mourir par amour du Christ, rapidement ou, pour la plupart d’entre nous dans le Québec de 2013, à petit feu, consumés lentement par les difficultés et les humiliations de nos vies quotidiennes.
Cependant, il ne faut pas se leurrer, le temps approche assez rapidement où les chrétiens en Occident, et même au Québec, seront persécutés de façon sanglante. Ce n’est pas seulement moi, un « pro-vie détraqué », qui le dis, mais le cardinal actuel de Chicago, Francis George qui a affirmé lors d’une allocution en 2010 : « Je prévois mourir dans mon lit, mon successeur mourra en prison et son successeur mourra en martyre sur la place publique. Et son successeur rassemblera les éclats d’une société ruinée et lentement aidera à rebâtir la civilisation, comme l’Église l’a fait si souvent au cours de l’histoire humaine. » Et voilà, tout est dit.
Mais, en fait, nous pouvons dès aujourd’hui subir le martyre non sanglant pour retarder ou même éviter la persécution sanglante à venir. C’est à nous de nous sacrifier pour les générations futures. C’est pourquoi dans ma lettre précédente j’ai écrit qu’il s’agissait d’une erreur capitale que d’éviter le martyre : nos sacrifices, spécialement les souffrances cachées et subies dans l’amour et l’espérance, ont une portée et une puissance inouïe pour amener la paix dans la société et pour sauver les âmes.
Prenez, par exemple, les sacrifices et les souffrances d’une mère de famille fidèle à sa vocation. Que de renonciations et de sacrifices : la belle figure de jeune femme sacrifiée après quelques enfants, les nerfs ébranlés par les cris perçants des petits, le temps libre remplacé par le lavage, le nettoyage, le raccommodage et la cuisine, le sommeil perturbé par les pleurs et les humeurs capricieuses d’un nouveau-né...
Pensez aux sacrifices d’un père de famille fidèle à sa vocation : les mots du Christ à saint Pierre me viennent à l’esprit : « Quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. » Cette période de la vie où un jeune homme met lui-même sa ceinture pour faire ce qu’il veut, manger ce qu’il veut quand il veut, dormir où il veut, se promener dans les rues de la ville pendant des heures sans véritable souci, tout cela est fini quand il fonde une famille et qu’il doit apporter le pain sur la table. Dorénavant, « c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller », c’est les autres qui prennent la première place et toi, le père, qui prend la dernière. Le jeune homme rêveur à l’ambition démesurée devient un serviteur anonyme, un personnage ordinaire aux yeux du monde. Le jeune homme qui pensait changer le cours de l’histoire devient l’homme ordinaire qui change les couches salies de ses bébés. Que d’humiliations sublimes et nécessaires pour cet homme et pour la société entière ! Voilà le martyre par excellence, faire des petites choses quand on aurait bien aimé être applaudi pour en avoir fait de grandes…
Dans le bulletin de ce mois-ci nous avons inclus deux exemples de martyres contemporains, des gens ordinaires qui ont choisi le sacrifice de soi pour demeurer fidèles à la vérité qui les habitait : d’abord la jeune Mary Wagner, présentement en prison en Ontario pour avoir tenté d’intervenir auprès des femmes enceintes dans un avortoir de Toronto ; et puis il y a le témoignage de cette jeune femme victime d’un viol collectif qui a néanmoins gardé l’enfant. Deux exemples parmi tant d’autres qui montrent que le chemin de la sainteté est ouvert à tous, même aujourd’hui. Comme le dit la lettre aux Hébreux, « cette foule immense de témoins est là qui nous entoure » et qui nous montre le chemin pour nous inspirer à faire ce que doit pour notre bien et celui du Québec. Profitons-en !
Pour la Vie !
-Georges Buscemi
Un évêque veut qu'une femme assassinée en raison de son témoignage à la vérité sur l'homosexualité soit prise comme modèle
Sur le site CNSnews.com du 11 juillet 2013, un article relatant cette terrible histoire, dont voici un extrait (traduction libre) :
(Mary Stachowicz)
(CNSNews.com) — Une mère catholique qui a été brutalement assassinée par un homosexuel parce qu'elle l'a défié sur son style de vie homosexuel « est morte en martyr pour sa foi », selon Mgr Thomas Paprocki, évêque à la tête du diocèse catholique de Springfield, qui a également déclaré sur l’histoire de cette femme « l'assassinat a été largement ignoré par les médias », apparemment pour des raisons politiques.
La femme, Mary Stachowicz, 51 ans, une mère de quatre enfants et fervente catholique, a été battue, poignardée, violée et étranglée à mort par un jeune de 19 ans à l’époque, Nicolas Gutierrez, le 13 novembre 2002. Il a ensuite enveloppé son corps dans du plastique et le plaça sous le plancher de son appartement. Après son arrestation, Guttierrez a fait une déclaration enregistrée sur vidéo à la police disant qu’« il a attaqué Stachowicz après qu'elle l'a confronté sur le fait qu’il soit homosexuel », a rapporté le Chicago Tribune.
Selon l'avocat de la défense, Stachowicz avait apparemment demandé à Gutierrez, « Pourquoi dormez-vous avec les garçons? »
L’évêque Paprocki a parlé du cas Stachowicz et de sa mort en 2002 lors d'une discussion sur le mariage homosexuel (…) Dans son allocution d'ouverture, l'évêque a parlé de la large couverture par les médias donnée à l'assassinat de Matthew Shephard, qui a été tué en partie parce qu'il était gai, contrastant avec la couverture minimale donnée à l'affaire Stachowicz, une mère tuée parce qu'elle a partagé ses convictions catholiques avec une autre personne.
Comme l'évêque a déclaré : « Une recherche Google sur internet pour le nom de Matthew Shepard » à un moment donné produit 11.900.000 résultats. Matthew Shepard était un étudiant de 21 ans, qui a été sauvagement battu à mort en 1998 dans le Wyoming. Son assassinat a été appelé un crime haïneux parce que Shepard était gai.
« Une recherche similaire sur internet pour le nom de "Marie Stachowicz “a donné 26.800 résultats. En 2002, Mary Stachowicz a également été sauvagement assassinée, mais les circonstances étaient très différentes.
“Marie, la douce, pieuse femme de 51 ans, mère de quatre enfants catholiques, a invité son collègue, Nicolas Gutierrez, 19 ans, à changer son style de vie gai. Excédé par cela, comme il le dit plus tard à la police, il l'aurait battue, poignardée et l'a étranglée à mort, puis a placé son corps mutilé dans un espace sanitaire dans son appartement, situé au-dessus d'une maison funéraire Chicago, où ils travaillaient tous les deux.
‘Je sais à propos de Marie Stachowicz, pas par l’internet, mais personnellement, parce que Marie était ma secrétaire à la paroisse où j'étais pasteur avant que je sois nommé évêque.»
(…)
‘Les deux meurtres ont été insensés et brutaux, et je condamne sans équivoque tous les deux. Cependant, le fait qu'il y a plus de onze et demi millions d'articles sur Internet de plus sur Matthew Shepard que sur Marie Stachowicz indique où se trouve aujourd'hui le sentiment populaire sur la question des relations de même sexe.
‘L'histoire de Shepard a reçu une attention généralisée parce que son homosexualité était le principal motif de son assassinat.
‘L’assassinat de Marie a été largement ignoré par les médias, malgré le fait qu'elle soit morte en martyr pour sa foi.’
(…)
Nicolas Gutierrez a été reconnu coupable de l'assassinat de Marie Stachowicz et condamné à la prison à vie en 2007. En juillet 2010, l'évêque Paprocki a donné son approbation officielle, son imprimatur, à une prière qui décrit Mary Stachowicz comme ‘le cœur pur et consacré à la chasteté’ et que, si c'est la volonté de Dieu, elle soit glorifiée par l'Église’ comme une sainte.