Décès du député canadien pro-vie, Mark Warawa
Le député conservateur Mark Warawa de la circonscription Langley—Aldergrove.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Patrick Craine/LifeSiteNews
Le député conservateur Mark Warawa de la circonscription Langley—Aldergrove en Colombie-Britannique est décédé aujourd’hui, selon le compte Twitter du député conservateur également pro-vie Brad Trost :
Mon cher ami @MPmarkwarawa vient de mourir. C'était bien plus qu'un simple député, c'était un homme extraordinaire, un bon mari et un bon père. À sa femme et à sa famille, je prie pour le réconfort, pour la paix et pour que l'amour vous entoure tous. Mark, tu vas me manquer.
On peut dire que le député Mark Warawa était pro-vie, car il a, de son vivant, présenté au moins deux projets de loi privés à la Chambre des communes, l’un pour l’interdiction de l’avortement selon le sexe de l’enfant à naître et l’autre pour protéger les travailleurs de la santé de toute pression visant à les impliquer dans l’euthanasie ; il a aussi participé à la Marche pour la Vie d'Ottawa, d’après un article de LifeSiteNews, du 9 mai 2016 :
Le député pro-vie Mark Warawa a déposé jeudi à la Chambre des communes un projet de loi visant à protéger les médecins et autres travailleurs de la santé de toute pression visant à les rendre complices de l'euthanasie ou à le leur faire pratiquer.
Warawa, le parrain d'un projet de loi privé antérieur, visant à mettre fin à l'avortement sélectif selon le sexe, a prononcé une déclaration préparée disant que « les Canadiens d'un bout à l'autre du pays... s'inquiètent de ce que les médecins et les professionnels de la santé puissent être contraints de participer au suicide assisté ou à l'euthanasie contre leur gré ».
Réflexion sur l'affaire Warawa dans le magazine l'actualité
Sur le site de actualité.com du 26 avril 2013:
(La journaliste Chantal Hébert, auteure de cette réflexion)
Si le premier ministre Stephen Harper s’est organisé pour que la plus récente motion liée à l’avortement à émaner de l’aile religieuse de son caucus soit jugée non recevable, c’est parce qu’il était loin d’être certain qu’elle allait être défaite ou qu’elle allait l’être sans causer d’embarras à tous les partis aux Communes.
Il y a pourtant dans le Parlement actuel une forte majorité de députés qui s’opposent à la réouverture du dossier de l’avortement. Cette majorité inclut le premier ministre et la plupart de ses ministres.L’automne dernier, la Chambre a exprimé sans équivoque sa volonté sur la question lors d’un vote sur une motion prônant l’examen par une commission parlementaire des droits du fœtus. La proposition du député conservateur Stephen Woodworth a été rejetée par 203 votes contre 91. Mais la motion 408, qui a rallumé la mèche au Parlement ce printemps, était d’une autre nature. Elle demandait à la Chambre de « condamner la discrimination contre les femmes qui survient lors d’interruption de grossesse liée à la sélection du sexe ».Prise au pied de la lettre, la motion aurait pu être adoptée à l’unanimité. À première vue, le recours à l’avortement pour éviter de donner naissance à une fille est une pratique que réprouvent l’ensemble des députés fédéraux.Dans cet esprit, des députés ont argué qu’un vote sur la motion 408 aurait été une perte de temps, puisque celle-ci se résumait à demander aux parlementaires de réitérer une évidence. Sauf que la Chambre des communes se prononce régulièrement sur des évidences. Si l’adoption de motions parlementaires qui prônent l’élimination de la pauvreté était garante de mesures efficaces en ce sens, il n’y aurait plus de pauvres au Canada !D’autres, plus nombreux, ont vu la motion comme un stratagème pour réintroduire la question de l’avortement aux Communes. Il ne fait aucun doute que le mouvement antiavortement a pesé de tout son poids dans l’initiative de Mark Warawa.Cela dit, à quoi sert un cheval de Troie quand il n’y a rien à l’intérieur ? Ce n’est pas parce que les intervenants dans le débat sur l’avortement sont capables de s’entendre pour s’insurger contre une pratique insidieuse que son existence justifie une loi fédérale pour encadrer l’avortement, plutôt que l’adoption de normes provinciales plus sévères en matière de divulgation du sexe du fœtus.(...)
Pourquoi ne pas réintroduire cette motion, puisque l'on sait maintenant qu'un député peut demander la parole au président de la chambre des communes qui est libre de la lui accorder, sans avoir à passer par une liste pré-établie par le whip du parti?
Warawa plie sous la pression et ne réclame plus de droit de parole sur l'avortement sélectif
La pression politique exercée sur le député Warawa l'a poussé à cesser de réclamer le droit de présenter une motion au parlement sur l'avortement sélectif. Mais cette problématique est toujours sur le tapis alors que la prochaine marche pour la vie, le 9 mai 2013 à Ottawa, sera effectivement sur le thème : «Cessons le feoticide féminin».
À nous d'aller rappeler au parlement que ce n'est pas parce qu'il réussit à faire taire un député que la problématique n'est plus existante et que nous nous tairons!
Le journal La Presse du 17 avril 2013 résume ainsi l'affaire Warawa:
(Ottawa) Après que deux comités parlementaires eurent bloqué sa tentative de faire condamner l'avortement sélectif des filles par la Chambre des communes, le député Mark Warawa a semblé changer de cap, mercredi.Le député de Langley, en Colombie-Britannique, a provoqué la controverse, l'automne dernier, lorsqu'il a présenté la motion M-408 qui appelait les députés fédéraux à dénoncer l'avortement visant à empêcher la naissance d'une fille. L'initiative a été décriée comme une tentative déguisée de rouvrir le débat sur l'avortement.Le premier ministre Stephen Harper a maintes fois répété qu'il ne souhaite pas relancer ce débat explosif. Deux comités dominés par les conservateurs ont jugé la motion de M. Warawa inapte à être votée.Dans un communiqué, le député a fait savoir qu'il poursuivra son combat contre cette forme d'avortement avec ses collègues de tous les partis aux Communes. Il entend aussi participer à des débats et prononcer des discours à l'extérieur du Parlement.Mais au plan législatif, il souhaite plutôt parrainer une initiative qui vise à restreindre l'endroit où peut habiter un prédateur sexuel condamné.
Le gouvernement conservateur de Stephen Harper veut enlever le droit de parole aux députés provie
Sur le site du journal La Presse du 26 mars 2013:
(Mark Warawa)
(Ottawa) Stephen Harper a dû composer avec une mutinerie, mardi, lorsqu'un député conservateur qui souhaite condamner l'avortement sélectif s'est plaint d'être muselé par le bureau du premier ministre.Mark Warawa s'est adressé au président de la Chambre des communes, en matinée, affirmant que son privilège parlementaire a été lésé.La semaine dernière, il devait se lever avant la période de questions pour faire une déclaration. Il souhaitait profiter de ce temps de parole pour promouvoir une motion, présentée l'automne dernier, et qui vise à faire condamner l'avortement sélectif pour empêcher la naissance d'une fille.Or, il n'a jamais pu prendre la parole.«Quinze minutes avant ce moment, j'ai été avisé que mon tour pour présenter la (déclaration) a été enlevé, a déclaré le député Warawa en Chambre. La raison qu'on m'a donnée est que le sujet n'était pas approuvé.»Le député, qui représente la circonscription de Langley, en Colombie-Britannique, n'est pas le seul député d'arrière-ban à se plaindre d'être muselé par l'entourage du premier ministre.«Mes droits ont été bafoués lorsque vient le temps de représenter mes commettants sur certains dossiers et je ne crois tout simplement pas que ce soit approprié», a déclaré le député albertain Leon Benoit, qui est lui aussi identifié au caucus anti-avortement.
Un sous-comité parlementaire attaque la liberté de présenter des motions à la chambre des communes par des députés
Communiqué
Montréal, le 22 mars 2013 – Un sous-comité sur les affaires émanant des députés a déclaré qu’une motion d’initiative parlementaire sur la discrimination contre les femmes (la motion M-408) serait non recevable.
« La liberté d’expression est sérieusement attaquée par cette mesure discriminatoire. Si les règles sont respectées, un sous-comité ne devrait pas avoir le droit de décider de stopper toutes les procédures menant au vote de cette motion. Ou alors nous ne sommes plus dans un système démocratique, mais dans un système de censure imposé aux députés. » affirme Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie.
« La Motion 408 appelle à la condamnation de l'avortement sexo-sélectif des filles. A-t-on le droit au Canada, et spécialement si l’on est un député canadien, de s’opposer à de telles mesures discriminatoires? Qui peut s'opposer à une telle motion? “ ajoute Georges Buscemi. « Le Canada se veut un modèle de démocratie pour de nombreux peuples de la planète. Devront-ils réviser leur appréciation et considérer ce pays comme une autre contrée où la liberté d’expression est censurée par des comités de surveillance, alors que nos députés ne peuvent présenter des motions d’initiative parlementaire, respectant les règles, mais ne partageant pas l’opinion d’un sous-comité de surveillance? »
Journée contre la violence envers les femmes : un point de presse pour dénoncer l'avortement sélectif au Canada
Sur le site du journal Métro du 5 décembre 2012:
(Le député Mark Warawa)
(Vous pouvez signer notre pétition contre l'avortement sélectif ici.)
(...)Avec la motion M-408, Mark Warawa demande aux députés de «condamner la discrimination contre les femmes qui survient lors d’interruption de grossesse liée à la sélection du sexe» de l’enfant.
Sa motion avait été déposée quelques minutes seulement après que celle de son collègue, Stephen Woodworth, eut été défaite aux Communes. M. Woodworth voulait mettre sur pied un comité chargé d’étudier le moment à partir duquel un foetus devient un être humain.
En point de presse mercredi, le député de Langley, en Colombie-Britannique, a signalé que sa motion n’était qu’un «premier pas», sans toutefois préciser quelle serait la deuxième étape envisagée. Flanqué d’une dizaine d’autres députés conservateurs, il a insisté sur le fait qu’il souhaitait simplement attirer l’attention des Canadiens sur cette forme de discrimination. (...)Le chef néo-démocrate Thomas Mulcair a fait savoir que ses troupes voteront contre la motion. Bob Rae, le leader intérimaire libéral, a indiqué qu’il n’imposerait pas personnellement de ligne de parti, mais qu’il désapprouvait la motion. Aux yeux de M. Rae, l’avortement n’est plus du ressort du fédéral depuis qu’il a été décriminalisé, et que c’est donc aux provinces de se pencher sur le dossier si elles en ressentent le besoin. (...)
Sur le site de Radio-Canada du 5 décembre 2012, on trouve également ces précisions supplémentaires:
Le député affirme que sa motion dénonce une autre forme de discrimination envers les femmes accompagnée de violence.
D'ailleurs M. Warwa établit un lien avec la Journée internationale contre la violence envers les femmes jeudi, qui coïncide avec le 23e anniversaire de la tuerie de Polytechnique.
Le député avance que cette pratique se répand aussi bien au Canada que dans le monde. Selon lui, il y a 200 000 femmes qui manquent en raison de l'avortement sélectif.
En déposant cette motion, M. Warawa dit vouloir « changer les esprits et les coeurs ».
« Ma motion est un premier pas gigantesque dans la bonne direction. Elle ne propose pas de changements à des lois ni de faire des études. C'est simplement une condamnation sans équivoque au Parlement du Canada qui va dire que c'est mauvais. Et on espère que celles qui pensent interrompre une grossesse parce qu'elles attendent une fille vont y penser à deux fois », a déclaré M. Warawa pour expliquer l'esprit de sa motion.
Vous pouvez également regarder le reportage paru sur Yahoo en cliquant ici.
Pétition contre l'avortement sélectif
**An English version of this petition can be found here**
PÉTITION À LA CHAMBRE DES COMMUNES SUR L'AVORTEMENT SÉLECTIFAlors que l'avortement sélectif est une pratique condamnable qui cible les filles à naître et constitue une discrimination contre les femmes dans sa forme la plus extrême;
Et alors que le Canadian Medical Association Journal (CMAJ) a révélé que le ciblage des petites filles a bel et bien lieu au Canada et que certaines communautés ont un taux de natalité supérieur à 136 garçons pour 100 filles, contrairement à la moyenne canadienne de 105 garçons pour 100 filles;
Et alors que la pratique de l'avortement sélectif dans des pays comme la Chine et l'Inde ont causé dans certaines régions un tel déséquilibre entre les sexes que l'esclavage sexuel et même "le partage des épouses" sont devenus des problèmes graves;
Et alors qu'un récent sondage a révélé que 92% des Canadiens croient que l'avortement sélectif selon le sexe devrait être illégal;
Par conséquent, nous appelons les dirigeants des partis et de la Chambre des communes assemblés à appuyer la motion 408, par le député Mark Warawa, qui se lit: « Que la Chambre condamne la discrimination contre les femmes qui se produit à travers l'interruption de grossesse sélectif »
Remarque: Un lobbyiste de Coalition nationale pour la vie livrera cette pétition au bureau du Premier ministre et aux chefs des autres partis.
Pour télécharger une copie papier de cette pétition que vous pouvez distribuer dans votre entourage ou à votre église (demandez la permission de votre pasteur), cliquez ici.
#mc_embed_signup{background:#fff; clear:left; font:14px Helvetica,Arial,sans-serif; width:480px;} /* Add your own MailChimp form style overrides in your site stylesheet or in this style block. We recommend moving this block and the preceding CSS link to the HEAD of your HTML file. */
- Non, merci
- html text mobile