Richard Décarie rejeté de la course à la direction du Parti conservateur par un comité biaisé
Richard Décarie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (côtés flous rajoutés) : MikePatton38/Wikimedia Commons
Richard Décarie est un Québécois pro-vie, conservateur impliqué de longue date dans le parti a été entre autres « directeur de cabinet adjoint au Cabinet du chef de l’opposition officielle de Stephen Harper » lorsque celui-ci « était chef de l’Alliance canadienne et du nouveau Parti conservateur. M. Décarie a également été « organisateur en chef de la campagne du Québec pour leadership gagnant du Parti conservateur du Canada », selon son site de campagne.
M. Décarie a vu sa candidature à la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada être rejetée par le comité organisateur de ladite course, selon Le Devoir :
Richard Décarie a déposé son dossier de candidature, payé les frais exigés et remis la liste de signatures d’appuis requise avant la date limite de jeudi dernier, le 27 février. Il s’était également soumis au processus d’entrevue tel que le prévoient les règles du parti. Ces mêmes règles mentionnent aussi que tout candidat peut être exclu de la course sans explication et que cette décision est sans appel.
Le porte-parole du PCC, Cory Hann, a dit ne pas pouvoir préciser la raison pour laquelle la candidature de M. Décarie a été rejetée.
Il est trop facile ainsi de rejeter un candidat que l’on ne voudrait pas voir élu, non parce qu’il ne se conforme pas aux principes du parti, mais parce qu’il déplait au comité qui a son idée bien à lui sur la direction que devrait prendre le parti, rôle qui n’est pas le sien.
Ce sont sans doute les déclarations de M. Décarie sur l’avortement et le « mariage gay » qui ont déplu au comité, outre le fait que M. Décarie connait bien ce parti et ses mécaniques pour avoir été impliqué dedans ; crainte aussi qu’il puisse gagner, ou brimade de principe ?
Toujours est-il que M. Décarie ne lâchera pas si facilement le morceau, bien qu’il ne puisse rien faire à l’interne du parti contre la décision du comité.
Il reste trois candidats pro-vie dans la course à la direction du Parti conservateur du Canada, ceux-ci ayant été acceptés ; ils se sont moins ouvertement montrés pro-vie que M. Décarie (par prudence, sinon sans doute qu’ils se seraient fait aussi mettre à la porte) ; ceux-ci sont Derek Sloan, Jim Karahalios et Leslyn Lewis.
Derek Sloan, député conservateur ontarien à la Chambres des communes a pour sa part twitté :
Lire la suiteGrande injustice! @RichardDECARIE expulsé de la course à la direction du PCC. Décarie est pourtant membre fondateur de ce parti et il [est] conservateur de principes. Il mérite d'être dans cette course.
4 pro-vie sur les 9 candidats de la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : ilovehz/freepik
La date limite pour présenter sa candidature à la course à la direction du Parti conservateur tombait hier, trouvant neuf candidats à posséder au moins le minimum requis pour passer la première étape : 1 000 signatures de membres du parti et un dépôt de 25 000 $.
Trois candidats pro-vie ont été admis à participer à la course, Derek Sloan, Jim Karahalios et Leslyn Lewis. Le Devoir rapporte :
Il s’agit de la députée ontarienne Marilyn Gladu, de l’homme d’affaires Rick Peterson (qui est arrivé 12e sur 14 candidats en 2017), et des candidats anti-avortement Derek Sloan (député ontarien), Leslyn Lewis (une avocate torontoise) et Jim Karahalios (un avocat et militant contre la taxe carbone fédérale).
Le quatrième candidat pro-vie (mais je dirais plutôt le premier) Richard Décarie a lui aussi rempli les conditions numériques de cette étape, il lui reste cependant à passer l'épreuve du comité organisateur qui doit (en principe) vérifier que les aspirants candidats adhèrent aux principes du parti. Depuis les propos forts conservateurs de M. Décarie sur l'avortement et le « mariage gay », plusieurs personnalités et même candidats ont réclamé qu'il soit éliminé de la course sans autre forme de procès. Espérons que le comité aura assez de jugeote pour ne pas confondre les principes du parti avec sa possible orientation actuelle, comme le semble penser le journaliste du journal Le Devoir :
Deux autres candidats ont remis leur dossier de candidature dûment rempli et leur premier versement, mais leur candidature n’est pas encore confirmée, car ils doivent d’abord subir l’entrevue prévue avec le comité organisateur afin de s’assurer qu’ils partagent et respectent les positions politiques du PCC. Il s’agit de l’adjoint politique Rudy Husny (qui a travaillé pour le chef Andrew Scheer et des ministres de Stephen Harper) et l’organisateur québécois Richard Décarie.
Comme cet article ne dit pas grand chose sur les antécédent de M. Décarie, disons en substance qu'il a été entre autres « directeur de cabinet adjoint au Cabinet du chef de l’opposition officielle de Stephen Harper » lorsque celui-ci « était chef de l’Alliance canadienne et du nouveau Parti conservateur. M. Décarie a également été « organisateur en chef de la campagne du Québec pour leadership gagnant du Parti conservateur du Canada », d'après son site de campagne.
Lire la suiteL’étape des 1000 signatures et des 25 000$ de la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : raulmorales/Pixabay
Le Parti conservateur du Canada est en effervescence depuis la démission de son chef Andrew Scheer, qui le remplacera ? Bientôt l’une des dates limites cruciales sera atteinte : le 27 février au plus tard, les aspirants candidats à la course à la chefferie devront avoir remis au parti 1000 signatures de membres du parti et un dépôt de 25 000 $.
Précisons que les 1000 signataires doivent en plus ou avoir renouvelé leur adhésion au parti depuis 21 jours avant la date butoir, ou être devenus membres depuis 21 jours avant la même date, soit le 6 février. On peut aider plusieurs candidats par les signatures, et il est important d’avoir plusieurs candidats pro-vie dans la course.
Jusqu’à maintenant, seulement 4 candidats ont vu leur candidature acceptée : Leslyn Lewis, Marilyn Gladu, Erin O’Toole et Peter MacKay.
Des 4 candidats approuvés jusqu’à ce point (car il y a d’autres étapes), Leslyn Lewis est le meilleur. Leslyn Lewis est avocate et directrice associée d’un cabinet d’avocats de services exhaustifs (Lewis Law professional corporation). Par ailleurs Mme Lewis est appuyée par Campaign Life Coalition (CLC), organisme pro-vie aux définitions sévères sur la question de l’avortement, on peut donc être sûr qu’elle a un bon fond moral. Cependant, elle essaierait de tenir une position centrale afin d’attirer le plus de votes possible au sein du parti, ce qui veut sans doute dire qu’elle serait favorable à des projets de loi contre l’avortement, le « mariage gay », ou du moins neutre sur ses questions. Jusqu’à maintenant, elle a décliné toute entrevue avec un des gros médias canadiens. Si vous voulez aider Mme Lewis, allez ici.
De Marylin Gladu, il ne sera pas nécessaire de dire plus que ceci : elle est pro-avortement, pro-LGBT et elle marchera à la parade gay du 28 juin, jour suivant celui de l’élection du chef du parti. Autrement, selon LifeSiteNews, « Mme Gladu a également déclaré qu’elle soutiendrait les projets de loi d’initiative parlementaire qui “restreindraient l’avortement” ».
Quant à Erin O’Toole (qui a copié le slogan « Vrai bleu » de Richard Décarie, pro-vie et aspirant candidat, en affichant un « True Blue Leadership » sur son site de campagne), lui aussi est pro-avortement, pro-LGBT, et marcherait bien à la parade gay, si ce n’était que les policiers en uniformes ne sont pas autorisés à parader avec le reste de la bande !
Et Peter MacKay, qui a siégé à plusieurs ministères et qui a été promu meilleur candidat par les médias et les potentats, est pro-avortement et pro-etc., et mènerait la course d’après un récent sondage. Avoir Peter MacKay à la tête du parti en ferait un autre Parti libéral d’après Richard Décarie, ainsi que de l’avis du pourtant « progressiste » Erin O’Toole, qui estime que M. Mackay transformerait le Parti conservateur en « Parti libéral rose » (Liberal-party lite). M. MacKay d’ailleurs dénigre les convictions dites conservatrices, selon LifesiteNews : « Le candidat MacKay a déclaré après l’élection [fédérale 2019] que les opinions socialement conservatrices du chef Andrew Scheer pendaient au cou de celui-ci comme un “albatros puant”. »
D’autres candidats ne s’étant pas encore qualifiés pour entrer officiellement dans la course se sont annoncés, travaillant cette tâche colossale que de ramasser les 1000 premières signatures et les premiers 25 000 $, ayant affiché ou non un site internet de campagne. Je ne retiendrais des divers concurrents que les 3 suivants : Richard Décarie, Derek Sloan et Jim Karahalios.
Lire la suiteLa justice croate ordonne à un centre de remettre la garde d'un mineur à un «couple» homosexuel
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) ― Photo : Ake/rawpixel
Un duo homosexuel croate « s’unit » civilement puis demande au centre d’assistance sociale de Zagreb la garde d’un mineur. Le Centre refuse car la loi interdit la garde par des couples homosexuels. Le duo va donc au tribunal et le juge donne raison au couple. Mais le Centre résiste, alors intervient la Cour constitutionnelle qui confirme la décision du juge ordinaire et déclare également que la loi sur la garde contient « une discrimination constitutionnellement inacceptable ». Ainsi, à l’avenir, les juges devront interpréter cette loi conformément aux principes exprimés par la Cour.
Cette affaire croate nous fait comprendre que « l’homoparentalité » est devenue un phénomène mondialisé et que les dynamiques pour légitimer des soi-disant « familles » se ressemblent d’un pays à l’autre : des sentences judiciaires gay friendly au Parlement qui doit s’adapter à ces sentences et à une pratique jurisprudentielle en contraste avec la législation. Et ainsi avance mondialement la révolution arc-en-ciel en marche…
Poutine en défense du mariage : il ne peut être qu’entre un homme et une femme
Vladimir Poutine, président de la Russie.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) ― Photo : www.kremlin.ru/Wikimedia Commons
Vladimir Poutine démontre son engagement en faveur des valeurs traditionnelles et naturelles et résiste par la même à la pression mondiale arc-en-ciel : dans le cadre d’une réforme constitutionnelle, il souhaite fixer le principe qu’un mariage ne peut être qu’entre « un homme et une femme. »
Lors d’une rencontre avec le groupe de travail mis en place par le Kremlin pour plancher sur la réforme constitutionnelle proposée en janvier par le chef d’État russe, la députée conservatrice Olga Batalina a demandé que soit écrit dans la Constitution que le gouvernement doit soutenir « les valeurs familiales traditionnelles ». « C’est une bonne idée et elle doit être soutenue. Il nous faut juste réfléchir de quelle manière la formuler et où », a estimé le président russe, avant de déclarer qu’« un mariage, c’est une union entre un homme et une femme ».
Pour Olga Batalina, la notion de famille est actuellement en danger en raison des tentatives d’introduire de nouveaux termes comme « parent numéro un » et « parent numéro deux ». « Ce n’est pas une fantaisie, c’est une réalité dans plusieurs pays », s’est alarmée la députée qui représente le parti au pouvoir Russie unie à la Douma d’État (chambre basse du Parlement) et qui a activement soutenu dans le passé la loi interdisant la « propagande homosexuelle » dans le pays.
Mais Vladimir Poutine l’assure :
« En ce qui concerne “parent numéro un”, “parent numéro deux” [...] tant que je serai président, nous ne l’aurons pas. Nous aurons “papa” et “maman” ».
Suisse : loi anti-homophobie ratifiée par référendum
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : AdobeStock
Le 9 février dernier, 65 % des Suisses ayant jeté le bulletin dans l'urne, remportant la majorité dans 23 comptés sur 26, ont voté « Oui » à l’adoption de la loi anti-homophobie, selon Radio-Canada :
La nouvelle loi anti-homophobie élargit une législation déjà existante en matière de lutte contre les discriminations et les appels à la haine raciale ou religieuse, en l’étendant à l’orientation sexuelle.
Pourquoi créer une loi spéciale pour une catégorie de comportements* ? Ne suffit-il pas que tous soient protégés par la loi ? Si des personnes qui pratiquent l’homosexualité sont cible de haine, cela doit être puni, tout comme dans le cas de pro-vie qui recevraient des menaces à cause de leurs activités. Mais pour ce qui est de la discrimination, voilà qui en soi pose problème. D’après Radio-Canada :
La nouvelle loi punit le dénigrement public et la discrimination de toute personne en raison de son orientation sexuelle, ou toute attitude visant à attiser la haine à son égard, par l’écrit, la parole, des images ou des gestes. Elle ne réprime pas en revanche des propos tenus dans le cercle familial ou entre amis.
Les restaurants, hôtels, entreprises de transport, cinémas ou piscines ne pourront pas refuser l’accès de quelqu’un en raison de son orientation sexuelle. Le texte prévoit des amendes ou des peines pouvant aller jusqu’à trois ans de prison.
Refuser une chambre d’hôtel à une paire d’individus, qui a manifestement l’habitude de se livrer à des comportements homosexuels, parce que l’on désapprouve ce type de comportement ne relève évidemment pas de la haine envers ces personnes, par contre la loi condamnerait ce geste pour « discrimination ». Certes, ce serait de la discrimination, mais la discrimination peut être justifiée. Cette loi vise par conséquent tous les pâtissiers, restaurateurs, propriétaires d’hôtel, etc. qui refuseraient d’offrir leurs services lors d’un « mariage gay ». Trois ans de prison !
On peut de bonne foi s’inquiéter de ce qui sera considéré comme « haineux », vu ce qui arrive en Grande-Bretagne à ceux qui osent émettre l’idée que le transgenrisme est une billevesée…
*Je mets « comportement » et non « orientation sexuelle », parce que le second terme, à prime abord, pourrait aussi bien inclure ce que ressent une personne pour le même sexe, ce qui n’est pas forcément voulu, ou inclure le choix de poser des actes conformément à cette attirance, ou encore la volonté d’avoir une telle attirance et de faire ce qui s’ensuit. Ce que je condamne, c’est le comportement (bien que je considère comme mauvais également les attirances désordonnées, mais c’est une autre affaire).
Or, me direz-vous, les personnes qui ressentent de telles attirances peuvent aussi être victimes de haine, de discrimination, etc. Sans doute, vous répondrais-je, mais les personnes qui n’aiment pas ressentir ces attirances seront généralement discrètes là-dessus, ou feront plutôt l’objet de commisération de la part des gens ordinaires. Ceci montre que si les gens n’ont rien contre les personnes accablées par ces attirances, ils n’aiment pas les actes homosexuels, que les personnes en question sont moins enclines à faire que ceux qui suivent intentionnellement et habituellement ce comportement. Voici donc les attirances involontaires exclues, l’« orientation sexuelle » dans le texte de la loi « anti-homophobie » ne vise donc en fait que ceux qui se complaisent dans ces sentiments, ou qui les suivent. Mais le terme « orientation sexuelle » pouvant porter à confusion, c’est pourquoi je parle de « comportement ». — A. H.
Les divers projets de Richard Décarie, candidat à l’investiture du Parti conservateur du Canada
Richard Décarie, candidat à la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada (à gauche) et Alexandre Cormier-Denis, animateur de Nomos TV (à droite).
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Image (capture d'écran) : Nomos TV/YouTube
Richard Décarie, Québécois pro-vie issue « du milieu des affaires et fort d’une vaste expérience professionnelle en communication stratégique, relations publiques et gouvernementales et développement organisationnel », selon richarddecarie.ca, bâtie son réseau de soutien afin de poursuivre la course à la chefferie du Parti conservateur, passant entre autres en entrevues avec divers médias, grands et petits, hostiles ou bienveillants.
C’est dans le cadre de cette campagne (il doit amasser 3000 signatures de membres du parti dont 1000 jusqu’au 27 février et 300 000 $ de dépôt dont 25 000 $ le même jour) qu’il a fait son apparition sur la chaîne de vidéos Nomos TV, où il a répondu aux questions d’Alexandre Cormier-Denis, l’animateur :
M. Décarie se propose entre autres, comme éventuel chef du parti, de faire cesser le financement de l'avortement, celui-ci n'étant pas un soin de santé. J’émettrais peut-être par contre une réserve par rapport à son idée de faire du « mariage gay » une union civile, afin de réserver le nom de « mariage » à l’union entre un homme et une femme dans le but de la procréation. Peut-être devrait-on voir cela comme un moindre mal, c’est-à-dire comme la diminution d’un mal déjà existant. [Je rectifie mon opinion, on ne peut moralement approuver de quelque façon que ce soit les « union » homosexuelle, même comme union civile, même comme diminution d'un mal déjà existant.]*
Et si vous désirez aider Richard Décarie, vous pouvez vous inscrire sur son site internet.
*Commentaire d'A.H., 3 septembre 2021.
Twitter suspend le compte du Parti Vox pour avoir accusé ses rivaux socialistes de promouvoir la pédophilie
Par Martin M. Barillas ― Traduit par Campagne Québec-Vie
Madrid, 23 janvier 2020 (LifeSiteNews) ― Twitter a suspendu le compte de Vox, le seul parti pro-vie et pro-famille présentant actuellement des députés au Parlement espagnol.
Faisant craindre en Espagne que les entreprises médiatiques soient de mèche avec le parti socialiste régnant, de plus en plus totalitaire, Twitter neutralisé le compte officiel de Vox, alléguant que le parti avait incité à la haine sur la plateforme. Cette décision a été prise après que le chef du parti Vox, Santiago Abascal, ait tweeté samedi que le gouvernement socialiste « encourage la pédophilie avec des fonds publics ». Le porte-parole de Vox, Manuel Mariscal, a tweeté plus tard que la suspension n'était pour « rien d'autre que de la censure » [censure politique, quoi*].
Samedi, Vox a tweeté un message à l'intention d'Adriana Lastra, sous-secrétaire générale du Parti socialiste, lui disant « Ce que nous ne pouvons pas supporter, c'est que vous veniez chez nous pour nous dire comment nous devrions vivre et comment nous devrions éduquer nos enfants. Et encore moins si vous promouvez la pédophilie avec l'argent de l'État ».
Le tweet de Vox était en réponse à un tweet antérieur de Lastra, qui a écrit :
Ils ne soutiennent pas la collectivité LGTBI, ils ne soutiennent pas le mariage homosexuel, ils ne soutiennent pas l'égalité entre hommes et femmes, ils ne considèrent pas que leurs idées rétrogrades ne sont pas celles de l'ensemble de la société. Ils ne devraient pas appeler cela de la liberté : c'est de la haine.
Mardi, Twitter a informé Vox qu'il « limitait temporairement » le compte du parti, suspendant ainsi certaines fonctions, dont la publication de nouveaux messages. Le géant des médias sociaux a prétendu que le motif de cette suspension résidait en ce que le parti n'avait pas respecté son interdiction de « comportement incitant à la haine ». Twitter interdit également les menaces, les agressions et l'incitation à la violence contre les personnes.
Twitter a demandé à Vox d'effacer le tweet accusant le Parti socialiste de promouvoir la pédophilie afin de récupérer son compte.
Vox s'oppose au Parti Socialiste et aux autres partis de gauche en ce qui concerne l'avortement, les droits parentaux et l'éducation publique. En ce qui regarde les droits parentaux, Vox demande que les parents aient le droit d'empêcher que leurs enfants assistent à des cours qui promeuvent le programme du gouvernement en matière d'éducation sexuelle et de LGBTisme. Selon Vox, les parents devraient avoir le droit d'être prévenus à l'avance et de décider si leurs enfants devraient ou non assister à « des conférences, des ateliers ou des activités ayant une signification idéologique ou morale allant à l'encontre de leurs convictions ».
Lire la suiteLe Parti conservateur, trop conservateur pour Charest !
Jean Charest.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (côtés flous rajoutés) : Asclepias/Wikimedia Commons
Jean Charest a annoncé mardi qu’il ne se lancerait finalement pas dans la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada, prétextant l’aspect beaucoup trop « à droite » de ce parti.
Ce qui aurait provoqué ce subit changement d’idée chez notre ex-Premier ministre aurait été le sondage que son équipe a opéré dans le sein du parti, révélant ainsi l’horrible nouvelle. D’après Le Devoir :
L’analyse a révélé que le tiers des membres sont contre l’avortement et le mariage entre conjoints de même sexe [union contre nature]. La moitié s’oppose à tout contrôle des armes à feu, de même qu’à une tarification du carbone. « On est en face de gens qui ont des idées sur les enjeux sociaux complètement différentes, observe cette source. C’est vraiment un parti de droite, dirigé par des gens à droite et le membership l’est aussi. »
Évidemment, diverses personnes se confondent en conjectures sur la véritable raison du renoncement de M. Charest, dont un membre du parti, selon Le Devoir :
Le conservateur estime que la « vraie raison » de l’abandon de M. Charest « c’est qu’il n’aurait pas gagné […] Il ne pouvait pas la perdre, cette course-là. Et il aurait perdu ». M. Charest a évoqué ce portrait des valeurs du Parti conservateur du Canada (PCC) en annonçant sa décision de renoncer à briguer la chefferie mardi.
Un autre membre suspecterait plutôt l'enquête encore en cours d'avoir fait reculer M. Charest, d’après la même feuille de chou :
Un […] conservateur, qui n’appuyait pas M. Charest, croit cependant que l’enquête Mâchurer a assurément pesé dans sa décision.
L’ennui, avec le retrait de Charest de cette course, non que je regrette sa participation, c’est qu’une partie de son équipe s’en va appuyer un autre « progressiste » (je ne vois pas en quoi un « progressiste » est progressiste, je l’appellerais plutôt régressiste), Peter MacKay, ex-ministre conservateur fédéral et homme en vue dans le parti.
D’autre part, plusieurs candidats s’annoncent pour cette course, comme le pro-vie Derek Sloan, Rick Peterson, ex-candidat à l’investiture du parti et le pro-vie Richard Décarie, tandis qu’un autre candidat potentiel se désiste, Rona Ambrose. Le Devoir rapporte :
L’ancienne chef intérimaire du PCC Rona Ambrose a pour sa part confirmé qu’elle ne serait pas candidate. Elle a expliqué, dans une vidéo en anglais sur Facebook, avoir « tergiversé » longtemps, mais elle avoue beaucoup aimer sa vie privée et son retour en Alberta. Le député ontarien Derek Sloan — considéré pro-vie par le groupe Campaign Life Coalition — a annoncé qu’il se lancerait dans l’arène lui aussi, tout comme l’homme d’affaires Rick Peterson qui était arrivé 12e sur 14 candidats en 2017. L’organisateur politique Richard Décarie avait l’intention de se lancer pour bloquer Jean Charest, mais il a indiqué qu’il comptait toujours être candidat pour représenter les conservateurs sociaux.
Et, bien sûr, si vous souhaitez aider Richard Décarie, vous pouvez vous inscrire sur son site de précampagne.
Wilson Gavin, fervent défenseur du mariage, décédé en Australie
Wilson Gavin était un catholique fervent qui a écrit de façon poignante sur l’enseignement de l’Église, a défendu le mariage sur la place publique et s’est fait bénévole avec les Missionnaires de la Charité.
Par Paul Smeaton — Traduit par Campagne Québec-Vie
Brisbane, Australie, 15 janvier 2020 (LifeSiteNews) — Les amis et la famille de Wilson Gavin continuent de pleurer la perte de cet étudiant de 21 ans qui a été retrouvé mort moins de 24 heures après avoir dirigé une manifestation contre une lecture de drag queen à la bibliothèque de Brisbane Square dimanche après-midi [12 janvier].
La police ne considère pas la mort de Wilson comme suspecte. Pour autant que LifeSiteNews pût le vérifier, au moment où nous écrivons ces lignes, les seuls détails concernant la mort de Wilson qui sont actuellement disponibles auprès des autorités publiques ou dans les médias grand public sont les suivants, tels que rapportés par le Daily Mail Australia :
La police et les services d’ambulance du Queensland ont été appelés pour un incident à Chelmer vers 7 h 7.
Un porte-parole des ambulances de l’État a déclaré que le patient avait été retrouvé avec des blessures graves. M. Gavin avait 21 ans.
Caroline Overington du The Australian a affirmé que Wilson « s’est jeté devant un train ». Elle ne dit pas d’où elle tire cela. LifeSite a contacté Caroline Overington pour lui demander où elle avait obtenu cette information, mais n’a pas eu de réponse au moment de mettre cela sous presse.
Le lundi soir [13 janvier], une messe a été offerte pour le repos de l’âme de Wilson à l’église Mary Immaculate à Annerly. Wilson y assistait régulièrement à la messe.
On peut lire sur un post de la page Facebook de la paroisse :
Lire la suiteBeaucoup de gens ont été profondément choqués et attristés par la mort tragique et inattendue de Wilson Gavin. Nous offrons tout d’abord nos sincères condoléances et notre soutien dans la prière à la famille de Wilson et à tous ceux qui l’ont connu et aimé.
Il est si important de se rappeler que chaque fois que nous sommes profondément affligés et blessés, nous allons au-delà de nous-mêmes, dans la prière, vers Jésus-Christ et à sa sainte mère Marie. En même temps, il est vital que nous fassions aussi tout notre possible pour tendre la main à un membre de la famille ou à un ami, ou pour chercher une aide professionnelle. Par exemple, vous pouvez toujours contacter Lifeline au 13 11 14.
La messe de 19 h à l’église Mary Immaculate d’Annerley ce soir sera offerte pour le repos éternel de l’âme de Wilson. Ensuite, il y aura possibilité, pour ceux qui le souhaitent, de se rassembler devant de l’église pour aller prendre le thé ou le café, etc.
Bienvenue à tous.