Mgr Schneider : La riposte au coronavirus « montre les signes d’un gouvernement mondial »
Mgr Athanaisus Schneider.
Par Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie
28 septembre 2020 (LifeSiteNews) — Dans une nouvelle entrevue, l’évêque Athanasius Schneider discute de la réaction au coronavirus et voit dans la réponse mondiale à celui-ci « les signes d’un gouvernement mondial ». Il souligne également les projets des groupes maçonniques qui travaillent pour « l’égalité, la liberté et la fraternité », ajoutant qu’avec le port des masques faciaux, « nous nous ressemblons tous désormais dans le monde entier ».
Le 20 septembre, s’entretenant avec Eva Doppelbauer de Gloria.tv, Mgr Schneider aborda plusieurs sujets importants, parmi lesquels les conséquences des rencontres interreligieuses à Assise sous le pape Jean-Paul II, l’expérience de Mgr Schneider de sa vie en Union soviétique par rapport à ce nous vivons aujourd’hui, et la protestantisation actuelle de la foi catholique et de son adaptation présente au monde.
Interrogé sur ses mises en garde contre une dictature mondiale à la lumière des mesures prises contre le coronavirus, et sur l’existence de preuves à cet égard, Mgr Schneider expliqua qu’« il n’y a pas de preuves concrètes, car si une dictature mondiale se développe, ils seront assez intelligents pour ne pas en procurer ». Les personnes qui planifient une dictature mondiale doivent être des « génies », qui « cachent autant qu’ils le peuvent leurs plans ». Sinon, poursuivit l’évêque kazakh d’origine allemande, « on les dévoilerait avant le temps ».
Cependant, continua le prélat, il existe « de solides indices que cela va dans le sens d’un gouvernement mondial ». Par exemple, les mots d’une personnalité éminente qui disait il y a cinq ans qu’une épidémie serait nécessaire pour établir un nouveau gouvernement mondial. C’est significatif, puisque cela a été évoqué par « certaines personnalités influentes », ajouta Mgr Schneider.
Autre indice, on pourrait également se pencher sur la façon dont « le monde entier est maintenant traité et réprimandé, unilatéralement, comme de petits enfants — jusqu’aux plus petits détails sur la façon de s’habiller, c’est-à-dire avec le masque facial, sur la façon de se déplacer, sur la distance à garder, dans le monde entier, et de manière uniforme » !
Lire la suiteLe président polonais rappelle qu’il n’y a pas de Nation sans les Familles
Par Léo Kersauzie (Médias Presse Info) — Photo : prostooleh/Freepik
Le président polonais récemment réélu a réitéré son engagement à soutenir la famille traditionnelle dans des commentaires liant la protection de la famille à la survie de la nation polonaise.
Le président Andrzej Duda, 48 ans, a accordé une interview à EWTN alors qu’il était reçu au Vatican la semaine dernière.
« Il n’y a pas de nation, pas d’État sans une famille qui a des enfants, ce qui à son tour provoque le renouvellement des générations, ce qui signifie que la nation demeure et qu’elle peut créer un État », a déclaré Duda.
« Donc, si quelqu’un se considère comme un patriote polonais, si quelqu’un pense que la Pologne devrait rester, que notre nation devrait continuer à exister, alors il ne devrait y avoir aucun doute que la famille dans tout cela a une signification fondamentale. C’est comme ça que j’aborde ça. »
Le président polonais a également rappelé à EWTN que la protection de la famille traditionnelle, la définition du mariage comme une union entre une femme et un homme et le droit des parents d’élever leurs enfants selon leurs convictions sont inscrits dans la Constitution polonaise.
« Je n’agis que conformément à la constitution polonaise », a déclaré Duda en réponse à une question sur l’opposition de l’Union européenne.
« Et je n’hésite pas à en parler à l’Union européenne. Mais je travaille, je sers la Pologne, c’est mon devoir. Et comment les politiciens d’autres pays, d’autres présidents abordent cela, c’est leur prérogative. Et ce sont leurs sociétés qui les tiennent responsables. C’est ma démarche. Et c’est aussi une approche chrétienne. »
Le président Duda s’est engagé dans sa récente et fructueuse candidature à protéger la famille polonaise de ce que certains politiciens polonais ont appelé une idéologie LGBT « étrangère » ou « occidentale ». Dans sa « Family Card » (liste de politiques), Duda a promis d’empêcher l’adoption d’enfants par des homosexuels et de maintenir la « propagande de l’idéologie LGBT » hors des institutions publiques. Il a également insisté sur le droit des parents de décider de « l’esprit » qui façonnera leurs enfants et a promis un soutien à l’instruction des enfants à la maison.
Plus tôt ce mois-ci, Duda est devenu le premier président polonais à participer à la Marche annuelle pour la vie et la famille à Varsovie.
« Stop LGBT » – Une initiative citoyenne contre les marches LGBT en Pologne
Jakub Baryła affrontant la première parade « gay » de Płock en Pologne, en 2019. Son geste, superbe par ailleurs, était un acte isolé et n'est pas lié au mouvement « Stop LGBT », bien que tenant sans doute du même esprit.
Par Olivier Bault (Présent) — Photo :
De notre correspondant permanent à Varsovie – Pour être examinée par la Diète polonaise sous forme de projet de loi, une initiative citoyenne doit recueillir au moins 100 000 signatures. Depuis le 18 août, la Fondation Vie et Famille (Fundacja Życie i Rodzina) collecte des signatures pour son projet de loi « Stop LGBT » dont le but est d’interdire dans l’espace public les manifestations qui prétendent remettre en cause la nature du mariage inscrite dans la Constitution polonaise. Celle-ci stipule en effet, à son article 18, que « Le mariage en tant qu’union d’une femme et d’un homme, la famille, la maternité et la parentalité sont protégés et soutenus par la République de Pologne ».
« Il ne suffit plus de se plaindre que le lobby homosexuel va toujours plus loin. Faisons-lui barrage activement ! Nous voulons une Pologne libre de l’idéologie LGBT », peut-on lire à propos du lancement de la collecte de signatures. Sur le site dédié à la pétition, les organisateurs de l’initiative lancent l’appel « Arrêtons la propagande homosexuelle dans nos rues » et présentent cela comme un vote anniversaire pour les cent ans de la victoire contre les bolcheviques. Cette initiative citoyenne fait suite à la campagne agressive de manifestations ouvertement christianophobes, cathophobes du lobby LGBT en 2019 en Pologne. Une campagne haineuse qui a fortement contribué à pousser de nombreuses collectivités locales, couvrant le tiers environ du territoire polonais, à se proclamer libres d’idéologie LGBT ou à adopter une charte des droits de la famille.
Les explications données par les organisateurs de l’initiative « Stop LGBT » ne laissent aucun doute sur le fait qu’ils entendent combattre une idéologie et non pas une catégorie de gens en fonction de leur orientation sexuelle. Le polonais n’ayant pas d’articles (comme les autres langues slaves), des journalistes manipulateurs pourront traduire cela par « Stop aux LGBT », une traduction mensongère déjà relayée sur certains comptes Twitter.
L’épiscopat polonais semble divisé sur cette initiative. Pour collecter des signatures au sortir des messes dominicales, les organisateurs doivent avoir l’autorisation du curé. La conférence épiscopale a informé les diocèses de cette initiative dans une lettre envoyée début septembre, mais sans prendre position. Les archevêques de Varsovie et de Poznań ont de leur côté interdit aux curés de leur diocèse de faciliter la collecte des signatures sur le terrain de leur paroisse.
La pro-avortement Ruth Bader Ginsburg, juge à la Cour suprême des É.-U., est décédée — Trump nommera-t-il son remplaçant avant les élections ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Simmie Knox, under commission of the United States Supreme Court/Wikimedia Commons
Le 18 septembre dernier, le juge de la Cour suprême, Ruth Bader Ginsburg, décéda, laissant ainsi vide un siège pour un remplaçant. Le juge Ginsburg était pour l’avortement et le « mariage gay », elle compte à son actif un vote contre une loi visant à limiter les avortements par naissance partielle (infanticide) au Nebraska, selon LifeSiteNews :
Entre autres actes, Ginsburg vota l’annulation d’une loi du Nebraska interdisant les avortements par la naissance partielle. « Un règlement de l’État qui “a pour but ou pour effet de placer un obstacle substantiel sur le chemin d’une femme recherchant l’avortement d’un fœtus non viable” viole la Constitution », soutenait-elle.
Vous me pardonnerez si je ne comprends pas grand-chose à cette déclaration, parce que l’avortement par naissance partielle, voyez-vous, est employé tardivement dans la grossesse, quand l’enfant à naître est précisément viable et difficile à… « interrompre », ou à tuer pour parler normalement.
Ruth Bader Ginsburg, non seulement vota en faveur du « mariage gay », dans le cadre du jugement Obergefell v. Hodges, mais célébra des « mariages gay » en tant que magistrate :
Ginsburg était également en faveur du « mariage » homosexuel. Quelques mois seulement après que la Cour suprême eût infirmé la Defense of Marriage Act en 2013, Ginsburg est devenue le premier juge de la Cour suprême à célébrer une cérémonie de « mariage » homosexuel.
« Je pense que ce sera une déclaration de plus que les personnes s’aimant et voulant vivre ensemble devraient pouvoir bénéficier des bénédictions et des difficultés de la relation maritale », affirmait Ginsburg après la cérémonie. Elle a ensuite officié lors de plusieurs autres « mariages » homosexuels, avant d’imposer le « mariage » homosexuel à la nation dans l’affaire Obergefell contre Hodges en 2015.
Le défunt juge aurait exprimé le souhait qu’on ne nommât pas son remplaçant avant les élections à venir, rapporte LifeSiteNews dans un second article :
Lire la suiteSelon un rapport du NPR, Ginsburg aurait déclaré à sa petite-fille Clara Spera : « Mon souhait le plus ardent est que je ne sois pas remplacée avant la nomination d’un nouveau président ».
L’UE veut (encore) sanctionner la Pologne sur la base d’un rapport pro-LGBT et pro-avortement
Par Olivier Bault (Visegrád Post) ― Photo (rognée) : Endzeiter/Pixabay
Union européenne — Jeudi, le Parlement européen adoptait à une large majorité la résolution contre la Pologne qui lui était proposée sur la base d’un rapport de la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (Commission LIBE). Ce rapport concernait « la proposition de décision du Conseil relative à la constatation d’un risque clair de violation grave, par la République de Pologne, de l’État de droit ». Fait caractéristique, la Commission LIBE avait choisi de confier la rédaction du rapport à charge contre un pays gouverné par une majorité conservatrice à un socialiste espagnol : l’ancien ministre de la Justice de Zapatero à l’origine du « mariage gay » en Espagne. La rédaction du rapport avait d’abord été confiée, avant les élections européennes de mai 2019, à un travailliste britannique, Claude Moraes. Nous avions déjà dévoilé dans les colonnes du Visegrád Post les coulisses de la préparation de ce rapport et la provenance de son contenu idéologique très marqué à gauche (voir : « Nouveau rapport contre la Pologne au Parlement européen : litanie de reproches et aveu d’impuissance »). À ce titre, il est frappant de voir à quel point le rapport López Aguilar contre la Pologne est, sous bien des aspects — qui vont du profil politique du rapporteur au contenu du rapport en passant par l’approche sélective adoptée pour le rédiger — similaire au rapport Sargentini contre la Hongrie adopté par le Parlement européen il y a exactement deux ans (pour les lecteurs qui lisent l’anglais, voir la comparaison des deux rapports sur la version anglophone du Visegrád Post : « A tale of two very biased reports in the European Parliament: the López Aguilar report on Poland and the Sargentini report on Hungary »).
Le débat sur la Pologne du lundi : les « droits LGBT » ont pris le pas sur l’indépendance de la justice
Le « débat » du lundi 14 septembre qui a précédé le vote du jeudi 17 septembre était lui-même révélateur du combat idéologique mené par la gauche au moyen des institutions européennes. Le mot « débat » est à mettre entre guillemets puisqu’il s’agit d’une suite de courtes interventions préparées à l’avance pour présenter les positions des différents groupes, sans qu’il y ait de place pour un véritable débat qui, de toute façon, n’intéresse pas la majorité au Parlement européen. L’intitulé du débat de lundi était : « Constatation d’un risque clair de violation grave, par la République de Pologne, de l’État de droit — Zones sans LGBTI en Pologne dans le cadre de l’affaire Rete Lenford ». Une petite explication s’impose : l’affaire Rete Lenford ne concerne pas directement la Pologne puisqu’il s’agissait de l’affaire d’un avocat italien qui avait déclaré publiquement qu’il n’embaucherait pas de personnes homosexuelles pour ensuite se défendre en assurant qu’il s’agissait d’une déclaration abstraite. Sur la base de cette affaire, les institutions européennes ont interprété le principe européen de non-discrimination comme s’appliquant aussi aux situations abstraites. En l’occurrence, il s’agit de condamner les collectivités locales polonaises — et de les priver de fonds européens — lorsqu’elles ont adopté une Charte des droits des familles (comprises au sens traditionnel de la famille, conforme à la constitution polonaise) ou même des déclarations ou résolutions pour se dire libres d’idéologie LGBT, ce qui pourrait potentiellement, selon les institutions européennes, les inciter à discriminer les personnes homosexuelles. Exemple et explication sur les premières conséquences de ce procès d’intention ici sur le site de l’ECLJ : « Pologne : le chantage idéologique de la Commission européenne ».
Lire la suiteMgr Viganò : « Le soi-disant catholique Joe Biden, qui soutient l’avortement… n’est pas catholique »
Joe Biden, ex-vice-président des États-Unis et candidat aux présidentielles américaines.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Une tactique semble être assez commune ces temps-ci chez les politiciens : se réclamer d’une identité particulière, sans en embrasser les particularités essentielles, afin de s’attirer les bonnes grâces d’un groupe important, à savoir dans le cas particulier, d’électeurs. Prenez François Legault, qui s’était prétendu nationaliste dans le but d’attirer le vote nationaliste des Québécois, pour enlever peu après le crucifix du Salon bleu que son prédécesseur Maurice Duplessis, un vrai nationaliste lui, avait installé. Prenez Justin Trudeau, qui se dit, ou du moins disait, catholique sans en présenter les fruits. Joe Biden est un cas typique de catholicisme de façade, comme le souligne Mgr Carlo Maria Viganò, ex-nonce apostolique aux États-Unis.
En effet, un politicien réellement catholique doit suivre l’enseignement de l’Église catholique, affirme Mgr Viganò dans une entrevue avec le vaticaniste Marco Tosatti, selon le site d’Edward Pentin :
M.T. : Au-delà de la situation actuelle, dans laquelle les candidats catholiques du Parti démocrate ne respectent manifestement pas le Magistère de l’Église, comment doit être un vrai homme politique catholique ?
C.M.V. : Pour être catholique, il faut non seulement être baptisé, mais aussi vivre en accord avec la Foi qu’on a reçue à la Fontaine sacrée. La foi va de pair avec les bonnes œuvres, comme nous l’enseigne la Sainte Écriture : sans la mise en pratique du fait que nous sommes devenus enfants de Dieu par l’incorporation au Corps Mystique, nos paroles sont vides et notre témoignage est incohérent, voire scandaleux pour les fidèles et ceux qui ne croient pas. Le Père James Martin, S.J. a donc tort de se limiter à l’aspect purement bureaucratique ; ses paroles sont réfutées par celles du Sauveur : « Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande » (Jn 15, 14). L’amitié avec Dieu — qui consiste en ce que l’âme est en état de grâce — dépend de notre obéissance aux ordres de Notre Seigneur. Pas de suggestions ou de conseils : des ordres ! Il dit encore : « Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le royaume des cieux, mais bien celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Mt 7,21).
J’ajoute que l’enfer n’est pas réservé aux non-catholiques : parmi les flammes éternelles, il y a beaucoup d’âmes baptisées, même des religieux, des prêtres et des évêques, qui ont mérité la damnation à cause de leur rébellion contre la volonté du Seigneur. Les soi-disant catholiques adultes et leurs mentors doivent y penser avec soin, avant qu’ils n’entendent résonner les paroles du Christ : « Je ne vous ai jamais connus. Retirez-vous de moi, ouvriers d’iniquité » (Mt 7, 23).
Un catholique qui soutient l’avortement ou l’idéologie du genre nie non seulement le Magistère, mais aussi la loi naturelle, base morale commune à tous les peuples, de tous les temps et de tous les lieux. La gravité de l’incohérence [d’une distinction] entre l’appartenance à l’Église et la fidélité à son enseignement reflète la dichotomie artificielle entre doctrine et pastorale, qui s’est insinuée depuis Vatican II et a atteint sa formulation la plus claire dans Amoris lætitia. D’autre part, à y regarder de plus près, la « laicità dello Stato » [nature laïciste de l’État] pose également de sérieux problèmes, car elle reconnaît le droit à la société civile de nier la royauté divine du Christ et de rejeter sa Loi, tout en demandant aux laïcs de donner un témoignage de Foi dans lequel la primauté de la Vérité catholique est abaissée au même niveau que l’erreur.
Et comme Joe Biden soutient l’avortement et l’idéologie LGBT, les catholiques ne peuvent pas voter pour lui, affirme Mgr Viganò :
Ce qui est clair, c’est que les catholiques ne peuvent pas voter pour un homme politique « catholique » qui ne met pas en pratique l’intégrité de la doctrine de l’Église, la hiérarchie peut encore moins l’approuver. Le soi-disant catholique Joe Biden, qui soutient l’avortement par naissance partielle, c’est-à-dire l’infanticide, et qui, avant même Obama, soutenait l’idéologie du genre et a célébré le « mariage » de deux hommes, n’est pas catholique.
Une question se pose naturellement, si les catholiques ne peuvent pas voter pour un faux catholique comme Joe Biden, peuvent-ils davantage voter pour un non catholique comme Donald Trump, qui ne souscrit pas à toute la doctrine de l’Église (comme la reconnaissance de la primauté de cette dernière) ? La réponse, sans doute, est que les catholiques américains devraient voter pour le moins mauvais des deux, et dans ce cas je pense que ce sera Trump, car il défend l’enfant à naître.
Le cardinal Burke : « Ne donnez pas la communion à Joe Biden »
Joe Biden.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr
Ne donnez pas la communion à Joe Biden.
L’appel a été lancé par le cardinal Raymond Burke, l’un des représentants les plus conservateurs de l’Église […] dans une interview accordée à Fox News. Le prélat américain, qui ces derniers mois avait pris parti contre l’utilisation du masque, a déclaré que tous les « soi-disant politiciens catholiques », y compris le candidat démocrate à la présidentielle, devaient se voir refuser le sacrement pour avoir parlé en faveur de l’avortement et de la reconnaissance de mariage de même sexe.
Ils ne peuvent pas venir recevoir la Sainte Communion, a-t-il expliqué, parce qu’ils ne sont pas en communion avec le Christ.
« Ce n’est pas une punition », a-t-il ajouté, mais une « faveur que nous leur faisons en leur disant de ne pas se présenter, car s’ils le font, ils commettent un sacrilège ».
Déjà en 2004, le cardinal américain avait averti le candidat démocrate de l’époque, John Kerry, de ne pas se présenter pour recevoir la Sainte Communion. Ceux qui soutiennent l’avortement sont considérés comme des « pécheurs obstinés ».
Les dernières déclarations de Biden, qui se considère pourtant catholique et se rend régulièrement à la messe, ont montré son obstination pro-avortement. En avril, le candidat démocrate a qualifié l’avortement de « service essentiel » et, en juillet, il a réitéré son soutien au droit des femmes de décider.
Avant Burke, également le père Frank Pavone, directeur de Priests for Life, avait demandé que la communion soit refusée au candidat démocrate : Biden « n’a pas protégé les petits qui ne sont jamais nés, se mettant en conflit non seulement avec la foi catholique mais avec le message chrétien, les principes fondateurs de l’Amérique et la décence humaine. Vous ne pouvez pas tuer des enfants et vous ne pouvez autoriser personne à le faire ».
L’Eglise catholique représente l’une des clés de lecture pour les élections de l’automne aux Etats-Unis. Les catholiques, comme il est d’usage aux États-Unis et dans le reste de l’Occident, joueront un rôle important dans le tournant électoral. L’hémisphère progressiste et catholique américain est engagé dans une lutte serrée contre l’actuel président des États-Unis d’Amérique, tandis que des voix comme celle du cardinal Burke et de l’archevêque et ancien nonce apostolique aux États-Unis Carlo Maria Viganò constituent, par leur soutien à Trump et dans l’actuel paysage ecclésiastique, deux exceptions.
Le cardinal Burke est l’une des références de Donald Trump mais aussi un de ces prélats conservateurs […] qui ont ouvertement défié la ligne théologique du pape François depuis le début de son pontificat.
« L’attaque contre Biden marque une autre confrontation avec le pontife. En novembre, le candidat démocrate a révélé qu’il avait reçu la communion du pape après qu’un prêtre de Caroline du Sud l’a lui avait refusée » révèle le quotidien italien La Repubblica de l’athée [...] Eugenio Scalfari, l’ami à qui le pontife argentin aime faire des confidences…
[...]
Joe Biden choisit Kamala Harris, alliée de Planned Parenthood, comme second
Kamala Harris.
Par Calvin Freiburger ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : LiveActionNews
11 août 2020 (LifeSiteNews) — L’ancien vice-président Joe Biden a nommé la sénatrice californienne Kamala Harris comme partenaire sur la liste présidentielle démocrate, renouvelant ainsi son allégeance aux éléments les plus farouchement pro-avortement de son parti.
Biden en a fait l’annonce mardi après-midi, qualifiant Harris de « combattante sans peur pour le petit gars, et l’un des meilleurs fonctionnaires du pays » :
À l’époque où Kamala était procureure généralé, elle travaillait en étroite collaboration avec Beau. Je les ai vus s’attaquer aux grandes banques, secourir les travailleurs et protéger les femmes et les enfants contre les abus. J’étais fier à l’époque, et je suis fier aujourd’hui de l’avoir comme partenaire dans cette campagne.
— Joe Biden (@JoeBiden) 11 août 2020
« Par “petit gars”, vous ne voulez évidemment pas dire le bébé à naître », rétorque Kristan Hawkins, président de Students for Life of America (SFLA).
En tant que femme noire [enfin, pas tant que ça*], Harris satisfait les demandes des activistes de gauche en termes de représentation des femmes et des minorités, tandis que la campagne [de Biden] compte peut-être sur son passé de procureure pour faire appel aux électeurs qui penchent à gauche sur les questions politiques mais ne sont pas d’accord avec la vague anti-police promue par Black Lives Matter. Mais sur l’avortement, les questions LGBT et la liberté religieuse, Harris est en phase avec l’extrême gauche.
Lorsqu’elle était procureure générale de Californie, Harris joua un rôle clé dans la défense de Planned Parenthood dans l’affaire de la vente de parties de bébés avortés (commerce qui enfreint plusieurs lois fédérales, rapporte une vidéo d’infiltration auprès du personnel de l’industrie de l’avortement). La plupart des images de la vidéo dénonçant ce trafic ont été prises en Californie, mais déjà Harris avait annoncé qu’elle mènerait une enquête sur les journalistes du Center for Medical Progress (CMP) plutôt que sur Planned Parenthood, et fit une descente au domicile du directeur du CMP, David Daleiden, tout en acceptant par ailleurs les dons du géant de l’avortement pour sa course au Sénat.
De nombreuses organisations pro-vie exigèrent de Harris qu’elle démissionnât en raison du visible conflit d’intérêts, et les avocats de Daleiden citèrent des courriels fuités montrant que le bureau de Harris coordonnait avec Planned Parenthood des projets de loi visant à criminaliser les investigations sous couverture comme celles du CMP.
Lire la suiteProjet de loi russe : le mariage seulement entre homme et femme, et protection des droits parentaux
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : Piqsels
Le projet de loi sur les modifications du Code de la famille de la Fédération de Russie a été présenté à la Douma, la chambre basse du Parlement russe le 13 juillet dernier.
Sept sénateurs russes, dirigés par Elena Mizulina, ont présenté cet ensemble de projets de loi visant à « renforcer l’institution familiale ». La pierre angulaire est le projet de loi modifiant le code de la famille de la Fédération de Russie.
Pendant trois ans, ce […] « Projet des sept sénateurs » est resté en préparation au Conseil de la fédération (la chambre haute du parlement) et des organisations dédiées à la protection de la famille et des droits parentaux, des experts de la famille et des représentants de l’Église orthodoxe russe ont participé à la rédaction.
Le projet de loi prévoit de nombreuses mesures pour soutenir et protéger la famille. Il s’agit notamment de l’interdiction de célébrer des « mariages » homosexuels ou transgenres et de confier des enfants à des personnes homosexuelles ou transgenres.
Mais un volet, et non des moindres, consiste à protéger les familles contre la séparation illégale et injustifiée des enfants de leurs parents. Il rappelle une évidence en ce qui concerne les familles, c’est-à-dire que « les principes directeurs du système juridique doivent également inclure le respect de l’indépendance de la famille dans les questions qui la concernent et celle de l’autorité des parents ». Par les temps qui courent, étant donné l’ingérence de bien des Etats occidentaux, dit « éclairés » et « démocrates », dans la vie des familles et la facilité avec laquelle leurs services sociaux retirent les enfants à leurs parents sous le prétexte que l’éducation donnée n’est pas assez « ouverte » « gay-friendly » « pro-vax » ou « pro-choice » et trop religieuse, ce rappel est une exception !
Après des années de « révolution » voulue par le lobby arc-en-ciel contre la famille, ce projet pour le droit de la famille est une véritable contre-révolution.
La Russie résiste vaillamment à la Gaystapo mondiale.
Homos et lesbiennes courraient un risque plus grand d'agression de leur « partenaire » que les hétéros
Par Pour une école libre au Québec — Photo : Ake/Rawpixel
D’après le National Intimate Partner and Sexual Violence Survey du CDC, sur l’ensemble de leur vie, les femmes homosexuelles ont une probabilité plus importante d’être victime de violences de la part de leur partenaire que les femmes hétérosexuelles.
Dans le cas des viols, la comparaison entre lesbiennes et hétérosexuelles était impossible, car l’erreur type était trop importante, mais notez que les femmes bisexuelles ont une probabilité plus de 2 fois plus importante d’être violées par leur partenaire que les hétéros.
Une étude de Statistique Canada indique par exemple qu’au cours de l’année 2004, 15 % des homosexuels et des lesbiennes ont été victimes de violences conjugales contre 7 % des hétéros.
Selon le site rezosante.org, certains chercheurs américains considèrent même que la violence conjugale est le 3e problème de santé chez les homosexuels, après le VIH et la consommation de drogue.
Une méta-analyse italienne qui souligne que la violence chez les homosexuels est probablement sous-déclarée, de peur que celle-ci serve à stigmatiser les homosexuels, conclut :
Malgré le mythe selon lequel la violence envers les partenaires intimes (VPI) n’est un problème que dans les relations hétérosexuelles, son apparition parmi les couples LGB s’est avérée comparable ou supérieure aux cas hétérosexuels (Messinger, 2011 ; Kelley et al., 2012 ; Barrett et St.Pierre, 2013 ; Breiding et al., 2013). [...]
Même s'il existe quelques études sur la violence entre partenaires intimes de même sexe (SSIPV), elles soulignent que le phénomène se produit à un taux comparable (Turell, 2000) voire plus élevé que le VPI hétérosexuel (Messinger, 2011; Kelley et al. , 2012; Barrett et Saint-Pierre, 2013).
[...]
Cependant, selon l’un des rapports d’étude les plus récents et les plus représentatifs, près d’un tiers des hommes des minorités sexuelles et de la moitié des femmes des minorités sexuelles aux États-Unis ont affirmé avoir été victimes d’abus physiques ou psychologiques dans une relation amoureuse. De plus, plus de 50 % des hommes gais et près de 75 % des femmes lesbiennes ont déclaré avoir été victimes de VPI psychologique (Breiding et al., 2013). Breiding et coll. (2013) ont identifié que 4,1 millions de personnes de la communauté LGB ont subi la VPI au cours de leur vie aux États-Unis.
La prévalence du VPI au cours de la vie dans les couples LGB semble être similaire ou supérieure à celle des couples hétérosexuels : 61,1 % des femmes bisexuelles, 43,8 % des femmes lesbiennes, 37,3 % des hommes bisexuels et 26,0 % des hommes homosexuels ont subi la VPI au cours de leur vie, tandis que 35,0 % des femmes hétérosexuelles et 29,0 % des hommes hétérosexuels ont subi le VPI. Lorsque les épisodes de violence grave étaient pris en compte, la prévalence était similaire ou plus élevée chez les adultes LGB (femmes bisexuelles : 49,3 % ; femmes lesbiennes : 29,4 % ; hommes homosexuels : 16,4 %) par rapport aux adultes hétérosexuels (femmes hétérosexuelles : 23,6 % ; hommes hétérosexuels : 13,9 %). (Breiding et al., 2013).
Ces faits n’ont pas empêché Alice Coffin, élue « écologiste » française d’affirmer à la télévision : « Ne pas avoir un mari, ça m’expose plutôt à ne pas être violée, ne pas être tuée, ne pas être tabassée. »