Et si nous faisions de 2022 un tournant en réalisant les demandes de la Vierge ?
Par Maria Madise (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les sources pro-vie ont largement rapporté que, selon Worldometer, un grand site utilisant les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’avortement a été la première cause de décès dans le monde en 2021.
Worldometer a fait état de 42,6 millions d’avortements l’année dernière. En comparaison, les décès par cancer s’élevaient à environ 8 millions et les accidents de la route à environ 1,3 million par an. En 2021, l’OMS attribue 3,5 millions de décès au Covid. Toutes causes confondues, les décès s’élèvent à 101,5 millions de personnes, dont près de 43 millions sont des enfants à naître !
Il est certain que ces chiffres n’incluent pas les avortements précoces causés par les contraceptifs ni les millions d’embryons jetés au cours des procédures de FIV [Fécondations in vitro] ; ils ne prennent sûrement pas en compte non plus les avortements à domicile, pratique désormais courante dans de nombreux pays, dans lesquels les pilules abortives sont disponibles à la demande.
Voice of the Family a souvent souligné que l’avortement légalisé a tué plus d’êtres humains (environ 2 milliards au cours des 30 dernières années seulement) que toutes les guerres de toute l’histoire de l’humanité. Le ventre de la mère ─ selon l’expression courante, l’endroit le plus sûr de l’univers ─ est statistiquement l’endroit le plus dangereux !
Si la mesure de la civilisation est la façon dont une société traite ses membres les plus vulnérables, alors notre société est la plus barbare de l’histoire de l’humanité. C’est une pensée qui donne à réfléchir à l’aube de cette nouvelle année et qui devrait nous inciter à agir.
Lire la suiteLa CEDH impose aux membres de l’UE la reconnaissance des « familles » LGBT
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Daniel Jędzura/Adobe Stock
L’Union européenne a redéfini la famille ; et ce faisant, elle l’a dissolu.
Médias-Presse Info rapporte que, « La Cour européenne de justice a décidé ... d’imposer à tous les États membres de l’Union que les “parents” de même sexe et leurs enfants soient reconnus comme une famille dans tous les États membres. »
L’institution de la famille composée d’un père et d’une mère n’est pas une invention ni une convention sociale. Elle n’est pas définie ainsi par hasard. Comme le dit Peter Baklinski dans son article Pourquoi les pro-vie refusent la redéfinition du mariage des lobbys gais ?, « L’environnement qui est le plus propice à l’épanouissement de la personne humaine — sans exception — est la famille humaine composée d’un homme et d’une femme unis dans une union à vie... »
Pourtant, « le tyran européen veut imposer un nouveau modèle de famille et de progéniture, un point c’est tout, du droit il fait table rase quand cela l’arrange. » Du droit des enfants d’avoir une famille stable, équilibrée, et favorable à leur développement, il s’en moque.
Pour le chef de l’équipe juridique de l’ILGA européenne, un lobby Lgbtqi international, cette décision est un, « témoignage réel que l’UE est une union d’égalité ». Il a déclaré que, « nous avons hâte de voir les familles arc-en-ciel jouir de leur droit à la liberté de mouvement et d’autres droits fondamentaux sur un pied d’égalité avec tout le monde. »
Comment peut-il prétendre obtenir un « droit à la liberté de mouvement » alors que ce « droit » ouvre grand la porte à l’emprisonnement des enfants dans une « famille » artificielle et nocive ?
Pour la révolution arc-en-ciel tout comme pour l’avortement, les chefs d’État écoutent et défendent ceux qui crient le plus fort (les fanatiques pro-LGBT et féministes), au lieu de défendre les victimes de telles folies (les enfants à naître et les enfants des « familles » LGBT).
L’influence LGBT dans les cercles conservateurs est croissante — voici pourquoi cela est profondément problématique
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie
9 novembre 2021 (LifeSiteNews) — Récemment, c’est-à-dire le samedi 6 novembre 2021, des événements LGBT majeurs sur les côtes de l’Atlantique et du Pacifique ont mis en évidence la montée substantielle de la normalisation de l’homosexualité et du transgenrisme dans des institutions autrefois considérées comme des bastions du conservatisme.
Donald Trump a organisé un énorme gala à cravate noire pour les républicains « Log Cabin » (LGBT) dans sa station balnéaire de Floride Mar-a-Lago, au cours duquel l’ancienne première dame Melania Trump a reçu le prix « Spirit of Lincoln » de l’organisation.
Plus tôt dans la journée, dans un chantier naval de San Diego, la marine américaine a lancé son tout nouveau navire, baptisé du nom du pédéraste homosexuel Harvey Milk. Le secrétaire de la marine et divers amiraux ont assisté au baptême du navire par un vétéran transgenre d’âge moyen de la marine ─ un homme qui se présente comme une femme. Deux semaines auparavant, un autre homme se présentant comme une femme avait été nommé amiral 4 étoiles.
Les 6 et 7 novembre ont également marqué la fin d’un mois d’importants rassemblements conservateurs nationaux dont les orateurs vedettes étaient des hommes « mariés », « fiancés » ou autrement partenaires, sexuellement et romantiquement, avec d’autres hommes.
La semaine précédente, le milliardaire Peter Thiel, fondateur de Paypal, l’animateur de talk-show Dave Rubin et l’auteur Douglas Murray ont partagé la scène avec les sommités catholiques conservatrices Sohrab Ahmari, Mary Eberstadt, Michael Knowles, Patrick Deneen, Jay Richards, Rusty Reno, Robert Royal et Austin Ruse lors de la National Conservatism Conference à Orlando. Les sénateurs américains chrétiens conservateurs Ted Cruz (R-TX), Josh Hawley (R-MO) et Marco Rubio (R-FL) ont également partagé cette scène.
Le héros conservateur et actuel candidat au Sénat de l’Ohio, J.D. Vance, auteur de Hillbilly Elegy, a annoncé la semaine dernière que l’homosexuel « marié » Peter Thiel jouait un rôle actif dans sa campagne.
Lire la suiteRenaissance catholique, en défense du vrai mariage, acquitté
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : schepniy/Adobe Stock
La XVIIIème chambre du Tribunal correctionnel de Paris a relaxé Renaissance catholique en la personne de Jean-Pierre Maugendre, président de l’organisme, poursuivi par trois organisations LGBT au motif de « provocation à la discrimination à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle », rapporte Renaissance catholique.
La « provocation » dont se serait rendu coupable M. Maugendre est d’avoir publié l’extrait d’un texte — L’Église du Dieu vivant : la colonne et l’appui de la vérité, signé par les cardinaux Burke et Pujats, et les évêques Peta, Lenga et Schneider — portant sur l’enseignement de l’Église au sujet des devoirs de l’État en regard des « unions civiles » entre personnes de même sexe : « Les autorités civiles ne doivent pas établir d’unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe, qui clairement imitent l’union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d’un grave scandale pour d’autres ».
Le tribunal a conclu pour sa part qu’il s’agit d’un texte doctrinal qui n’appelle pas les personnalités en fonction à discriminer les citoyens de façon contraire à la loi :
Le tribunal a retenu qu’il s’agissait d’un texte doctrinal et non « d’une exhortation claire faite aux fidèles catholiques susceptibles de constituer des autorités civiles de ne pas célébrer de mariages entre personnes homosexuelles ».
Le tribunal souligne plus loin qu’il s’agit d’un enseignement sur l’ordre civil et non d’une exhortation spécifique pour les individus agissant sous l’ordre présent :
« Ce propos de 2019, rappelant les principes établis en 2003, vient, dans ce qui est explicitement présenté comme un guide pour les fidèles, rappeler la position de l’Église sur les unions entre personnes de même sexe et les considérations religieuses qui la motivent. La simple affirmation de ce que les autorités civiles ne devraient pas créer, voire souscrire à la présence, dans leur ordre juridique, d’unions civiles entre personnes de même sexe est, en l’absence de toute exhortation à commettre des actes positifs de discrimination, protégée par la liberté d’expression et d’opinion. »
Certes, ce passage d’enseignement ne fait que proclamer que l’État ne doit pas reconnaître d’« unions civiles » entre des personnes de même sexe, mais il est aussi vrai que l’Église enseigne que les représentants de l’État ne doivent pas présider à telles « unions », même si celui-ci les a établies comme légales.
Du moins, ce jugement représente une victoire pour la liberté d’enseignement de l’Église, notamment sur les devoirs de l’État et le mariage. Renaissance catholique souligne :
Nous avions analysé que ce procès serait celui de la liberté de l’Église à proclamer son enseignement moral bimillénaire dans une société sécularisée.
Le nouveau directeur de l’institut JPII sur le mariage suggère que l’Église doit changer sa définition de la famille
Mgr Philippe Bordeyne.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : seletlumieretv/YouTube
23 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Quelques semaines après avoir pris ses fonctions de nouveau président de l’ancien Institut Jean-Paul II pour le mariage et la famille, Monseigneur Philippe Bordeyne a fait une déclaration surprenante dans une entrevue révélatrice à La Croix International, le quotidien anglophone édité par La Croix, quotidien non officiel de l’épiscopat français, en disant : « Nous, théologiens, ne pouvons pas continuer à affirmer des certitudes sur la famille quand nous voyons les transformations qu’elle subit aujourd’hui. »
Quelles sont les « certitudes » sur la famille du point de vue catholique ? Ce sont des définitions, des règles de vie. Ce sont des réflexions fondées sur les réalités et les finalités naturelles du mariage, et sur les lois naturelles qui le régissent. Elles sont le résultat de l’examen de la révélation qui raconte le plan de Dieu pour l’humanité, de l’objectif surnaturel de la procréation, qui est de peupler le ciel de Dieu avec des saints, et de la nature et la valeur du mariage sacramentel, qui est un reflet de l’amour de Jésus pour l’Église.
Lorsque saint Jean-Paul II a fondé l’Institut pontifical d’études sur le mariage et la famille, il était clairement et profondément attaché à la doctrine catholique traditionnelle sur le mariage, reconnaissant l’existence de normes morales absolues qui sont toujours contraignantes et interdisent les actes intrinsèquement mauvais. Telles étaient les « certitudes » mentionnées ci-dessus ─ et le fait qu’il s’agissait de certitudes ne les rendait pas inintéressantes ou rigides au sens où elles ne pourraient pas rendre compte des nouvelles réalités du jour.
Au contraire, elles constituaient les principes, les murs porteurs sur lesquels l’Église pouvait s’appuyer pour évaluer la modernité et, si nécessaire, la défier à l’aide de la foi et de la raison — comme elle l’a fait, par exemple, avec l’idéologie du genre, qui est une négation radicale des règles de la création de Dieu.
Lorsque Mgr Bordeyne déclare que « Nous, théologiens, ne pouvons pas continuer à affirmer des certitudes sur la famille quand nous voyons les transformations qu’elle subit aujourd’hui », il dit en substance qu’il n’y a pas de base sûre à partir de laquelle évaluer ces transformations, et le cas échéant, les condamner et montrer qu’elles ne sont pas conformes aux véritables besoins et à la vocation de l’homme.
Sa déclaration montre qu’en tant que nouveau président, trié sur le volet, de ce qui est maintenant l’Institut théologique pontifical Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille, Mgr Bordeyne adhère pleinement à la révolution qui s’y déroule. Tout a commencé par le limogeage brutal du responsable de l’Institut, Monseigneur Livio Melina, fidèle successeur de son fondateur, le cardinal Carlo Caffarra, en 2019. Dans le même temps, tous les professeurs de l’Institut ont été suspendus ─ tous ne sont pas revenus ─ et sous la houlette de son nouveau chancelier, Mgr Vincenzo Paglia, célèbre pour ses fresques homoérotiques, la porte a été ouverte à la critique d’Humanæ Vitæ, qui condamne la contraception, et à la glorification d’Amoris lætitia, dans lequel le pape François accueille discrètement certains couples divorcés et remariés civilement pour qu’ils reçoivent les sacrements, y compris la sainte communion, sans avoir l’intention de changer leur mode de vie.
Lire la suiteLa Suisse reconnaît par referendum le « mariage » homosexuel
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : AdobeStock
27 septembre 2021 (LifeSiteNews) — La Suisse est le dernier pays européen à reconnaître officiellement le « mariage » homosexuel dans la loi, dimanche, lors d’un referendum.
« Les résultats officiels ont montré que la mesure a été adoptée avec 64,1 % des voix, tandis que plus de la moitié des électeurs l’ont approuvée dans chacun des 26 cantons, ou états, de la Suisse », a rapporté CBS News. « Le vote, qui a été préparé pendant des années, devrait permettre à la nation alpine de s’aligner sur de nombreux autres pays d’Europe occidentale et met fin à une campagne souvent tendue entre les parties rivales. »
Les partenaires de même sexe bénéficient d’une union civile depuis 2007, mais leurs liaisons seront désormais reconnues comme égales au mariage d’un homme et d’une femme.
La loi permettra également aux femmes lesbiennes de se procurer le sperme d’un donneur pour se féconder elles-mêmes, ainsi qu’aux duos de même sexe d’adopter des enfants.
« Grâce à cela, tous les couples seront à l’avenir traités de manière égale devant la loi : tous pourront contracter un mariage civil, avec les mêmes droits et obligations », a déclaré la ministre de la Justice, Karin Keller-Sutter.
Les opposants conservateurs ont déclaré qu’ils espéraient que leurs efforts de sensibilisation pour empêcher le referendum conduiraient à une meilleure compréhension des méfaits de l’agenda LGBT.
« De notre côté, nous avons essayé d’attirer l’attention sur le problème central, celui des enfants et de la procréation médicalement assistée », a déclaré Benjamin Roudit, du Parti populaire chrétien-démocrate, selon CBS News. « Sur ce point, je pense que nous avons réussi à sensibiliser la population suisse et nous serons encore là lorsque d’autres démarches seront proposées. »
Lire la suiteMarche pour la vie et la famille à Varsovie — la Pologne face à l’Union européenne pro-LGBT
Par Agnieszka Golańska-Bault (Visegrád Post)
Pologne – Le dimanche 19 septembre, les rues du centre historique de Varsovie se sont remplies de participants de la Marche pour la Vie et la Famille. L’événement était organisé pour la seizième année consécutive. L’année dernière, des marches de ce type s’étaient déroulées le même jour dans 140 villes de Pologne, mais cette année, du fait de la [prétendue]* situation sanitaire, la manifestation n’avait été organisée que dans la capitale. Le slogan de cette édition de la marche était « Papa, soit auprès de moi, conduis-moi, protège-moi », et les organisateurs ont voulu rendre un hommage particulier au cardinal Stefan Wyszyński, proclamé bienheureux une semaine plus tôt. Celui que les Polonais surnomment le primat du Millénaire était en effet connu pour son attachement à la défense du mariage et de la famille ainsi que pour son opposition à l’avortement qui avait été légalisé et banalisé par les communistes, sur le modèle de ce qui se pratique aujourd’hui dans plusieurs pays d’Europe occidentale, au premier rang desquels la France et la Grande-Bretagne qui ont de loin le plus grand nombre d’avortements parmi les pays d’Europe, après la Russie.
Les organisateurs du Centre de la vie et de la famille (Centrum Życia i Rodziny) et du Congrès social chrétien (Chrześcijański Kongres Społeczny) ont été accueillis avant la manifestation par le Président Andrzej Duda, qui avait déjà rejoint la marche en tant que simple participant l’année dernière. L’initiative a aussi bénéficié du soutien de nombreux médias conservateurs et organisations catholiques, journalistes, sportifs, acteurs et prêtres. Les participants ont été salués sur Twitter par le président de la conférence épiscopale polonaise, l’archevêque Stanisław Gądecki, et la marche a été suivie d’une messe célébrée en l’église de la Sainte Croix, rue Krakowskie Przedmieście, non loin du palais présidentiel. De nombreuses personnalités publiques connues pour leurs opinions pro-vie ont rejoint le cortège des familles, parmi lesquels le médiateur des droits des enfants Mikołaj Pawlak, les députés nationalistes Robert Winnicki et Krzysztof Bosak du groupe Confédération (Konfederacja) et le vice-ministre du climat Jacek Ozdoba de Solidarna Polska, le parti du ministre de la Justice Zbigniew Ziobro entrant dans la coalition de gouvernement Droite unie conduite par le PiS. Le PiS n’était pas lui-même représenté à la marche du 19 septembre, du moins officiellement.
Ulice Warszawy pełne uśmiechniętych i szczęśliwych rodzin! Dziękujemy, że jesteście z nami! ♥️🤩 pic.twitter.com/KSwPIbwoly
— Paweł Ozdoba (@PawelOzdoba) September 19, 2021
« Les rues de Varsovie pleines de familles souriantes et heureuses ! Merci d’être avec nous ! »
Lire la suiteIl est monstrueux que l’«éducation sexuelle» obligatoire soit soutenue par les évêques catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gorodenkoff/AdobeStock
Dans un billet pour le Digest de la semaine dernière, je citais le discours d’un ministre du gouvernement britannique au Parlement, en avril 2019, dans lequel il soulignait l’importance politique du soutien apporté par les évêques catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles à la législation gouvernementale qui met en place l’enseignement obligatoire portant sur relations et la sexualité. Parmi de nombreuses autres choses, cette législation prévoit l’obligation pour les écoles d’enseigner des contenus LGBT et de présenter l’avortement comme l’une des options disponibles pendant la grossesse, vers laquelle les élèves doivent être orientées sans avertir les parents.
La terrifiante gravité morale de ce que la Conférence des évêques catholiques (CBCEW) d’Angleterre et du Pays de Galles a fait et continue de faire peut être mieux comprise en réfléchissant au discours inoubliable prononcé par feu le cardinal Carlo Caffarra, président de l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille (de 1981 à 1995) et l’un des quatre cardinaux qui ont présenté au pape François les dubia concernant Amoris Lætitia. Le 19 mai 2017, lors du quatrième Forum de Rome sur la vie organisé par Voice of the Family, Son Éminence a déclaré :
Lire la suite« … Dans notre culture occidentale, y a-t-il eu des développements qui mettent en évidence avec une clarté particulière le conflit entre le pouvoir d’attraction du Seigneur crucifié et ressuscité et la culture du mensonge construite par Satan ? Je réponds par l’affirmative, et je souhaite souligner deux développements en particulier … Le premier développement est la transformation du crime de l’avortement (nefandum crimen, “crime indicible”, selon les termes du Concile Vatican II) en un droit. Notez bien que je ne parle pas ici de l’avortement en tant qu’acte. Je parle de la plus grande légitimation que l’ordre juridique puisse accorder à un comportement : celle de le faire entrer dans la catégorie du droit personnel, qui est une catégorie éthique. Cela signifie appeler le mal bien, l’obscurité lumière. “Quand il ment, il parle selon sa propre nature, car il est menteur et père du mensonge”. Il s’agit d’une tentative de produire une “anti-révélation”. Quelle est la logique qui préside à cet anoblissement de l’avortement ? C’est d’abord la négation la plus totale de la vérité de l’homme … »
« … Le second développement est l’anoblissement de l’homosexualité. Nous trouvons ici le rejet complet de la vérité du mariage, de la pensée du Dieu Créateur en ce qui concerne le mariage. La Révélation divine nous a communiqué le dessein de Dieu sur le mariage : l’union légitime de l’homme et de la femme, source de vie nouvelle. Dans la pensée de Dieu, le mariage a une structure permanente enracinée dans la dualité du mode humain d’être : féminin et masculin. Non pas deux pôles opposés, mais l’un avec et pour l’autre. Ce n’est que de cette manière que l’homme sort de sa solitude originelle. L’une des lois fondamentales de Dieu dans la gestion de l’univers est qu’il n’agit pas seul, mais qu’il fait appel à notre coopération. L’union de l’homme et de la femme qui deviennent une seule chair constitue la coopération de l’homme à l’acte créateur de Dieu ... »
« … Résumons donc. Les piliers de la création sont au nombre de deux : la personne humaine dans son irréductibilité à l’univers matériel, et l’union conjugale entre l’homme et la femme, lieu où Dieu crée de nouvelles personnes humaines “à son image et à sa ressemblance”. L’élévation axiologique de l’avortement au rang de droit personnel est la démolition du premier pilier. L’ennoblissement des relations homosexuelles comme équivalentes au mariage est la destruction du deuxième pilier. À la base de tout cela, il y a l’œuvre de Satan, qui veut construire une véritable anti-création. Il lance à Dieu un dernier et terrible défi. “Je vais te montrer que je peux créer une alternative à ta création. Et l’homme dira qu’il est mieux dans ma création alternative que dans la tienne”. En utilisant une horrible stratégie du mensonge, construite sur un profond mépris de l’homme, Satan déclare que la personne humaine est incapable de s’élever jusqu’à la splendeur de la Vérité ; qu’elle est incapable de supporter le paradoxe d’un désir infini de bonheur ; qu’il ne lui est pas possible de se trouver dans le don sincère de lui-même. »
Le Canada vote en 2021 : pourquoi craindre s’exprimer ?
Par Everyday for Life — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : deagreez/AdobeStock
Avez-vous peur de vous exprimer sur cette « pandémie » et surtout sur les enjeux de cette élection fédérale ? Les grands partis nous ont dit quelle était leur position sur les questions morales, le port du masque, les confinements, les passeports vaccinaux et les mandats. Dans une démocratie, les croyants ne devraient pas s’autocensurer par peur des conséquences. Si c’était la règle, nous n’aurions pas de martyrs chrétiens.
Pourquoi cette peur ? Est-ce la perte d’un emploi bien rémunéré ? De ne pas obtenir une bonne pension ? Le risque d’offenser la famille, les amis et les autres personnes avec lesquelles nous interagissons quotidiennement ?
Cependant, si nous ne nous exprimons pas et ne nous impliquons pas pour défendre ce que nous croyons, d’autres le feront, et ils feront la promotion de choses que nous ne soutenons pas. C’est parce que nous restons de côté que nous en sommes là où nous en sommes aujourd’hui. Où sont les actes des apôtres d’aujourd’hui ? Le silence ne nous mène nulle part en termes de morale solide. Le Canada est déjà une nation anti-chrétienne et anti-vie. La croyance et le culte religieux sont acceptables en privé, mais ne sont plus les bienvenus sur la place publique.
Considérez le projet de loi C-16. Cette loi a modifié la Loi canadienne sur les droits de la personne et le Code criminel. Cette loi non seulement contredit la vision catholique et chrétienne de la personne, mais rend également cette position illégale. Elle ajoute l’identité de genre, l’orientation sexuelle et l’expression de genre à la liste des motifs de discrimination interdits. Cette loi est entrée en vigueur en 2019.
Ensuite, il y a le projet de loi C-14. Cette loi a modifié le Code criminel pour permettre l’aide médicale à mourir. En bref, elle a légalisé l’euthanasie et le suicide assisté par un médecin. Le projet de loi a été adopté en 2016. Plus de 20 000 Canadiens ont été tués intentionnellement depuis que l’euthanasie est devenue légale. Et combien d’autres ont été tués pendant cette « pandémie », sans que nous le sachions ?
Lire la suiteLa position des chefs de partis canadiens sur la vie, la famille et la liberté
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ishmael n. daro/Flickr
Ottawa, Ontario, 16 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Les élections fédérales canadiennes approchent à grands pas et les Canadiens se demandent peut-être quelle est la position des différents candidats sur les questions relatives à la vie, à la famille et à la liberté. Cet article donne un aperçu des idées et des votes des chefs des partis fédéraux les plus en vue.
L’actuel premier ministre a constamment pris des positions contraires aux valeurs des Canadiens pro-vie et, bien qu’il soit un catholique baptisé qui s’est marié dans l’Église, il a admis être en décalage avec la foi catholique. En 2009, Justin Trudeau a déclaré : « En tant que politicien, j’ai des positions politiques sur le mariage gay et sur l’avortement qui ne ressemblent pas du tout à celles de l’Église catholique. »
Trudeau a constamment défendu des positions anti-vie, concernant à la fois l’avortement et l’euthanasie, et a même qualifié l’avortement de « droit fondamental » en faisant référence à son opposition à la motion d’un député conservateur visant à condamner l’avortement sélectif en fonction du sexe.
Sous la direction de Trudeau, l’euthanasie a été officiellement légalisée et il a voté pour étendre la portée de l’euthanasie en appuyant le projet de loi C-7. Ce projet de loi permet aux Canadiens d’être plus facilement tués par des médecins, même s’ils sont malades mentaux.
Trudeau a même voté contre le projet de loi C-510, qui visait à protéger les femmes enceintes contre la coercition à l’avortement.
Trudeau a soutenu publiquement diverses causes LGBT et a été le premier premier ministre canadien à défiler dans un défilé de la fierté.
Trudeau a soutenu le projet de loi C-10, qui permettrait au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes de réglementer l’Internet et les médias sociaux conformément à sa réglementation sur les services de radiodiffusion.
Récemment, Trudeau a également alimenté la peur et inculqué une mentalité de ségrégation aux Canadiens en diabolisant les Canadiens qui choisissent de ne pas prendre les nouveaux vaccins COVID-19 comme des « anti-vaxx », un danger pour la société.
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