Le juge Thomas dit que la Cour suprême devrait revoir les décisions sur le «mariage» homosexuel, la sodomie et la contraception
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie
24 juin 2022, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Le juge Clarence Thomas a écrit une opinion concordante aujourd’hui dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization qui a renversé Roe v. Wade. Dans cette opinion, le juge Thomas a convenu que Roe devait être renversé et a fait valoir que la Cour suprême des États-Unis (SCOTUS) devrait ensuite réexaminer d’autres cas de « procédure régulière substantielle ».
Il a notamment mentionné l’affaire Lawrence v. Texas, qui a invalidé les lois contre la sodomie, l’affaire Griswold v. Connecticut, qui a invalidé les lois contre l’utilisation de la contraception par les couples mariés, et l’affaire Obergefell v. Hodges, qui a déclaré un droit au « mariage » homosexuel.
Le regretté juge Antonin Scalia a prédit à juste titre en 2003 que Lawrence conduirait à la reconnaissance obligatoire du « mariage » homosexuel.
« La Cour explique bien pourquoi, en vertu de nos précédents en matière de procédure régulière substantielle, le prétendu droit à l’avortement n’est pas une forme de “liberté protégée par la clause de procédure régulière” », écrit le juge Thomas.
Bien qu’il ait écrit qu’il était d’accord pour dire que la décision d’aujourd’hui n’affecte pas ces affaires maintenant, il souhaite que la Cour les réexamine, ainsi que toutes les autres affaires connexes qui s’appuient sur une revendication de « procédure régulière substantielle ».
« Pour cette raison, dans les affaires futures, nous devrions réexaminer tous les précédents de cette Cour en matière de procédure régulière substantielle, y compris Griswold, Lawrence et Obergefell », écrit Thomas.
« Parce que la Cour applique correctement nos précédents en matière de procédure régulière substantielle pour rejeter la fabrication d’un droit constitutionnel à l’avortement, et parce que cette affaire ne présente pas l’opportunité de rejeter entièrement la procédure régulière substantielle, je me joins à l’opinion de la Cour », écrit-il encore.
Mais, dans les affaires futures, nous devrions « suivre le texte de la Constitution, qui énonce certains droits substantiels qui ne peuvent être supprimés, et ajoute, au-delà, un droit à une procédure régulière lorsque la vie, la liberté ou la propriété doivent être supprimées », a poursuivi Thomas, citant l’opinion concordante du défunt juge Antonin Scalia dans une affaire de 1994.
« La procédure régulière substantielle est en contradiction avec ce commandement textuel et a nui à notre pays de nombreuses façons », a conclu Thomas. « En conséquence, nous devrions l’éliminer de notre jurisprudence à la première occasion ».
« En choisissant de privilégier un nouveau droit constitutionnel au détriment des intérêts de la liberté de religion explicitement protégés dans le Premier Amendement, et en le faisant de manière non démocratique, la Cour a créé un problème qu’elle seule peut résoudre », a écrit Thomas en 2020, commentant le refus de la SCOTUS d’entendre une contestation du greffier du Kentucky, Kim Davis, qui a refusé d’autoriser des « mariages » entre personnes de même sexe.
« D’ici là, Obergefell continuera à avoir des “conséquences ruineuses pour la liberté religieuse” », prédisait-il.
Un sondage américain montre que les fidèles allant à l'église chaque semaine sont le dernier bastion d’opposants au « mariage » homosexuel
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie
3 juin juin, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Un nouveau sondage Gallup montre que les Américains qui vont à l’église toutes les semaines sont le « dernier bastion de l’opposition » au « mariage » homosexuel.
Un sondage annuel réalisé par l’institut de sondage de gauche entre le 2 et le 22 mai a révélé que si 71 % des Américains sont globalement favorables au « mariage légal entre personnes de même sexe », une part nettement plus faible des personnes qui vont à l’église toutes les semaines sont favorables au « mariage » homosexuel : 40 % d’entre eux l’approuvent, et 58 % y restent opposés.
Le premier sondage Gallup sur la question en 1996 a révélé que seuls 27 % des Américains étaient alors favorables au « mariage » légal entre personnes de même sexe. Ce soutien a atteint le niveau de la majorité de la population en 2011, et a dépassé 60 % en 2015, un mois seulement avant que la décision Obergefell v. Hodges de la Cour suprême des États-Unis ne légalise essentiellement le prétendu « mariage » homosexuel à l’échelle nationale.
Au cours des dernières années, les sondages Gallup ont montré une augmentation constante du soutien au « mariage » homosexuel, même parmi les groupes qui y sont traditionnellement opposés dans leur ensemble. Par exemple, selon Gallup, les adultes âgés de 65 ans et plus « y sont devenus majoritairement favorables en 2016 ─ tout comme les protestants en 2017 et les républicains en 2021 ».
Lire la suiteLe site internet du synode du Vatican fait l’éloge de l’homosexualité et de l’adoption d’enfants par les couples de même sexe
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie
10 mai 2022 (LifeSiteNews) — En une rupture radicale et monumentale par rapport à l’enseignement de l’Église catholique, le Vatican a fait l’éloge de « témoignages » d’adoption d’enfants par des couples homosexuels ainsi que de l’homosexualité elle-même.
Le site internet du Synode sur la synodalité, supervisé par le Secrétariat général du Synode des évêques, a souligné vendredi comme louables trois histoires d’adoption homosexuelle qui ont été partagées par Noelle Therese Thompson, la responsable synodale de la paroisse Immaculée Conception à Hendersonville, en Caroline du Nord.
La première, intitulée « L’histoire pro-vie de Parker », raconte comment une femme qui était sur le point d’avorter a décidé de faire adopter son enfant lorsqu’elle a su qu’un de ses amis, homosexuel vivant en couple, voulait un enfant. L’histoire attribue à la relation homosexuelle le mérite d’avoir sauvé la vie de l’enfant, concluant : « Aujourd’hui, Parker est un garçon de huit ans avec deux parents aimants, Karl et Diego, dont la relation a sauvé cet enfant de l’avortement. »
Le second, intitulé « L’histoire d’une sexualité qui donne la vie », raconte comment un couple homosexuel « marié » a adopté des adolescents locaux souffrant de handicaps mentaux. Il est intéressant de noter, compte tenu de l’impossibilité pour une sexualité gravement désordonnée de « donner la vie », que la page du site précise à propos de ces histoires : « Les titres sont de notre cru ».
La dernière histoire raconte comment un homme qui enseigne dans une école catholique et son partenaire « marié » « ont décidé d’accueillir, d’aimer et d’adopter de jeunes enfants à l’échelle internationale et, ce faisant, de les sortir de l’extrême pauvreté ».
La plus grande tristesse de l’enseignant est qu’il doit cacher sa sexualité pour garder son emploi dans une institution confessionnelle et qu’il ne se sent pas le bienvenu dans l’Église catholique, précisément à cause de sa sexualité qu’il considère pourtant comme un don de Dieu, et ce malgré sa tentative d’aimer les pauvres et les démunis par sa décision pro-vie d’adopter », conclut l’article.
La présentation de ces histoires d’adoption homosexuelle sous un jour positif par un porte-parole du Vatican est gravement scandaleuse, en partie parce qu’elle cautionne l’un des « péchés mortels particuliers qui sont si graves qu’on les dit péchés qui crient vengeance au ciel », comme l’affirme le Catéchisme catholique ─ à savoir la sodomie (Gn 18, 20-21, cf. CEC N°1867).
Lire la suiteLe budget 2022 de Trudeau favorise des maux qui minent la famille
Par Campaign Life Coalition — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le budget 2022 de Justin Trudeau consacre des millions de dollars à la promotion de nombreux maux qui sont anti-vie et anti-famille.
Voici quelques éléments que Campaign Life Coalition a trouvés particulièrement inquiétants.
« Aide pour les Canadiens qui veulent devenir parents »
Un élément troublant du budget est le projet des libéraux d’offrir un crédit d’impôt pour la maternité de substitution et la fécondation in vitro afin que les homosexuels et d’autres personnes puissent « bâtir la famille dont ils rêvent ».
« Partout au Canada, il y a ceux qui font face à des défis dans leur parcours pour devenir parents. Qu’ils soient confrontés à des problèmes de fertilité, qu’ils fassent partie d’un couple de même sexe ou qu’ils veuillent simplement pouvoir être une mère ou un père à leurs propres conditions, certains Canadiens ont recours à la maternité de substitution et à des procédures coûteuses afin de construire la famille dont ils rêvent. Mais actuellement, le crédit d’impôt pour frais médicaux n’est pas disponible pour ceux qui doivent payer les frais médicaux d’autres personnes afin de devenir un parent », indique le budget.
« Le budget 2022 propose de permettre de réclamer les frais médicaux liés à une mère porteuse ou à un donneur de sperme, d’ovules ou d’embryons qui sont engagés au Canada pour les années d’imposition 2022 et les suivantes. Cela comprendrait les coûts qui ont été remboursés à une mère porteuse pour les frais de fécondation in vitro. »
« Le budget 2022 propose également de permettre que les frais payés aux cliniques de fertilité et aux banques de donneurs au Canada afin d’obtenir du sperme et des ovules de donneurs soient admissibles au crédit d’impôt pour frais médicaux pour 2022 et les années d’imposition suivantes », ajoute le document.
Les traitements de fertilité qui impliquent de séparer l’étreinte conjugale de la procréation sont gravement immoraux. Les enfants ont le droit d’être conçus par l’union amoureuse d’un homme et d’une femme engagés l’un envers l’autre dans un mariage stable. Le bon sens, appuyé par les sciences sociales, montre clairement que les enfants s’épanouissent mieux dans le contexte d’une relation stable et aimante entre une mère et un père. Un tel traitement de la fertilité transforme la vie humaine en marchandise, la dégradant en un « objet » qui peut être acheté et vendu. Il s’agit d’une attaque contre la vie humaine, et en particulier contre les enfants qui sont mis au monde de cette manière.
Lire la suiteLa Pologne et la Hongrie sanctionnées pour leurs politiques pro-vie — même si elles accueillent des Ukrainiens…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Sara Kurfess/Usnplash
L’Union européenne ne semble pas faire de ses priorités l’aide aux Ukrainiens réfugiés de la guerre qui se déroule dans leur pays. En effets, la Pologne et la Hongrie, qui accueillent à elles seules deux millions et cinq cents milles réfugiés, continuent à faire l’objet de sanctions de l’UE qui retient la coquette somme de 45 milliards d’euros du fonds de relance économique. Quel est donc le crime effroyable qui devrait ainsi faire passer en seconde place le secours des Ukrainiens ? Rien moins que le « rejet des valeurs fondamentales de l’Union européenne » ; plus précisément, la Pologne a interdit l’avortement eugénique, une centaine de municipalités polonaises ont voté une résolution définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme, la Hongrie a interdit la propagande LGBT à l’école, et autres questions moins importantes qui ne relèvent du reste pas de la compétence de l’UE.
FSSPX.News dresse un bref portrait de la mesquinerie européenne :
La Commission européenne a décidé de retenir les fonds d’aide alloués à la Pologne et à la Hongrie l’année dernière : une enveloppe de 2000 milliards — sous forme de dette commune — avait été votée pour relancer les économies.
La raison invoquée pour justifier cette retenue est que la Pologne et la Hongrie ont rejeté les « valeurs fondamentales de l’Union européenne » en matière d’Etat de droit et de non-discrimination. Concrètement, c’est une sanction de leur gestion de l’avortement, des questions LGBT et de certaines réformes juridiques.
L’année dernière, la Hongrie a adopté une loi interdisant la diffusion de la propagande transgenre et homosexuelle aux enfants. Ces dernières années, près de 100 municipalités en Pologne ont adopté des résolutions définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme. En outre, la Cour suprême polonaise a interdit l’avortement pour des raisons eugéniques.
Il faut rappeler que la somme dont il s’agit n’est pas une bagatelle : le total se monte à 45 milliards d’euros.
La culture de mort n’admet aucune exception, aucun compromis, aucun « recul » et révèle par l’attitude intransigeante des gouvernements européens, le peu de cas que l’Union fait de l’Ukraine.
Le Guatemala renforce sa loi sur l’avortement
Chambre du Parlement du Guatemala.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gobierno de Guatemala/Wikimedia Commons
Le parlement unicaméral du Guatemala a adopté un projet loi alourdissant les peines encourues pour le crime d’avortement, il n’y manque plus que la signature du président Alejandro Gianmattei, pro-vie déclaré.
Ce petit État d’Amérique centrale, peuplé de 16 millions d’habitants, punissait déjà l’avortement de trois ans de prison — maintenant ce sera de dix. Selon FSSPX.News :
En ce mardi 8 mars 2022 que le Congrès du Guatemala — qui n’est constitué que d’une seule chambre — a voté l’approbation de la « Loi pour la protection de la vie et de la famille ». Ce texte renforce la défense de la vie de l’enfant à naître en augmentant les peines liées à l’avortement.
Cette loi, qui doit encore être signée par le président Alejandro Giammattei, punit désormais jusqu’à dix ans de prison, contre trois actuellement, toute femme qui « a réalisé son propre avortement ou consenti à ce qu’une autre personne l’effectue ».
Le texte punit également quiconque effectue « un avortement ou des manœuvres abortives sans le consentement de la femme » et qui provoque son décès, d’une peine pouvant aller jusqu’à 50 ans de prison.
En plus de renforcer la lutte contre l’avortement, cette nouvelle loi interdit également le « mariage » entre personnes de même sexe, ainsi que l’idéologie transgenre à l’école, selon Gènéthique :
La « loi pour la protection de la vie et de la famille » introduit également une réforme du Code civil. Il y est désormais stipulé que « le mariage entre personnes du même sexe est expressément prohibé ». Par ailleurs, le texte interdit « aux entités éducatives publiques et privées de promouvoir auprès des enfants et adolescents des politiques ou des programmes qui tendent à dévier de leur identité sexuelle de naissance ».
Début du procès du député Päivi Räsänen, poursuivi pour condamnation de l’homosexualité en citant la bible
Par le Visegrád Post
Article paru dans le Magyar Nemzet le 14 février 2022.
C’est en présence de quelques dizaines de manifestants pacifiques et de nombreux journalistes qu’a commencé lundi la deuxième audience du procès de la députée finlandaise Päivi Räsänen, à qui il est reproché d’avoir cité la Bible et réaffirmé les enseignements de l’Église. Cette ancienne ministre de l’Intérieur doit se défendre de l’accusation d’incitation à la haine contre un groupe social, soulevée par le parquet de Helsinki en rapport avec trois de ses déclarations. L’une d’entre elles remonte à 2004 ! L’exhumation d’un pamphlet d’ailleurs rédigé aux fins d’un usage clérical fait que toute l’affaire ressemble davantage à un procès politique qu’à une procédure conforme à la constitution et au droit finlandais.
Lundi matin, à leur arrivée au Tribunal d’Arrondissement de Helsinki, les participants du procès ont été accueillis par une manifestation pacifique de soutien à Räsänen. Outre les pancartes en finnois, ces quelques dizaines de manifestants brandissaient les traductions en diverses langues du slogan « Päivi, on est avec toi ! »
La pancarte en langue hongroise était brandie par une Finnoise qui a vécu sept ans à Budapest. Elle a affirmé que Räsänen ne devrait pas être condamnée pour avoir parlé conformément à sa foi, car cela irait à l’encontre des valeurs de la Finlande.
L’accusée est arrivée devant la salle d’audience la tête haute, à travers un couloir plein de journalistes, après quoi cette députée fragile, mais toujours souriante, a patiemment répondu aux questions de ces derniers. Aux questions de Magyar Nemzet, Räsänen a répondu qu’elle n’était « pas inquiète, et sûre de gagner son procès ».
Elle a déclaré ne rien regretter et ne rien vouloir retirer de ce qu’elle a dit, car tout ce qu’elle a dit est fondé sur la Bible, et conforme à sa foi. Qu’elle continuera à se battre pour la liberté d’expression et la liberté religieuse, et qu’aucune sentence ne pourra y changer quoi que ce soit. Elle a tenu à souligner l’importance qu’a eue pour elle la manifestation de soutien organisée dimanche à Budapest, à l’occasion de laquelle trois mille personnes ont pris sa défense, et la reconnaissance que cela lui inspire envers les Hongrois.
Lire la suiteLes pro-vie peuvent-ils soutenir Pierre Poilievre ?
Pierre Poilievre.
Par Jack Fonseca (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Andrew Scheer/Flickr
Avec la disparition politique d’Erin O’Toole, le chef autoritaire et tourne-veste du Parti conservateur, les membres du Parti conservateur ont un regain d’espoir quant à la personne qui pourrait le remplacer. Pour la première fois depuis longtemps, les conservateurs sont vraiment enthousiastes.
Pour l’instant, le seul à s’être officiellement lancé dans la course est le député Pierre Poilievre et il est perçu comme le favori de la prochaine course à la direction pour remplacer le partisan de l’avortement O’Toole.
Campaign Life Coalition a reçu un flux constant de demandes de renseignements de la part de nos partisans pro-vie au sujet de Poilievre, le député de Carleton. Beaucoup expriment un enthousiasme plein d’espoir, surtout à la lumière de son récent soutien aux camionneurs de la liberté et à leur demande de mettre fin à tous les mandats liés aux injections de COVID contaminées par l’avortement.
« Pouvons-nous soutenir Poilievre ? »
« Quelle est sa position sur les questions de vie ? », demandent-ils.
Il ne fait aucun doute que sur les questions financières, Poilievre est un éviscérateur habile de libéraux. Pendant la période des questions, il a fait passer Justin Trudeau et son ministre des Finances pour des imbéciles sur les questions économiques. Sur cette base, il ferait un bon ministre des Finances dans un gouvernement conservateur.
Cependant, nous ne pouvons pas l’appuyer pour le poste de chef du Parti conservateur du Canada (PCC) parce que Poilievre est aussi un partisan de l’avortement.
Pierre Poilievre, député de Carleton
(source de la photo : Facebook)
Hélas, il a abandonné ses convictions pro-vie passées, décidant que l’étiquette « pro-vie » n’était plus utile alors qu’il envisageait de se présenter à la précédente course à la direction du parti.
En janvier 2020, il a promis au journal québécois La Presse que, sous sa direction, aucune loi pro-vie ne serait jamais présentée par un gouvernement Poilievre. Il est même allé plus loin en rassurant le média de gauche que même un projet de loi d’initiative parlementaire ne serait jamais adopté.
Lire la suiteLes législateurs français élargissent l’adoption aux couples non mariés ou de même sexe
Par Pierre Boralevi — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lightfield studios/Adobe Stock
9 février 2022 Paris (LifeSiteNews) — Une majorité de députés français ont voté en faveur d’un projet de loi qui ouvrira l’adoption aux couples non mariés.
Le vote a eu lieu à l’Assemblée nationale mardi et était le dernier d’une série de votes sur cette question. La proposition présentée par la députée française de gauche Monique Limon a été adoptée avec 96 voix pour et 15 contre.
Le projet de loi avait initialement été présenté en 2020, mais les membres des deux chambres du Parlement français n’avaient alors pas réussi à se mettre d’accord. La majorité de droite du Sénat, la chambre haute du parlement français, a jugé que le texte allait à l’encontre du principe de « donner une famille à un enfant et non l’inverse ».
Mais en France, c’est l’Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement, qui a le dernier mot lorsqu’un projet de loi n’obtient pas le soutien des deux chambres.
La principale mesure proposée dans le projet de loi est l’ouverture de l’adoption aux couples non mariés, qui, selon les termes de la députée française Coralie Dubost, est censée mettre fin à la « discrimination des unions ou de l’homoparentalité ».
Lire la suiteUn député finlandais pro-vie jugé pour s’être opposé au « mariage » homosexuel en citant la bible
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
18 janvier 2022 (LifeSiteNews) — Ce mois-ci, une femme politique d’une nation occidentale sera jugée pour avoir cité la Bible en public.
Il ne s’agit pas d’une exagération. Le 24 janvier, la députée finlandaise Päivi Räsänen sera accusée d’avoir défendu la définition biblique du mariage dans une brochure, lors d’un débat télévisé et sur les médias sociaux. Les médias accusent la politicienne, femme de pasteur, mère de cinq enfants et grand-mère de sept, d’être une criminelle potentiellement dangereuse. Le procureur général de Finlande l’accuse d’avoir fait des déclarations « désobligeantes et discriminatoires à l’égard des homosexuels » « violant leur égalité et leur dignité ».
J’ai eu l’occasion de discuter avec Räsänen à plusieurs reprises ─ pour un article décrivant son épreuve dans First Things l’année dernière, ainsi que plusieurs entrevues pour LSN au fur et à mesure que son cas progressait. À plusieurs reprises, Räsänen a été interrogée par la police pendant des heures à propos de sa défense publique de l’éthique sexuelle scripturaire, et les procureurs ont retenu trois charges criminelles contre elle. Elle risque jusqu’à deux ans de prison si elle est reconnue coupable. L’impact sur la liberté religieuse dans le monde entier serait catastrophique.
L’Alliance Defence Fund International soutient son cas depuis deux ans et l’a récemment rencontrée au Parlement finlandais pour discuter de ce qu’elle vit. C’est une personne chaleureuse et charmante qui a exercé la profession de médecin pendant 10 ans avant d’entamer sa carrière politique. Son éthique a toujours été centrale pour elle, et elle s’est fermement opposée à l’avortement tout au long de sa carrière médicale en raison de son opposition à la suppression de vies humaines. Elle a emporté cette éthique avec elle lorsqu’elle a été recrutée en politique.
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