Tout à fait prévisible -- "l'inceste n'est pas un problème"
On entend souvent dire que le "mariage" gay n'a aucun impact sur le mariage des autres, que cela relève de la sphère privée, que chacun a "droit à l'amour" et ainsi de suite. Mais certains persistent encore à affirmer qu'une fois l'idée même du mariage comme étant exclusivement entre un homme et une femme devient dénaturée, il ne reste plus aucun critère objectif pour freiner la passion des hommes et leur désir de faire reconnaître leurs vices comme étant légitimes. Si on fait abstraction de la fonction reproductive de l'acte sexuel, acte qui est le propre du mariage homme-femme, le mot "mariage" vient à ne plus rien dire. Tout devient "mariage" et aussi bien dire que le mariage n'est plus.
Le mariage gai a amorcé la dénaturation du mariage : le mot perd son sens. Et maintenant, on passe à l'étape prochaine : la banalisation de l'inceste. C'est évident, si le mariage n'a pas à être fécond (p.ex. deux hommes), pourquoi ne pas permettre à un frère et une soeur de s'aimer et même de se marier (le mariage, encore, qui légitimerait l'inceste comme il semble l'avoir fait pour la sodomie)?
Défendant le personnage principal de son film, le cinéaste [Nick Cassavetes] a expliqué ne pas vouloir condamner les relations entre un frère et une sœur, appelant à la même tolérance que pour le mariage gay.
Ensuite, pourquoi pas la tolérance de la polygamie, du polyamour, de la pédophilie, ensuite de la bestialité (on peut obtenir d'une certaine façon le consentement d'une bête, non?) et finalement, du "mariage" entre homme et machine ? Pourquoi pas le mariage à soi-même tant qu'à y être ?
Merci promotteurs du "mariage gai" d'avoir ouverte une belle boîte de Pandore !
10 raisons de refuser le mariage gay selon le diocèse de Paris
Sur le site du Salon Beige du 12 septembre 2012:
(à lire en entier sur le site du Salon Beige)
(...)2. Le mariage n'est pas la reconnaissance publique des sentiments
C’est se tromper sur la nature et la définition du mariage que de le considérer comme la reconnaissance sociale de l’amour, à laquelle pourraient aspirer tous ceux qui s’aiment sincèrement. On ne voit pas bien d’ailleurs l’utilité et la légitimité de la reconnaissance par les pouvoirs publics d’une relation amoureuse, la réalité la plus intime qui soit. Le mariage est en fait l’inscription de la filiation dans une institution stable, notamment pour protéger la mère (matri-monium) : il est en effet présumé que l’enfant d’une femme mariée a son mari pour père, avec les droits et les devoirs qui en découlent.
3. Le statut économique du mariage est lié à sa fonction sociale
Si le mariage est perçu comme un modèle attractif, c’est en particulier en raison des facilités économiques qui y sont liées. Mais celles-ci ne sont justifiées que par le soutien que la société estime devoir apporter à ceux qui contribuent à son renouvellement par la transmission de la vie et le travail éducatif. Il ne s’agit pas d’une « niche » fiscale et sociale, mais d’une prise en compte de l’apport spécifique de ce mode de vie à l’effort collectif. Détachées de cette justification, les contours économiques du mariage n’ont plus de raison d’être. Les célibataires devraient alors avoir exactement les mêmes droits que les « mariés ».
(...)
Le Parti Socialiste Français ouvre le débat sur le "mariage" gai et l'adoption d'enfants par les partenaires de même sexe!
Sur le site du journal Le Figaro du 11 septembre 2012:
(Christiane Taubira, garde des Sceaux)
À peine dévoilé, le projet sur l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples du même sexe créé déjà la polémique. À droite, sans réelle surprise, mais aussi à gauche. Bien avant la présentation de la loi en Conseil des ministres, prévue pour octobre, et son vote annoncé au premier semestre 2013, des désaccords commencent à pointer. Ils se cristallisent autour du thème du droit à l'enfant et des nouveaux contours de la parentalité. «Nous ouvrirons donc l'adoption aux couples homosexuels et ce, dans un cadre identique à celui actuellement en vigueur. Ils pourront, comme les autres, adopter de façon individuelle ou conjointe», a confirmé Christiane Taubira dans un entretien paru mardi dans le journalLa Croix.
Soufflant alternativement le chaud et le froid, la garde des Sceaux a créé la surprise en précisant que le texte ne prévoyait pas d'élargir l'accès à la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes. Pendant la campagne, François Hollande s'était pourtant dit favorable à cette possibilité afin que ces dernières puissent avoir recours à une insémination artificielle. Enfin, la question de la présomption de parenté pour les couples homosexuels a, elle aussi, été délaissée par Christiane Taubira.
«Conservatisme»
«Le conservatisme ne touche pas que la droite. Il y a du conservatisme même au sein du groupe socialiste. J'ai parlé de la PMA avec Christiane Taubira. Pas mal de socialistes n'étaient pas d'accord me semble-t-il», a commenté mardi Esther Benbassa, sénatrice Europe Écologie-Les Verts (EELV) du Val-de-Marne, à l'occasion de la présentation de sa propre proposition de loi sur «l'ouverture du mariage aux personnes du même sexe et à l'ordonnancement des conditions de la parentalité». «Peut-être que le gouvernement veut faire un premier pas avant d'aller plus loin, peut-être a-t-il peur de heurter les Français», a estimé la sénatrice. Cette dernière promet déjà de déposer un amendement sur l'accès à la procréation médicalement assistée si le projet du gouvernement n'allait pas dans ce sens et de revenir à la charge sur d'autres thèmes absents des déclarations de Christiane Taubira tels que l'adoption pour les couples pacsés. Au ministère de la Famille, copilote du projet de loi, l'ambiance était également au «rattrapage» mardi. Il ne s'agit que d'un «préprojet», a nuancé Dominique Bertinotti, apparemment prise de cours, avant d'assurer que «les premières auditions démontrent que des questions sont ouvertes».(...)
Toujours la technique d'un pas à la fois, que les idiots utiles et nécessaires à l'avancement de la "cause" ne sauraient refuser, question de prouver leur ouverture d'esprit...
Sur le même site, on peut également lire cet article sur le refus des pays donateurs de céder des enfants aux partenaires de même sexe.
Un vocabulaire précis permet des idées claires sur la question du "mariage" gai
Sur le blog de Jeanne Smits du 29 août 2012:
(Mais qu'est-ce exactement que le mariage?)
Journaliste remarquable au langage imagé des anglophones des antipodes, Michael Cook anime un remarquable blog bioéthique, BioEdge, lié au groupe de médias australien MercatorNet actuellement très en pointe dans la défense de la dignité humaine et de la famille. Il a publié récemment une réflexion sur le débat autour du mariage homosexuel – qui nous attend en France à brève échéance – et qu'il me semble important de méditer avant de se lancer dans la bataille. Je vous en propose ma traduction. Voici la source du texte : c'est ici. – J.S.Pourquoi donc est-il si difficile d’engager un débat calme et rationnel à propos du mariage homosexuel ? Aux Etats-Unis, en Australie et en Grande-Bretagne il se fait chaque jour plus vociférant et plus amer. Mais le torrent de paroles se déverse sur la pierre, sans être absorbé par l’adversaire. Ce que beaucoup de gens ne comprennent pas, c’est que les mots-clefs du débat sont interprétés de manières différentes. Si on ne les met pas en lumière, il y a peu d’espoir d’obtenir que les esprits se rencontrent. Voici quelques-uns des termes qu’il faut clarifier.(...)
Voir la suite sur le blog de Jeanne Smits en cliquant ici.
Un excellent argumentaire sur le "mariage" gai et "l'homoparentalité"!
Paru sur le site de Nygstamus du 10 août 2012, il comporte une batterie d'arguments sérieux expliquant pourquoi le "mariage" gai n'est pas acceptable pour toute civilisation. En voici des extraits:
(L'enfant objet, ici, on ne se préoccupe pas de son bien...)
On me demande souvent pourquoi je suis opposée au « mariage gay ». Pour beaucoup, en effet, il s'agit de rétablir la justice; mais comme on va le voir, la question n'est pas si simple.Petit tour d'horizon des arguments de ses défenseurs, et de mes réticences et questionnements. Merci de le lire en entier avant de me tomber dessus;)
1/ C'est une question d'égalité des droits. Les homosexuels doivent pouvoir avoir les mêmes droits que les autres. Y compris de se marier !
Je suis entièrement d'accord. Mais la République n'a que faire de l'égalité des couples devant la loi. Ce qui l'intéresse, c'est l'égalité des individus, et cette égalité-là, j'en suis la première convaincue, ne souffre pas d'exceptions. C'est bien pour cela que dans la loi française, les homosexuels ne sont pas traités par la loi différemment des autres. Moi qui suis une femme, je ne peux me marier qu'avec un homme, quelle que soit par ailleurs ma sexualité. Les exemples de personnes homosexuelles mariées, quelles qu'en soient les raisons, ne manquent pas. Et si je dis cela, ce n'est pas pour le plaisir de jouer sur les mots : c'est de la nature même du mariage dont il est question.
Le mariage, c'est un contrat juridique qui sert à déterminer le cadre dans lequel seront élevés les enfants. On peut me rétorquer que certains, pas forcément homos d'ailleurs, ne l'utilisent pas à cette fin. On pourrait me répondre qu'aujourd'hui, le mariage, ce n'est plus ça. Peut-être que dans la tête des gens, ce n'est plus ça. Mais juridiquement, ça reste ça. Et c'est bien pour cela que les opposants au « mariage gay » dont je suis s'émeuvent des conséquences. Parce qu'on peut tout à fait vouloir épouser son ou sa conjointe pour simplement officialiser un amour ; il n’empêche que, qu'on le veuille ou non, qu'on en soit conscient ou pas, en signant ce type de contrat, on adopte du même coup les contours juridiques de la création de nouveaux êtres humains. Il y aurait d'ailleurs peut-être moins de divorces et moins d'engouement autour du mariage si l'on savait réellement à quoi l'on s'engage. Tous les avantages qui découlent du mariage – avantages fiscaux, légitimation automatique des enfants, solidarité financière entre époux etc – ne sont là que pour protéger les enfants et faciliter leur vie à eux. Dire que le mariage actuel discrimine les homosexuels est aussi sensé que de dire que les sociétés civiles immobilières (SCI) discriminent les non-propriétaires.(...)
4/ Si vous êtes contre l'adoption par les couples homos, c'est parce que vous ne cessez de dire qu'un enfant a besoin d'un père et d'une mère. Dans ce cas, pourquoi n'êtes-vous pas opposés à l'adoption par des célibataires, ce qui est permis en France ?
L'adoption par des célibataires a été autorisée en France au même titre que celle des couples mariés en 1966. Elle répondait alors à un besoin précis, comme l'explique la juriste Françoise Dekeuwer-Defossez : « l'adoption par un célibataire a été permise en 1966 pour permettre l'adoption d'enfants « à particularités » dont les familles « normales » ne voulaient pas à l'époque. Il s'agissait de « caser » le plus d'enfants possibles, dans un contexte où les enfants adoptables étaient plus nombreux que les couples d'adoptants ». Le législateur avait alors considéré qu'effectivement, un seul parent valait mieux que pas du tout, ce qui est aujourd'hui caduc vu l'inversion massive du rapport adoptants/adoptables. Et pour une célibataire femme, l'adoption est dans les faits mille fois plus difficile que pour un couple marié ; pour un homme célibataire, c'est quasiment impossible. Et personnellement, je ne suis pas non plus favorable à ce que les célibataires puissent adopter, et je ne connais guère de gens qui désapprouvent l'adoption par les couples homos mais sont favorables à l'adoption par une personne célibataire.
5/ Le sexe des parents importe peu. Ce qui compte, c'est l'amour ! Et les homosexuels sont tout à fait aussi capables d'aimer un enfant que les autres ! Et l'hétérosexualité n'est pas un gage de stabilité. Certains homosexuels sont bien plus stables que bien des hétéros !
Posons la question autrement. Ne nous préoccupons pas du sexe des parents.Est-il préférable dans l'absolu pour un enfant, d'être élevé par ses deux parents biologiques, par un parent biologique et un parent adoptif ou par deux parents adoptifs ? Elle est là, la vraie question. Dans un couple homosexuel, qui ne peut pas procréer seul et qui a forcément besoin d'au moins une autre personne, soit via l'adoption, soit via le don de gamètes, soit via une mère porteuse, tout enfant est issu soit d'un seul de ceux qui l'élèvent soit d'aucun. Bien sûr, il existe dans les structures familiales traditionnelles une foule d'événements qui font que cela arrive également : divorce ou mort d'un parent et remariage de l'autre, droits parentaux supprimés à la suite d'une maltraitance envers l'enfant, etc. Mais en aucun cas, j'insiste : aucun, le fait de ne pas vivre avec ses deux parents biologiques n'est une donnée de base naturelle ni épanouissante pour l'enfant. Que certains enfants aient une grande capacité de résilience et puissent être heureux malgré le fait de ne pas avoir leurs deux parents biologiques, je n'en doute pas un seul instant. Mais faire un enfant dans le but de le priver de sa filiation biologique pour la remplacer parune filiation adoptive, c'est tout autre chose. Et c'est bien de cela qu'il s'agit : comme le marché de l'adoption est tendu au possible, il ne reste guère, pour les couples d'hommes, d'autre choix que d'utiliser des mères porteuses, et aux couples de femmes de faire appel au don de gamètes. Sous prétexte que des enfants unijambistes heureux existent, faut-il pour autant créer des enfants volontairement unijambistes ? Si les enfants adoptés parviennent pour la plupart à admettre que leurs parents adoptifs n'en sont pas moins leurs parents, c'est toujours au prix d'un long questionnement, et parce qu'ils ont intégré qu'un accident de la vie s'est interposé entre leur désir d'être les enfants en tout point, y compris biologique, de leurs parents, et le Réel. Expliquer à un enfant que volontairement, parce qu'on l'aimait très fort, on lui a bricolé une filiation d'emprunt, ça promet des repas de famille tout à fait enchanteurs.
6/ A vous entendre, l'Apocalypse est proche. Comment pouvez-vous être si sûrs que les enfants de couples homos ne seront pas aussi heureux (voire plus heureux) que les enfants de parents hétéros ?
Nous n'avons certes guère de recul sur ces situations nouvelles, même si les rares études sérieuses sont assez catégoriques, et pas dans le sens des partisans du mariage gay. Par contre, nous commençons à avoir pas mal d'études sur une situation suffisamment comparable, qui est celle des enfants de couples divorcés. Eux non plus ne vivent pas, par définition, avec leurs deux parents biologiques. Et les petits arrangements entre adultes sur le thème « tout va bien, l'important c'est pas qu'on s'aime entre parents mais qu'on aime nos enfants même séparés » ne tiennent guère la route chez eux. Demandez donc aux psys, toutes écoles confondues. Vous me direz que les psys ne voient, justement, que les enfants qui ne vont pas bien. Certes. Mais quand un psy voit sa consultation prise d'assaut par des centaines de gamins qui racontent tous leur difficulté à être au monde avec autant de gens autour de leur filiation, ça veut tout de même dire quelque chose. On peut faire mentir un état civil en mettant dessus que deux femmes ou deux hommes sont les parents d'un enfant, ça n'empêchera pas pour autant l'enfant d'être conscient du mensonge que cela représente. Et je connais suffisamment de nés sous X pour savoir ce que représente ce fameux extrait de naissance où il est écrit que leurs parents adoptifs sont leurs parents biologiques. Le mensonge, il n'y a que les adultes pour y croire. Comme me le disait une gamine de 10 ans à qui son papa venait de lui expliquer longuement qu'il allait vivre ailleurs parce qu'il n'aimait plus sa maman, ce qui ne voulait pas du tout dire qu'il ne l'aimait plus elle, et à qui je demandais si cela lui avait fait du bien : « Pfffff. Papa vient de me dire que c'est pas parce qu'il ne voulait plus vivre avec moi qu'il ne voulait plus vivre avec moi ». Tout est dit. Et là encore, les fameuses études, si difficiles à effectuer sur ce terrain (ça se quantifie comment, la souffrance et le mal-être ? ) finissent quand même par nous mettre le nez dedans : le fait de grandir avec un parent et un beau-parent, dans la majorité des cas, c'est dur pour les gamins. Et ne me rétorquez pas le cas du gosse tellement plus heureux avec belle-maman super gentille qu'avec son affreuse mère alcoolique et maltraitante. Ce n'est pas, loin s'en faut, la majorité des causes de divorces. Et l'on oublie un peu vite que pour un enfant, une mère biologique défaillante vaut toujours mieux qu'une super belle-mère, parce que c'est sa mère biologique.C'est d'ailleurs ce que nos services sociaux ont compris, en ne faisant du placement d'enfants qu'un élément de dernier recours.
7/ Mais en quoi la légalisation de la gestation pour autrui (GPA) serait-elle forcément la conséquence de la légalisation du mariage entre deux personnes homosexuelles ?
Parce que le président de la République actuel est favorable à l'insémination artificielle pour les couples de lesbiennes. Et, bien qu'il se dise contre la GPA, sa position est intenable. Comment imaginer qu'on puisse consacrer un « droit à l'enfant » pour les femmes et pas pour les hommes ? On voit, une fois de plus, à quel point sous prétexte de réduire une discrimination imaginaire, on en crée de nouvelles. Et parce que c'est d'ores et déjà ce qui se passe. AuSrushti Infertility Centre d'Hyderabad, en Inde (pays qui a bien compris le business que cela représente),le Dr Samit Shekar est formel : « Nous voyons une augmentation du nombre de couples de gays et d'hommes célibataires venir à notre clinique dès que la légitimité de leur union publique est accordée dans leurs États respectifs ou pays ». De plus, un arrêt récent de la Cour d'appel de Paris, même s'il n'a pas été confirmé en appel, a d'ores et déjà légitimé le recours à une mère porteuse « dans l'intérêt supérieur de l'enfant ». Ce n'est qu'une question d'années ou de mois avant que la loi ne se trouve obligée de s'incliner devant les décisions de justice. Et c'est parfaitement logique : les couples d'hommes, contrairement aux couples de femmes, ne peuvent guère faire autrement que de faire appel à une mère porteuse.
D'autant qu'à l'adoption internationale, déjà très restrictive, bien des pays refusent de laisser adopter leurs ressortissants par des couples de même sexe, fussent-ils mariés. Or, même si on pense vraiment que la GPA n'est pas la création d'un sous-prolétariat du ventre et qu'il n'y a aucun mal à demander à une femme, moyennant finance ou non, qu'elle fabrique un enfant pour autrui, les problèmes juridiques sont légion. On le voit dans les pays où la GPA est autorisée : régulièrement, les tribunaux se voient obligés de départager des histoires invraisemblables dans lesquelles les enfants ne sont guère la priorité des adultes. Qu'arrivera-t-il, par exemple, si l'enfant est porteur d'une anomalie ou d'un handicap ? On annule la commande ? On la propose à d'autres ? Et si la mère porteuse décide de garder l'enfant dont les pères ne veulent plus, comment obliger un homme à avoir un enfant sans son consentement ? Et comment obliger une femme à avorter ? Et ce n'est qu'un exemple. Je ne suis vraiment pas certaine que le « mariage gay » facilite quoi que ce soit. En revanche, ce dont je suis sûre, c'est que pour les gamins, les choses seront bien plus difficiles, car leur filiation biologique quelle que soit la valeur de leur parentèle adoptive restera comme un caillou dans la chaussure. Oui, dans le meilleur des cas, la plupart s'en sortiront malgré cela. Mais je prétends qu'une société qui veut faire passer la volonté de s'illusionner des adultes avant, non pas le bien-être, mais le meilleur-être des enfants, en faisant passer des lois qui réécrivent l'histoire personnelle de ces enfants, est une société qui génère une violence institutionnelle qu'il ne faudra pas s'étonner de voir exploser un jour ou l'autre.
Le désir d'avoir un enfant ne peut jamais être plus important que le bien de l'enfant lui-même. Et les pieux regrets n'effacent pas le mal que l'on fait à un enfant (voir le texte sur Elton John). Le "mariage" gai et "l'homoparentalité" sont discriminatoire pour l'enfant. Il s'agit d'une situation où l'on crée expressément des enfants orphelins d'un père ou d'une mère.
Des évêques dénoncent la contraception et le "mariage" gai
Sur le site de Radio Ville-Marie du 6 août 2012:
(...)Dans une lettre envoyée aux évêques le 25 juillet, le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France, leur transmet une proposition nationale de prière pour la France à l’occasion de l’Assomption.
Parmi les intentions de prières proposée par les évêques dans toutes les paroisses catholiques de France, l’une s’adresse en particulier à "celles et ceux qui on été récemment élus pour légiférer et gouverner". "Que leur sens du bien commun de la société l’emporte sur les requêtes particulières et qu’ils aient la force de suivre les indications de leur conscience", demandent les évêques. Ajoutant, dans une autre prière. "Pour les familles ; que leur attente légitime d’un soutien de la société ne soit pas déçue".
La dernière intention de prière demande: "Pour les enfants et les jeunes, (…) qu’ils cessent d’être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l’amour d’un père et d’une mère".
Et sur le blog de Jeanne Smits du 5 août 2012:
(...)Mes chers jeunes, la contraception, c'est la corruption. L'utilisation de fonds publics, l'argent du contribuable, pour distribuer des pilules contraceptives, c'est de la corruption. Les pilules contraceptives nous enseignent ceci : « C'est bien d'avoir des relations sexuelles avec quelqu'un, pourvu que vous soyez à l'abri des bébés. Les bébés, c'est casse-pieds. » Une culture de contraception voit dans les bébés les raisons de notre pauvreté. Le contrôle des naissances, disent-ils, cela équivaut à davantage de nourriture, davantage de classes, plus de logements et une meilleure santé pour les femmes. Si les bébés sont la cause de la pauvreté, sommes nous-en train de dire : « Kung walang anak, walang marihap ? » (Pas de bébé, pas de problème ?) Cela ne rime pas parce que ce n'est pas vrai. Nous pourrions avoir davantage de classes, de nourriture, de travail et d'hôpitaux, si nous étions moins corrompus. Renvoyez les fonctionnaires corrompus, pas les bébés ! Mes chers jeunes, votre naissance n'était pas une erreur. Votre naissance, c'était un don de Dieu à nous autres, vos anciens. Vous n'êtes pas le problème. Vous êtes notre bénédiction. Le problème, c'est la corruption de vos anciens, nous, vos anciens. Nous, vos anciens, nous devons changer afin que votre avenir soit meilleur. Pardonnez à ceux qui disent que les enfants sont casse-pieds. Non ! Non ! Non ! Vous êtes une bénédiction et je vous embrasse et je vous aime tous !
La contraception connaîtra toujours des échecs, comme toutes les inventions humaines. Lorsque la contraception ratera, une génération du contrôle des naissances donnera naissance à une génération de l'avortement. La pilule contraceptive est considérée comme un médicament essentiel. Si c'est un médicament, quelle maladie vient-il soigner ? La grossesse est-elle une maladie ? Si c'est un médicament qui est censé soigner, pourquoi des femmes en bonne santé tombent-elles malades du cancer après avoir pris des pilules contraceptives ? Mes chers jeunes, la contraception rend malades des gens bien portants. Les gens purs, il les rend corrompus. Elle nous pousse à regarder les bébés comme une nuisance, pas comme un don. Mes chers jeunes, quiconque vous traitera comme une nuisance, je le combattrai. Je suis contre la contraception parce que je suis pro-enfant. Je suis contre la contraception parce que je suis pro-mamans. Je vous aime, mes chers enfants. Merci à Dieu pour ces mères qui ont donné naissance à des joyaux comme vous !(...)
Lorsque nous vous enseignons que la contraception, c'est la corruption, ce n'est pas que nous sommes insensibles au défi de la modernité ou sourds au enquêtes sur le comportement social. Bien au contraire, nous essayons de vous protéger parce que nous savons qu'elle peut vous détruire plus vite que vous ne le pensez. L'Europe est sur la pente descendante. Elle perd son âme parce qu'aujourd'hui elle compte sur l'afflux d'immigrants pour la garder à flot. Elle fait face à un hiver sévère des naissances. Elle perd son identité parce qu'elle n'a pas d'enfants, pas de jeunes pour porter la flamme. En Europe, ils ont commencé avec la contraception, ils ont embrassé la contraception et maintenant ils tuent leurs grands-parents faibles et malades. Paul VI l'a prophétisé : la contraception artificielle peut ouvrir grandes les portes de l'infidélité conjugale et une baisse générale de l'état moral. C'est ce qui se produit en Europe. Nous, vos anciens, nous plaidons pour que vous n'empruntiez pas ce chemin de la corruption morale. Osez être différents ! Osez être meilleurs ! Nous voudrions être une économie-tigre, comme les pays voisins. Qu'est-ce qu'un tigre sans dents ? Qu'est-ce que le progrès sans enfants qui rigolent ? Pour qui voulons-nous le progrès – seulement pour nous-mêmes ? Qu'est-ce qu'une victoire au détriment de nos âmes immortelles ? (...)Il n'y a pas de mot Tagalog ou Panganisan pour la contraception parce que non seulement cela va contre Dieu, en outre ce n'est pas philippin.
La contraception, c'est la corruption. La contraception est la mère de l'avortement. La contraception met le plaisir sexuel à bon marché, sans la responsabilité. La contraception dit que les bébés et les enfants sont casse-pieds. La contraception est contre la jeunesse. La contraception est contre les enfants. La contraception est contre nous. Combattez la contraception, ou bien nous périrons en tant que nation craignant Dieu. Jeunesse de Panganisan, je vous aime. Parce que je vous aime, je combattrai la contraception. Cette bataille est pour vous et je me bats pour amour de vous. Depuis la cathédrale de Saint-Jean l'Evangéliste, Dagupan City, 4 août 2012. + Socrates B. Villegas Archevêque de Lingayen Dagupan Administrateur apostolique de San Fernando de la Union.
"Parce que je vous aime, je combattrai la contraception. Cette bataille est pour vous et je me bats pour amour de vous". Combien nous aimerions entendre ces mots prononcés ici, dans nos institutions religieuses, au Canada...
Le parti socialiste imposera aux Français, le "mariage" gai, au printemps 2013
Sur le site de lejdd.fr du 2 août 2012, via le Salon Beige:
(Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille)
Le calendrier concernant le mariage homosexuel se précise. Invitée jeudi matin sur l'antenne d'Europe 1, Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille, l'a assuré : le texte de loi sur le mariage gay sera présenté au Parlement et "devrait être voté au premier semestre 2013".
Et la ministre se tiendra à ce calendrier, ne craignant pas les polémiques autour de ce sujet controversé. "Il y aura débat. Mais toute réforme sociétale suscite des débats", a-t-elle balayé sur l'antenne d'Europe 1, alors qu'une partie de l'opposition et certaines associations familiales s'opposent fermement à l'union des couples de même sexe.
Pas de référendum
Dominique Bertinotti a également dévoilé sa méthode pour mettre en place cette législation : "Il y aura un temps d'écoute, mais ensuite il y aura la présentation d'une loi, qui sera présentée au Parlement et votée au Parlement. Il n'y aura pas de référendum", a-t-elle assuré avec fermeté.
Un temps d'écoute, présentation d'une loi, pas de référendum... la procédure habituelle pour imposer une législation, comme on tente de le faire avec l'euthanasie au Québec.
Un autre point de vue que le journal La Presse sur l'événement Chick-Fil-A!
Sur le site du Salon Beige du 2 août 2012:
Une des chaînes de restauration rapide les plus en vogue ces dernières années aux Etats-Unis, Chick-Fil-A (spécialisée dans les sandwiches à base de poulet), a la particularité d'être marquée par la foi chrétienne de ses fondateurs. Ses 1600 franchisés sont par exemple tenus de rester fermés le dimanche.
La semaine dernière, la chaîne est soudain devenue la cible du lobby pro-gay, à la suite de déclarations pourtant très anodines de son dirigeant en faveur du mariage traditionnel. Avec le soutien des grands médias, un boycott de la chaîne a été lancé; les producteurs des "Muppets", qui fournissaient des jouets pour ses menus enfants, ont rompu sur-le-champ toute relation; et les maires Démocrates de Chicago, Boston ou San Francisco ont déclaré que les restaurants Chick-Fil-A n'étaient pas les bienvenus dans leur ville - voire se verraient refuser tout nouveau permis de construire.
Ce mouvement d'hystérie oubliait toutefois un fait important: une majorité des Américains est favorable au mariage traditionnel, et même certains partisans de la dénaturation du mariage ont été choqués par cette tentative d'intimidation. Le désaveu de cette campagne a donc été cinglant: des dirigeants pro-famille avaient appelé les Américains à marquer leur soutien à la chaîne en s'y rendant au cours de la journée d'hier, et ils ont été suivis au-delà de leurs espérances. D'un bout à l'autre du pays, les restaurants n'ont pas désempli - avec parfois des files d'attente de plusieurs heures (série de photos) - à tel point que l'ensemble des médias ont dû en rendre compte.
(...)
Les Américains soutiennent la chaîne de restaurant Chick-Fil-A qui dénonce le "mariage" homosexuel
Sur le site du journal La Presse du 2 août 2012:
Des files d'attente et des embouteillages devant les restaurants étaient filmés et publiés sur internet alors que 630 000 personnes ont affirmé sur Facebook qu'elles participeraient à une journée de soutien à la chaîne, forte de quelque 1600 restaurants aux Etats-Unis.
Chick-Fil-A fait l'objet des critiques des organisations homosexuelles depuis les déclarations à la mi-juillet dans un journal baptiste de son dirigeant Dan Cathy, appelant au «jugement de Dieu» pour dénoncer le mariage homosexuel.
(...)
«Tout le monde vient pour Chick-Fil-A, la liberté et le Christ. C'est merveilleux», a ajouté une auditrice appelée Vicky.
La chaîne familiale très implantée dans le sud des Etats-Unis est célèbre autant pour ses valeurs chrétiennes - ses restaurants sont fermés le dimanche - que pour ses sandwichs au poulet.
(...)
Sur Obama et le "mariage homosexuel"
Un excellent article paru sur le site de France Catholique du 14 mai 2012:
Mercredi 9 mai 2012, le président des États-Unis a pris son opinion à contre-pied en déclarant à la chaîne ABC : « Pour moi, à titre personnel, il est important de dire que je pense que les couples du même sexe doivent pouvoir se marier. » La formule « à titre personnel » atténue à peine la portée d’une déclaration aussitôt saluée comme « historique » de part et d’autre de l’Atlantique. Mais elle est loin de faire l’unanimité à l’approche du scrutin présidentiel américain. Consultés par référendum, 61% des votants de Caroline du Nord ne viennent-ils pas de plaider pour un mariage réservé aux couples composés de personnes de sexes complémentaires ?
L’argument avancé pour accréditer ce qui est présenté comme une « évolution » du discours officiel du président des États-Unis reste au demeurant superficiel. Barack Obama évoque les « parents du même sexe » d’amis de ses filles : « Malia et Sasha, cela ne leur vient pas à l’idée que les parents de leurs amis pourraient être traités différemment. » L’argument est affectif. Le discours à peine adolescent.
C’est par le travestissement des mots que l’idée du mariage gay envahit les esprits.
Il y a d’abord le mot d’homophobie, amalgame qui surfe sur la compulsion victimaire entretenue par le lobby gay. Il mélange sciemment quatre acceptions :
la peur (voire la haine) des personnes homosexuelles ;
la discrimination et les brimades injustes qu’elles risquent de subir ;
la résistance aux revendications homosexuelles qui portent atteinte aux droits des plus fragiles (ici les enfants instrumentalisés comme objets de désir) ;
l’évaluation morale des actes homosexuels, évaluation qui est une question de liberté d’expression voire de conscience, et même de respect des personnes qu’aucun acte ou qu’aucune orientation ne devrait prétendre « définir ».
La notion d’homophobie est donc une « salade empoisonnée » : ses deux premiers sens viennent assaisonner les deux derniers. Objectif : anesthésier toute résistance en culpabilisant l’adversaire. C’est une technique dialectique. Il s’agit de mettre l’adversaire en situation de « conscience malheureuse », sur la défensive. Cela l’oblige à commencer ses réponses par un déni : « Je ne suis pas homophobe, mais… » Comme si la révélation d’une orientation homosexuelle chez un proche devait provoquer un sentiment de sécurité paisible à propos de son bonheur !
L’homophobie est un pied-de-biche pour forcer deux autres notions fallacieuses : celle d’ « homoparentalité » et celle d’« homo-filiation ». Tout être humain reste conçu d’un homme et d’une femme. Prétendre qu’un enfant aurait deux papas ou deux mamans, et que ces derniers sont discriminés par l’interdiction de se marier, c’est nier la réalité d’une filiation biologique ; c’est piétiner l’écologie plus certainement qu’en s’opposant aux OGM. Les généalogies homoparentales relèvent du fantasme, à la manière dont certaines personnes manquant de réalisme s’escriment à forcer les pièces d’un puzzle. Sauf qu’il s’agit ici d’écologie humaine, et que ce sont les enfants qui sont victimes de cette manipulation. Si l’adoption est réservée à un couple composé d’un homme et d’une femme, c’est qu’elle respecte les valeurs fondatrices de l’humanité : la nature humaine est sexuée, et sa fécondité fait appel à cette altérité, dans la conception et l’éducation. Le nier, en fondant sur le seul « amour » qui les lie le droit pour des personnes d’adopter, n’est-ce pas permettre à terme d’adopter à trois, quatre ou plus ? Jouet de désirs adultes que la société n’ose plus frustrer, l’enfant est victime de cette loi du plus fort. Lorsqu’il est appelé à justifier l’homoparentalité qui le prend en otage, on pense au syndrome de Stockholm : un être humain s’attache naturellement à ses ravisseurs, jusqu’à les défendre.
Mercredi 9 mai, Barack Obama s’est permis de faire appel au Christ pour justifier son évolution en faveur du « mariage gay » : « Au bout du compte, la religion, ce n’est pas seulement le sacrifice de Jésus. C’est aussi : traitez les autres comme vous voudriez être traités. » Écartons le choix truqué qui tente de faire choisir entre « un homme et une femme alcooliques qui battent leur enfant » et « deux adorables gays pleins de tendresse. » Toutes choses égales par ailleurs, quel enfant mérite sincèrement qu’on efface l’un de ses parents pour le remplacer par un « parent » du même sexe ?