L’Anti-Église est là ― les fidèles catholiques ne doivent pas avoir peur
Le P. Linus F. Clovis, prêtre de l’archidiocèse de Castries, Sainte Lucia dans les Antilles.
Par le Père Linus F. Clovis (LifeSiteNews) ― Traduit par inquisition.ca ― Photo : Steve Jalsevac/LifeSiteNews
Le pape François ayant annoncé vouloir remettre de l’avant son exhortation apostolique Amoris Lætitia en cette année 2021, par conséquent tout ce qu’elle contient d'erroné, nous publions le présent texte du P. Linus Clovi, lu lors d’une conférence donnée au Rome Life Forum en 2017, qui, entre autres, soulignent les graves erreurs que promeut Amoris Lætitia et ses dangers pour l’Église, ainsi que pour la cause de l’enfant à naître. C’est aussi un document très pertinent au sujet de la crise actuelle que subit l’Église. ― A. H.
Note du traducteur : Le Père Clovis a donné cette conférence au Forum de la Vie de Rome, le 18 mai 2017. J’ai copié et traduit la version sur LifeSiteNews.
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Les premiers mots du Pape saint Jean-Paul II, apparaissant sur le balcon de la basilique Saint-Pierre, le jour de son élection le 16 octobre 1978, furent « n’ayez pas peur ». Maintenant, trente-neuf ans plus tard, à la lumière des événements qui ont pris le contrôle du catholicisme contemporain, ses premiers mots semblent être non seulement prophétiques, mais bien plus : un appel aux armes en préparation pour la bataille [1 Co 14:8].
Chaque fois que le pendule de l’histoire humaine et du salut passe à travers une période de ténèbres et de turbulences envahissantes, Dieu inspire souvent des prophètes pour parler, afin que la lumière puisse resplendir pour dissiper les ténèbres, et que la tourmente puisse être atténuée par l’espoir. Ces prophètes en ont appelé à plus de confiance en la sollicitude active et affectueuse de Dieu pour son peuple [Jn 3 h 16]. Ainsi, par exemple, avec des supplications pour avoir confiance en la providence aimante de Dieu, Isaïe [Is 7:10-14] a supplié le roi Achaz de demander à Dieu un signe avant d’agir, et Jérémie [Jr 38-40] a prévenu que Dieu sauverait Jérusalem de la destruction totale seulement si la ville se rendait aux Babyloniens. L’Église elle-même n’a pas été privée des bénédictions de la grâce prophétique, comme le prouve grandement Dieu en suscitant des saints tels que Bernard de Clairvaux, François d’Assise, Catherine de Sienne, Marguerite-Marie Alacoque et, plus récemment, en envoyant Sa Sainte Mère à Lourdes, à La Salette et à Fatima.
Il y a un siècle, Dieu a envoyé la Reine des Prophètes à la Cova da Iria à Fatima, au Portugal, avec un double message pour notre monde contemporain. Tout d’abord, elle a prévenu que le monde était déjà confronté à un péril beaucoup plus destructeur que celui auquel Jérusalem avait dû faire face et, deuxièmement, elle a présenté une solution céleste, plus sage et plus prudente que celle offerte à Achaz, qui avait refusé de demander à Dieu un signe « aussi profond que le Shéol ou aussi élevé que le ciel » [Is 7:11]. Cependant la Vierge, par sollicitude maternelle, a établi la gravité et la véracité de son double message avec une vision et un signe. Le 13 juillet 1917, « aussi profond que le Shéol » a été illustré par une vision perturbante de l’Enfer. Quatre mois plus tard, le 13 octobre, « aussi élevé que le ciel » a été confirmé avec un signe, le miracle étonnant de la « danse du soleil » qui a été observé par plus de soixante-dix mille personnes.
Lire la suiteLa Mission Divine de la Famille
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le dimanche de la Sainte Famille) ― Photo (côtés flous rajoutés) : Répertoire culturel du patrimoine du Québec
Le bon Dieu n’a rien fait de plus beau, dans l’ordre naturel, que la famille. Il a voulu, comme l’atteste la première page de la Genèse, que tous les hommes naissent au sein d’une famille, qu’ils y grandissent, s’y développent au point de vue physique, intellectuel, moral et religieux. Dans le plan de Dieu, c’est d’abord à la famille qu’est ordonnée l’union conjugale de l’homme et de la femme ; c’est avant tout à la grande mission de transmettre une vie nouvelle que sont appelés tous ceux qui s’engagent dans les liens du mariage. Transmettre la vie ne veut pas seulement dire être des collaborateurs de Dieu dans la formation du corps des enfants, cela veut dire, au-delà de la procréation : conduire les enfants vers la plénitude de la vie par l’éducation. Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants. Leur mission d’éducation est absolument irremplaçable. C’est en tant qu’éducateurs que les parents exercent de la façon la plus excellente leur paternité et maternité. Sans la famille, aucune éducation humaine ne saurait être pleinement réussie. C’est au sanctuaire de la famille que se forment les convictions profondes, que se forgent les âmes bien trempées, droites, nobles, généreuses, conscientes d’abord de leurs devoirs envers Dieu et de leurs obligations envers leur prochain, avant de l’être de leurs propres droits. La famille est le milieu naturel le plus favorable à la santé physique et mentale des enfants. Elle est surtout leur première école de sainteté. La famille conçue selon Dieu, dont le suprême modèle est la sainte Famille de Nazareth, a un caractère essentiellement religieux, puisque Dieu seul est son auteur et la fin vers laquelle elle doit tendre et qui lui donne tout son sens. C’est pourquoi les Pères de l’Église définissaient la famille comme une petite « église domestique ».
L’institution familiale, dans le plan de Dieu, jouit de telles prérogatives, elle est si importante par rapport au progrès de la véritable civilisation et aux destinées surnaturelles de l’humanité qu’il ne faut pas s’étonner que l’antique ennemi de la nature humaine, Satan, ait toujours cherché à la détruire. En s’attaquant à la famille, comme au fondement sacré de toute société, les instruments dont Satan se sert à cette fin portent radicalement atteinte à tout l’ordre naturel, dans lequel s’enracinent les droits humains fondamentaux, dont le droit primordial est celui de rendre à Dieu le culte qui lui est dû.
Une très grave injustice actuelle est la négation par l’État du droit premier des parents dans l’éducation de leurs enfants. L’imposition par l’État d’une éducation laïque, c’est-à-dire sans aucune référence à la Révélation divine, qui culmine dans l’Évangile de Jésus-Christ, doit être dénoncée comme une violation du droit naturel et premier des parents chrétiens, comme une violente attaque à leur liberté religieuse et à celle de leurs enfants, ainsi qu’à la liberté de conscience tout court.
Présentement, tous les parents ont un devoir primordial de résister fermement aux lois injustes de l’État en éducation, parce que ces lois s’opposent directement au bien de la famille qui, quoiqu’on en dise, demeure le principe le plus important du bien commun temporel. D’une manière spéciale, pour les parents chrétiens, le temps est venu de dire un non net et clair aux prétentions totalitaires de l’État quant à l’éducation de leurs enfants. S’il est une cause qui justifie pleinement l’objection de conscience à des lois injustes imposées par l’autorité politique, à quelque niveau que ce soit, c’est la cause de l’éducation chrétienne.
Aujourd’hui, à l’occasion de la « pandémie », que plusieurs autorités scientifiques et médicales dénoncent comme étant pour le moins très exagérée, le pouvoir des États, obéissant aux ordres de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) s’élargit au point de n’avoir plus rien de différent de celui des régimes communistes, qui ont fait couler tant de sang innocent. Nous entrons dans un communisme planétaire, dont on ne peut prévoir dans quel chaos il entraînera l’humanité. On doit y voir un châtiment pour les crimes les plus abominables qui se commettent partout dans le monde d’une façon politiquement correcte. Que faut-il faire ? D’abord ce que la sainte Vierge, Notre-Dame du Rosaire, a demandé au monde entier en 1917 à Fatima : prier et faire pénitence, c’est-à-dire cesser d’offenser Dieu et implorer sa miséricorde. Sans cette conversion spirituelle des individus et des nations, requérant la consécration de la Russie et de tous les pays à son Cœur immaculé, avertissait la très sainte Vierge, le communisme va répandre ses erreurs dans le monde ; ce qui causera partout d’immenses souffrances. Dans ce mouvement nécessaire de prière et de pénitence pour la paix universelle, les familles chrétiennes doivent voir à sauvegarder avant tout leur liberté religieuse en ne cédant ni à tout ce qui est abus de pouvoir de la part de l’État et de quelque autorité que ce soit, ni à la peur et à l’anxiété, mais en ayant plutôt une confiance sans bornes dans la protection assurée du tout-puissant Jésus notre divin Roi, et de Marie immaculée, Reine du ciel et de la terre, plus forte qu’une armée rangée en bataille.
J.-R.B.
En Hongrie, seuls les couples homme-femme mariés pourront désormais adopter
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Pxfuel
Le Parlement hongrois vient de voter mardi la restriction de l’adoption aux seuls couples homme-femme mariés, excluant par conséquent les « pairs » de même sexe et assurant aux futurs adoptés un père et une mère stables (du moins, plus probablement). Selon Gènéthique :
L’adoption sera désormais proposée uniquement aux Hongrois mariés, donc aux couples de sexes opposés. Le Parlement hongrois a voté mardi plusieurs textes allant dans ce sens, avec le « soutien massif des députés de la majorité ».
Le Parlement a tout d’abord voté des amendements modifiant la Constitution hongroise qui entérinent la notion traditionnelle de genre [de sexe plutôt*] […] Un autre amendement adopté ajoute que « l’éducation est assurée conformément aux valeurs fondées sur l’identité constitutionnelle et la culture chrétienne ».
Un autre amendement ajoute que l’éducation doit être assurée selon les vertus chrétiennes et constitutionnelles.
Remarquez, en outre, que depuis mai 2020, le seul sexe reconnu à l’état civil est celui physique (il n’y en a d’ailleurs pas d’autre…).
*Commentaire d'A. H.
Cardinal Leo Raymond Burke : « L’éducation fait aujourd’hui l’objet d’attaques féroces »
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (modifiée) : Freepik
Le cardinal Raymond Leo Burke a donné vendredi dernier une vidéoconférence dans le cadre d’un colloque virtuel organisé par la coalition pro-famille « Voice of the Family ». Je vous propose ci-dessous ma traduction intégrale de son intervention que l’on pourra retrouver ici dans sa diffusion en anglais, au cœur d’un événement intitulé : « L’appel des pères aux évêques : aidez-nous à défendre la pureté de nos enfants. »
Cette conférence du cardinal Burke est particulièrement opportune au moment où Emmanuel Macron vient de faire savoir qu’il entend interdire par principe l’école à la maison — si ce n’est dans des cas exceptionnels liés à la santé de l’enfant — et mettre en place une obligation de scolarisation dès trois ans, et ce à compter de la rentrée 2021, notamment pour « protéger » les enfants « de la religion ».
Voici ma traduction de travail de la conférence du cardinal Burke. — J.S.
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Les droits des parents en tant que premiers éducateurs de leurs enfants
et l’obligation des parents de s’opposer à un programme scolaire
qui contredit la loi morale
Ce m’est un grand plaisir que d’aider Voice of the Family dans sa noble tâche de promotion de la saine doctrine et de la discipline de l’Église à propos du mariage et de son fruit incomparable : la famille. Je suis particulièrement heureux d’aborder la question cruciale de l’éducation, mission essentielle de la famille, et en même temps expression fondamentale de notre culture.
Toute personne qui réfléchit ne peut que constater combien l’éducation fait aujourd’hui l’objet d’attaques féroces. Tant dans le domaine de l’éducation que dans celui du droit, en tant qu’expressions fondamentales de notre culture, nous assistons à l’abandon de la compréhension de la nature humaine et de la conscience par laquelle Dieu nous appelle à respecter la vérité de la nature, et à vivre en accord avec cette vérité dans un amour pur et désintéressé.
Saint Paul, dans sa Lettre aux Ephésiens, se référant à l’aliénation de l’homme par rapport à Dieu et, par conséquent, par rapport au monde, déclare :
Lire la suiteMais maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui étiez autrefois éloignés, vous avez été rapprochés par le sang du Christ. Car c’est lui qui est notre paix, qui des deux peuples n’en a fait qu’un ; il a renversé le mur de séparation, l’inimitié, dans sa chair ; il a aboli la loi des ordonnances avec ses prescriptions, afin de former en lui-même, de ces deux peuples, un seul homme nouveau, en faisant la paix, et de les réconcilier tous deux dans un seul corps, avec Dieu, par la croix, en détruisant en lui-même leur inimitié. Et il est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près ; car c’est par lui que nous avons accès les uns et les autres dans un même Esprit auprès du Père. Vous n’êtes donc plus des étrangers et des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, et membres de la famille de Dieu, puisque vous avez été édifiés sur le fondement des Apôtres et des prophètes, le Christ Jésus étant lui-même la pierre angulaire. En lui, tout l’édifice, bien coordonné, grandit pour être un temple saint dans le Seigneur. En lui, vous aussi, vous entrez dans sa structure, pour être une habitation de Dieu par l’Esprit-Saint. (Eph. 2, 13-22)
Le président polonais rappelle qu’il n’y a pas de Nation sans les Familles
Par Léo Kersauzie (Médias Presse Info) — Photo : prostooleh/Freepik
Le président polonais récemment réélu a réitéré son engagement à soutenir la famille traditionnelle dans des commentaires liant la protection de la famille à la survie de la nation polonaise.
Le président Andrzej Duda, 48 ans, a accordé une interview à EWTN alors qu’il était reçu au Vatican la semaine dernière.
« Il n’y a pas de nation, pas d’État sans une famille qui a des enfants, ce qui à son tour provoque le renouvellement des générations, ce qui signifie que la nation demeure et qu’elle peut créer un État », a déclaré Duda.
« Donc, si quelqu’un se considère comme un patriote polonais, si quelqu’un pense que la Pologne devrait rester, que notre nation devrait continuer à exister, alors il ne devrait y avoir aucun doute que la famille dans tout cela a une signification fondamentale. C’est comme ça que j’aborde ça. »
Le président polonais a également rappelé à EWTN que la protection de la famille traditionnelle, la définition du mariage comme une union entre une femme et un homme et le droit des parents d’élever leurs enfants selon leurs convictions sont inscrits dans la Constitution polonaise.
« Je n’agis que conformément à la constitution polonaise », a déclaré Duda en réponse à une question sur l’opposition de l’Union européenne.
« Et je n’hésite pas à en parler à l’Union européenne. Mais je travaille, je sers la Pologne, c’est mon devoir. Et comment les politiciens d’autres pays, d’autres présidents abordent cela, c’est leur prérogative. Et ce sont leurs sociétés qui les tiennent responsables. C’est ma démarche. Et c’est aussi une approche chrétienne. »
Le président Duda s’est engagé dans sa récente et fructueuse candidature à protéger la famille polonaise de ce que certains politiciens polonais ont appelé une idéologie LGBT « étrangère » ou « occidentale ». Dans sa « Family Card » (liste de politiques), Duda a promis d’empêcher l’adoption d’enfants par des homosexuels et de maintenir la « propagande de l’idéologie LGBT » hors des institutions publiques. Il a également insisté sur le droit des parents de décider de « l’esprit » qui façonnera leurs enfants et a promis un soutien à l’instruction des enfants à la maison.
Plus tôt ce mois-ci, Duda est devenu le premier président polonais à participer à la Marche annuelle pour la vie et la famille à Varsovie.
« Stop LGBT » – Une initiative citoyenne contre les marches LGBT en Pologne
Jakub Baryła affrontant la première parade « gay » de Płock en Pologne, en 2019. Son geste, superbe par ailleurs, était un acte isolé et n'est pas lié au mouvement « Stop LGBT », bien que tenant sans doute du même esprit.
Par Olivier Bault (Présent) — Photo :
De notre correspondant permanent à Varsovie – Pour être examinée par la Diète polonaise sous forme de projet de loi, une initiative citoyenne doit recueillir au moins 100 000 signatures. Depuis le 18 août, la Fondation Vie et Famille (Fundacja Życie i Rodzina) collecte des signatures pour son projet de loi « Stop LGBT » dont le but est d’interdire dans l’espace public les manifestations qui prétendent remettre en cause la nature du mariage inscrite dans la Constitution polonaise. Celle-ci stipule en effet, à son article 18, que « Le mariage en tant qu’union d’une femme et d’un homme, la famille, la maternité et la parentalité sont protégés et soutenus par la République de Pologne ».
« Il ne suffit plus de se plaindre que le lobby homosexuel va toujours plus loin. Faisons-lui barrage activement ! Nous voulons une Pologne libre de l’idéologie LGBT », peut-on lire à propos du lancement de la collecte de signatures. Sur le site dédié à la pétition, les organisateurs de l’initiative lancent l’appel « Arrêtons la propagande homosexuelle dans nos rues » et présentent cela comme un vote anniversaire pour les cent ans de la victoire contre les bolcheviques. Cette initiative citoyenne fait suite à la campagne agressive de manifestations ouvertement christianophobes, cathophobes du lobby LGBT en 2019 en Pologne. Une campagne haineuse qui a fortement contribué à pousser de nombreuses collectivités locales, couvrant le tiers environ du territoire polonais, à se proclamer libres d’idéologie LGBT ou à adopter une charte des droits de la famille.
Les explications données par les organisateurs de l’initiative « Stop LGBT » ne laissent aucun doute sur le fait qu’ils entendent combattre une idéologie et non pas une catégorie de gens en fonction de leur orientation sexuelle. Le polonais n’ayant pas d’articles (comme les autres langues slaves), des journalistes manipulateurs pourront traduire cela par « Stop aux LGBT », une traduction mensongère déjà relayée sur certains comptes Twitter.
L’épiscopat polonais semble divisé sur cette initiative. Pour collecter des signatures au sortir des messes dominicales, les organisateurs doivent avoir l’autorisation du curé. La conférence épiscopale a informé les diocèses de cette initiative dans une lettre envoyée début septembre, mais sans prendre position. Les archevêques de Varsovie et de Poznań ont de leur côté interdit aux curés de leur diocèse de faciliter la collecte des signatures sur le terrain de leur paroisse.
Projet de loi russe : le mariage seulement entre homme et femme, et protection des droits parentaux
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : Piqsels
Le projet de loi sur les modifications du Code de la famille de la Fédération de Russie a été présenté à la Douma, la chambre basse du Parlement russe le 13 juillet dernier.
Sept sénateurs russes, dirigés par Elena Mizulina, ont présenté cet ensemble de projets de loi visant à « renforcer l’institution familiale ». La pierre angulaire est le projet de loi modifiant le code de la famille de la Fédération de Russie.
Pendant trois ans, ce […] « Projet des sept sénateurs » est resté en préparation au Conseil de la fédération (la chambre haute du parlement) et des organisations dédiées à la protection de la famille et des droits parentaux, des experts de la famille et des représentants de l’Église orthodoxe russe ont participé à la rédaction.
Le projet de loi prévoit de nombreuses mesures pour soutenir et protéger la famille. Il s’agit notamment de l’interdiction de célébrer des « mariages » homosexuels ou transgenres et de confier des enfants à des personnes homosexuelles ou transgenres.
Mais un volet, et non des moindres, consiste à protéger les familles contre la séparation illégale et injustifiée des enfants de leurs parents. Il rappelle une évidence en ce qui concerne les familles, c’est-à-dire que « les principes directeurs du système juridique doivent également inclure le respect de l’indépendance de la famille dans les questions qui la concernent et celle de l’autorité des parents ». Par les temps qui courent, étant donné l’ingérence de bien des Etats occidentaux, dit « éclairés » et « démocrates », dans la vie des familles et la facilité avec laquelle leurs services sociaux retirent les enfants à leurs parents sous le prétexte que l’éducation donnée n’est pas assez « ouverte » « gay-friendly » « pro-vax » ou « pro-choice » et trop religieuse, ce rappel est une exception !
Après des années de « révolution » voulue par le lobby arc-en-ciel contre la famille, ce projet pour le droit de la famille est une véritable contre-révolution.
La Russie résiste vaillamment à la Gaystapo mondiale.
Homos et lesbiennes courraient un risque plus grand d'agression de leur « partenaire » que les hétéros
Par Pour une école libre au Québec — Photo : Ake/Rawpixel
D’après le National Intimate Partner and Sexual Violence Survey du CDC, sur l’ensemble de leur vie, les femmes homosexuelles ont une probabilité plus importante d’être victime de violences de la part de leur partenaire que les femmes hétérosexuelles.
Dans le cas des viols, la comparaison entre lesbiennes et hétérosexuelles était impossible, car l’erreur type était trop importante, mais notez que les femmes bisexuelles ont une probabilité plus de 2 fois plus importante d’être violées par leur partenaire que les hétéros.
Une étude de Statistique Canada indique par exemple qu’au cours de l’année 2004, 15 % des homosexuels et des lesbiennes ont été victimes de violences conjugales contre 7 % des hétéros.
Selon le site rezosante.org, certains chercheurs américains considèrent même que la violence conjugale est le 3e problème de santé chez les homosexuels, après le VIH et la consommation de drogue.
Une méta-analyse italienne qui souligne que la violence chez les homosexuels est probablement sous-déclarée, de peur que celle-ci serve à stigmatiser les homosexuels, conclut :
Malgré le mythe selon lequel la violence envers les partenaires intimes (VPI) n’est un problème que dans les relations hétérosexuelles, son apparition parmi les couples LGB s’est avérée comparable ou supérieure aux cas hétérosexuels (Messinger, 2011 ; Kelley et al., 2012 ; Barrett et St.Pierre, 2013 ; Breiding et al., 2013). [...]
Même s'il existe quelques études sur la violence entre partenaires intimes de même sexe (SSIPV), elles soulignent que le phénomène se produit à un taux comparable (Turell, 2000) voire plus élevé que le VPI hétérosexuel (Messinger, 2011; Kelley et al. , 2012; Barrett et Saint-Pierre, 2013).
[...]
Cependant, selon l’un des rapports d’étude les plus récents et les plus représentatifs, près d’un tiers des hommes des minorités sexuelles et de la moitié des femmes des minorités sexuelles aux États-Unis ont affirmé avoir été victimes d’abus physiques ou psychologiques dans une relation amoureuse. De plus, plus de 50 % des hommes gais et près de 75 % des femmes lesbiennes ont déclaré avoir été victimes de VPI psychologique (Breiding et al., 2013). Breiding et coll. (2013) ont identifié que 4,1 millions de personnes de la communauté LGB ont subi la VPI au cours de leur vie aux États-Unis.
La prévalence du VPI au cours de la vie dans les couples LGB semble être similaire ou supérieure à celle des couples hétérosexuels : 61,1 % des femmes bisexuelles, 43,8 % des femmes lesbiennes, 37,3 % des hommes bisexuels et 26,0 % des hommes homosexuels ont subi la VPI au cours de leur vie, tandis que 35,0 % des femmes hétérosexuelles et 29,0 % des hommes hétérosexuels ont subi le VPI. Lorsque les épisodes de violence grave étaient pris en compte, la prévalence était similaire ou plus élevée chez les adultes LGB (femmes bisexuelles : 49,3 % ; femmes lesbiennes : 29,4 % ; hommes homosexuels : 16,4 %) par rapport aux adultes hétérosexuels (femmes hétérosexuelles : 23,6 % ; hommes hétérosexuels : 13,9 %). (Breiding et al., 2013).
Ces faits n’ont pas empêché Alice Coffin, élue « écologiste » française d’affirmer à la télévision : « Ne pas avoir un mari, ça m’expose plutôt à ne pas être violée, ne pas être tuée, ne pas être tabassée. »
Estonie : Un référendum sur le mariage en 2021 ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pikrepo
La coalition gouvernementale d’Estonie songe à tenir un référendum en 2021 afin de mettre dans la constitution estonienne la notion de mariage en tant qu’union entre un homme et une femme, selon International Family News :
Les partis de la coalition gouvernementale d’Estonie ont l’intention de tenir un référendum en 2021 et de consacrer dans leur Constitution la conception traditionnelle et naturelle du mariage comme union d’un homme et d’une femme.
Le gouvernement estonien actuel, formé au printemps 2019, est composé du Parti du centre estonien (Eesti Keskerakond), d’Isamaa (Pro Patria) et du Parti populaire conservateur d’Estonie. L’amendement sur le mariage a été proposé par le Parti Isamaa en 2016 et soutenu plus tard par le Parti populaire conservateur. Sur l’insistance de ce dernier, une clause a été ajoutée à l’accord de coalition des partis en 2019 selon laquelle un référendum sur un amendement correspondant à la Constitution devrait se tenir à l’automne 2021, en même temps que les élections municipales. Cependant, l’actuel chef du Parti du Centre, le Premier ministre Jüri Ratas, ne pense pas qu’un tel amendement soit nécessaire pour le moment.
L’actuelle présidente d’Estonie, Kersti Kaljulaid, est plutôt partisane du « mariage gay ».
Référendum russe : le mariage ne sera qu’entre un homme et une femme
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
« Mercredi, la Russie a adopté la grande révision constitutionnelle qui autorise » notamment « le président Poutine à rester en place au Kremlin jusqu’en 2036 », rapporte Le Point, mais aussi fera officiellement du mariage ce qu’il est en fait : l’union d’un homme et d’une femme. Seul l'union monogame entre homme et femme sera officiellement reconnue.
En février dernier, le président Poutine annonçait qu’il voulait mettre en place un référendum afin de faire reconnaître que « le mariage est l’union d’un homme et d’une femme » ; il disait aussi : « tant que je serai président, nous n’aurons pas les parents n° 1 et n° 2, nous aurons “papa” et “maman” », rapporte LifeSiteNews.
Le référendum gagné devrait faire rajouter les mots « foi en Dieu » dans la constitution russe.