Une statue grotesque résume l'incompréhension de la complémentarité des sexes et de la famille naturelle
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : senivpetro/Freepik
3 mai 2023 (LifeSiteNews) — En novembre 2014, le Vatican a accueilli un colloque international et œcuménique intitulé La complémentarité de l’homme et de la femme. Trois cents chefs religieux, intellectuels et militants du mariage et de la famille se sont réunis pour réaffirmer la définition immuable du mariage au milieu des courants culturels chaotiques qui cherchent à déformer l’institution la plus importante de la société en un bourbier contractuel sans genre.
Neuf ans plus tard, le monde occidental est allé bien au-delà de sa redéfinition catastrophique du mariage. Nous faisons désormais face à un avenir sombre où la sagesse accumulée par toutes les cultures et religions* concernant la vérité simple, naturelle et évidente sur la nature dimorphique de la sexualité humaine est mise à mal par un puissant « mastodonte » composé de gouvernements, d’entreprises internationales, de cabinets d’avocats mondiaux, d’établissements d’enseignement publics et privés et de grands médias.
Dans la culture populaire, le droit et la gouvernance, l’éviscération de la complémentarité des sexes est presque achevée.
« L’homme nourrice » d’Aske Kreilgaard au Danemark. La statue représente un homme « allaitant », et ayant des organes génitaux masculins complets.
La statue récemment commandée à l’artiste Aske Kreilgaard au Danemark en est le meilleur exemple.
Appelée l’Homme nourrice et présentée comme un « hybride du masculin et du féminin », elle représente ce qui est évidemment un homme nu, aux organes génitaux apparents et aux seins féminisés, qui allaite un enfant.
Lire la suiteDon Tullio Rotondo, « suspens a divinis » pour avoir critiqué « Amoris laetitia »
Don Tullio Rotondo.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : YouTube
Un prêtre italien « coupable » d’avoir publié un livre, Trahison de la saine doctrine, qui critique divers enseignements du pape François, notamment dans l’exhortation post-synodale Amoris laetitia qui ouvre la voie à l’accès à la communion des « divorcés remariés », a été lourdement sanctionné d’une « suspens a divinis » par son évêque, Mgr Camillo Cibotti. Don Tullio Rotondo, incardiné jusqu’alors dans le diocèse d’Isernia-Venafro – mais n’y exerçant semble-t-il pas de tâche pastorale spécifique – a fait l’objet d’un décret de suspension le 2 février dernier, motivé par une « désobéissance à l’égard de l’ordinaire », et ce malgré un « avertissement » de l’évêque qui lui avait demandé de cesser la diffusion de son livre.
Le prêtre, qui a poursuivi des études poussées de théologie à Rome, est docteur en théologie et s’est spécialisé dans la théologie morale ; son apostolat s’est essentiellement exercé en ligne par le biais de son site et de ses chaînes YouTube, Facebook et Telegram où ses écrits sont mis à disposition gratuitement.
Tullio Rotondo veut être d’abord fidèle au Christ
Mais Don Tullio Rotondo s’est autorisé des pages qui ont déplu à Mgr Cibotti, ces mêmes pages qui ont poussé quatre cardinaux à présenter des « Dubia » au pape François sur plusieurs questions morales à la suite de la publication d’Amoris laetitia, sans jamais recevoir de réponse, et qui ont entraîné des universitaires et d’autres laïcs catholiques à publier des déclarations non moins critiques — parmi ces derniers, plusieurs ont perdu leur poste dans des universités catholiques.
La peine infligée à Don Tullio le prive d’un bien encore plus grand, puisqu’il ne peut exercer aucun ministère public, qu’il est privé de tout pouvoir d’ordination et de gouvernement, et qu’il lui est interdit de se faire reconnaître comme prêtre, que ce soit par l’appellation ou l’habit. Son celebret lui a été retiré et il ne peut célébrer aucun sacrement.
Que dire de cette « désobéissance » ? Le prêtre avait lui-même répondu sur ce point lors de la présentation de son livre en 2022 par le vaticaniste italien Aldo Maria Valli :
« Je précise à cet égard que certains chrétiens, manifestement incompétents, croient, également en raison d’une interprétation incorrecte des textes bibliques, que l’obéissance chrétienne consiste à toujours faire ce que dit le supérieur, surtout s’il s’agit du Pape, et ils désignent donc comme désobéissant quiconque s’oppose aux déclarations et aux décisions du Pontife ; il faut rappeler à ces chrétiens que leur conception de l’obéissance est en réalité “nazie” et non chrétienne. Le chrétien doit avant tout obéir au Supérieur suprême qui est Dieu et il ne doit donc se soumettre aux indications et aux ordres des autres supérieurs que dans la mesure où ces indications et ces ordres ne s’opposent pas aux indications et aux ordres divins. Saint Thomas est très clair sur ce point. »
Lire la suiteLe but de l’éducation : le dessein de Dieu sur la sexualité humaine et le salut des âmes
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : nataliakabliuk/Adobe Stock
Ceci est la troisième partie d’une série d’articles, enracinés dans l’enseignement de Divini Illius Magistri, qui vise à aider les parents à préparer leurs enfants à vivre en chrétiens matures en des temps dangereux. Cette série a débuté le 18 janvier 2023 avec Le but de l’éducation : le message intemporel pour les parents du Lion de Münster.
Comme indiqué dans le précédent article, Mgr von Galen a écrit à divers responsables gouvernementaux, et y compris à Hitler lui-même, pour les avertir du danger que représentait pour l’État allemand le fait d’imposer une idéologie païenne aux jeunes. Mais sa priorité absolue, conformément à l’enseignement de Divini Illius Magistri, était le salut des âmes.
« Parents chrétiens, vous devez surveiller toutes ces choses, sinon vous négligez votre devoir le plus sacré ; vous ne pourrez pas vous justifier devant votre conscience et devant Celui qui vous a confié ces enfants pour que vous leur montriez le chemin du ciel ! » [1]
Selon le pape Pie XI, l’éducation chrétienne a deux objectifs qui sont inextricablement liés :
« L’œuvre de l’éducation chrétienne… a pour but… d’assurer aux âmes de ceux qui en sont l’objet la possession de Dieu, le Souverain Bien, et à la communauté humaine le maximum de bien-être réalisable sur cette terre... » [2]
Plus loin dans son encyclique, le Pape Pie XI poursuit en énonçant solennellement la loi chrétienne pour ceux qui sont chargés d’éduquer :
Lire la suite« L’enfant et l’adolescent chrétiens ont… un droit strict à un enseignement conforme à la doctrine de l’Église, colonne et fondement de la vérité, et… ce serait leur causer un tort grave que de les troubler dans leur foi, en abusant de la confiance qu’ont les jeunes gens envers leurs maîtres, de leur naturelle inexpérience et de leur inclination déréglée à une liberté absolue, illusoire et mensongère. » [3]
« Je n’abandonnerai pas » : un député finlandais poursuivi pour avoir défendu le vrai mariage promet de se battre en appel
Par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : wolfhound911/Adobe Stock
25 janvier 2023 — Dans l’épisode de cette semaine du Van Maren Show, Jonathon s’entretient avec Päivi Räsänen, une députée finlandaise qui a été ciblée pendant des années par un procureur pro-LGBT en raison de ses convictions chrétiennes franches sur l’homosexualité et le mariage.
Pour la petite histoire : Räsänen a publié un tweet en 2019 dans lequel elle dénonce le soutien de l’Église évangélique luthérienne à l’événement « LGBT Pride » d’Helsinki. Räsänen est connue depuis longtemps pour sa défense du mariage et de la sexualité bibliques, ce qui a fait d’elle une cible parmi les gauchistes radicaux pro-LGBT qui veulent la punir pour ses croyances chrétiennes.
Bien que Mme Räsänen ait été déclarée non coupable de trois accusations d’« incitation contre un groupe minoritaire » l’année dernière, le procureur pro-LGBT à l’origine de l’affaire, Raija Toiviainen, a fait appel de la décision, ce qui signifie que l’affaire est toujours en cours.
Mme Räsänen déclare à Jonathon que toute cette situation est « choquante », car la Finlande a une longue tradition de défense de la liberté d’expression et de religion.
« Je n’aurais jamais imaginé que mes convictions et mes opinions sur le christianisme et la Bible conduiraient à ce genre de processus », dit-elle, ajoutant que la police l’a interrogée sur la signification du « péché » et l’enseignement de saint Paul sur l’homosexualité.
« Je n’ai parlé que de ce que la Bible enseigne et de ce que Dieu représente, du mariage, c’est-à-dire entre un homme et une femme, et aussi de ce qu’elle enseigne sur l’homosexualité. »
Räsänen note également que Toiviainen n’est pas seulement militante pro-LGBT, son objectif principal déclaré est « le ciblage, la lutte et les discours de haine ».
Heureusement, Räsänen a reçu une avalanche de soutien de la part des organisations et des chefs religieux finlandais, y compris de ceux de divers pays du monde. Malgré l’épreuve ardue et les difficultés de sa situation, Räsänen voit quelques bons côtés.
« L’Association finlandaise pour la liberté d’expression et de religion a été fondée dès le début pour soutenir cette affaire et éventuellement d’autres similaires à l’avenir », dit-elle. « Et je dois dire que je suis particulièrement heureuse pour les personnes homosexuelles qui m’ont dit avoir trouvé Jésus dans leur vie grâce à cette affaire ».
Le Père Ripperger souligne l’importance de la maternité et met en garde contre l’« attaque en règle » contre la vie familiale
Le Père Chad Ripperger.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie
11 janvier 2023, Pine Bluff, Wisconsin (LifeSiteNews) — Le Père Chad Ripperger, prêtre catholique, théologien, philosophe et exorciste bien connu, a marqué la fête de la Sainte Famille en prononçant un avertissement sévère lors de son sermon sur l’état précaire de la famille moderne et de la vie conjugale, qui, selon lui, sont « attaquées de plein fouet ». Il a déclaré qu’il est important de reconnaître la noblesse de la maternité et la structure de droit naturel du mariage et de la vie familiale afin de restaurer la culture.
Le père Ripperger a fait ces commentaires dans un sermon prononcé lors de la messe traditionnelle en latin de 7 h 30 à l’église St. Mary of Pine Bluff, au Wisconsin. Il a commencé par citer des statistiques suggérant que les gens d’aujourd’hui sont moins susceptibles de valoriser la loyauté dans le mariage, puis il a dénoncé les effets corrosifs du divorce sans faute.
« Il n’y a pas un seul aspect de la vie conjugale ou familiale qui ne soit attaqué de plein fouet par notre culture », a-t-il déclaré.
Né à Casper, dans le Wyoming, le père Ripperger est un prêtre catholique traditionnel qui détient deux licences distinctes en théologie et en philosophie de l’Université de San Francisco. Il détient également deux maîtrises (également en philosophie et en théologie) du Centre d’études thomistes de l’Université de St. Thomas au Texas et du Holy Apostles College and Seminary dans le Connecticut, ainsi qu’un doctorat en philosophie de l’Université de la Sainte-Croix à Rome.
Dans son sermon de dimanche, le théologien de 58 ans a rappelé que le mariage est défini comme « un contrat solennel entre un homme et une femme dans le but d’avoir des enfants. La finalité première du mariage est d’avoir des enfants. C’est vers cela qu’il est ordonné ».
« C’est une chose qui, malheureusement, n’est pas comprise aujourd’hui », a-t-il poursuivi, ajoutant que beaucoup de gens aujourd’hui ne reconnaissent même plus que le mariage ne peut être qu’entre un homme et une femme.
Observant que les unions homosexuelles ne répondent pas à la définition d’un véritable mariage, le père Ripperger a déclaré que le fait de traiter les relations homosexuelles comme un « mariage » invite le jugement de Dieu sur la culture.
Lire la suiteÉtats-Unis : le Sénat adopte le projet de loi sur le « mariage » homosexuel des démocrates avec 12 votes républicains
Par Léo Kersauzie (Médias-Presse-Info) — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
Douze sénateurs républicains ont voté en faveur de l’adoption de la « loi sur le respect du mariage », même après le rejet par le Sénat de trois amendements visant à protéger la liberté religieuse de s’exprimer sur le sujet.
Le Sénat américain a adopté le projet de loi des démocrates visant à codifier le « mariage » homosexuel lors d’un vote de 61 voix contre 36 mardi, portant un coup dur aux conservateurs.
Douze républicains se sont joints à tous les sénateurs démocrates pour donner leur approbation finale au « Respect for Marriage Act » (RMA)
La RMA fait de la redéfinition du mariage la loi du pays, y compris dans le cas où la Cour suprême renverserait sa décision Obergefell c. Hodges de 2015 qui rend obligatoire la reconnaissance légale du « mariage » homosexuel dans tout le pays.
Le projet de loi abroge la loi sur la défense du mariage de 1996, qui reconnaissait au niveau fédéral le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme et garantissait le droit des États de maintenir le mariage traditionnel, et exige à la place que le gouvernement fédéral et les 50 États reconnaissent les « mariages » homosexuels et autres mariages civils célébrés légalement dans n’importe quel État, y compris potentiellement les mariages incestueux et avec mineurs.
Il constitue également une grave menace pour la liberté religieuse, comme l’ont mis en garde de nombreuses organisations conservatrices.
Les 12 sénateurs républicains qui ont voté pour le projet de loi sont : Susan Collins du Maine, Rob Portman de l’Ohio, Thom Tillis de la Caroline du Nord, Lisa Murkowski de l’Alaska, Mitt Romney de l’Utah, Roy Blunt du Missouri, Richard Burr de la Caroline du Nord, Shelley Moore Capito de Virginie-Occidentale, Joni Ernst de l’Iowa, Cynthia Lummis du Wyoming, Dan Sullivan de l’Alaska et Todd Young de l’Indiana.
Lire la suiteMère Miriam dénonce les républicains qui soutiennent le « mariage » homosexuel : « Vous avez trahi votre peuple »
Mère Miriam.
Par Raymond Wolfe (LifeSiteNews) — Traduit par Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info)
Aux Etats-Unis, Mère Miriam est une apologiste très populaire parmi le monde catholique en raison d’émissions qu’elle anime. Les républicains aidant les démocrates à codifier le « mariage » homosexuel dans la loi fédérale se sont « tournés contre Dieu », a-t-elle accusé.
Dans l’épisode de mercredi de l’émission Mother Miriam Live !, la fougueuse religieuse bénédictine a mis en garde les auditeurs contre la soi-disant « loi sur le respect du mariage » (RFMA), qui consacrerait le « mariage » homosexuel dans la loi fédérale et rendrait pratiquement impossible d’annuler la redéfinition désastreuse du mariage par la Cour suprême.
Mère Miriam a qualifié le projet de loi de « si mauvais » et de « trompeur » et a noté qu’il ne codifierait pas seulement le « mariage » homosexuel, mais obligerait également le gouvernement fédéral à accorder une reconnaissance légale aux mariages polygames si un État les reconnaissait.
« Qui ne voudrait pas du respect pour le mariage ? Mais ils y ont jeté tout ce qui n’est pas le mariage et qui est absolument un péché », a-t-elle déclaré. « Ce n’est pas le respect des mariages, c’est le meurtre du mariage. C’est la destruction du mariage. »
« Nous devons dire aux sénateurs républicains de s’opposer au projet de loi radical des démocrates sur le “mariage” homosexuel », a souligné Mère Miriam, appelant les auditeurs à signer la pétition de LifeSite exhortant les républicains à vaincre la RFMA lorsqu’elle sera présentée au Sénat.
Le projet de loi sur le respect du mariage a été adopté à la Chambre cet été avec 47 votes républicains inattendus, et les démocrates espèrent maintenant que le projet de loi obtiendra suffisamment de soutien républicain pour passer au Sénat et donner à Joe Biden sa première grande victoire législative sur les questions LGBT. Les démocrates ont besoin de 10 défections du GOP pour surmonter l’obstruction du Sénat.
Jusqu’à présent, quatre sénateurs républicains ont signalé leur soutien probable au projet de loi, et plusieurs autres seraient indécis. Le sénateur républicain du Wisconsin, Ron Johnson, a d’abord déclaré qu’il ne voyait « aucune raison de s’y opposer », mais a depuis fait marche arrière sur son approbation apparente en raison de l’opposition populaire.
Les républicains pro-LGBT commettent « une trahison totale »
Mère Miriam a eu des mots durs pour les républicains aidant les démocrates à adopter la loi sur le respect du mariage : « Ils se sont retournés contre la famille. Ils se sont retournés contre Dieu. Ils se sont retournés contre leur propre Constitution », a-t-elle déclaré, qualifiant leur soutien au projet de loi de « trahison totale ».
« Je vous le dis, vous tous républicains, vous tous qui vous êtes alliés à un parti qui croit en Dieu et en la Constitution, vous avez trahi votre peuple et vous vous êtes détourné de Dieu, et votre éternité est en jeu », a-t-elle poursuivi. « L’enfer sera rempli de gens qui ont voté pour la Loi sur le respect du mariage et qui vivent ses libertés, pour ainsi dire. »
Lire la suiteLe premier ministre hongrois Viktor Orbán est ovationné aux États-Unis pour sa défense des valeurs familiales
Le premier ministre de Hongrie s'exprimant lors de la CPAC, le 4 août 2022 à Dallas au Texas.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : The Independent/YouTube
4 août 2022, Dallas (LifeSiteNews) — Lors d’un discours à la Conservative Political Action Conference (CPAC) qui se déroule cette semaine, le premier ministre hongrois Viktor Orbán a été applaudi à tout rompre pour sa défense sans faille du mariage, de la cellule familiale traditionnelle, et son opposition ouverte à l’idéologie radicale du genre.
« La Hongrie protégera l’institution du mariage comme l’union d’un homme et d’une femme ! », a déclaré Orbán à la foule enthousiaste de CPAC Dallas jeudi dans un discours intitulé « Comment nous combattons ».
« Les liens familiaux doivent être fondés sur le mariage ou la relation entre les parents et les enfants. Pour résumer, la mère est une femme. Le père est un homme. Et laissez nos enfants tranquilles. Point final. Fin de la discussion », a ajouté le chef conservateur. La caméra montre alors des membres de la foule en train d’ovationner l’homme politique hongrois.
M. Orbán, qui a remporté quatre élections consécutives en Hongrie, a également expliqué que lorsqu’il s’agit de s’attaquer aux problèmes actuels de la société, « la politique, mon ami, ne suffit pas. Cette guerre est une guerre culturelle. Nous devons revitaliser nos églises, nos familles, nos universités et nos institutions communautaires. »
Décrivant comment il a obtenu le succès politique, Orbán a déclaré que l’un des principaux facteurs est la dévotion de son gouvernement « à la loi et à l’ordre sans compromis », ajoutant avec humour que son gouvernement « a décidé que nous n’avions pas besoin de plus de genres, mais de plus de rangers ».
« Moins de drag queens et plus de Chuck Norris », a souligné le Hongrois, alors que la foule répondait par des rires.
Immédiatement après le discours, les partisans de la gauche politique se sont emparés des médias sociaux pour accuser le premier ministre démocratiquement élu d’être un « autoritaire » et un « dictateur », insistant sur le fait que les Américains qui le soutiennent méritent également d’être étiquetés de la sorte.
Lire la suiteLa Pologne et la Hongrie sanctionnées pour leurs politiques pro-vie — même si elles accueillent des Ukrainiens…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Sara Kurfess/Usnplash
L’Union européenne ne semble pas faire de ses priorités l’aide aux Ukrainiens réfugiés de la guerre qui se déroule dans leur pays. En effets, la Pologne et la Hongrie, qui accueillent à elles seules deux millions et cinq cents milles réfugiés, continuent à faire l’objet de sanctions de l’UE qui retient la coquette somme de 45 milliards d’euros du fonds de relance économique. Quel est donc le crime effroyable qui devrait ainsi faire passer en seconde place le secours des Ukrainiens ? Rien moins que le « rejet des valeurs fondamentales de l’Union européenne » ; plus précisément, la Pologne a interdit l’avortement eugénique, une centaine de municipalités polonaises ont voté une résolution définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme, la Hongrie a interdit la propagande LGBT à l’école, et autres questions moins importantes qui ne relèvent du reste pas de la compétence de l’UE.
FSSPX.News dresse un bref portrait de la mesquinerie européenne :
La Commission européenne a décidé de retenir les fonds d’aide alloués à la Pologne et à la Hongrie l’année dernière : une enveloppe de 2000 milliards — sous forme de dette commune — avait été votée pour relancer les économies.
La raison invoquée pour justifier cette retenue est que la Pologne et la Hongrie ont rejeté les « valeurs fondamentales de l’Union européenne » en matière d’Etat de droit et de non-discrimination. Concrètement, c’est une sanction de leur gestion de l’avortement, des questions LGBT et de certaines réformes juridiques.
L’année dernière, la Hongrie a adopté une loi interdisant la diffusion de la propagande transgenre et homosexuelle aux enfants. Ces dernières années, près de 100 municipalités en Pologne ont adopté des résolutions définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme. En outre, la Cour suprême polonaise a interdit l’avortement pour des raisons eugéniques.
Il faut rappeler que la somme dont il s’agit n’est pas une bagatelle : le total se monte à 45 milliards d’euros.
La culture de mort n’admet aucune exception, aucun compromis, aucun « recul » et révèle par l’attitude intransigeante des gouvernements européens, le peu de cas que l’Union fait de l’Ukraine.
Le Guatemala renforce sa loi sur l’avortement
Chambre du Parlement du Guatemala.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gobierno de Guatemala/Wikimedia Commons
Le parlement unicaméral du Guatemala a adopté un projet loi alourdissant les peines encourues pour le crime d’avortement, il n’y manque plus que la signature du président Alejandro Gianmattei, pro-vie déclaré.
Ce petit État d’Amérique centrale, peuplé de 16 millions d’habitants, punissait déjà l’avortement de trois ans de prison — maintenant ce sera de dix. Selon FSSPX.News :
En ce mardi 8 mars 2022 que le Congrès du Guatemala — qui n’est constitué que d’une seule chambre — a voté l’approbation de la « Loi pour la protection de la vie et de la famille ». Ce texte renforce la défense de la vie de l’enfant à naître en augmentant les peines liées à l’avortement.
Cette loi, qui doit encore être signée par le président Alejandro Giammattei, punit désormais jusqu’à dix ans de prison, contre trois actuellement, toute femme qui « a réalisé son propre avortement ou consenti à ce qu’une autre personne l’effectue ».
Le texte punit également quiconque effectue « un avortement ou des manœuvres abortives sans le consentement de la femme » et qui provoque son décès, d’une peine pouvant aller jusqu’à 50 ans de prison.
En plus de renforcer la lutte contre l’avortement, cette nouvelle loi interdit également le « mariage » entre personnes de même sexe, ainsi que l’idéologie transgenre à l’école, selon Gènéthique :
La « loi pour la protection de la vie et de la famille » introduit également une réforme du Code civil. Il y est désormais stipulé que « le mariage entre personnes du même sexe est expressément prohibé ». Par ailleurs, le texte interdit « aux entités éducatives publiques et privées de promouvoir auprès des enfants et adolescents des politiques ou des programmes qui tendent à dévier de leur identité sexuelle de naissance ».