Sur un cas de "mariage" de partenaires homosexuels
Le journal Le Devoir du 12 janvier 2012 nous informe de ce cas spécial de partenaires homosexuels ne pouvant obtenir le divorce puisque leur mariage est nul.
"Ottawa - La position du gouvernement fédéral dans une cause de divorce en Ontario remet en question le droit au mariage pour les conjoints de même sexe, selon l'opposition libérale.
De toute façon, le terme mariage désigne une association de choses qui peuvent se combiner entre elles, le mariage de couleurs étant le plus connu. Le mariage d'un homme et d'une femme permet un assemblage sexuel grâce à la complémentarité des sexes qui a pour résultat la vie. C'est l'évidence. Et la liaison de partenaires homosexuels sans complémentarité sexuelle ne peut entrer dans cette définition. La France a inventé le "pacs" plutôt que de détourner le sens du mot mariage...
Une nouvelle décision juridique en France permet l'adoption par un partenaire de même sexe
En France, pays cartésien où la raison a encore parfois un rôle à jouer dans les décisions, le "mariage" de partenaires de même sexe n'est pas reconnu. Nos cousins ont plutôt institué une règlementation singeant le mariage, appelée le pacs. Malheureusement les partenaires de même sexe peuvent maintenant adopter des enfants là-bas aussi, depuis peu.
L'association familiale catholique de France rappelle quelques vérités sur le sujet:
Fireproof, un film à voir pour tous les couples
Quand commence-t-on à aimer? Dans la quasi totalité des films, on nous présente un amour passion qui devrait durer toute la vie. C'est probablement après avoir vu ces films, regarder la vie personnelle des acteurs et sa propre vie que l'écrivain Beidbeger écrivit son livre "L'amour dure trois ans"... Mais ce n'est pas vrai...
Je n'en dirai pas plus, car je ne veux que vous inciter à voir ce film qui fait un bien énorme aux couples vivants des moments pénibles tout comme aux couples sereins. Le DVD est en anglais mais sous-titré en français. On le trouve dans les librairie chrétiennes.
En voici un aperçu:
http://www.youtube.com/embed/M5lSu6GkC2k?rel=0
Gloria Polo dénonce l'avortement et la contraception devant une salle bondée à Montréal
Lundi soir je me suis rendu à une présentation d'une femme Colombienne, Gloria Polo, à la paroisse Saint-Ambroise près du métro Beaubien. J'étais curieux, car j'avais entendu que cette femme témoignait d'avoir été foudroyée et, pendant le temps que dura le coma dans lequel elle a été plongé suite à son foudroiement, elle dit avoir eut une vision de l'enfer, et des gestes qui la meneraient ineluctablement à cette effroyable fin. Et, de tous ses péchés, elle affirma que celui qui la marqua le plus surement pour l'enfer, c'était l'avortement.
En tout cas, je m'attendais à me rendre dans un sous sol d'église où il y aurait au maximum une trentaine de petites vieilles dames et quelques autres indivudus assortis. Mais en passant devant l'église vers l'heure où devait commencer la présentation je me suis rendu compte que les gens ne descendaient pas au sous-sol, mais montaient à l'église.
Imaginez ma surprise lorsque j'ai constaté que l'église était bondée de gens, de jeunes familles, de personnes dans la trentaine et dans la quarantaine, que je ne connaissait pas du tout (sauf pour trois personnes), tous venus pour une présentation fondamentalement contre l'avortement.
Ci-bas un extrait de sa présentation:
Gloria Polo le 1er novembre 2010 à l'église Saint-Ambroise à Montréal
"Avec l'avortement, un médecin, qui est sensé être un protecteur de la vie, est devenu une prêtre diabolique, qui vient détruire la vie de l'innocent. En faisant ce sacrifice diabolique, il permet à Lucifer d'envoyer ses myriades d'anges de l'enfer à nous, ces anges qui viennent nous attaquer ici. L'attaque luciférienne est si terrible, que beaucoup de théologiens lorsqu'ils décrivent la vie de Jésus, finissent par dire que le diable n'existe pas. Et c'est ainsi que beaucoup de personnes sont jetées dans la confusion. L'humanité vient à dire que "rien n'est péché." Nous avons oublié le sens du mariage. Lucifer arrive à nous faire croire qu'un mariage entre un homme et un homme est aussi valable que le mariage d'un homme et une femme. Ce qui nous transforme en une société absolument abominable.
Lorsque à quinze ans j'était enceinte pour la première fois, mon corps se préparait à être maman. Je pleurait angoissée. "Qu'est-ce que je vais faire? Mes parents son pauvres!" Comment dire que j'attends un bébé? Mais malgré moi, je sentais un amour très grand pour mon bébé. Quand mon ventre était très grand, mes copines me soufflait des bêtises, elle avait honte de moi pour ne pas m'avoir fait avorter. Quand j'ai dit à mon copain que j'attendais un bébé, je pensais qu'il était pour dire "nous partirons ensemble, nous allons nous marier, nous allons avoir ce bébé." Mais il m'a répondu "mais tu es encore une fillette! Tu n'as que 15 ans! Tu te fais avorter." Et j'ai répondu "Non je ne veux pas, j'aime mon bébé!"
J'ai manqué de courage. Et un jour je me suis retrouvé dans une clinique d'avortement et je pleurais. Le médecin, dans une enveloppe, a reçu son argent: le prix d'une vache. Voilà ce qu'a coûté la vie de mon bébé. On m'a anesthésié, et on a tué mon bébé. Lorsque je me suis réveillée, et que je ne sentais plus mon bébé, j'ai commencé à me haïr moi-même à un tel point que je n'arrivait plus à regagner le sommeil. J'entendais les cris de mon bébé, je voyais comme mon bébé me caresser le visage lorsque je l'ai tué. Je n'ai plus jamais senti de nouveau la paix.
Les gouvernements sont des menteurs lorsqu'ils disent que l'avortement c'est un droit de la femme. Mensonge! Est-ce qu'ils sont allé voir ce que ressent une femme lorsqu'elle tue son bébé? Les femmes qui ne peuvent supporter le poids de leur conscience après avoir tué leur bébé?
Dans le Livre de la Vie, Jésus m'a montré mon bébé: il était trop grand, mon bébé. Il fallait que le "médecin" le détruise dans mon corps avant d'en faire l'extraction. Moi, j'étais anesthésiée, mais le bébé, lui, ne l'était pas. Et le médecin, sans compassion, avec des pinces, a coupé les jambes du bébé, et le bébé a crié si fort, si fort, que toute la Création est ébranlée. Et après, il a complètement détruit le bébé et l'a sorti morceau par morceau. Dans sa clinique il y avait un stade rempli de démons qui hurlait de joie, se réjouissait de cet avortement. Et vous savez ce qu'est le plus triste de cette histoire? Le médecin ma mis le stérilet, un dispositif abortif dans l'utérus.
Après cet avortement je voulais mourir, je ne voulais plus vivre. Je me suis noyée dans l'alcool, dans la musique, dans l'aérobie et l'exercice, les études, la recherche, je "faisait des choses", tout pour m'anesthésier.
Lorsque je me suis mariée, j'ai fait un foyer désastreux. Tout à l'envers. D'abord des relations avant le mariage, ensuite l'assassinat, et après le mariage. J'avais aussi de temps en temps des hémoragies à part mes règles, je ne savais pas ce que c'était. C'était des hémmoragies très abondantes, donc je suis allé voir le médecin. Selon le diagnostique du médecin, c'était que mon corps rejetait le stérilet. Mensonge! C'était des bébés avortés, des bébés que je continuais à tuer dans mon ventre. Le Seigneur me montra la cruauté de mon coeur: Nous n'avons laissé vivre que deux de nos enfants; Les autres nous les avons assassinés avec le stérilet.
Et Dieu m'a montré l'un des enfants que j'ai tué allait devenir prêtre. C'est tellement cruel...nous sommes devenus tellement cruels...nous tuons des enfants. Et ce péché nous arrache du Coeur du Christ. On encourt l'excommunication. Je ne m'en suis jamais remis: le péché dans ma vie était devenu tellement terrible qu'au bout de quelques années je suis devenue une avorteuse. Je dépensait une grosse somme d'argent pour payer des avortements. L'excuse, c'était que "j'aidais les femmes". J'était aussi promotrice des préservatifs de toutes sortes. Et vous savez ce que le Seigneur m'a montré? Combien d'avortements ont été nécessaires malgré les préservatifs. Un grand mensonge. Et un de mes jeunes patients, malgré l'utilisation de préservatifs, est mort du sida. Et Dieu te fait voir tout cela. Ce que tu as fait, et combien d'âmes que tu as détruit. Combien d'âmes que j'avais détruites à la longue, par mes mauvais conseils. Combien de femmes ont quittés leurs maris, combien de jeunes ont commencés à utiliser les préservatifs, combien d'avortements, et je disais auparavant que j'étais une bonne personne, que je n'avais pas tué! En réalité, j'étais quelqu'un au service de Lucifer. Quand je faisait la promotion pour que l'avortement soit légal dans mon pays (la Colombie), quand je faisait la promotion du "droit" à l'avortement, à chaque fois qu'on tue un bébé, au nom de ce pays, de cette république, le sang de ce bébé entache tous les citoyens de ce pays. Les seuls qui n'auront pas à répondre de ce sang, sont ceux qui défendent la vie." [applaudissements vigoureux]
Gloria Polo était à Québec hier soir, le 2 novembre, à l'église Saint-Rodrigue (Presbytère St-Rodrigue- 4760, 1Re Avenue, Quebec), et ce soir à 19h00 sera à Beauceville à l'église Saint-François d'Assise.
Allocution complète: Le Cardinal Marc Ouellet au Congrès 2010 de Campagne Québec-Vie
L'allocution du Cardinal Ouellet lors du Congrès 2010 de Campagne Québec-Vie du 15 mai 2010 où il a parlé d'avortement, de mariage et d'euthanasie et où il a plaidé que l'avortement, même à la suite d'un viol, est un crime moral, opinion que nous partageons à Campagne Québec-Vie, bien que nous soyons, comme le Cardinal, très conscients que tout doit être fait pour entourer la femme et l'aider à porter à terme son enfant.
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Le Cardinal Ouellet pour le mariage traditionnel
Dans Le Devoir des 22 et 23 janvier 2005, le Cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec et primat de l’Église canadienne, a pris courageusement et sagement position en faveur du mariage traditionnel contre le projet de loi du gouvernement libéral de Paul Martin sur le « mariage gai ». Suivons son exemple et répondons à son appel! Envoyons la carte postale jointe à ce bulletin à notre député local du Parlement d’Ottawa pour lui demander de défendre le mariage. Le Cardinal Aloysius Ambrozic, de Toronto, et Mgr Frederick Henry, de Calgary, ont aussi interpellé prophétiquement le Premier ministre Martin (qui déclare être un catholique authentique et pratiquant…). Nous publions ici des extraits de la lettre du cardinal Ouellet :Cdl Marc Ouellet, primat de l’Église canadienne.
Le gouvernement du Canada a annoncé son intention de présenter un projet de loi dès le début de la prochaine session pour changer la définition traditionnelle du mariage. Ce projet inclurait les partenaires de même sexe dans le même cadre juridique que le rapport conjugal entre un homme et une femme.
En tant que citoyen canadien et primat du Canada, je tiens à exprimer mon inquiétude et mon désaccord ainsi que ceux d’un grand nombre de Canadiens qui me prient d’intervenir pour faire valoir leur opinion sur la signification et les conséquences d’un tel changement. (…)
La responsabilité de légiférer relève du Parlement fédéral, auquel revient la décision d’adapter le cadre législatif régissant le mariage civil à l’évolution culturelle et sociale de la société canadienne.
Contrairement à l’interprétation courante des médias, cet avis de la Cour suprême n’a donc pas force de loi et n’a encore rien changé au cadre juridique. Il revient au Parlement de décider sur ce sujet de très haute importance pour l’avenir de notre société et des ses valeurs fondamentales. Les juges de la Cour suprême, le plus haut tribunal de notre pays, l’ont reconnu explicitement en refusant de répondre à la quatrième question proposée par le gouvernement actuel : « La définition du mariage en droit civil, c’est-à-dire l’union de deux personnes de sexe opposé, est-elle conforme à la Charte? » (…)
Le changement proposé touche l’institution la plus fondamentale et la valeur première de la société : le mariage et la famille, réalités présentes dans l’histoire humaine avant toute forme d’État et de loi.
En effet, procéder à un tel changement signifierait dénaturer l’institution du mariage en méconnaissant deux de ses finalités essentielles : la procréation et l’éducation des enfants, dans le contexte de l’amour d’un homme et d’une femme, qui assure l’avenir de la société.
L’union des personnes de même sexe ne peut pas apporter cette contribution essentielle à la société, faute de cette complémentarité proprement conjugale qui définit l’institution du mariage. Vouloir inclure deux réalités si différentes sous une même catégorie juridique signifie méconnaître leur essence et même fausser le sens des mots qui doivent désigner la réalité objective et non ajuster cette réalité à nos désirs. (…)
De plus, on ne peut sous-estimer l’impact éducatif d’une telle législation qui aurait pour effet de semer la confusion, entre autres chez les jeunes, et de troubler la conscience des personnes. Nous ne devons pas oublier que chaque loi est l’expression de valeurs partagées qui façonnent la culture d’une société. Les responsables du cadre législatif ne peuvent l’ignorer. (…)
La forte réaction de la population face à ce projet de loi indique que le bon sens a encore de bonnes chances de triompher. La décision politique à prendre dans les circonstances est de reconfirmer la définition traditionnelle du mariage, qui est « l’union légitime d’un homme et d’une femme à l’exclusion de toute autre personne ». (…) »
Une communauté chrétienne pour le mariage gai
L’Église unie du Canada, le plus grand regroupement protestant au Canada, incite les parlementaires canadiens à appuyer le mariage gai. Cette Église ordonne déjà des homosexuels comme ministres. Le modérateur national de cette Église, le Révérend Docteur Peter Short, a même « exigé » du gouvernement qu’il légalise le mariage gai. Il est allé jusqu’à affirmer que les hétérosexuels étaient les véritable responsable de la destruction du mariage au Canada : « Ceux qui prétendent que les homosexuels menacent de démanteler la valeur du mariage hétérosexuel devraient se rappeler que ceux qui détruisent le mariage, ce sont les gens mariés, pas les homosexuels ou les lesbiennes ».
Il y a quelques années, le modérateur de cette Église avait créé un scandale en déclarant dans le Ottawa Citizen « I believe Jesus-Christ is not God ». En s’éloignant du sens traditionnel de la Bible, on peut errer jusqu’à nier les éléments les plus fondamentaux de la morale biblique et naturelle, comme l’institution du mariage et la notion du péché de l’homosexualité. Il y a aussi une tendance semblable dans l’Église « nationale » du Québec, qui veut s’éloigner de la doctrine romaine et biblique. L’abbé Raymond Gravel qui continue à sévir au Québec sans aucune sanction ecclésiastique en constitue le symptôme le plus évident.
Non au projet de loi C-38 et débat sur le mariage
Mgr Pierre Morissette, président de l’Organisme catholique pour la vie et la famille, a envoyé une lettre à tous les parlementaires canadiens le 23 février 2005 pour s’opposer au mariage gai. Nous en publions des extraits importants : « L’Organisme catholique pour la vie et la famille (OCVF) veut vous faire part de sa déception et de sa grande inquiétude face au projet de loi C-38, qui entend redéfinir le mariage.
Nous sommes d’autant plus préoccupés par cette initiative qu’elle entend modifier radicalement la nature et le sens d’une institution plurimillénaire dont toutes les cultures et les religions ont reconnu l’importance vitale pour la stabilité des familles et l’avenir des sociétés. La dignité et l’égalité des personnes ne dépendent en rien de leur race, de leur religion, de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur état civil. Leur dignité et leur égalité se fondent sur le simple fait qu’elles sont humaines. Quant à leurs droits, certains sont absolus – le droit à la vie, par exemple. Et d’autres sont conditionnels – comme le droit de pratiquer la médecine à condition d’avoir obtenu un diplôme. De même, le droit au mariage, reconnu par l’article 16 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, ne s’applique qu’aux personnes qui remplissent les conditions inhérentes à ce droit. Dans le cas qui nous occupe, l’hétérosexualité est reconnue depuis toujours comme une condition inhérente au mariage.
- Ni les États, ni les religions n’ont inventé le mariage. Au fil des siècles, ils ont reconnu que cette institution naturelle composée d’un homme et d’une femme sert bien les besoins de la société en lui donnant de nouveaux citoyens et en les éduquant, ce qui lui assure un avenir. Telle est la raison pour laquelle, grâce aux privilèges attachés au mariage civil, les États ont choisi de soutenir les couples hétérosexuels qui se marient : parce qu’ils contribuent ainsi au bien commun.
- Que devient la question de la procréation qui, à notre avis, est trop exclue du débat? Avec le bien des époux, le potentiel procréateur est définitivement l’un des deux éléments constitutifs du mariage. En incluant les unions gaies et lesbiennes dans la définition du mariage, on détruirait donc le mariage puisque les personnes de même sexe n’ont pas la capacité biologique de se reproduire; bien que la procréation assistée permette de surmonter ce problème biologique, il n’en demeure pas moins que cette possibilité est une exception à la règle. Il est vrai, par ailleurs, que certains couples hétérosexuels n’ont pas d’enfants, mais ils possèdent tout de même la complémentarité anatomique nécessaire pour procréer.
- Il n’y a rien de discriminatoire à traiter et à nommer différemment deux types d’unions aussi fonda-mentalement différentes – cela évite la confusion. Nous convenons qu’il est important de reconnaître et de protéger les droits individuels, mais jamais au détriment de l’intérêt public et du bien commun. Les coûts sociaux de cette expérience sociétale sans précédent n’apparaîtront qu’avec le temps, comme ce fut le cas après la légalisation du divorce. - Le projet de loi C-38 entend faire respecter les droits humains individuels des personnes de même sexe en leur reconnaissant le « droit » au mariage. Assez étonnamment, on n’entend jamais parler des besoins et des droits des citoyens les plus vulnérables – les enfants : leur droit à un père et à une mère, et leur droit de connaître leurs parents biologiques et de grandir avec eux. Ces droits sont protégés par l’institution du mariage et c’est une autre raison pour laquelle il faut conserver le mariage (hétérosexuel) comme norme sociale de base (…) En conclusion, rappelons que toute évolution sociale n’est pas nécessairement un progrès. Seule peut être qualifiée de progrès une évolution qui respecte le bien commun de la société. »
La bataille pour le mariage continue!
La bataille pour le mariage authentique continue à fond au Parlement d’Ottawa. Le 24 octobre dernier, les présidents et les militants de nombreuses associations pro-vie et pro-mariage de tout le Canada se sont réunis à Ottawa pour établir une stratégie en vue de gagner le vote sur la motion du Parti conservateur, qui sera prochainement présentée à la Chambre des communes, pour rétablir la définition du mariage authentique. Vous avez peut-être vu les reportages de Radio-Canada où j’ai présenté la position des militants chrétiens du Québec.
Il faut contacter ces députés incertains pour les inciter à voter en faveur du mariage authentique qui ne peut être contracté qu’entre un homme et une femme en vue de la procréation : André Arthur (indépendant, Portneuf-Jacques-Cartier, téléphone du bureau d’Ottawa : 613-992-2798), Gérard Gosselin (Bloc québécois, Manicouagan, 613-992-2363), Steven Blaney (Parti conservateur, Lévis-Bellechasse, 613-995-6856), Robert Bouchard (BQ, Chicoutimi-Le Fjord, 613-992-7207), Serge Cardin (BQ, Sherbrooke, 613-943-7896), Raymonde Folco (Parti libéral, Laval-Les Iles, 613-992-2659), Roger Gaudet (BQ, Montcalm, 613-992-0164), Maria Mourani (BQ, Ahuntsic, 613-992-0983), Gilles Perron (BQ, Rivière-des-Mille-Iles, 613-992-7330), Louise Thibault (BQ, Rimouski-Neigette-Témiscouata, 613-992-5302). Insistez pour leur parler ou au moins à leur attaché politique. Laissez un message clair si on refuse de vous donner accès au député. L’avenir du mariage au Canada peut dépendre d’un appel de votre part, d’un acte de courage, d’un vote au Parlement. Prions et agissons en union avec l’Église et le Christ comme nous l’a demandé le cardinal archevêque de Québec et Primat du Canada, Mgr Marc Ouellet.
Pour que le droit au mariage ne soit pas vide de sens
Extraits de la réponse datée du 18 février 2005 du Cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec, à une lettre pour le mariage gai du Sénateur libéral Serge Joyal : « Permettez-moi d’aller droit à l’essentiel de ce débat qui distingue nos positions respectives face à cette question. Dans l’extrait qui a été publié par La Presse, vous faites référence à deux systèmes de droit, qui existeraient de façon parallèle et indépendante dans une démocratie parlementaire telle que la nôtre. Vous parlez d’un système civil fondé sur les principes élaborés dans la Charte des droits et libertés, et d’un système religieux, fondé sur les règles de la foi et de la conscience.
Votre présentation oublie une donnée fondamentale, c’est-à-dire une référence à l’ordre naturel des choses ou, pour parler de façon plus philosophique, à la loi naturelle. Ainsi, les normes des deux systèmes de droit, autant civil que religieux, ne sont valables que dans la mesure où elles sont fondées sur la loi naturelle tout en respectant les données fondamentales. Il s’agit là de données objectives dont personne, qu’il soit législateur ou non, ne peut changer arbitrairement le sens.
Appliquée à la question qui nous occupe, cette affirmation entraîne la conséquence suivante : le mariage, avant d’être une institution de la société civile ou d’une société religieuse, est une donnée fondamentale de la réalité humaine. En langage religieux, nous disons que le Créateur lui-même a donné à l’union de l’homme et de la femme sa forme propre et ses finalités. Mais nous pourrions dire aussi, en langage sociologique, que depuis l’apparition des premiers humains, c’est sur l’union reconnue d’un homme et d’une femme qu’a reposé la responsabilité de la conservation de l’espèce humaine (…)
Dans ce débat, comme dans d’autres, j’estime donc qu’on élargit abusivement la notion de « droit » et par conséquent celles d’ « égalité » et de « discrimina-tion ». Le droit d’une personne n’est pas bafoué quand celle-ci se voit refuser un geste, une action que l’ordre naturel rend impossibles. À titre d’exemple, un homme ne peut revendiquer le droit d’être « enceint ». De la même manière, deux personnes homosexuelles ne peuvent prétendre au droit au mariage qui implique essentiellement la conjugalité c’est-à-dire la complémentarité des sexes selon l’ordre naturel des choses (…) »