La Caroline du Nord veut inscrire la définition du mariage dans la constitution
Un article paru sur le site de La Presse du 8 mai 2012:
Les électeurs de Caroline du Nord étaient appelés mardi à se prononcer sur un projet d'amendement constitutionnel définissant le mariage comme l'union entre un homme et une femme, un texte qui renforcerait l'interdiction du mariage homosexuel dans cet État.
Ces derniers jours, des membres de l'administration de Barack Obama ont exprimé leur soutien au mariage homosexuel et l'ancien président Bill Clinton a enregistré des messages téléphoniques appelant les électeurs à rejeter l'amendement.
De leur côté, des responsables religieux ont appelé les fidèles dimanche à voter en faveur du texte. L'influent révérend Billy Graham est apparu dans des publicités publiées dans des journaux pour soutenir l'amendement. Selon les observateurs, le texte devrait être adopté bien que la Caroline du Nord soit plutôt considérée comme politiquement modérée.
La Caroline du Nord proscrit déjà le mariage homosexuel, comme neuf autres États du pays, mais l'amendement renforcerait cette interdiction en l'inscrivant dans la Constitution locale. Vingt-huit États du pays ont déjà adopté un amendement constitutionnel définissant le mariage exclusivement comme l'union d'un homme et d'une femme.
Une excellente nouvelle!
Le président de la Gambie refuse le chantage des diplomates occidentaux visant à faire accepter l'homosexualité dans son pays
Sur le site du Salon Beige du 23 avril 2012:
Il s'agit du président de la Gambie. Dans une déclaration au Parlement samedi soir, le président gambien Yahya Jammeh a averti les diplomates occidentaux que son pays ne saurait être «acheté» avec de l'aide humanitaire pour accepter l'homosexualité :
"Si vous voulez nous donner de l'aide pour que nous mariions les hommes avec les hommes et les femmes avec les femmes, abandonnez. Nous n'avons pas besoin de votre aide car aussi longtemps que je serai président de la Gambie, vous ne verrez jamais cela arriver dans ce pays"
A quand un engagement identique de la part de Nicolas Sarkozy ?
Et de Jean Charest?
La cour européenne confirme la France : refuser l'adoption à des "couples homosexuels" n'est pas discriminatoire!
Le site Yahoo du 15 mars 2012 nous apporte la décision de la Cour Européenne des droits de l'homme :
Un couple homosexuel ne peut arguer d'une discrimination pour s'être vu refuser par la justice française l'adoption simple d'un enfant car il se trouve dans la même situation qu'un couple hétérosexuel ayant signé un Pacs, a estimé jeudi la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).
Dans leur arrêt, pas encore définitif, les juges de Strasbourg n'ont pas relevé "de différence de traitement fondée sur l'orientation sexuelle" car les couples hétérosexuels "placés dans des situations juridiques comparables, la conclusion d'un PACS, se voient opposer les mêmes effets, à savoir le refus de l'adoption simple".
En couple depuis 1989, et "pacsées" en 2002, Valérie Gas et Nathalie Dubois élèvent ensemble une fille, née en 2000 grâce à une procréation médicalement assistée pratiquée par Nathalie avec donneur anonyme en Belgique.
A deux reprises la justice française, le tribunal de Nanterre puis la cour d'appel de Versailles en 2006, a refusé à Valérie une adoption simple de la fillette. L'avocate des deux femmes, Me Caroline Mecary, avait alors saisi la Cour de cassation pour finalement se désister après que la plus haute juridiction française eut rendu un arrêt de principe rejetant l'adoption simple au sein d'un couple homosexuel.
Car le droit français ne reconnaît une autorité juridique conjointe sur les enfants adoptés qu'au sein des couples mariés, mais pas aux couples "pacsés", qu'ils soient homosexuels ou hétérosexuels. Dans ce cas, l'adoption simple par le "parent social" prive le parent biologique de l'autorité parentale.
Dans ses attendus, la Cour de Strasbourg a estimé qu'il fallait examiner l'éventuelle discrimination par rapport aux couples hétérosexuels non mariés.
Elle a également écarté la question d'une "discrimination indirecte fondée (...) sur l'impossibilité de se marier". L'article 12 de la Convention européenne des droits de l'Homme, sur le droit au mariage, "n'impose pas aux gouvernements des Etats parties l'obligation d'ouvrir le mariage à un couple homosexuel", a rappelé la Cour, et les Etats "bénéficient d'une certaine marge d'appréciation pour décider de la nature exacte" de la reconnaissance juridique des couples homosexuels.
Une journaliste s'interroge sur les bienfaits de l'abstinence...
Dans le journal Métro du 15 février 2012, la journaliste se présentant comme Juliette, éternelle célibataire, partage ces interrogations sur l'abstinence...
Après ma dernière chronique, quelques lecteurs m’ont écrit pour partager leur opinion sur mon histoire avec François. Selon eux, s’il ne m’a jamais donné de nouvelles, c’est parce que je suis passée à l’acte trop rapidement avec lui.
Même ma mère, qui, à mon grand désarroi – ça me gène maman! – lit religieusement mes chroniques, m’a appelée le lendemain de la parution de mon billet pour me dire que si j’avais pratiqué l’abstinence plus longtemps, ce bellâtre m’aurait très certainement rappelé!
Est-ce que tout ce beau monde a raison? Est-ce qu’on devrait s’abstenir de passer à la chambre coucher le premier soir, ou, dans le cas me concernant, le deuxième, quand un gars nous intéresse un tant soit peu? Est-ce que pratiquer l’abstinence est la solution pour sortir du célibat? Est-ce qu’on devrait retenir nos pulsions si on veut une vraie relation?
Voici l’un des courriels que j’ai reçus. Celui-ci provenait d’une demoiselle: «Coucher avec le gars la première ou deuxième date, c’est se tirer dans le pied. Dieu sait que ça m’a pris pratiquement 10 ans à le comprendre… Les gars ne veulent pas de filles qui couchent le premier soir. Si c’est pour être plus sérieux, il faut qu’il sente qu’il doit courir. That’s it. C’est la clé pour séduire quelqu’un qui vous intéresse vraiment.»
Ce n’est pas la première fois que j’entends cela, et après plusieurs échecs amoureux, je dois bien me rendre à l’évidence que c’est peut-être vrai, à l’exception faite de quelques élus qui, après une nuit d’amour passionnée, ne se séparent plus. La plupart des gars ne verront jamais une femme comme leur future blonde si elle succombe à leurs avances.
Je ne pourrai jamais savoir ce qui se serait réellement passé si j’avais laissé courir François. Toutefois, j’ai décidé que je devrais tenter l’expérience de l’abstinence avec le prochain gars intéressant qui va croiser mon chemin. Et ça commence maintenant!
La prise de conscience suivante serait de réaliser que pour bien connaître l'autre personne, il vaut mieux attendre d'être sûr de vouloir passer le reste de sa vie avec elle avant d'avoir des relations sexuelles, attendre de s'engager dans le mariage... Les conditions les plus importantes seront alors réunies pour attendre l'arrivée de nouvelles vies, l'une des grandes joies de la vie sur terre!
Sur un cas de "mariage" de partenaires homosexuels
Le journal Le Devoir du 12 janvier 2012 nous informe de ce cas spécial de partenaires homosexuels ne pouvant obtenir le divorce puisque leur mariage est nul.
"Ottawa - La position du gouvernement fédéral dans une cause de divorce en Ontario remet en question le droit au mariage pour les conjoints de même sexe, selon l'opposition libérale.
De toute façon, le terme mariage désigne une association de choses qui peuvent se combiner entre elles, le mariage de couleurs étant le plus connu. Le mariage d'un homme et d'une femme permet un assemblage sexuel grâce à la complémentarité des sexes qui a pour résultat la vie. C'est l'évidence. Et la liaison de partenaires homosexuels sans complémentarité sexuelle ne peut entrer dans cette définition. La France a inventé le "pacs" plutôt que de détourner le sens du mot mariage...
Une nouvelle décision juridique en France permet l'adoption par un partenaire de même sexe
En France, pays cartésien où la raison a encore parfois un rôle à jouer dans les décisions, le "mariage" de partenaires de même sexe n'est pas reconnu. Nos cousins ont plutôt institué une règlementation singeant le mariage, appelée le pacs. Malheureusement les partenaires de même sexe peuvent maintenant adopter des enfants là-bas aussi, depuis peu.
L'association familiale catholique de France rappelle quelques vérités sur le sujet:
Fireproof, un film à voir pour tous les couples
Quand commence-t-on à aimer? Dans la quasi totalité des films, on nous présente un amour passion qui devrait durer toute la vie. C'est probablement après avoir vu ces films, regarder la vie personnelle des acteurs et sa propre vie que l'écrivain Beidbeger écrivit son livre "L'amour dure trois ans"... Mais ce n'est pas vrai...
Je n'en dirai pas plus, car je ne veux que vous inciter à voir ce film qui fait un bien énorme aux couples vivants des moments pénibles tout comme aux couples sereins. Le DVD est en anglais mais sous-titré en français. On le trouve dans les librairie chrétiennes.
En voici un aperçu:
http://www.youtube.com/embed/M5lSu6GkC2k?rel=0
Gloria Polo dénonce l'avortement et la contraception devant une salle bondée à Montréal
Lundi soir je me suis rendu à une présentation d'une femme Colombienne, Gloria Polo, à la paroisse Saint-Ambroise près du métro Beaubien. J'étais curieux, car j'avais entendu que cette femme témoignait d'avoir été foudroyée et, pendant le temps que dura le coma dans lequel elle a été plongé suite à son foudroiement, elle dit avoir eut une vision de l'enfer, et des gestes qui la meneraient ineluctablement à cette effroyable fin. Et, de tous ses péchés, elle affirma que celui qui la marqua le plus surement pour l'enfer, c'était l'avortement.
En tout cas, je m'attendais à me rendre dans un sous sol d'église où il y aurait au maximum une trentaine de petites vieilles dames et quelques autres indivudus assortis. Mais en passant devant l'église vers l'heure où devait commencer la présentation je me suis rendu compte que les gens ne descendaient pas au sous-sol, mais montaient à l'église.
Imaginez ma surprise lorsque j'ai constaté que l'église était bondée de gens, de jeunes familles, de personnes dans la trentaine et dans la quarantaine, que je ne connaissait pas du tout (sauf pour trois personnes), tous venus pour une présentation fondamentalement contre l'avortement.
Ci-bas un extrait de sa présentation:
Gloria Polo le 1er novembre 2010 à l'église Saint-Ambroise à Montréal
"Avec l'avortement, un médecin, qui est sensé être un protecteur de la vie, est devenu une prêtre diabolique, qui vient détruire la vie de l'innocent. En faisant ce sacrifice diabolique, il permet à Lucifer d'envoyer ses myriades d'anges de l'enfer à nous, ces anges qui viennent nous attaquer ici. L'attaque luciférienne est si terrible, que beaucoup de théologiens lorsqu'ils décrivent la vie de Jésus, finissent par dire que le diable n'existe pas. Et c'est ainsi que beaucoup de personnes sont jetées dans la confusion. L'humanité vient à dire que "rien n'est péché." Nous avons oublié le sens du mariage. Lucifer arrive à nous faire croire qu'un mariage entre un homme et un homme est aussi valable que le mariage d'un homme et une femme. Ce qui nous transforme en une société absolument abominable.
Lorsque à quinze ans j'était enceinte pour la première fois, mon corps se préparait à être maman. Je pleurait angoissée. "Qu'est-ce que je vais faire? Mes parents son pauvres!" Comment dire que j'attends un bébé? Mais malgré moi, je sentais un amour très grand pour mon bébé. Quand mon ventre était très grand, mes copines me soufflait des bêtises, elle avait honte de moi pour ne pas m'avoir fait avorter. Quand j'ai dit à mon copain que j'attendais un bébé, je pensais qu'il était pour dire "nous partirons ensemble, nous allons nous marier, nous allons avoir ce bébé." Mais il m'a répondu "mais tu es encore une fillette! Tu n'as que 15 ans! Tu te fais avorter." Et j'ai répondu "Non je ne veux pas, j'aime mon bébé!"
J'ai manqué de courage. Et un jour je me suis retrouvé dans une clinique d'avortement et je pleurais. Le médecin, dans une enveloppe, a reçu son argent: le prix d'une vache. Voilà ce qu'a coûté la vie de mon bébé. On m'a anesthésié, et on a tué mon bébé. Lorsque je me suis réveillée, et que je ne sentais plus mon bébé, j'ai commencé à me haïr moi-même à un tel point que je n'arrivait plus à regagner le sommeil. J'entendais les cris de mon bébé, je voyais comme mon bébé me caresser le visage lorsque je l'ai tué. Je n'ai plus jamais senti de nouveau la paix.
Les gouvernements sont des menteurs lorsqu'ils disent que l'avortement c'est un droit de la femme. Mensonge! Est-ce qu'ils sont allé voir ce que ressent une femme lorsqu'elle tue son bébé? Les femmes qui ne peuvent supporter le poids de leur conscience après avoir tué leur bébé?
Dans le Livre de la Vie, Jésus m'a montré mon bébé: il était trop grand, mon bébé. Il fallait que le "médecin" le détruise dans mon corps avant d'en faire l'extraction. Moi, j'étais anesthésiée, mais le bébé, lui, ne l'était pas. Et le médecin, sans compassion, avec des pinces, a coupé les jambes du bébé, et le bébé a crié si fort, si fort, que toute la Création est ébranlée. Et après, il a complètement détruit le bébé et l'a sorti morceau par morceau. Dans sa clinique il y avait un stade rempli de démons qui hurlait de joie, se réjouissait de cet avortement. Et vous savez ce qu'est le plus triste de cette histoire? Le médecin ma mis le stérilet, un dispositif abortif dans l'utérus.
Après cet avortement je voulais mourir, je ne voulais plus vivre. Je me suis noyée dans l'alcool, dans la musique, dans l'aérobie et l'exercice, les études, la recherche, je "faisait des choses", tout pour m'anesthésier.
Lorsque je me suis mariée, j'ai fait un foyer désastreux. Tout à l'envers. D'abord des relations avant le mariage, ensuite l'assassinat, et après le mariage. J'avais aussi de temps en temps des hémoragies à part mes règles, je ne savais pas ce que c'était. C'était des hémmoragies très abondantes, donc je suis allé voir le médecin. Selon le diagnostique du médecin, c'était que mon corps rejetait le stérilet. Mensonge! C'était des bébés avortés, des bébés que je continuais à tuer dans mon ventre. Le Seigneur me montra la cruauté de mon coeur: Nous n'avons laissé vivre que deux de nos enfants; Les autres nous les avons assassinés avec le stérilet.
Et Dieu m'a montré l'un des enfants que j'ai tué allait devenir prêtre. C'est tellement cruel...nous sommes devenus tellement cruels...nous tuons des enfants. Et ce péché nous arrache du Coeur du Christ. On encourt l'excommunication. Je ne m'en suis jamais remis: le péché dans ma vie était devenu tellement terrible qu'au bout de quelques années je suis devenue une avorteuse. Je dépensait une grosse somme d'argent pour payer des avortements. L'excuse, c'était que "j'aidais les femmes". J'était aussi promotrice des préservatifs de toutes sortes. Et vous savez ce que le Seigneur m'a montré? Combien d'avortements ont été nécessaires malgré les préservatifs. Un grand mensonge. Et un de mes jeunes patients, malgré l'utilisation de préservatifs, est mort du sida. Et Dieu te fait voir tout cela. Ce que tu as fait, et combien d'âmes que tu as détruit. Combien d'âmes que j'avais détruites à la longue, par mes mauvais conseils. Combien de femmes ont quittés leurs maris, combien de jeunes ont commencés à utiliser les préservatifs, combien d'avortements, et je disais auparavant que j'étais une bonne personne, que je n'avais pas tué! En réalité, j'étais quelqu'un au service de Lucifer. Quand je faisait la promotion pour que l'avortement soit légal dans mon pays (la Colombie), quand je faisait la promotion du "droit" à l'avortement, à chaque fois qu'on tue un bébé, au nom de ce pays, de cette république, le sang de ce bébé entache tous les citoyens de ce pays. Les seuls qui n'auront pas à répondre de ce sang, sont ceux qui défendent la vie." [applaudissements vigoureux]
Gloria Polo était à Québec hier soir, le 2 novembre, à l'église Saint-Rodrigue (Presbytère St-Rodrigue- 4760, 1Re Avenue, Quebec), et ce soir à 19h00 sera à Beauceville à l'église Saint-François d'Assise.
Allocution complète: Le Cardinal Marc Ouellet au Congrès 2010 de Campagne Québec-Vie
L'allocution du Cardinal Ouellet lors du Congrès 2010 de Campagne Québec-Vie du 15 mai 2010 où il a parlé d'avortement, de mariage et d'euthanasie et où il a plaidé que l'avortement, même à la suite d'un viol, est un crime moral, opinion que nous partageons à Campagne Québec-Vie, bien que nous soyons, comme le Cardinal, très conscients que tout doit être fait pour entourer la femme et l'aider à porter à terme son enfant.
http://www.ecdq.tv/embed/2333/
Le Cardinal Ouellet pour le mariage traditionnel
Dans Le Devoir des 22 et 23 janvier 2005, le Cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec et primat de l’Église canadienne, a pris courageusement et sagement position en faveur du mariage traditionnel contre le projet de loi du gouvernement libéral de Paul Martin sur le « mariage gai ». Suivons son exemple et répondons à son appel! Envoyons la carte postale jointe à ce bulletin à notre député local du Parlement d’Ottawa pour lui demander de défendre le mariage. Le Cardinal Aloysius Ambrozic, de Toronto, et Mgr Frederick Henry, de Calgary, ont aussi interpellé prophétiquement le Premier ministre Martin (qui déclare être un catholique authentique et pratiquant…). Nous publions ici des extraits de la lettre du cardinal Ouellet :Cdl Marc Ouellet, primat de l’Église canadienne.
Le gouvernement du Canada a annoncé son intention de présenter un projet de loi dès le début de la prochaine session pour changer la définition traditionnelle du mariage. Ce projet inclurait les partenaires de même sexe dans le même cadre juridique que le rapport conjugal entre un homme et une femme.
En tant que citoyen canadien et primat du Canada, je tiens à exprimer mon inquiétude et mon désaccord ainsi que ceux d’un grand nombre de Canadiens qui me prient d’intervenir pour faire valoir leur opinion sur la signification et les conséquences d’un tel changement. (…)
La responsabilité de légiférer relève du Parlement fédéral, auquel revient la décision d’adapter le cadre législatif régissant le mariage civil à l’évolution culturelle et sociale de la société canadienne.
Contrairement à l’interprétation courante des médias, cet avis de la Cour suprême n’a donc pas force de loi et n’a encore rien changé au cadre juridique. Il revient au Parlement de décider sur ce sujet de très haute importance pour l’avenir de notre société et des ses valeurs fondamentales. Les juges de la Cour suprême, le plus haut tribunal de notre pays, l’ont reconnu explicitement en refusant de répondre à la quatrième question proposée par le gouvernement actuel : « La définition du mariage en droit civil, c’est-à-dire l’union de deux personnes de sexe opposé, est-elle conforme à la Charte? » (…)
Le changement proposé touche l’institution la plus fondamentale et la valeur première de la société : le mariage et la famille, réalités présentes dans l’histoire humaine avant toute forme d’État et de loi.
En effet, procéder à un tel changement signifierait dénaturer l’institution du mariage en méconnaissant deux de ses finalités essentielles : la procréation et l’éducation des enfants, dans le contexte de l’amour d’un homme et d’une femme, qui assure l’avenir de la société.
L’union des personnes de même sexe ne peut pas apporter cette contribution essentielle à la société, faute de cette complémentarité proprement conjugale qui définit l’institution du mariage. Vouloir inclure deux réalités si différentes sous une même catégorie juridique signifie méconnaître leur essence et même fausser le sens des mots qui doivent désigner la réalité objective et non ajuster cette réalité à nos désirs. (…)
De plus, on ne peut sous-estimer l’impact éducatif d’une telle législation qui aurait pour effet de semer la confusion, entre autres chez les jeunes, et de troubler la conscience des personnes. Nous ne devons pas oublier que chaque loi est l’expression de valeurs partagées qui façonnent la culture d’une société. Les responsables du cadre législatif ne peuvent l’ignorer. (…)
La forte réaction de la population face à ce projet de loi indique que le bon sens a encore de bonnes chances de triompher. La décision politique à prendre dans les circonstances est de reconfirmer la définition traditionnelle du mariage, qui est « l’union légitime d’un homme et d’une femme à l’exclusion de toute autre personne ». (…) »