Le pape François rappelle la définition du mariage : union stable d'un homme et d'une femme
Sur le site de Yahoo.fr du 5 juillet 2013:
Le pape François répète que le mariage est "l'union stable de l'homme et de la femme", dans l'encyclique Lumen Fidei (Lumière de la Foi) publiée vendredi.Cette union "naît de leur amour (...), de la reconnaissance et de l'acceptation de ce bien qu'est la différence sexuelle, par laquelle les conjoints peuvent s'unir en une seule chair et sont capables d'engendrer une nouvelle vie", écrit le pape (...)
Les Québécois se marient plus tardivement...
Sur le site du journal La Presse du 20 juin 2013:
La chroniqueuse Denise Bombardier s'interroge sur la peur du mariage des Québécois
Dans le Journal de Montréal du 30 janvier 2013:
(Denise Bombardier)
Les Québécois battent un autre record mondial. Ils sont plus de 35% à vivre en union de fait. Conséquence? Au total, 60% des enfants naissent hors mariage.
Depuis le jugement de la Cour suprême, tout a été dit et commenté sur le sujet, croit-on. Le refus du mariage s’expliquerait par la loi sur le patrimoine familial, par l’idéologie féministe, le mariage étant considéré comme un système archaïque où la femme est la propriété de l’homme, et par le fait que l’Église le soutienne. Curieusement, personne n’a cherché en dehors des raisons sociales à comprendre cette méfiance sourde envers le mariage.
L’Inavouable
Et si ce refus du mariage exprimait une forme de peur de l’engagement? Car le mariage institutionnalise l’engagement amoureux. Les époux désirent prendre à témoin la société tout entière. «J’aime cette femme ou cet homme et je l’affirme solennellement à la face du monde.» C’est un engagement pour la vie. Et même si les liens inextricables entre les époux deviennent distendus ou éclatent, il n’en demeure pas moins que ce choix du mariage exprime l’espoir que l’amour triomphe.
On aura beau faire des gorges chaudes de la «fumisterie» du mariage, il reste que c’est un élément de stabilisation sociale. Et un garant de la sécurité des enfants.(...)
Le discours de la désespérance amoureuse, reflété entre autres dans plusieurs téléromans québécois, participe de ce besoin que nous ressentons de nous malmener collectivement. L’union libre? Mais libre pour qui? a-t-on envie de demander. Et si une partie des femmes qui refusent le mariage ne répondaient qu’au désir d’un homme qui, sans l’avouer, croit que, sans cette cérémonie, il y a une petite porte d’entrouverte, un centimètre d’espace qui facilite la sortie en cas de désamour soudain.
Quiconque ouvre l’œil le matin et apercevant sa douce moitié éprouve une émotion délicieuse en murmurant: «C’est mon mari!» sait que le mariage, cette invention humaine, peut transfigurer l’amour et servir de garde-fou aux dérives sentimentales.
La société québécoise innove-t-elle avec son record mondial ou n’exprimerait-elle pas sa désillusion quant à l’amour? N’est-ce pas plutôt les traumatismes reliés aux divorces qui expliqueraient que le mariage égale danger?
Lola contre Éric ou le réveil des femmes?

Éric vs Lola : réflexion de Mgr Simard
Sur le site de Proximo du 25 janvier 2013:
(Mgr Noël Simard, évêque de Valleyfield)
Mgr Noël Simard estime que la conclusion de l’affaire Éric contre Lola est « l’occasion de redécouvrir le sens du mariage » dans notre société.
Le vendredi 25 janvier, la Cour suprême du Canada a jugé que l'exclusion des conjoints de fait des obligations concernant les pensions alimentaires et le partage du patrimoine familial respecte la Charte des droits et libertés. Ainsi, les dispositions actuelles du Code civil québécois sont maintenues.
« Ceux qui vivent ensemble depuis des années, ne peuvent pas s’attendre à avoir la même protection que ceux qui se sont engagés dans le mariage. Je pense que cette décision protège en un certain sens le mariage », avance l’évêque de Valleyfield.
« Le mariage – civil ou religieux – respecte un contrat. Il ne faut pas juste vouloir les avantages, sans observer la portion devoirs et responsabilités ! », poursuit l’évêque.
Il vaut mieux être un couple marié plutôt qu'en union libre...
Sur le site de yapasdepresse du 16 décembre 2012:
Une nouvelle étude tend à confirmer que les «femmes mariées souffrent moins de violence conjugale, de toxicomanie ou de dépression post-partum» (1). C'est ce qu'a observé le professeur chercheur Marcelo Urquia de l'Université de Toronto.
Le but de l'étude ontarienne (Université de Toronto, Canada) était de déterminer les avantages et désavantages des différents types de couples où vivent des enfants. Les femmes non mariées vivant avec leurs partenaires depuis moins de 2 ans, sont moins sujettes à vivre l'un de ces 3 problèmes (violence conjugale, toxicomanie, dépression post-partum) que celles dont l'union libre dure depuis plus de 2 ans. Ce qui surprend, c'est que cette dégradation de la condition de la femme après 2 ans de vie commune n'a pas d'équivalent (fonction de la durée) dans l'union maritale (couples mariés).
(...)
L'avantage de l'approche dans la présente étude, à mon sens, est que contrairement à la femme vivant seule une grossesse ou la parentalité, par exemple, on ne peut pas ici justifier les problèmes vécues par la femme sur la base du revenu (argument habituel contre les études semblables), puisqu'il est question de couples où vivent des enfants, mais où l'on a décidé de ne pas s'engager dans le mariage. Les faits tendraient à démontrer que le mariage offre plus de sécurité à la femme dans le couple durant la vie commune, quelle que soit la durée du mariage (donc même pour les mariages qui se sont soldés par un échec). Serait-ce fonction des raisons menant un couple à choisir l'option du mariage: viser la stabilité, décision plus réfléchie de s'engager, vouloir dès le départ offrir un environnement plus stables aux enfants, etc., même si des mariages échoueront, évidemment?
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1. AFP. Grossesse: Moins de répit hors mariage. Journal de Québec. Dimanche 16 décembre 2012, p. 27
Le New York Times compare la monoparentalité et le mariage
Un excellent article, paru dans le New York Times du 16 juillet 2012, met en parrallèle une mère et son enfant et un couple pour montrer les différences dans l'évolution et le soutien de chacun des enfants. Un texte révélateur des souffrances causés par le divorce. Dans une société ou l'amour de l'autre passe par l'épanouissement personnel et non par l'oubli de soi et l'esprit de sacrifice, véritable amour, les enfants en paient le prix. Pour voir l'article, malheureusement seulement en anglais, cliquez ici.
La Caroline du Nord veut inscrire la définition du mariage dans la constitution
Un article paru sur le site de La Presse du 8 mai 2012:
Les électeurs de Caroline du Nord étaient appelés mardi à se prononcer sur un projet d'amendement constitutionnel définissant le mariage comme l'union entre un homme et une femme, un texte qui renforcerait l'interdiction du mariage homosexuel dans cet État.
Ces derniers jours, des membres de l'administration de Barack Obama ont exprimé leur soutien au mariage homosexuel et l'ancien président Bill Clinton a enregistré des messages téléphoniques appelant les électeurs à rejeter l'amendement.
De leur côté, des responsables religieux ont appelé les fidèles dimanche à voter en faveur du texte. L'influent révérend Billy Graham est apparu dans des publicités publiées dans des journaux pour soutenir l'amendement. Selon les observateurs, le texte devrait être adopté bien que la Caroline du Nord soit plutôt considérée comme politiquement modérée.
La Caroline du Nord proscrit déjà le mariage homosexuel, comme neuf autres États du pays, mais l'amendement renforcerait cette interdiction en l'inscrivant dans la Constitution locale. Vingt-huit États du pays ont déjà adopté un amendement constitutionnel définissant le mariage exclusivement comme l'union d'un homme et d'une femme.
Une excellente nouvelle!
Le président de la Gambie refuse le chantage des diplomates occidentaux visant à faire accepter l'homosexualité dans son pays
Sur le site du Salon Beige du 23 avril 2012:
Il s'agit du président de la Gambie. Dans une déclaration au Parlement samedi soir, le président gambien Yahya Jammeh a averti les diplomates occidentaux que son pays ne saurait être «acheté» avec de l'aide humanitaire pour accepter l'homosexualité :
"Si vous voulez nous donner de l'aide pour que nous mariions les hommes avec les hommes et les femmes avec les femmes, abandonnez. Nous n'avons pas besoin de votre aide car aussi longtemps que je serai président de la Gambie, vous ne verrez jamais cela arriver dans ce pays"
A quand un engagement identique de la part de Nicolas Sarkozy ?
Et de Jean Charest?
La cour européenne confirme la France : refuser l'adoption à des "couples homosexuels" n'est pas discriminatoire!
Le site Yahoo du 15 mars 2012 nous apporte la décision de la Cour Européenne des droits de l'homme :
Un couple homosexuel ne peut arguer d'une discrimination pour s'être vu refuser par la justice française l'adoption simple d'un enfant car il se trouve dans la même situation qu'un couple hétérosexuel ayant signé un Pacs, a estimé jeudi la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).
Dans leur arrêt, pas encore définitif, les juges de Strasbourg n'ont pas relevé "de différence de traitement fondée sur l'orientation sexuelle" car les couples hétérosexuels "placés dans des situations juridiques comparables, la conclusion d'un PACS, se voient opposer les mêmes effets, à savoir le refus de l'adoption simple".
En couple depuis 1989, et "pacsées" en 2002, Valérie Gas et Nathalie Dubois élèvent ensemble une fille, née en 2000 grâce à une procréation médicalement assistée pratiquée par Nathalie avec donneur anonyme en Belgique.
A deux reprises la justice française, le tribunal de Nanterre puis la cour d'appel de Versailles en 2006, a refusé à Valérie une adoption simple de la fillette. L'avocate des deux femmes, Me Caroline Mecary, avait alors saisi la Cour de cassation pour finalement se désister après que la plus haute juridiction française eut rendu un arrêt de principe rejetant l'adoption simple au sein d'un couple homosexuel.
Car le droit français ne reconnaît une autorité juridique conjointe sur les enfants adoptés qu'au sein des couples mariés, mais pas aux couples "pacsés", qu'ils soient homosexuels ou hétérosexuels. Dans ce cas, l'adoption simple par le "parent social" prive le parent biologique de l'autorité parentale.
Dans ses attendus, la Cour de Strasbourg a estimé qu'il fallait examiner l'éventuelle discrimination par rapport aux couples hétérosexuels non mariés.
Elle a également écarté la question d'une "discrimination indirecte fondée (...) sur l'impossibilité de se marier". L'article 12 de la Convention européenne des droits de l'Homme, sur le droit au mariage, "n'impose pas aux gouvernements des Etats parties l'obligation d'ouvrir le mariage à un couple homosexuel", a rappelé la Cour, et les Etats "bénéficient d'une certaine marge d'appréciation pour décider de la nature exacte" de la reconnaissance juridique des couples homosexuels.