Mes parents ont vécu comme «frère et sœur» durant 25 ans afin de pouvoir aller communier, avoue un prêtre
L’abbé Peter Stravinskas avec ses parents le jour de son admission comme séminariste en 1972.
Par Lisa Bourne de LifeSiteNews - Traduit par Campagne Québec Vie
PINE BEACH, New Jersey, 9 novembre 2015 (LifeSiteNews) – Alors que certains cardinaux et évêques ont déclaré avec une certaine véhémence qu’il était «peu réaliste» de penser que des couples vivant des situations matrimoniales irrégulières puissent s’abstenir de relations conjugales étant donné, selon eux, que cela exigerait un «héroïsme chrétien peu commun», voici qu’un prêtre nous fait part de cette situation qu’ont vécue ses parents Peter et Anne Stravinskas dans le but de se conformer aux commandements de Dieu et de pouvoir ainsi recevoir Jésus dans la sainte Eucharistie.
Lire la suiteArchevêque de San Francisco : « Les Etats-Unis peuvent endurer le mensonge du mariage homosexuel. Mais nous, nous n'y participerons pas, ni ne nous tairons »
Par Lisa Bourne de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Saint Louis, lundi 19 juin 2015. Si la Cour Suprême des Etats-Unis d'Amérique décide de redéfinir le mariage dans les prochains jours, rien n'empêche la conférence épiscopale américaine de proclamer la vérité, explique l'archevêque, qui fait le point sur la question.
« Quoiqu'il arrive à la fin du mois, rien de ce que la Cour Suprême dira ne peut changer ce qu'est le mariage. Aussi continuerons-nous à le promouvoir et à le défendre ». Ainsi s'est exprimé l'archevêque de San Francisco, son Em. Salvatore Cordileone, porte-parole du Comité pour la promotion et la défense du mariage (Subcommittee for the Promotion and Defense of Marriage) de la conférence épiscopale américaine (USCCB, United States Conference of Catholic Bishops).
Lire la suiteLe « mariage gai » : ce n'est pas gai, et ce n'est pas un mariage
Le penseur et écrivain G. K. Chesterton
Par Dale Alquist de Crisis Magazine -- traduit par Campagne Québec-Vie
L'une des questions pressantes à l'époque de Chesterton portait sur le « contrôle des naissances ». Non seulement Chesterton s'opposait-il à cette idée, mais aussi aux termes mêmes utilisés pour l'exprimer, puisque ces derniers signifiaient tout autre chose que ce qu'ils semblaient dire. Le « contrôle des naissances » veut en fait dire pas de naissances et pas de contrôle.
Je peux très bien imaginer Chesterton avoir aujourd'hui les mêmes objections face au « mariage gai ». L'idée en soi est mauvaise, mais aussi le nom. Ce n'est pas gai et ce n'est pas un mariage.
Lire la suiteLe mariage gay en Irlande : la victoire d’un faux concept d’égalité
Par Éric Lanthier
62% des Irlandais, qui se sont prévalus de leur droit de vote, ont approuvé le mariage gay, lors du référendum du 22 mai dernier.
Ce premier référendum sur le mariage entre conjoints de même sexe a affiché un score décisif en faveur du lobby LGBT. Tout près des deux tiers des participants ont fait savoir que le mariage est, selon eux, un droit pour tous.
Pour bien comprendre le contexte, regardons d’abord la réalité socioreligieuse du pays des trèfles à quatre feuilles. En tout près de 25 ans, les Catholiques des terres de Saint-Patrick sont passés de 91,6% à 85%. Malgré la baisse des Catholiques romains en Irlande, la présence des fidèles s’avère élevée. Comment expliquer alors qu’une des nations les plus catholiques du monde se soit opposée à la vision de l’institution romaine? À vrai dire, plusieurs facteurs ont favorisé l’alignement des planètes. Mais un argument a fait toute la différence. Regardons ce qui a précédé la victoire de cet affront à l’institution romaine.
Lire la suiteL'organisme Voix de la famille : Pourquoi le combat pour le mariage traditionnel est un combat pro-vie
Par John Smeaton, Rome, 9 mai 2015 - Publié sur LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
The Society for the Protection of Unborn Children, SPUC, (L'Association pour la protection des enfants à naître) a été le premier groupe pro-vie du monde, établi en septembre 1966.
L'Équipe Voice of the Family a été formée par SPUC en union avec d'autres groupes pro-vie et pro-famille en août 2014. Nous pensions qu'une voix laïque claire soutenant la vérité du mariage serait la plus forte protection des enfants nés et à naître et qu'elle pourrait aider les évêques lors de leurs délibérations synodales. 24 organisations de 13 différents pays des 5 continents se sont réunies dans cette coalition.
En octobre de l'année dernière, l'équipe Voice of the Family était présente à Rome pour suivre de près ce qui se passait au Synode extraordinaire sur la Famille. Depuis, nous avons publié le compte rendu des événements qui, selon Son Éminence le Cardinal Burke, fournit une fidèle description de ce qui s'est passé et Voice of the Family a rendu publique une analyse de la relatio finale, le document final, produite par les autorités du Synode.
Lire la suiteLe nombre d’enfants vivant avec un seul parent a presque doublé depuis les 50 dernières années : Données du recensement
Par Kirsten Andersen de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
WASHINGTON, D.C., 4 janvier 2013 – Le nombre d’enfants vivant avec un seul parent a presque doublé depuis 1960, selon les données du recensement de 2010.
Le « The Washington Times » a analysé le plus récent recensement, montrant que le pourcentage de familles composées de deux parents a baissé de façon significative depuis la dernière décennie sur l’ensemble des 50 États. Même si le total des foyers américains avec enfants a augmenté de 160 000, le nombre de familles avec les deux parents a diminué de 1,2 million.
Aujourd’hui, un tiers des enfants américains, un total de 15 millions, sont élevés sans père. Près de cinq millions de plus d’enfants vivent sans leur mère.
Vincent DiCare, vice-président du «National Fatherhood Initiative », porte le blâme de cette tendance sur plusieurs problèmes de la société. Il revendique que la façon de gérer la pauvreté, la drogue, le crime et autre sujet brûlant culturel est de renforcer les familles composées de deux parents. Gérer les pères absents, dit-il, et le reste suivra.
Lire la suiteLes jeunes hommes renoncent au mariage: « les femmes ne sont plus des vraies femmes »
Alors que plus de jeunes femmes disent qu'il est important de réussir son mariage, moins d'hommes partagent cet objectif.
Par Hilary White de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Aux États-Unis, moins de jeunes hommes que jamais veulent se marier, tandis que le désir de se marier est en hausse chez les jeunes femmes, selon le Pew Research Center.
Le centre de recherche a récemment constaté que le nombre de femmes âgées de 18 à 34 ans, affirmant qu'un mariage réussi est l'une des choses les plus importantes dans la vie est passé de 28 % à 37 % depuis 1997. Le nombre de jeunes hommes adultes disant la même chose a chuté de 35 % à 29 % pour la même période.
Ces conclusions ont attiré l'attention d'une écrivaine américaine qui soutient que le féminisme, profondément enraciné dans toutes les sphères de la société, a créé un environnement dans lequel les jeunes hommes trouvent qu'il est plus bénéfique de se retirer entièrement de la vie en couple.
Lire la suiteL'Université Trinity Western en Colombie-Britannique entame des actions légales pour défendre les juristes chrétiens contre la discrimination
Sur le site de Radio-Canada du 19 décembre 2014 :
(Malgré la réécriture de la définition du mariage par quelques pays occidentaux décadents et déboussolés, le mariage sera toujours l'union d'un homme et d'une femme devant Dieu.)
(Photo : Bengt Nyman sur wikimédia.org, licence creative commons)
L'université chrétienne Trinity Western (TWU) a annoncé son intention d'attaquer le barreau de la Colombie-Britannique après que celui-ci eut refusé de reconnaître les avocats qui seront diplômés de son futur établissement de droit.
Comme ces avocats chrétiens respectent la définition éternelle du mariage, certains veulent leur interdire l'exercice de leur profession.
43 % des adolescents québécois de 15 à 17 ans vivent dans une famille monoparentale ou recomposée
Sur le site du journal le Devoir du 17 décembre 2014, des statistiques tragiques :
(Photo : hugo b♪rth♪→photostream sur flickr.com, licence creative commons)
En fait, six enfants sur dix en bas âge — 4 ans et moins — vivant dans une famille avec deux parents vivaient dans une famille où les parents étaient en union libre en 2011. Les enfants âgés de 5 à 9 ans qui vivaient dans une famille biparentale se divisaient en deux camps à peu près égaux, c’est-à-dire que 48,5 % vivaient avec un couple en union libre et 51,5 % avec des parents mariés.
Ce qui peut expliquer le 43 % du titre...
Il faut « s'épanouir » fut le mot d'ordre d'une génération qui a laissé un Québec ruiné comme héritage...
La Congrégation de la doctrine de la foi a répété avec clarté la doctrine intangible sur les divorcés remariés
Sur le site de l'Homme Nouveau du 12 novembre 2014, un article à lire en entier, dont voici un extrait :
(Photo : be creator sur flickr.com, licence creative commons)
« On ne peut exclure a priori les fidèles divorcés remariés d’une démarche pénitentielle qui déboucherait sur la réconciliation sacramentelle avec Dieu et donc aussi à la communion eucharistique. Le Pape Jean-Paul II dans l’Exhortation apostolique Familiaris consortio (n. 84) a envisagé une telle possibilité et en a précisé les conditions : “La réconciliation par le sacrement de pénitence – qui ouvrirait la voie au sacrement de l’Eucharistie – ne peut être accordée qu’à ceux qui se sont repentis d’avoir violé le signe de l’Alliance et de la fidélité au Christ, et sont sincèrement disposés à une forme de vie qui ne soit plus en contradiction avec l’indissolubilité du mariage. Cela implique concrètement que, lorsque l’homme et la femme ne peuvent pas, pour de graves motifs – par exemple l’éducation des enfants –, remplir l’obligation de la séparation, ils prennent l’engagement de vivre en complète continence, c’est-à-dire en s’abstenant des actes réservés aux époux” (cf. aussi Benoît XVI, Sacramentum caritatis, n. 29).
La démarche pénitentielle à entreprendre devrait prendre en compte les éléments suivants :
1 – Vérifier la validité du mariage religieux dans le respect de la vérité, tout en évitant de donner l’impression d’une forme de “divorce catholique”.
2 – Voir éventuellement si les personnes, avec l’aide de la grâce, peuvent se séparer de leur nouveau partenaire et se réconcilier avec celles dont elles se sont séparées.
3 – Inviter les personnes divorcées remariées, qui pour de sérieux motifs (par exemple les enfants), ne peuvent se séparer de leur conjoint, à vivre comme “frère et sœur”.
En tout état de cause, l’absolution ne peut être accordée qu’à condition d’être assurée d’une véritable contrition, c’est-à-dire “de la douleur intérieure et de la détestation du péché que l’on a commis, avec la résolution ne peut plus pécher à l’avenir” (Concile de Trente, Doctrine sur le Sacrement de Pénitence, c. 4). Dans cette ligne, on ne peut absoudre validement un divorcé remarié qui ne prend pas la ferme résolution de ne plus “pécher à l’avenir” et donc de s’abstenir des actes propres aux conjoints, et en faisant dans ce sens tout ce qui est en son pouvoir ».
Luis F. Ladaria, sj, archevêque titulaire de Thibica, Secrétaire.
Les explications que donne l'abbé Claude Barthe sur le sujet sont judicieuses.