La Marche pour la Vie à Cologne bloquée par des pro-avortement
Marche pour la Vie de Cologne, 16 septembre 2023.
Par Angelika de Poncharra de Choisir la vie - France
En même temps que la 19e marche allemande pour la vie dans la capitale, Berlin, le « Collectif fédéral pour le droit à la vie » (« Bundesverband Lebensrecht ») avait organisé, avec les « Jeunes pour la Vie », une première marche pro-vie à Cologne sur le Rhin samedi 16 septembre 2023. Dans la matinée, deux messes étaient célébrées pour le respect de la vie dans deux églises de la ville, dont une a été taguée dans cette métropole, haut lieu des LGBT en Allemagne.
La préfecture avait autorisé la marche, mais aussi curieusement la contre-manifestation annoncée sur la même place du « Marché aux foins » près de la cathédrale gothique à 13 h. Sur grand écran, le discours de la présidente du Collectif, Alexandra Linder, fut transmis de Berlin. Elle a dénoncé l’augmentation constante du nombre d’avortements et de suicides, depuis que la peur de l’avenir progresse et que la publicité pour l’avortement est autorisée en Allemagne. L’État allemand ne s’attaque pas aux racines de ces dérives et protège de moins en moins la vie humaine.
Sur l’estrade de Cologne, le président des « Médecins pour la Vie » (« Ärzte für das Leben ») en Allemagne, Prof. Paul Cullen, a insisté sur le tout premier droit de l’homme, celui à la vie, au début, au cours et à la fin de toute existence humaine, sans exception aucune. Ce droit fondamental est plus que jamais menacé. Les médecins subissent des pressions terribles, mais ils doivent défendre leur liberté de conscience et « ils doivent être toujours pour la vie, et jamais pour la mort ! »
Lire la suitePourquoi aller à la Marche pour la Vie? L’abbé Alain Vaillancourt, curé de la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde répond.
L’abbé Alain Vaillancourt, le curé de la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde à Montréal dans son bureau -- Photo: Joanne D'Arc
Par Joanne D’Arc pour Campagne Québec-Vie
L’abbé Alain Vaillancourt, le curé de la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde à Montréal a accepté de s’entretenir avec Campagne Québec-Vie pour parler de la Marche pour la Vie.
Chaque année, la Cathédrale encourage les jeunes à participer à la Marche pour encourager une culture de vie au Québec.
En équipe avec Brian Jenkins, Vice-Président de Campagne Québec-Vie, nous nous sommes assis à trois pour un bref entretien avant d’assister à la messe à la Cathédrale qui était offerte en soutien de la vigile des 40 jours pour la Vie débutant le 22 février 2023.
Joanne pour CQV : Brian m’a parlé du fait que vous êtes un participant fréquent de la Marche pour la Vie?
Abbé Alain Vaillancourt : Ah ! Oui, j’en ai fait plusieurs !
Joanne pour CQV : Savez-vous à combien de Marches pour la Vie vous avez participé ?
Abbé Alain Vaillancourt : Je ne les ai pas comptés ! Par contre, depuis que je suis à la Cathédrale… donc sur 10 ans, j’en ai dû faire au moins cinq. Je me donne l’objectif d’y aller tous les deux ans.
Joanne pour CQV : Pourquoi est-ce une priorité pour vous d’assister à la Marche pour la Vie ? On sait que les prêtres sont très occupés…
Abbé Alain Vaillancourt : Moi, le jeudi c’est ma journée de congé!
[Nous partageons un moment de rires]
Joanne pour CQV : Toujours ?
Abbé Alain Vaillancourt : Oui !
[Nous continuons de rire ensemble]
Joanne pour CQV : Ça tombe drôlement bien ! Qu’est-ce que vous avez pensé de votre dernière marche ?
Abbé Alain Vaillancourt : Ce que j’ai le plus aimé c’est la marche comme telle. L'année précédente les discours étaient plutôt de nature politique. Je n'ai rien contre la politique, mais moi je suis plus sensible aux témoignages. En tant que prêtre, je ne peux pas être politique, donc je recherche les discours sur l’importance de sauver la vie.
Lire la suiteDes milliers de pro-vie défilent à Paris alors que le Parlement français examine une loi en faveur de l’avortement
Marche pour la Vie à Paris, 22 janvier 2023.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : KTO News/YouTube
26 janvier 2023, Paris (LifeSiteNews) — Vingt mille pro-vie ont défilé pour la vie le 22 janvier à Paris, alors qu’en 2023 la France fait face à deux batailles législatives majeures qui menacent d’ajouter « l’égalité d’accès au droit à l’avortement » à la Constitution et de rendre l’euthanasie pleinement légale.
Compte tenu de l’importance des enjeux, il est dommage que la participation de dimanche n’ait pas été plus élevée que les années précédentes, même si le nombre écrasant d’adolescents et de très jeunes adultes présents à la Marche pour la vie de cette année est certainement un signe que la génération montante ne tient pas la culture de la mort pour acquise.
« La vie vaut la peine d’être vécue » était l’un des slogans de la Marche. L’événement, sous une forme quelque peu différente, a eu lieu [pour la première fois] le 17 janvier 1988, à l’occasion du 13e anniversaire de l’entrée en vigueur de la tristement célèbre « Loi Veil ». C’est le nom donné en France à la loi sur l’avortement promue au Parlement par la ministre de la Santé Simone Veil en 1974. Cette loi levait les sanctions pénales pour les avortements pratiqués dans des circonstances bien définies et était assortie d’un certain nombre de « garanties », telles qu’une limite de temps [de gestation] de dix semaines, une période de réflexion d’une semaine et un conseil obligatoire pour aider les femmes à obtenir une aide sociale afin de poursuivre leur grossesse. Simone Veil a fait valoir que l’objectif principal de « sa » loi était de « dissuader » les femmes d’avorter, mais de nombreuses dispositions de la loi, telles que la création de centres d’aide aux femmes enceintes financés par des fonds publics, n’ont jamais été mises en œuvre.
Dès l’adoption de la loi, les chiffres officiels annuels de l’avortement en France ont explosé pour atteindre plus de 200 000 par an. Après un fléchissement temporaire et, au fil du temps, la levée ou l’assouplissement de toutes les conditions d’accès à l’avortement volontaire, les chiffres annuels de l’avortement ont atteint plus de 220 000 par an. La plupart (plus de 70 %) sont des avortements chimiques. Au cours des dernières années, il est devenu de plus en plus facile d’obtenir un avortement chimique. Les fermetures de COVID-19 ont servi de prétexte pour autoriser temporairement la prescription de pilules abortives chimiques par le biais de consultations médicales en ligne jusqu’à sept semaines de gestation au lieu de cinq ; ces mesures sont depuis devenues permanentes. Cent pour cent des frais médicaux liés aux avortements sont pris en charge par la sécurité sociale française depuis 2016. Il n’en va pas de même pour les frais médicaux liés à la grossesse, et l’une des demandes régulièrement formulées par la Marche pour la vie est que la grossesse soit traitée financièrement au moins au même niveau que l’avortement.
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