Des milliers de participants à la 10e Marche pour la Vie à Rome
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Bgmfotographia
Des milliers d’Italiens ont participé à la 10e Marche pour la Vie de Rome, afin de protester contre le meurtre des enfants à naître, selon International Family News :
Des milliers de personnes ont participé à la dixième édition de la Marche pour la Vie, cette année sous la forme d’une mobilisation statique dans la Via dei Fori Imperiali. Présents, comme toujours, de nombreuses familles avec des poussettes […] L’objectif des organisateurs est en fait de lancer un message de dénonciation de la loi 194, promulguée le 22 mai 1978. Coïncidence qui va de pair avec le 40e anniversaire du referendum sur l’avortement.
Six millions d’enfants à naître italiens ont été avortés en quarante ans depuis le 22 mai 1978.
Quelques politiciens étaient présents :
Cette année encore, les représentants politiques des partis du centre droit et du peuple de la famille étaient largement représentés.
L'évêque de Vintimille Mgr Antonio Suetta, qui a déclaré au sujet des politiciens « catholiques » promouvant l'avortement :
Il ne peut y avoir de lois de l’État qui subvertissent la loi de Dieu. Un homme politique catholique doit se référer à l’Évangile et au Magistère de l’Église.
Ainsi que des diplomates hongrois et polonais :
Les modèles d’initiatives pro-vie sont la Pologne et la Hongrie. Les ambassadeurs auprès du Saint-Siège de ces deux pays — respectivement Janusz Kotański et Eduard Habsburg — ont pris la parole depuis la scène pour énumérer les politiques entreprises par les gouvernements de leurs pays et les bénéfices en termes de naissances qui en ont résulté.
« Vous n’êtes pas seuls » : Marche nationale pour la Vie à Ottawa le 13 mai, et autres événements
Marche nationale pour la Vie à Ottawa.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
La marche nationale pour la Vie
Le 13 mai prochain aura lieu la Marche nationale pour la Vie à Ottawa, date proche de celle où l’avortement fut dépénalisé par le biais du Bill omnibus de Trudeau père, adopté le 14 mai 1969.
La Marche, qui n’avait pu être tenue à cause des « mesures sanitaires » tant ontariennes que québécoises, se déroulera à nouveau devant le Parlement du Canada, si les gouvernements des deux provinces ne se retournent pas sur un dix cents pour interdire toute manifestation d’ici là…
Déjà, les Québécois et les Ontariens ne peuvent passer d’une province à l’autre, au nom de la « lutte » contre le covid-19. La fermeture des frontières sera-t-elle levée à temps pour que les Québécois puissent participer en personne à la Marche ? Dieu seul le sait.
Autrement, la Marche et les événements l’entourant pourront être regardés en direct (on ne peut être présent à aucune messe, elles seront retransmises en direct).
Quoi qu’il en soit, je vous souhaite de pouvoir participer en personne à la marche nationale pour la Vie, afin de manifester votre soutien à la cause de l’enfant à naître.
Messe pour la dignité de la vie humaine
Parallèlement, ou plutôt en préparation à la Marche pour la Vie, Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal, célébrera une messe le 25 avril à 17 h à la cathédrale Marie-Reine-du-Monde, annonce Ellen Roderick du Centre diocésain pour le mariage et la famille :
En préparation de la Semaine nationale de la vie et de la famille (9-16 mai) et de la Marche pour la vie (13 mai), nous sommes heureuses de partager avec vous l’annonce suivante :
Une messe spéciale pour la vie sera célébrée par Mgr Christian Lépine le dimanche 25 avril à 17 h à la cathédrale Marie-Reine-du-Monde en prévision de la Marche nationale pour la vie. Cette messe sera célébrée en français et diffusée en direct sur la chaîne YouTube de la cathédrale. Tous sont invités à venir prier pour la dignité de la vie humaine ! Pour plus d’informations, veuillez contacter le Centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille : [email protected]
Discours du président de la Fondation Lejeune lors de la Marche pour la Vie à Paris
Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le problème de la procréation médicalement assistée (PMA) ne réside pas essentiellement dans la PMA sans père, elle réside en elle-même. L’horreur de l’avortement ne repose pas uniquement sur l’avortement tardif, elle tient à tout avortement. Ce qu’il faut, ce n’est pas tant empêcher l’élargissement de la PMA et l’avortement que de les interdire. C’est ainsi que se résume le discours de Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune, lors de la Marche pour la Vie à Paris de dimanche, selon Le Salon Beige :
« S’agissant de l’allongement des délais de l’avortement, on entend de plus en plus, de la part de ceux qui s’en indignent, qu’il faudrait revenir à l’esprit de la loi Veil, comme s’il y avait eu un âge d’or de l’avortement. Pour un peu, Mme Veil aurait été opposée à l’avortement ! Non, la loi Veil n’est pas la solution, elle est le problème. Et valoriser la loi Veil, c’est rendre inéluctables les évolutions qu’elle engendre. »