La Coalition nationale pour la vie forcée de retirer des photos de bébés avortés lors de la Marche pour la vie
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie
12 mai 2023, Ottawa (LifeSiteNews) — La Coalition nationale pour la vie (CNV) a été forcée de retirer des images de bébés avortés lors d’une conférence de presse de la Marche nationale pour la vie sur la Colline du Parlement du Canada à Ottawa.
Alors que la CNV se préparait à sa conférence de presse de mercredi pour exposer les développements politiques canadiens concernant le droit à la vie, les agents de liaison du Parlement ont dit au groupe qu’ils n’étaient pas autorisés à afficher des photographies de bébés avortés.
« Il s’agissait littéralement de photographies d’enfants tués par l’avortement que nous avions prévu de montrer... vers la fin de notre conférence de presse afin de donner un visage humain aux actes de violence que les libéraux de Trudeau qualifient par euphémisme de “choix” », a déclaré Jack Fonseca, directeur des opérations politiques de la CNV, à LifeSiteNews.
« On nous a dit que selon les politiques de la Colline, nous ne pouvons pas montrer d’images choquantes sur la Colline. Nous ne pouvons donc pas montrer la vérité, c’est-à-dire à quoi ressemble l’avortement », a indiqué Pete Baklinski, directeur de la communication de la CNV, à Rebel News.
M. Fonseca s’est demandé s’il existe vraiment une règle écrite interdisant l’affichage de telles images ou « s’il s’agissait d’un acte de censure pur et simple, d’un acte instinctif pour dire “nous ne pouvons pas permettre la liberté d’expression des pro-vie” ».
« Notre vice-président, Matthew Wojciechowski, a demandé poliment à l’agent s’il était vraiment nécessaire d’enlever les panneaux d’affichage », a expliqué M. Fonseca. « Mais lorsque l’agent a insisté sur le fait que c’était nécessaire, Matthew a immédiatement obtempéré ».
L’officier de liaison a également dit au groupe qu’il avait besoin d’un permis pour utiliser un microphone sur la propriété du Parlement, ce qui a entraîné une baisse de la qualité audio de la conférence, selon M. Fonseca.
Lire la suiteDes pays d’Amérique du Sud célèbrent la Journée de l’enfant à naître par des marches pro-vie le jour de la fête de l’Annonciation
Marche pour la Vie au Pérou.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie
30 mars 2023 (LifeSiteNews) — Des pays d’Amérique du Sud, l’Argentine, l’Équateur et le Pérou, ont célébré la fête de l’Annonciation le 25 mars comme la Journée de l’enfant à naître avec de grandes marches pro-vie.
Samedi, 20 000 personnes ont participé à la Marche pour la vie à Buenos Aires, en Argentine, où la Journée de l’enfant à naître a été célébrée pour la première fois en 1999 à la suite d’une déclaration présidentielle du président argentin Carlos Menem. Son décret indiquait que « selon notre constitution et notre législation civile, la vie commence au moment de la conception », une position dont la législature argentine s’est tragiquement écartée depuis.
À l’époque de son institution, la Journée de l’enfant à naître a reçu le soutien du pape Jean-Paul II, qui a écrit dans une lettre : « J’espère que chacun profitera de la Journée internationale de l’enfant à naître pour sensibiliser davantage à la dignité de la vie humaine, pour prier afin que cessent les crimes violents contre la vie naissante, pour la guérison de ceux qui ont provoqué un avortement, qui l’ont encouragé ou qui y ont participé, pour que chaque vie, sans exception, soit chérie et aimée, pour tous ceux qui travaillent inlassablement à défendre et à servir la vie, et pour que notre nation devienne une véritable culture de la vie. »
En 2020, le législateur argentin a légalisé l’avortement sur demande dans tout le pays jusqu’à 14 semaines de grossesse. Parlant de l’espoir d’abroger la loi sur l’avortement, la dirigeante pro-vie argentine Ana Belén Marmora a déclaré à propos des marches organisées dans tout le pays : « Cela est important, car si nous voulons vraiment abroger la loi désastreuse sur l’avortement, plus que jamais, nous devons montrer clairement que ce n’est pas fini et que personne ici n’abandonne ».
D’autres marches ont eu lieu samedi en Argentine dans les villes de Salta, Tucumán, Bahía Blanca, Corrientes, Mar de Plata, Córdoba et Santiago del Estero.
De même, des milliers de pro-vie ont défilé dans les villes équatoriennes de Quito, Guayaquil et Cuenca. La Journée de l’enfant à naître a été instituée en Équateur par le président Alfredo Palacios González par un décret de 2006 qui reconnaît l’enfant conçu comme une personne. Ce décret garantit « le droit à la vie, en reconnaissant expressément le bébé comme un être humain vivant et une personne juridique qui ne peut faire l’objet d’aucune discrimination en raison de son état d’enfant à naître ».
Lire la suiteDes milliers de personnes se rassemblent à la Marche pour la vie de l’Illinois
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie
23 mars 2023, Springfield, Illinois — Des milliers de défenseurs pro-vie se sont rassemblés au Capitole de l’Illinois le mardi 21 mars 2023, pour la Marche pour la Vie de l’Illinois. Des chefs civiques et religieux se sont adressés à la foule devant la statue de Lincoln, plusieurs reprenant les mots du Grand émancipateur en appelant les législateurs de l’Illinois à protéger les femmes et les enfants victimes de l’industrie de l’avortement.
Immédiatement après la marche, des militants pro-vie ont rencontré des représentants et des sénateurs de l’État pour leur expliquer comment les centres de ressources pour la grossesse apportent un soutien tangible aux femmes en leur proposant des tests de grossesse, des échographies, des berceaux, des sièges d’auto, des cours d’éducation parentale et des couches.
Mgr Thomas J. Paprocki, évêque du diocèse catholique romain de Springfield (Illinois), s’est fait l’écho d’Abraham Lincoln en parlant de l’avortement avec les mêmes mots que ceux utilisés par Lincoln pour parler de l’esclavage en 1868 à Springfield.
Mgr Thomas Paprocki.
« Une maison divisée contre elle-même ne peut subsister », a affirmé Mgr Paprocki. « Je pense que ce gouvernement ne peut subsister s’il est en permanence à moitié favorable à l’avortement et à moitié favorable à la vie. Je ne m’attends pas à ce que l’Union soit dissoute — je ne m’attends pas à ce que la maison s’écroule — mais je m’attends à ce qu’elle cesse d’être divisée. Elle deviendra ou tout l’un ou tout l’autre ».
Mgr Paprocki a ensuite appelé « les membres des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire du gouvernement de l’État de l’Illinois [...] à faire preuve de compassion pour les vies des plus vulnérables d’entre nous, les vies humaines sacrées des bébés à naître ».
Lire la suite10 bonnes raisons pour participer à la Marche pour la Vie 2023
Un groupe de jeunes adultes d'YTOL (Youth Teams of Our Lady) à la Marche pour la Vie en 2019. — Photo : YTOL Canada
Cette année, au mois de mai, aura lieu la 26e Marche pour la Vie au Canada, organisée par Campaign Life Coalition.
Le vice-président de CLC, Matthew Wojciechowski, a publié une présentation spéciale, à laquelle se sont joints des membres du comité organisateur de la Marche, que vous pouvez trouver sur le site internet de la Marche pour la Vie.
Ici, à Campagne Québec-Vie, nous voulons vous donner 10 bonnes raisons pour participer à la Marche pour la Vie en mai prochain.
1. Vous participerez à la plus grande manifestation pro-vie annuelle au Canada sur la colline du Parlement à Ottawa. La Marche pour la Vie aura lieu le jeudi 11 mai 2023. Comme présenté sur le site internet, le thème de cette année est « TENEZ FERME » qui est développé dans la déclaration suivante :
« Nous tenons ferme pour les enfants à naître, les mères enceintes en détresse, les personnes ciblées en raison d’un handicap et les personnes âgées dans les hôpitaux et les maisons de soins. Nous marchons en solidarité avec les personnes vulnérables et marginalisées. »
2. Vous ferez l’expérience que vous n’êtes pas seul dans votre combat pour la vie. Peut-être avez-vous déjà ressenti une certaine solitude à cause de votre conviction que la vie commence à la conception naturelle : la Marche pour la Vie vous prouvera que vous n’êtes plus seul. Vous aurez l’occasion de marcher avec des milliers d’autres jeunes et familles pro-vie qui tiennent ferme dans leur lutte pour la vie.
Jeunes adultes du mouvement YTOL à la Marche pour la Vie en 2016 — Photo : YTOL Canada
3. Vous serez inspiré par des oratrices dynamiques qui font partie du mouvement « Silent No More » et qui partageront leurs témoignages bouleversants sur l’avortement et les raisons pour lesquelles elles le regrettent. En outre, Isabel Brown de « Turning Point USA » partagera également son histoire pour encourager les étudiants à défendre la vie et à faire la différence dans leurs foyers, leurs écoles et leurs communautés.
4. En participant au sommet pro-vie, vous renforcerez votre position pro-vie. Le lendemain de la Marche, vous pourrez en effet assister à un sommet pro-vie. Selon Kim Headley de Campaign Life Coalition, « environ 500 étudiants et jeunes pro-vie âgés de 13 à 29 ans participeront à notre sommet structuré de six heures destiné à éduquer et motiver ».
5. Vous pourrez rentrer chez vous avec de nouvelles compétences, de nouvelles expériences et de nouveaux amis. Vous aurez également l’occasion de rencontrer des membres de différentes communautés religieuses telles que les Sisters of Life (Sœurs de la vie), les Jésuites, et les fraternités de la FSSPX ou la FSSP.
Lire la suiteDes milliers de pro-vie défilent à Paris alors que le Parlement français examine une loi en faveur de l’avortement
Marche pour la Vie à Paris, 22 janvier 2023.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : KTO News/YouTube
26 janvier 2023, Paris (LifeSiteNews) — Vingt mille pro-vie ont défilé pour la vie le 22 janvier à Paris, alors qu’en 2023 la France fait face à deux batailles législatives majeures qui menacent d’ajouter « l’égalité d’accès au droit à l’avortement » à la Constitution et de rendre l’euthanasie pleinement légale.
Compte tenu de l’importance des enjeux, il est dommage que la participation de dimanche n’ait pas été plus élevée que les années précédentes, même si le nombre écrasant d’adolescents et de très jeunes adultes présents à la Marche pour la vie de cette année est certainement un signe que la génération montante ne tient pas la culture de la mort pour acquise.
« La vie vaut la peine d’être vécue » était l’un des slogans de la Marche. L’événement, sous une forme quelque peu différente, a eu lieu [pour la première fois] le 17 janvier 1988, à l’occasion du 13e anniversaire de l’entrée en vigueur de la tristement célèbre « Loi Veil ». C’est le nom donné en France à la loi sur l’avortement promue au Parlement par la ministre de la Santé Simone Veil en 1974. Cette loi levait les sanctions pénales pour les avortements pratiqués dans des circonstances bien définies et était assortie d’un certain nombre de « garanties », telles qu’une limite de temps [de gestation] de dix semaines, une période de réflexion d’une semaine et un conseil obligatoire pour aider les femmes à obtenir une aide sociale afin de poursuivre leur grossesse. Simone Veil a fait valoir que l’objectif principal de « sa » loi était de « dissuader » les femmes d’avorter, mais de nombreuses dispositions de la loi, telles que la création de centres d’aide aux femmes enceintes financés par des fonds publics, n’ont jamais été mises en œuvre.
Dès l’adoption de la loi, les chiffres officiels annuels de l’avortement en France ont explosé pour atteindre plus de 200 000 par an. Après un fléchissement temporaire et, au fil du temps, la levée ou l’assouplissement de toutes les conditions d’accès à l’avortement volontaire, les chiffres annuels de l’avortement ont atteint plus de 220 000 par an. La plupart (plus de 70 %) sont des avortements chimiques. Au cours des dernières années, il est devenu de plus en plus facile d’obtenir un avortement chimique. Les fermetures de COVID-19 ont servi de prétexte pour autoriser temporairement la prescription de pilules abortives chimiques par le biais de consultations médicales en ligne jusqu’à sept semaines de gestation au lieu de cinq ; ces mesures sont depuis devenues permanentes. Cent pour cent des frais médicaux liés aux avortements sont pris en charge par la sécurité sociale française depuis 2016. Il n’en va pas de même pour les frais médicaux liés à la grossesse, et l’une des demandes régulièrement formulées par la Marche pour la vie est que la grossesse soit traitée financièrement au moins au même niveau que l’avortement.
Lire la suiteMarche pour la Vie post-Roe aux États-Unis
Par Léo Kersauzie (Médias-Presse-Info)
Des dizaines de milliers de pro-vie ont bravé le froid pour marcher vers le Capitole des États-Unis pour la 50e marche annuelle pour la vie.
C’était la première marche nationale depuis que la Cour suprême des États-Unis a annulé l’arrêt Roe. Le thème de cette année était « Prochaines étapes : Marcher vers une Amérique post-Roe “. C’est pourquoi la Marche s’est terminée au Capitole, où les batailles législatives se poursuivront sur le financement par les contribuables de Planned Parenthood, les tentatives des démocrates de codifier un ‘droit’ à l’avortement, les protections fédérales pour les enfants à naître, etc.
La forte participation reflète à la fois l’énergie des militants pro-vie encouragés par le jugement de la Cour suprême et le fait que les restrictions COVID-19 sur les rassemblements publics de masse ont été largement abandonnées. La Marche pour la vie avait été annulée en 2021, sous prétexte de pandémie.
Il est frappant de constater que les jeunes femmes sont très nombreuses parmi les participants à la Marche pour la Vie. C’est très encourageant.
Au Mexique, plus d’un million de personnes marchent pour la Vie
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter
11 octobre, 2022 (LifeSiteNews) — Une marche nationale pour la défense des femmes et de la vie a été organisée le 9 octobre dans tout le Mexique, avec plus d’un million de participants.
L’organisation à la tête de l’événement, A favor de la mujer y de la vida, a promu des marches dans tout le pays pour envoyer « un message d’espoir face à la culture du rejet et de la mort ».
« Nous devons tous nous unir et trouver la force de refaire confiance aux autres, de faire à nouveau preuve de solidarité et de toujours apprécier et défendre la vie, avec une sensibilité particulière pour les femmes et les enfants qu’elles portent dans leur ventre », indique le site internet dans une promotion de la marche. « Il est nécessaire d’agir en faveur des femmes et de la vie ».
Bien que de nombreuses marches aient eu lieu dans différentes régions du pays, environ 200 000 personnes ont participé à celle de Mexico, selon l’agence de presse catholique (CNA). La marche s’est terminée à l’Ange de l’Indépendance, une statue dressée dans cette ville animée pour symboliser l’indépendance nationale. L’événement comprenait la lecture d’un manifeste décrivant quatre lignes d’action à entreprendre pour soutenir les femmes et les enfants à naître.
Les participants ont demandé des lois qui aideraient les femmes enceintes confrontées à des situations difficiles et des politiques visant à promouvoir « la paix et l’unité pour tous, en particulier au sein de la famille ». CNA rapporte également que le besoin de « confiance mutuelle » a été souligné « afin que nous puissions vivre ensemble dans la paix et l’harmonie, sans violence ». Une autre demande concernait la protection des enfants à naître et des enfants, indépendamment de leur « degré de développement » ou de leur « état de santé ».
Lire la suiteCommuniqué de Mgr Schneider : « Assez de l’industrie de l’avortement »
Mgr Athanasius Schneider.
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) — Photo : Diana Montagna/LifeSiteNews
Communiqué de presse de Mgr Athanasius Schneider aux participants à la Manifestation nationale pour la vie qui se tiendra à Rome le 21 mai 2022 :
« Il est temps d’unir toutes les forces fécondes pour former l’armée victorieuse de Marie contre toutes les forces du mal dans le monde et dans l’Église qui continuent de promouvoir l’AVORTEMENT et l’EUTHANASIE de masse et l’abominable INDUSTRIE FŒTALE avec leurs produits, dont certains vaccins.
Garder le silence, accepter la situation de l’utilisation déjà répandue de parties du corps d’enfants assassinés à des fins et expériences médicales et justifier cette injustice par des théories, comme vous voulez les appeler, est une grave omission dans un moment historique dramatique où les chrétiens devraient plutôt se lever et proclamer au monde entier :
Nous n’accepterons jamais cette injustice, même si elle est déjà si répandue en médecine ! Il n’est pas permis de traiter l’enfant à naître, la vie des personnes les plus faibles et les plus vulnérables du monde entier, de manière si dégradante que les plus forts, les déjà nés ou les adultes peuvent en retirer un bienfait temporaire pour la santé. De ces médicaments et de ces vaccins qui — peu importe comment — ont utilisé les restes de leur corps, le sang des bébés à naître assassinés crie vers Dieu. Nous devons réparer ces crimes accumulés. Écoutons l’avertissement du pape Jean-Paul II, qui a déclaré : “L’utilisation d’embryons ou de fœtus humains comme objet d’expérimentation constitue un crime contre leur dignité d’êtres humains, qui ont droit au même respect dû à l’enfant déjà né et à toute personne” (Encyclique Evangelium Vitæ, 63).
Nous supplions que par l’intercession du Cœur Immaculé de Marie l’humanité se convertisse et abandonne ces crimes qui crient vengeance au ciel. Que le Seigneur ait pitié de nous ! Kyrie Eleison ! » (© Traduction de F. de Villasmundo)
Francesca de Villasmundo
La tristesse sous-jacente des militantes pro-avortement en colère, lors de la Marche pour la Vie
Contre-manifestantes pro-avortement lors de la marche pour la Vie à Ottawa, le 12 mai 2022.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie
13 mai, 2022, Ottawa (LifeSiteNews) — Les dernières semaines ont vu une recrudescence des manifestations pro-avortement ; cependant, les cris de colère « mon corps, mon choix » étouffent les cris de femmes blessées par l’avortement.
Jeudi 12 mai, j’ai assisté à la Marche nationale pour la vie au centre-ville d’Ottawa. J’ai été surprise de voir combien de jeunes femmes étaient venues manifester contre la marche. J’assiste à la marche chaque année depuis que je suis enfant, mais je n’avais jamais vu de contre-manifestantes aussi furieuses.
Alors que les femmes criaient les slogans bien connus sur l’avortement, j’ai remarqué quelque chose derrière la colère : une profonde tristesse. Le mouvement pro-vie est un mouvement de joie, et la marche est connue pour ses visages souriants et ses familles joyeuses.
Cependant, les contre-manifestantes pro-avortement n’exprimaient pas cette joie. Au lieu de cela, ils avaient recours à des cris de colère. Leurs regards étaient ceux de femmes perdues à la recherche du bonheur.
La colère naît du chagrin au sujet de quelque chose de bon qui ne peut être atteint. Chaque personne recherche le bonheur et devient triste si elle ne peut l’atteindre. Cette tristesse s’exprime souvent par la colère.
Sous les cris de colère et le sang des enfants à naître se cachent des femmes brisées et blessées par l’industrie de l’avortement. Les cris des slogans dissimulent une vague de douleur et de tristesse.
Lire la suiteDes milliers de Canadiens participent à la Marche pour la vie pour réclamer la fin de l’avortement
Marche nationale pour la Vie à Ottawa, 12 mai 2022.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie
12 mai 2022, Ottawa (LifeSiteNews) — Des milliers de Canadiens se sont rassemblés dans la capitale d’Ottawa ce jeudi pour exiger la fin de l’injustice de l’avortement en matière de droits de l’homme.
La Marche nationale pour la Vie annuelle, organisée par Campaign Life Coalition, a été un succès alors que des milliers de Canadiens ont défilé dans la ville d’Ottawa pour exprimer leur soutien à la dignité des enfants à naître et pour demander la fin de la pratique diabolique de l’avortement.
Thousands of Canadians are marching for the pre-born. Canada currently has no laws on abortion. #cdnpoli pic.twitter.com/cr7iL8eiil
— Élie Cantin-Nantel (@elie_mcn) May 12, 2022
L’événement a débuté à 12 h 30 par un rassemblement sur la colline du Parlement, suivi d’une marche à 13 h 30 dans le centre-ville d’Ottawa, et s’est terminé par des témoignages de sensibilisation Silent No More.
Bien que la majorité des personnes présentes aient été là pour soutenir la marche, il y avait également une collection de militants pro-avortement qui tenaient des pancartes en faveur du « droit » des femmes à faire tuer leur bébé dans l’utérus.
Le mouvement pro-vie au Canada a été revitalisé ces derniers jours à la lumière de la fuite de l’avis de la Cour suprême des États-Unis qui semble prête à renverser Roe v. Wade ─ l’affaire de 1973 qui a « garanti » l’avortement comme un « droit constitutionnel ».
Bien que le Canada n’ait jamais consacré l’avortement comme un « droit », le pays ne dispose d’aucune loi fédérale réglementant cette pratique horrible, ce qui signifie que les femmes au Canada peuvent faire tuer leur enfant à naître jusqu’au moment de la naissance.
Outre le vide juridique concernant l’avortement, six des dix provinces ─ la Colombie-Britannique, l’Alberta, l’Ontario, le Québec, la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador ─ sont allées jusqu’à interdire aux défenseurs de la vie de témoigner à l’extérieur des centres d’avortement en adoptant une législation sur les « zones-bulles ».
Selon le site Internet de Campaign Life Coalition, l’avortement a tué plus de 4 millions de bébés à naître au Canada depuis sa légalisation en 1969, ce qui correspond à peu près à la population de la province de l’Alberta.
Bien que les statistiques officielles soient difficiles à établir, pour quatre bébés nés vivants au Canada, un est tué dans le ventre de sa mère par un avortement intentionnel.