Québec solidaire veut rendre la contraception gratuite
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Have a nice day/Adobe Stock
« Québec solidaire (QS) propose d’offrir gratuitement toutes les méthodes contraceptives à l’ensemble de la population de la province », annonce un article de Radio-Canada.
On veut rendre gratuit et 100% accessible ce qui était illégal il y a moins de 100 ans. L’éboulement moral, en partie déclenché par la légalisation de l’avortement et de la contraception, accélère à une vitesse exponentielle...
Manon Massé, la co-porte-parole féministe du parti, explique que « La charge de la contraception repose essentiellement sur les épaules des femmes et donc, dans le portefeuille des femmes. Si à Québec solidaire on propose un programme de gratuité, c'est pour permettre aux femmes de se libérer de cette charge économique. »
Concrètement, « Offrir l’ensemble des méthodes contraceptives gratuitement à toute la population québécoise coûterait environ 48 millions de dollars par année » affirme Mme Massé. 48 millions de dollars seraient ainsi versés pour normaliser l’immoralité et pour enlever toute responsabilité d’un acte qui porte une lourde responsabilité.
Ce que Québec solidaire trace par sa contraception gratuite est un chemin direct vers un Québec solitaire, un Québec dépeuplé de sa Foi et de ses familles nombreuses, un Québec dépourvu de morale, et de respect pour la dignité humaine.
En voulant rendre la contraception gratuite, Québec solidaire banalise le caractère sacré de la vie. Et en banalisant le caractère sacré de la vie, il méprise l’Auteur de la vie.
4 trottoirs arc-en-ciel à Québec pour la «Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie»
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Vladvictoria/Pixabay
Hier, le Québec s’est revêtu de couleurs arc-en-ciel pour la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.
Établie le 17 mai 1990, cette journée a pour but de « commémorer la décision de l’OMS le 17 mai 1990 de ne plus considérer l’homosexualité comme une maladie mentale », selon Wikipédia.
Malheureusement, notre province « est un leader mondial » de l’action envers les communautés LGBT+ comme l’affirme Manon Massé, députée et porte-parole de Québec solidaire.
Un article de Radio-Canada mettant en lumière le 17 mai rapporte qu’« À l’occasion du 17 mai, le drapeau arc-en-ciel sera hissé pour la première fois à l’hôtel de ville de Québec et il y restera accroché toute la journée. »
De plus, « Les quatre tronçons de trottoirs peints aux couleurs de l’arc-en-ciel ont... pour but de mettre les communautés LGBTQ+ en lumière. »
Évidemment, les mots phares pour la journée étaient l’inclusion, la lutte contre la discrimination, l’accueil envers la communauté LGBTQ+. Le message répété par les médias portait sur le respect des personnes LGBTQ+, victimes de « discrimination, de violences, d’intimidation » comme l’explique la directrice générale de l’organisme québécois Alliance Arc-en-ciel.
Sans aucun doute, toute personne humaine mérite le respect, et toute personne humaine possède une dignité inhérente. Mais encourager les personnes LGBT à nier la réalité sur eux-mêmes, à agir à l’encontre de leur nature, à vivre dans le désordre moral va-t-il vraiment leur apporter le respect qu’ils méritent ? Encourager les personnes à suivre le chemin dérapant qu’est le chemin LGBT, c’est les encourager à rester aveugles à la réalité.
Et comment peut-on être heureux dans l’irréalité ?
Vouloir réellement aider les personnes LGBTQ+, c’est vouloir les ramener à la réalité, et les respecter, non pas comme esclaves du désordre, mais comme des personnes humaines dignes de ce nom.
Journée internationale des droits des femmes et « droit » à l’avortement
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Jeanne Menjoulet/Flickr
Selon la CSN (centrale syndicale québécoise) le thème « L’avenir est féministe » choisi par le Collectif 8 mars pour la journée internationale des femmes « appelle à converger nos efforts afin de créer une société qui unit nos voix et nos horizons pluriels et qui respecte les droits et la dignité de toutes et de tous. »
Les féministes prétendent respecter les « droits et la dignité de toutes et tous » alors qu’en militant pour l’avortement elles piétinent résolument le droit à la vie et la dignité des millions de personnes avortées chaque année.
Cela va sans dire que la journée internationale des femmes est ancrée dans le combat pour l’avortement. Selon L’origine véritable du 8 mars, un document publié par le Gouvernement du Québec, « À la fin des années 60, l’intérêt pour la Journée internationale des droits des femmes est avivé par le mouvement de libération des femmes qui prend naissance au Québec. Le 8 mars 1971, le Front de libération des femmes lance officiellement une campagne nationale pour l’avortement libre et gratuit. Une marche est alors organisée à Montréal de même qu’un colloque. »
Aujourd’hui, l’élan pro-mort présent dans les années 60 ne s’est pas envolé, loin de là.
Suite à la candidature d’un médecin se disant pro-vie dans le parti d’Éric Duhaime, la militante féministe et députée de Sainte-Marie–Saint-Jacques Manon Massé profite de ce 8 mars pour exprimer son désaccord et ses vues pro-mort, « Pas de candidats antiavortements aux prochaines élections ! … La vie privée, c’est une chose. Quand les politiciens conservateurs se mêlent de la vie des femmes, nos droits reculent. »
Lorsque la « vie privée des femmes » enfreint directement le droit à la vie de leurs enfants, c’est qu’il est temps d’agir. Il est temps de défendre la vie comme ce que candidat et médecin pro-vie qui affirmait en 2015, « Nous avons le droit de suivre notre propre conscience. Je suis pro-vie. Je ne vais pas tuer des bébés ou des adultes, comme il a été prescrit par Hippocrate ».
Manon Massé conclut son discours en invitant les candidats à « condamner haut et fort toute intimidation à l’endroit des femmes qui visitent une clinique, comme la vigile de la Campagne Québec-Vie, à Sherbrooke. » Mais une prière pacifique, une pancarte véridique, est-ce vraiment de l’intimidation ?
L'historien Jean-Claude Dupuis : Pour qui voter lors cette élection ?
Photo: Andi Breit, Pixabay
Par Jean-Claude Dupuis, Ph. D.
Les gens de sensibilité pro-vie ne trouveront rien à se mettre sous la dent dans les programmes de tous les partis en lice dans l’élection québécoise de 2018, qu’il s’agisse des partis en vue (PLQ, CAQ, PQ, QS) ou des partis marginaux (PCQ, PV, NPD). Si vous avez la chance d’avoir dans votre comté un candidat qui s’affiche personnellement pro-vie, vous pouvez toujours le soutenir. Mais aucun parti ne semble avoir proposé la moindre mesure qui puisse aller, ne serait-ce que timidement, à l’encontre de la culture de mort.
Je me demande si un catholique peut en conscience voter pour un parti qui approuve l’avortement, l’euthanasie et les prétendus droits des LGBTQ+, même si ce parti offre par ailleurs un programme intéressant à d’autres points de vue. Un parti qui prône l’avortement ne devrait-il pas être qualifié par l’Église d’« intrinsèquement pervers », comme le pape Pie XI le fit pour le parti communiste dans l’encyclique Divini Redemptoris (1937) ? Les communistes, disait-il, ruinent à la base toute la loi naturelle en voulant supprimer la propriété privée. Ne pourrait-on pas dire, à plus forte raison, que la légalisation de l’avortement supprime toute la loi naturelle ? Le droit à la vie n’est-il pas supérieur au droit à la propriété privée ?
Mais la question que je pose est bien théorique puisque le Vatican ne défend plus que très mollement le droit à la vie. Le pape devrait d’abord cesser de recevoir avec tous les honneurs des chefs d’État qui mériteraient plutôt d’être formellement excommuniés, à commencer par Justin Trudeau. Évidemment, ça ne troublerait pas la conscience de Trudeau et ça ne changerait rien en pratique, mais ça enverrait au moins un message clair.
Un catholique qui déciderait d’annuler son vote ou même de ne pas participer au scrutin parce que tous les partis en lice prônent la culture de mort aurait parfaitement raison. Et c’est ce que je suis moi-même fortement tenté de faire.
Toutefois, on peut également se dire que la question de l’avortement n’est pas l’enjeu de cette élection, qu’il faut faire son choix en fonction des autres thèmes électoraux et qu’un bon catholique a, de toute manière, le devoir de participer à la vie politique de son pays, aussi décadent soit-il. Il faudrait alors voter pour le « moindre mal ».
Ce raisonnement peut se défendre. Mais le combat de coqs qui oppose nos ambitieux politiciens mérite-t-il qu’on y participe ? Est-il vraiment nécessaire, ou même possible, de dire où se trouve le moindre mal ? Les chrétiens de l’Église primitive se sentaient-ils obligés d’opter pour un quelconque « moindre mal » lorsque trois ou quatre généraux romains, plus tarés les uns que les autres, rivalisaient pour la couronne impériale ? À l’époque, la lutte entre Vespasien et Vitellius (69 apr. J.-C.) a dû soulever autant de passion que l’affrontement Trump-Clinton. Mais à plusieurs siècles de distance, elle prend un tout autre relief.
Quoi qu’il en soit, jouons pendant un instant le jeu biaisé de la démocratie, ne serait-ce que pour parler d’autre chose que de la météo, et examinons les diverses options.
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