Le système de détention suisse envisage désormais le «suicide assisté» pour les détenus
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Ça ne devrait pas tarder à arriver au Canada... Où est la logique ? Pas de peine capitale pour punir, pour réparer le crime ou pour dissuader, seules raisons valables pour l’exécution d’un grave criminel, mais le « suicide assisté » pour les détenus déprimés (on parle bien sûr de maladie mentale, mais une longue détention peut bien rendre fou). Ce ne sera plus pour leurs crimes que les criminels seront exécutés, mais pour leurs faiblesses. Que de beaux conflits d'intérêts ! D’après LifeSiteNews :
La demande d’un violeur d’enfants qui passe sa vie derrière les barreaux pourrait éventuellement changer la loi sur le suicide assisté en Suisse si elle est approuvée. Peter Vogt a été condamné pour des agressions sexuelles violentes commises pendant des décennies contre des filles et des femmes entre 10 et 56 ans. Aujourd’hui, Vogt prétend souffrir de problèmes cardiaques et rénaux et a demandé à mourir dans la clinique suisse de suicide assisté Exit.
En 2004, les électeurs suisses ont approuvé une mesure qui permet de garder indéfiniment en prison les personnes ayant des commis des « délits » sexuels répétés comme Vogt. Vogt a été mis derrière les barreaux en 1996, et les autorités n’ont cessé de considérer qu’il représentait toujours une menace. Il semble donc que Vogt ait décidé que le suicide assisté sera son billet de sortie de prison.
[...] Les lois suisses n’interdisent le suicide assisté que s’il est pratiqué pour des « raisons égoïstes ». Les autorités ont ensuite demandé l’avis du Centre suisse d’expertise en prison et de probation, qui a déclaré en octobre que les détenus devraient pouvoir bénéficier de l’aide au suicide. Elles ont précisé que si le détenu prétendait vouloir mourir pour cause de maladie mentale, deux spécialistes devraient être consultés, mais qu’en fin de compte, la demande devrait être approuvée pour « maladie physique ou mentale entraînant des souffrances insupportables ».
Appel réussi contre l’avortement forcé d’une handicapée mentale au Royaume-Uni
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : PxHere
Miracle… Une cour d’appel du Royaume-Uni a entendu l’appel de la mère de la jeune femme handicapée, enceinte de 22 semaines, qu’une juge de la soi-disant Court of Protection avait dédidé de contraindre à avorter malgré son propre désir de garder son enfant et l’accord sur ce point de sa propre mère, des services sociaux, et de l’avocat chargé de la défense des incapables majeurs.
C’est la NHS (service de santé socialisé britannique) qui réclamait l’avortement pour la patiente.
La juge, Justice Nathalie Lieven, avait estimé vendredi que la jeune handicapée mentale souffrirait davantage de devoir être séparée de son enfant si celui-ci devait être confié à l’adoption que de l’avortement tardif (l’avortement est légal jusqu’à 24 semaines en Grande-Bretagne).
On a appris grâce à une militante pro-vie nigériane que Lieven avait elle-même travaillé plusieurs années au service du lobby britannique de l’avortement, plaidant pour des associations de Planning familial et impliquée dans les affaires d’avortement les plus connues passées dans les cours britanniques. Elle a été nommée juge à la fin de 2018.
La mère, une Nigériane catholique, sage-femme à la retraite, était disposée à s’occuper de l’enfant de sa fille.
La décision des juges McCombe, King et Jackson a été rendue dans des délais très courts ; ils ont d’ailleurs indiqué qu’ils la motiveront plus tard.
C’est une nouvelle magnifique… une vie sauvée. A moins que, comme pour Vincent Lambert, cette affaire ne reçoive une suite judiciaire.
Lire la suiteLa 1ère personne reconnue non-binaire aux États-Unis reconnaît qu’il est un homme et avoue qu’il avait des problèmes mentaux
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (modifiée) : TeroVesalainen/Pixabay — Mise à jour : 10 janvier 2020
La première personne aux États-Unis à s’être fait reconnaître non-binaire par un tribunal avoue maintenant que ses décisions étaient prises sous l’impulsion de ses problèmes mentaux. Cet homme qui pendant un temps croyait être une femme, après une grave crise mentale, puis, ne se croyant plus femme, voulait être reconnu comme non-binaire. Dernièrement, il a voulu revenir à son statut d’homme, qu’il a d’ailleurs toujours été.
James Shupe (Jamie étant son nom de « non-binaire ») explique lui-même qu’il souffrait de stress post-traumatique, ayant servi dans l’armée pendant 18 ans, qu’il a été agressé sexuellement par un homme de sa famille pendant sa jeunesse, qu’il a été influencé par de la propagande transgenre en ligne, qu’il a regardé de la pornographie durant des années, et que des médecins pensaient qu’il avait un trouble bipolaire ou un trouble de la personnalité. Il nous fait donc comprendre que ces sentiments d’être ou autre n’étaient dusqu’à ses problèmes mentaux.
Tous les médecins, infirmières, thérapeutes, sauf un, et juges l’ont confirmé dans la voie du transgenrisme, craignant pour le moins les groupes de pression LGBT. Extrait de Contre info :
Lorsque le fantasme d’être une femme a pris fin, j’ai demandé à deux de mes médecins de me permettre de devenir non binaire au lieu d’être une femme pour me sortir de l’ordinaire. Les deux ont accepté facilement. Après m’avoir rempli d’hormones — l’équivalent de 20 pilules contraceptives par jour — ils ont chacun écrit une lettre de changement de sexe. (…) Pour échapper à l’illusion d’être devenu une femme, j’ai fait quelque chose de tout à fait sans précédent dans l’histoire américaine. En 2016, j’ai convaincu un juge de l’Orégon de déclarer mon sexe non binaire — ni homme ni femme (…) La décision historique du tribunal m’a catapulté vers une renommée instantanée au sein de la communauté LGBT. Dix jours après, les médias ne m’ont pas laissé dormir (…) Devenir une femme m’avait fait entrer dans le New York Times. Convaincre un juge que mon sexe n’était pas binaire, mes photos et mon histoire ont été publiées dans des publications du monde entier. Puis, avant même que l’encre du juge n’ait séché sur sa décision de justice en Orégon, un organisme d’aide juridique LGBT basé à Washington DC m’a contacté. « Nous voulons vous aider à changer votre certificat de naissance », ont-ils proposé. En quelques mois, j’ai remporté une autre victoire historique après que le Department of Vital Records m’ait délivré un tout nouvel acte de naissance de Washington DC, où je suis né. Un groupe local, Whitman-Walker Health, a fait passer mon statut de sexe sur mon acte de naissance en « inconnu ». C’était la première fois dans l’histoire des actes de naissance qu’un acte de naissance était imprimé avec une mention autre qu'homme ou femme.
(…)
Ce n’est que lorsque j’ai dénoncé en 2017 la stérilisation et la mutilation d’enfants et de militaires transgenres que les organisations LGBT ont cessé de m’aider. La plupart des médias se sont retirés avec eux. Du jour au lendemain, je suis passé d’un libéral chéri à un paria conservateur.
[…]
(…) Je n’ai aucun trouble de développement sexuel. Toute ma confusion sexuelle était dans ma tête. J’aurais dû être soigné. Au lieu de cela, à chaque étape, des médecins, des juges et des groupes de défense des droits se sont livrés à ma fiction.
La maladie mentale et l'avortement
Parmi les nombreuses conséquences indésirables de l'avortement, en voici une qui passe inaperçue parmi nos médias.