Le diocèse de Madison menace de poursuites les autorités: moins de gens permis dans une église que dans un cinéma
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pxfuel
Le diocèse de Madison menace de poursuite les autorités de la ville de Madison et du compté de Dane et Madison qui emploient deux mesures différentes en ce qui concerne les rassemblements dans les églises et les autres lieux, tels que les cinémas, salles de sport ou de quilles, ou les bars : 50 personnes uniquement dans les lieux de culte contre 25% de capacité pour les autres établissements. Quant aux manifestations, aucune limitation n’a été décrétée… selon LifeSiteNews :
Le diocèse catholique de Madison a averti les autorités civiles qu’il était prêt à les poursuivre en justice si leurs protocoles de réouverture discriminatoires n’étaient pas modifiés immédiatement. Ces protocoles permettent à un grand nombre de personnes de fréquenter les centres commerciaux, les restaurants et les bars, mais pas les églises.
Hier, les avocats du diocèse de Madison ont envoyé une lettre au maire de Madison, Satya Rhodes-Conway, à l’administrateur du compté de Dane, Joe Parisi, et au directeur de la santé publique du compté de Madison et Dane, Jahnel Heinrich. Ils ont déclaré que leur décret de santé publique limitant les rassemblements religieux à seulement 50 personnes était discriminatoire.
Le décret publié le 22 mai, qui décrit le plan de déconfinement de la ville et du comté, permet à plusieurs établissements publics de fonctionner à 25 % de leur capacité. La limite de 50 personnes imposée aux lieux de culte ne s’applique pas aux centres commerciaux, aux bars, aux restaurants, aux spas, aux salles de sport, aux salons, aux musées, aux cinémas, aux centres communautaires, aux salles de quilles, aux patinoires, aux parcs de trampoline et à de nombreux autres lieux publics.
Le maire Rhodes-Conway a également déclaré qu’il n’y aurait pas de restrictions gouvernementales sur les manifestations publiques.
« Cela traite les intérêts religieux de manière inégale et injuste », a déclaré le cabinet d’avocats Sidney Austin, notant que « des centaines, voire des milliers » de personnes peuvent se rassembler pour des activités non religieuses si le lieu était suffisamment grand.
Surveillés :
Dans un communiqué de presse, le Becket Fund for Religious Liberty, qui représente également le diocèse, a révélé que les autorités civiles ont menacé d’espionner et d’infliger des amendes aux églises catholiques pour s’assurer de leur soumission.
« Depuis le 22 mai, le département de la santé du compté de Madison et Dane a appelé et visité à plusieurs reprises les responsables du diocèse et des paroisses pour les informer que des équipes de surveillance seraient envoyées dans les églises et que des amendes pouvant aller jusqu’à 1 000 dollars seraient imposées pour chaque cas où plus de 50 personnes seraient rassemblées pour la messe », indique le communiqué de presse.
La communauté réclame les secours spirituels de l'Église :
L’évêque Donald Hying de Madison, âgé de 56 ans, affirme que la communauté « réclame à grands cris » leur guérison spirituelle et que la limite de 50 personnes l’empêche de se faire.
Un district scolaire public qui « change » le « genre » des enfants sans le consentement des parents
Par Martin Bürger ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : jcomp/freepik
Madison, Wisconsin, 19 février 2020 (LifeSiteNews) ― Des parents poursuivent le Madison Metropolitan School District du Wisconsin pour avoir permis à leurs enfants de transiter socialement en membre du sexe opposé à l'école, sans avis ni consentement parental. Les enseignants ont pour consigne de tromper les parents en utilisant le nom de naissance et le sexe biologique* de l'enfant chaque fois qu’il y a un risque que les parents en aient vent.
Les demandeurs du procès affirment que le district scolaire viole les droits des parents « en adoptant une politique visant à contourner l'implication des parents dans une décision cruciale affectant la santé et l'avenir de leurs enfants ».
« La politique permet aux enfants, quel que soit leur âge, de passer socialement à une identité sexuelle différente à l'école sans avis ou consentement parental, elle exige de tous les enseignants de permettre cette transition, puis interdit aux enseignants de communiquer sans le consentement de l’enfant avec les parents au sujet de ce choix qui pourrait changer la vie de l'enfant », ajoute la poursuite.
Le district scolaire « ordonne également à ses enseignants et à son personnel de tromper les parents en revenant au nom de naissance de l'enfant et aux pronoms correspondants lorsque les parents de l'enfant sont à proximité ». Selon la plainte déposée mardi le 18 février, il s'agit d'une violation du « droit fondamental et constitutionnel des parents à diriger l'éducation de leurs enfants ».
Rick Esenberg, président et directeur juridique du Wisconsin Institute for Law and Liberty (WILL), a dit dans une déclaration : « Les écoles Madison ont adopté des politiques qui violent des droits parentaux reconnus par la constitution. Un district scolaire public ne devrait pas, et ne peut pas, prendre des décisions réservées aux parents ».
Lire la suiteUn Évêque américain réaffirme ses directives au sujet des funérailles par rapport aux gens s'étant engagés dans un «mariage» entre personnes de même sexe
L'évêque Robert Morlino sur EWTN le 2 novembre 2017 — image extraite de YouTube.
Par Claire Chretien (LifeSiteNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Madison, dans le Wisconsin, le 3 novembre 2017 — L'évêque catholique Robert Morlino prend la défense de ses directives données aux prêtres, qui prescrivent de refuser des funérailles aux homosexuels non-repentants, disant que c'est là l’« enseignement clair de l'Église. » Il a clarifié, face à une déplaisante campagne réclamant qu'il soit démis de ses fonctions d'évêque, que cela n'indiquait en aucune façon « que nous ne nous soucions pas de la communauté homosexuelle. »
Morlino, évêque du diocèse de Madison, au Wisconsin, en est venu à affronter les tirs parce que ses prêtres ont reçu une directive leur rappelant ce que le Code de Droit Canonique dit au sujet des funérailles catholiques par rapport aux « pécheurs publics notoires, » comme ceux qui se sont engagés publiquement dans un « mariage » de personnes de même sexe.
Des médias de son État qui sont sympathiques à la cause homosexuelle l'ont attaqué, ainsi que des groupes de « catholiques » dissidents qui rejettent l'enseignement de l'Église sur la morale sexuelle.
« Le contexte » des directives diocésaines est « important », a dit Morlino lors de l'Émission The World Order de Raymond Arroyo sur EWTN.
« Nous avons régulièrement des questions qui nous arrivent de divers pasteurs ou de prêtres qui conseillent sur ces sujets, » a-t-il expliqué. « Et nous avons une façon régulière de communiquer avec les prêtres – l'envoi de courriels aux prêtres le samedi par le vicaire-général – qui envoie simplement des réponses brèves à leur questions. »
Lire la suiteLes prêtres de Madison pourraient refuser les funérailles chrétiennes aux catholiques LGBT revendiqués
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
C’est pour éviter le scandale public que de nouvelles directives du diocèse de Madison dans le Wisconsin aux Etats-Unis ont établi des règles de prudence pouvant aller jusqu’au refus pur et simple des funérailles chrétiennes aux catholiques LGBT revendiqués. Le diocèse rejoint ainsi l’exemple donné par Mgr Thomas Paprocki à Springfield, Illinois, qui cet été a interdit les funérailles religieuses ainsi que l’accès à l’Eucharistie aux catholiques de trouvant au sein d’un « mariage » homosexuel. Dans le Wisconsin, il s’agit des catholiques engagés dans une union homosexuelle civile ou « notoire ».
Les directives du diocèse de Wisconsin n’étaient pas destinés à devenir publiques : elles avaient été diffusées par courriel par le vicaire général, le P. James Bartylla, à l’ensemble des prêtres du diocèse mais ont été publiées sur un blog. Dans un premier temps attribuées à l’évêque, Mgr Robert Morlino, elles ne portent pas sa signature, a précisé un communiqué du diocèse par la suite ; celui-ci a souligné cependant qu’elles correspondent à ce que pense l’évêque même si elles ne constituent pas une politique diocésaine officielle.
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