La Cour suprême d’Argentine refuse de retirer la « mère porteuse » de l’état civil d’un bébé
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : sezerozger/Adobe Stock
La Cour suprême d’Argentine s’est prononcée contre un couple qui cherchait à effacer la mère porteuse de l’acte de naissance de l’enfant qu’elle a porté et mis au monde.
La Catholic News Agency a rapporté que le couple homosexuel avait conclu un accord de maternité de substitution, mais qu’il souhaitait que leurs deux noms figurent sur l’acte de naissance en tant que seuls parents de l’enfant, effaçant ainsi le nom de la mère porteuse de l’enfant. La Cour suprême ayant refusé, l’un des deux hommes figurera sur l’acte de naissance en tant que père et la mère porteuse en tant que mère de l’enfant.
Bien que la mère porteuse soit inscrite sur l’acte de naissance en tant que mère de l’enfant, elle n’est pas la mère biologique de l’enfant. Le couple a fait appel à une donneuse d’ovules anonyme pour créer un embryon qui a ensuite été implanté dans une deuxième femme, apparemment une amie du couple homosexuel. L’enfant semble donc n’avoir aucun accès à une mère, et ce à dessein — ni la mère porteuse qui l’a porté, ni la mère biologique à laquelle il est génétiquement lié.
La bataille autour de l’acte de naissance dure depuis huit ans, après que les deux hommes soient devenus le premier couple homosexuel à avoir recours à une mère porteuse en Argentine. « Nous voulons que le tribunal nous reconnaisse, qu’il dise que nous sommes les deux parents de Juan Pablo », a déclaré l’un des deux hommes, Leonardo Polti, à Clarín. « En Argentine, il y a déjà environ 500 familles qui ont eu leurs enfants de cette manière et qui ont pu les enregistrer sans problème. Alors, combien d’années supplémentaires Juan Pablo devra-t-il attendre ? »
Lire la suiteUne femme née par le biais d’une mère porteuse condamne l’« héritage cruel » et « traumatisant » de cette pratique
Olivia Maurel (à droite).
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Allie Beth Stuckey/YouTube
Une femme, née d’une mère porteuse, s’exprime sur l’impact de cette pratique sur elle et sur son enfance, et sur les raisons pour lesquelles elle souhaite que la maternité de substitution soit interdite.
Olivia Maurel (nommée Olivia Auriol dans un précédent article de Live Action News) a écrit un article pour le Daily Mail, où elle commence par raconter qu’elle ne comprenait pas pourquoi son certificat de naissance indiquait qu’elle était née dans le Kentucky. Sa famille n’était pas américaine, explique-t-elle, et elle n’avait aucun lien avec cet endroit. Sa mère lui ayant menti, elle n’a su la vérité que plus tard : elle était née d’une mère porteuse. Mme Maurel a raconté son histoire à Allie Beth Stuckey dans une vidéo publiée il y a un mois :
« Quelques secondes après ma naissance, j’ai été rapidement enlevée à la femme qui était devenue enceinte de moi — en utilisant ses propres ovules — et qui m’avait portée pendant neuf mois », écrit-elle. « Au lieu d’être placée dans les bras de ma mère biologique pour être nourrie et adorée, j’ai été confiée à un homme et une femme qui avaient, tout simplement, payé beaucoup d’argent pour moi ».
Lire la suiteL'Italie Interdit le recours aux mères porteuses à l’étranger
Par Léo Kersauzie (Médias-Presse-Info) — Photo : Tierney/Adobe Stock
Le Parlement italien a fait le premier pas pour sanctionner la pratique de la maternité de substitution à l’étranger, en amendant un projet de loi proposé par la coalition de droite qui gouverne le pays depuis octobre dernier.
La Commission Justice de la Chambre des députés a approuvé hier mercredi une série d’amendements à un projet de loi approuvé par le gouvernement de Giorgia Meloni en février et qui vise à faire de cette pratique « un crime universel ».
La maternité de substitution est déjà un crime en Italie par une loi de 2004 qui punit « quiconque, de quelque manière que ce soit, réalise, organise ou parraine la commercialisation de gamètes ou d’embryons » par des peines de prison pouvant aller jusqu’à deux ans et des amendes pouvant aller jusqu’à un million d’euros. Le nouveau projet de loi veut sanctionner également ceux qui recourent à cette pratique en dehors des frontières italiennes.
L’amendement approuvé interdit aux « citoyens italiens » d’utiliser des « utérus de substitution » également à l’étranger « pour entraver toute pratique qui pourrait être configurée comme un trafic commercial d’enfants ». Il s’agit du premier « oui » parlementaire au projet de loi Meloni, qui devrait atteindre la session plénière de la Chambre des députés le 19 juin, puis aboutir au Sénat pour approbation finale, ce qui est considéré comme acquis par la majorité de la droite.
Des partis d’opposition, comme le Parti démocrate social-démocrate (PD) ou le Mouvement 5 étoiles, ont voté contre.
La ministre de la Famille, de la Naissance et de l’Égalité des chances, Eugenia Roccella, a expliqué que la position du gouvernement est « claire et condamne absolument toutes les formes de maternité de substitution comme étant préjudiciables à la dignité des femmes et aux droits des enfants ».
Une « éthicienne » norvégienne propose d’utiliser des femmes en état de « mort cérébrale » comme mères porteuses
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Syda Productions/Adobe Stock
On peut constater là la rencontre frontale entre deux idéologies, celle de la « mort cérébrale » — qui considère que lorsque la l’être humain n’est plus capable de conscience, il n’est plus vivant ou n’est plus une personne — et celle de la « gestation pour autrui » — qui ne considère pas encore comme personne l’être humain qui n’est pas encore capable de conscience, ou vivant, l’enfant à naître. Ainsi, ces deux idéologies, issues de la même pensée se réunissent pour proposer une nouvelle monstruosité : l’emploi des femmes dites par commodité en « état de mort cérébrale » pour procréer des enfants — sans leur consentement, bien entendu, même si elles avaient donné leur corps par avance pour ce type de pratique en cas de « décès ». La preuve même que les femmes dites en « état de mort cérébrale », mais réutilisables pour la GPA, ne sont pas morte, c’est qu’elles sont capables de porter un enfant jusqu’à terme, ce que ne peuvent faire des mortes. La femme était déjà considérée comme une marchandise avec la GPA, mais avec cette nouvelle idée, la marchandisation est poussée à son comble. — A.H.
3 février 2023 (LifeSiteNews) — Une universitaire norvégienne a suggéré d’utiliser le corps de femmes déclarées « en état de mort cérébrale » pour faire grandir des bébés à naître.
« Le don du corps entier à fin gestationnelle offre un moyen alternatif de gestation pour les futurs parents qui souhaitent avoir des enfants, mais ne peuvent pas, ou préfèrent ne pas, mener à bien de grossesse », a écrit Anna Smajdor, professeur de philosophie et d’éthique à l’Université d’Oslo.
Son article, intitulé « Whole body gestational donation », a été publié dans la revue Theoretical Medicine and Bioethics à la fin de l’année dernière.
Mme Smajdor soutient que l’utilisation de femmes déclarées « mortes du tronc cérébral » comme hôtes pour porter un enfant à terme pourrait être une option viable et éthique à l’avenir.
« Nous savons déjà que des grossesses peuvent être menées à terme avec succès chez des femmes en état de mort cérébrale », a déclaré le professeur norvégien.
« Il n’y a pas de raison médicale évidente pour laquelle le déclenchement de telles grossesses ne serait pas possible ».
Lire la suiteMères porteuses : la fin de la maternité ?
Par Paul-André Deschesnes
Depuis le début du mois de février 2016, le débat est repris de plus belle au Québec concernant le dossier des mères porteuses.
Le Conseil du statut de la femme a suscité de vives réactions en se déclarant pour la légalisation et la promotion de ce type de procréation. Il paraît que cela répondrait à un grand et urgent besoin de mères en mal d’avoir un enfant.
Même si on se ferme les yeux en affirmant haut et fort que la maternité pour autrui devra être complètement gratuite dans un esprit de service, d’amour et de charité, on sait très bien que la rémunération au noir sera au rendez-vous. Il faut arrêter de faire de l’angélisme sur le dos de ces pauvres enfants qui naîtront en ne sachant même plus qui est leur VRAIE mère.
Pendant que le gouvernement québécois patine et semble sur le point de préparer un projet de loi pour légaliser et baliser cette forme postmoderne de concevoir les enfants, le consensus social se range de plus en plus du côté de cette aberration. Au nom du droit de mettre au monde un bébé par n’importe quel procédé, que ce soit éthique ou pas, on se dirige à toute vitesse vers une industrie où le corps de la femme devient une marchandise à utiliser et à exploiter sans aucune retenue. Sous prétexte que des femmes du Québec iraient faire porter leur bébé dans des pays asiatiques, là où cette pratique honteuse fonctionne à plein régime dans des conditions épouvantables, les pressions se font nombreuses pour inviter le gouvernement à légiférer rapidement.
Lire la suiteEnceinte de triplés, une mère porteuse refuse d’avorter, malgré la demande pressante des parents
Par Nancy Flanders de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Moins d'un mois après que la mère porteuse Melissa Cook, ait rendu publiques les pressions pour avorter l'un des triplés qu'elle portait pour un homme, une autre mère porteuse s’est manifestée, et a déclaré qu’on voulait lui imposer d’avorter l'un des trois triplés qu'elle porte.
Brittneyrose Torres a déclaré au New York Post, qu’elle refusait la demande des parents biologiques d’avorter l'un des trois bébés - la fille. Les autres bébés sont des vrais jumeaux garçons. Elle est enceinte de 17 semaines.
Selon le New York Post, Torres doit recevoir au moins 30 000 $ - 25 000 $ pour un bébé et 5000 $ supplémentaires pour deux ou plus, selon son contrat avec les parents des bébés. Les parents biologiques affirment que le contrat comporte une disposition qui leur permet de dire à Torres d’avorter, et ils refusent de payer, à moins qu'elle avorte leur fille.
Lire la suiteUne jeune fille caucasienne avait une mère coréenne et pensait avoir été adoptée. La vérité était encore plus troublante.
Par Kirsten Andersen de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
CULPEPER, VA – Jessica Kern avait seize ans lorsqu’elle a découvert la pièce manquante du casse-tête qui donnait un sens à sa vie.
Durant son enfance, Kern, qui a maintenant 30 ans, a toujours eu le sentiment que quelque chose clochait dans sa famille. Non seulement elle subissait de la violence corporelle et émotionnelle, mais elle sentait aussi en son for intérieur qu’elle n’était pas à sa place.
Kern a grandi dans une famille interraciale – son père était caucasien et sa mère, sud-coréenne. Elle a été élevée tout comme si elle était moitié Coréenne : elle allait à l’école coréenne les fins de semaine et à l’église coréenne de sa mère. Mais le miroir racontait une autre histoire. Elle ne pouvait déceler aucune trace d’origine asiatique dans son visage. Des fois, elle se demandait si elle avait été adoptée.
La vérité était en fait bien plus compliquée que cela. Alors qu’elle avait seize ans, un thérapeute qu’elle voyait afin de l’aider à faire face à l’abus subi par ses parents lui a partagé quelque chose de bien caché dans son dossier médical : Kern était issue d’une mère porteuse. La femme qui l’avait élevée depuis sa naissance n’était pas, en fait, sa mère biologique.
Lire la suiteLa Thaïlande veut interdire le commerce de mères porteuses sur son territoire
Sur le site du Journal de Montréal du 28 novembre 2014 :
(Photo : Pixabay sans copyright)
Le projet de loi, qui prévoit notamment de punir d'un maximum de 10 ans de prison toute personne qui tirerait des bénéfices d'une gestation pour autrui, a été adopté jeudi «quasiment à l'unanimité», a indiqué vendredi à l'AFP le député Wallop Tungkananurak.
Un refus de la marchandisation de la femme que l'on devrait retrouver dans le féminisme canadien et, par conséquent, dans les lois canadiennes.
Mère porteuse : nouvel abandon d'un enfant qui n'était pas du sexe désiré...
Sur le site de aleteia.fr du 28 octobre 2014 (via le Salon Beige) :
Le Daily Mail révèle que des parents souhaitant adopter ont fait appel à une mère porteuse indienne. Celle-ci a donné naissance à des jumeaux, mais le couple est reparti en Australie avec un seul des deux enfants.
Pour le moment, les informations sur ce cas sont peu nombreuses. On sait que l’enfant aurait été abandonné en raison de son sexe, les parents ayant déjà un enfant du même sexe. Mais on ne sait pas encore s’il s’agit d’un garçon ou d’une fille. L’enfant "de trop" a été donné à un autre couple... Mais les autorités australiennes craignent qu’il y ait eu à cette occasion un transfert d’argent, ce qui pourrait déboucher sur une accusation de trafic d’enfants.
Ce n'est pas le premier cas. Au Québec, alors que les contrats de mère porteuses sont illégales, il existe même des associations pour contourner la loi et aller acheter un bébé en toute impunité.
Lire la suiteÀ la veille d'une grande manifestation en France pour la défense des enfants, la droite et la gauche affirment refuser la GPA
Sur le site de genethique.org du 3 octobre 2014 :
(C'est par la manifestation que les Français parviennent à faire entendre raison à leur gouvernement...)
(Photo : cbecker-tours sur flickr.com, licence creative commons)
Alors que "La Manif pour tous" appelle à une nouvelle mobilisation dimanche prochain, le premier ministre, Manuel Valls, confie, dans une interview accordée au quotidien La Croix que "la GPA [gestation pour autrui] est et restera interdite en France". La GPA est "une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes", a déclaré Manuel Valls.
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(...)dans une interview accordée au Figaro Magazine, l'ancien président de la République (Nicolas Sarkozy) a déclaré : Pour le moins, je considère qu’il faudra inscrire dans la Constitution des verrous juridiques pour réserver la PMA aux couples hétérosexuels infertiles et interdire complètement la GPA (gestation pour autrui). (...) Jamais je n'accepterai la marchandisation de l'enfant. "
Au Québec et au Canada, toutes les folies sont permises...