Un prêtre assiste la naissance de jumeaux d’une femme sans-abri : « C’était une expérience surréaliste »
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Campagne Québec-Vie — Photo : Art man/Adobe Stock
Au mois de septembre dernier, un prêtre de l’État de Washington a aidé une femme sans-abri à mettre au monde ses jumeaux. Selon Catholic Extension, le père Jesús Mariscal était sorti du presbytère pour acheter des beignets en vue d’une réunion de préparation au mariage avec un couple de fiancés lorsqu’il a vu une femme sans-abri qui semblait en détresse.
La femme se tenait près d’une statue de Marie, Notre-Dame de l’Immaculée Conception, qui se trouve sur le terrain de la cathédrale Saint-Paul de Yakima, dans l’État de Washington. Il a remarqué du sang aux pieds de la femme qui criait : « J’ai besoin d’aide ! Je vais avoir un bébé ! Je vais l’avoir maintenant ! Je vais l’avoir maintenant ! »
Le père Mariscal a appelé le 911 et a aidé la femme à s’allonger. Mettant son téléphone sur haut-parleur, il a suivi les instructions du répartiteur du 911. Selon lui, ce n’est que quelques secondes plus tard que la femme a donné naissance à un petit garçon.
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Par Deborah Barnes (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
À l’âge de 13 ans, quelques jours avant mon 14e anniversaire, ma vie a radicalement changé. Je crois que c’est là que mon histoire commence. J’ai subi une agression sexuelle qui a changé ma vision de la vie.
En tant que jeune enfant qui luttait déjà contre la dépression et s’adonnait régulièrement à des comportements nuisibles tels que l’automutilation, le tabagisme et la consommation de drogues, cela n’a fait qu’exacerber ma compréhension immature du danger et de la peur associés au simple fait d’être en vie. Je suis rentrée chez moi après l’incident et j’ai flotté sur l’eau de la piscine extérieure en essayant de me laisser purifier par l’eau, en regardant le ciel nocturne. J’ai ensuite attendu dans le lit de ma sœur, silencieuse et immobile, jusqu’à ce qu’elle rentre à la maison. Je lui ai expliqué ce qui s’était passé, elle m’a prise dans ses bras et a informé mon père. Les jours qui ont suivi se sont confondus, mais je me souviens de la fête de mon anniversaire, qui s’est déroulée sur la terrasse arrière, en présence uniquement de ma famille proche.
Le vide que je ressentais était dévorant. Nuit après nuit, je m’allongeais dans mon lit en pensant au suicide et en suppliant Dieu de m’aider. Je me sentais abandonnée, brisée et isolée. Je l’ai rejeté, dégoûtée par l’idée qu’il puisse exister et me laisser dans cet état. Il était plus facile de croire qu’Il n’existait tout simplement pas.
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Par Faith Dalton (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
« Cela va ruiner ta vie. » « Tu dois abandonner l’université. » « C’est une erreur. » « Avorte le bébé. »
Ces mots, prononcés par les personnes en qui j’avais le plus confiance et que j’aimais le plus au monde, m’ont frappée comme un couteau.
Lorsque j’ai appris que j’étais enceinte, j’avais 21 ans et j’étais encore étudiante. J’étais fiancée en vue du mariage et, bien que les deux lignes roses [du test de grossesse] aient été un choc total, je voulais être mère.
Mes proches n’ont pas tenu compte de mes sentiments. Au lieu de me soutenir, ma famille et mes amis m’ont répondu par la critique et le doute. C’était le jour de Thanksgiving, et mon fiancé de l’époque m’a dit d’avorter et que nous pourrions « réessayer après notre mariage ». Lorsque j’ai insisté pour garder mon enfant, il m’a abandonnée.
Effrayée, seule et sans soutien, je suis tombée sur le Pregnancy Resource Center (PRC) de Rolla, dans le Missouri. J’ai demandé une échographie gratuite, qui était l’un des nombreux services proposés. J’y ai rencontré la directrice des services aux clients du centre, Jane Dalton. Je lui ai parlé de ma situation et, à son tour, elle m’a demandé ce que je voulais.
Je voulais être une mère — et une bonne mère. Mais je voulais aussi terminer mes études et devenir autonome financièrement. Jane m’a dit que je pouvais faire tout cela et que le PRC serait là pour m’aider.
J’ai rapidement emménagé dans la maison de maternité reliée au PRC et j’ai immédiatement été entourée d’amour et de soutien de la part de parfaits inconnus, plutôt que de la crainte que ma vie ait moins de valeur en tant que mère comme me le faisaient sentir ma famille et mes amis. J’ai eu des réunions hebdomadaires avec des coachs de vie professionnels certifiés qui m’ont accompagnée à chaque étape de ma grossesse, en se concentrant sur mon bien-être émotionnel, physique et spirituel. J’ai donné naissance à mon magnifique fils Noah et je me suis émerveillée de la vie remarquable que j’avais créée.
Jane savait que, parallèlement à mon objectif de devenir mère, je voulais terminer mes études. Pendant que le PRC m’aidait à m’occuper de mon nouveau bébé, j’ai terminé mes études et commencé ma carrière de cosmétologue, pour finalement créer ma propre entreprise.
Lire la suiteAprès avoir été mère adolescente, elle a utilisé son passé douloureux pour lancer une aide aux mères célibataires
Jennifer Maggio.
Par Lisa Bast (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
La jeune vie de Jennifer Maggio a été marquée par des pertes déchirantes, des traumatismes émotionnels, des abus et de multiples grossesses non planifiées — des obstacles qui semblent impossibles à surmonter, sauf qu’elle avait une arme puissante : sa foi. Élevée par un père toxicomane qui s’est marié six fois après la mort soudaine de sa mère alors qu’elle n’avait que 17 mois, Maggio aspirait à une relation stable et aimante. Au lieu de cela, elle s’est orientée vers une alliance malsaine avec un jeune homme qui allait devenir l’auteur de ses grossesses. Elle a fait deux fausses couches, mais à 17 ans, elle a donné naissance à un garçon en bonne santé.
Maggio a déclaré à Live Action News : « Après la naissance de mon fils, un an plus tard, je suis devenue enceinte de ma fille. J’étais tellement gênée et honteuse que j’ai même envisagé l’avortement, mais j’ai été élevée dans l’église et je savais que c’était mal. Une amie qui avait avorté m’avait raconté qu’elle était tourmentée par des cauchemars de bébés qui criaient. Cela aussi a eu un impact ».
Jennifer était heureuse d’avoir choisi la vie pour ses bébés, mais ses proches se demandaient pourquoi elle n’était pas abstinente, compte tenu de ses antécédents religieux. De même, beaucoup se demandaient pourquoi elle ne mettait pas fin à sa relation avec son petit ami abusif.
« La vérité, c’est que j’étais une femme brisée qui se noyait dans la dévastation, errant dans la vie à la recherche de joie, d’espoir, de paix et de restauration », a déclaré Maggio. « La plupart du temps, j’avais l’impression de pouvoir à peine respirer ou fonctionner, et encore moins penser clairement. Je savais que j’avais déçu ma famille et j’avais la certitude d’être excommuniée de Dieu. »
À 19 ans, Maggio élevait deux enfants, vivait dans un logement social et dépendait de l’aide sociale et des coupons alimentaires pour vivre. Seule, sans beaucoup d’argent et isolée de sa famille et de ses amis, avec peu de compétences parentales, Maggio a lutté pour dépasser sa situation. Bien qu’elle ait obtenu son diplôme de fin d’études secondaires en tant que major de sa promotion et qu’on lui ait offert des bourses d’études universitaires dans tout le pays, elle dit avoir gaspillé ces opportunités.
Lire la suiteTémoignage d’une femme qui décida de garder son bébé dans une situation difficile
Témoignage d’une lectrice de Campagne Québec-Vie
Voilà je suis issue d’une famille un peu dysfonctionnelle de 5 enfants. Mon père a laissé ma mère seule avec 5 enfants…
À 22 ans je suis tombée enceinte et mon copain m’a quittée… J’avoue que j’étais déboussolée car j’étais en pleine jeunesse, je vivais seule avec ma mère dans la pauvreté et je me disais, je vais faire comment sans père pour mon enfant ? Ma mère m’a mis la main sur l’épaule et m’a dit : Dieu va t’aider…
Beaucoup même dans ma famille sont venus me voir pour insister que je me fasse avorter en me disant plein de choses comme : j’allais rendre cet enfant malheureux et moi aussi ! Malgré tout dans le fond de mon cœur je savais que je voulais le garder… Et j’ai décidé de l’offrir à Dieu !
Voilà aujourd’hui j’ai un beau fils de 34 ans qui est éducateur spécialisé et policier et surtout un enfant de Dieu… Je prie beaucoup depuis longtemps contre l’avortement… Si jamais mon témoignage peut servir, j’en rends grâce…
Pourquoi certaines se tournent vers l'avortement ? Un témoignage
Sur le site de Jeune Afrique du 15 août 2014 :
(Photo : Tammi Glanzer - Boudreau sur flickr.com, licence creative commons)
"Je me bats pour mon fils malgré les regards et les jugements impitoyables", lance avec détermination Khadija, une mère célibataire de 27 ans, dans un rare témoignage sur le combat quotidien contre l'exclusion que mènent chaque année des milliers de Marocaines. (...)
On retrouve le même article sur le Huffington Post du 15 août 2014 :
(...)Selon une étude publiée en 2011 par l'association de défense des femmes Insaf et l'ONU, dans le cas de grossesses hors-mariage, plus de 7 futurs pères sur 10 sont informés, mais la plupart refusent de reconnaître l'enfant.
D'après ce même rapport, près de 30.000 accouchements de mères célibataires sont recensés chaque année. Ces mères "sont amenées à vivre l'exclusion, le rejet, la discrimination voire l'exploitation", est-il souligné. (...)
Il y a des mentalités qui doivent changer.
Un projet d'aide aux mères de jeunes enfants à Saskatoon
Sur le site de Radio-Canada du 13 mai 2014 :
(Photo : Ozgurmulazimoglu sur flickr.com, licence creative commons)
Unique au Canada, ce partenariat public-privé permettra à une dizaine de ces femmes de vivre dans une maison de la rue Queen avec leurs enfants de moins de huit ans. Elles auront chacune une chambre et seront nourries.
(...)
Les mères auront alors le temps de terminer leurs études, suivre des cours parentaux, obtenir une formation professionnelle ou chercher un emploi avec une aide dépêchée par le Saskatoon Downtown Youth Centre (EGADZ) qui est responsable de la mise en œuvre du projet.
Il existe de nombreux centres d'aide aux femmes enceintes en difficultés au Québec. N'hésitez pas à les contacter pour offrir votre aide. La plupart ne reçoivent aucune subvention gouvernementale.