Précisions sur des propos tenus lors de la Marche pour la Vie et rapportés dans les médias

Par Christian — Photo : wellphoto/Adobe Stock
« L’avortement est un meurtre. »
… affirmé par Hubert Reeves, dans Malicorne, p. 164.
Le jeudi 12 mai 2022, je participais à la grande marche pour la Vie à Ottawa. Dès notre arrivée avec le groupe de Québec, un des organisateurs, M. Richard, a été sollicité par une « journaliste », Éricka Muzzo, et son assistante beaucoup plus jeune. Puis, avant de permettre l’entrevue pour moi-même, j’ai posé quelques questions en lien avec l’honnêteté... Franchement, je dois avouer que je m’attendais à un article plus biaisé ; c’est donc tout à l’honneur de Mme Muzzo de n’avoir pas franchi une certaine ligne rouge que d’autres, par le passé, n’ont pas hésité à malicieusement franchir.
Cependant, bien qu’une certaine éthique ait été respectée, notamment que mes paroles sont de moi, je me dois de relever quelques failles.
Donc, pendant l’interview, j’ai spécifié, comme cela est écrit dans l’article, « Je ne dis pas que le viol est correct, mais on ne peut pas commettre un crime pour essayer d’en réparer un autre ». Mais, je dois tout de même préciser ici que la phrase exacte est : « Attention ici, je ne dis pas que le viol est correct, mais on ne peut pas commettre un crime pour essayer d’en réparer un autre »… tout en mettant l’accent sur le mot « ATTENTION » dès le début de la phrase… et ceci afin qu’il n’y ait aucune ambiguïté. Car devant une certaine hystérie artificiellement augmentée par quelques grands médias de la haine, certains nous placent des mots dans la bouche, des intentions ou des pensées que nous n’avons pas.
Il est nécessaire de mettre les choses au clair de prime abord : les agressions sexuelles et le viol sont totalement inacceptables et devraient même être punis plus sévèrement qu’ils ne le sont actuellement... quand on pense qu’au Québec des agresseurs riches s’en sont tirés avec : absolution inconditionnelle, des peines ultras légères, dont un fut pris à dîner au restaurant avec un juge de la cours supérieur juste avant son procès, un autre a fait stoppé des enquêtes policières ; et bien d’autres horreurs impunies contre les femmes,¹ et cela dans le quasi-silence des « cheffes » féministes… passons.
Ensuite, Mme Josée Laramée est « interviewée » à son tour comme suit : « De l’autre côté de la clôture, la contremanifestante Josée Laramée raconte une tout autre histoire. » Ah! et de quelle autre histoire parle-t-on ici? Bien que je compatisse douloureusement avec Mme Laramée (« toutes les filles de ma famille des années 70-80 ont été agressées ainsi que plusieurs cousines »), ici il aurait été intéressant de savoir ce qu'il est advenu de l'enfant.
A-t-il été adopté? Mme Laramée l'a-t-elle gardé, et si oui, regrette-t-elle son geste de l'avoir gardé? Lorsqu'elle dit : « Je voulais me faire avorter, mais des groupes religieux m’ont influencée à garder mon enfant. Je suis une féministe et ce sont les féministes qui m’ont aidée à guérir de ces blessures »… Pourtant, un groupe non féministe aurait très bien pu aider Mme Laramée à guérir de ces mêmes blessures ; je ne vois pas ici de lien avec l’avortement! À nouveau, je compatis grandement avec elle, mais le fait de ne pas parler de son vécu avec cet enfant est pour le moins étrange. Comme si cette intervention avait seulement pour but de minimiser, voire d’occulter la mienne…
Lire la suitePlaidoyers des chroniqueuses du Journal de Montréal pour l’avortement

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock
Avec la nouvelle du document fuité de la Cour américaine vient une rafale de discours pro-mort. La nouvelle présente en effet une occasion pour tous les journalistes d’affirmer leur militantisme pro-avortement, une occasion que nos journalistes québécois n’ont certainement pas ratée.
Proposant « des suggestions pour éradiquer la honte qui pèse trop souvent sur les femmes qui se prévalent de leur droit à l’avortement » la journaliste du Journal de Montréal, Madeleine Pilote-Côté, dévoile dans sa chronique du 9 mai les réalités qui dérangent les pro-avortement.
L’une des suggestions avance, « Arrêtons de parler de bébé pour faire référence à un embryon ou un fœtus. C’est souvent culpabilisant pour une femme enceinte qui songe à interrompre sa grossesse. » Parler d’un bébé rappelle en effet que l’être tué par l’avortement est bel et bien le même que celui dans le berceau. Rappel troublant pour les pro-mort, n’est-ce pas ?
Le remords que cause l’avortement dérange également les pro-avortement. Une autre proposition indique d’arrêter « de projeter notre malaise et nos inquiétudes sur les femmes qui ont recours à cette intervention médicale... » et conclut, « Parce que c’est possible de se faire avorter, sans éprouver de remords. » Il est triste que la société soit si dégradée qu’elle reste insensible au meurtre d’un être humain. Comme le disait Jérôme Lejeune, « Une société qui tue ses enfants a perdu à la fois son âme et son espérance. »
Selon Nathalie Elgrably, une autre chroniqueuse pour le Journal de Montréal, « Un poupon à terme n’est pas l’amas de cellules difformes qu’il était à 8 semaines. C’est un être humain. » Sans aucun fondement scientifique ni logique, la position pro-mort déclare que l’humanité d’un être apparaît tout à coup à un stade plus ou moins arbitraire de son développement — comme si cet être n’avait pas déjà un organisme ordonné à 8 semaines. Mais l’enfant est autant humain à 8 semaines avant sa naissance qu’il l’est à 8 semaines après sa naissance.
Les réactions « abominables » des pro-avortements canadiens

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : F8/Adobe Stock
Devant la nouvelle du possible renversement de Roe vs Wade aux États-Unis les réactions s’affrontent. Les pro-vie se réjouissent. Les pro-avortements protestent et réaffirment leurs positions. Et les conservateurs sont réduits au silence ayant été priés « de ne pas commenter la décision à venir de la Cour suprême des États-Unis ».
Quant au Bloc Québécois, sa motion « reconnaissant le “libre choix en matière d’avortement pour quelque raison que ce soit” qui requérait l’unanimité de la Chambre pour être adoptée a été bloquée par quelques voix émanant des banquettes conservatrices », rapporte Le Journal de Québec. Décidemment, « quelques voix » pro-vie peuvent avoir un impact décisif, un impact non prévu par les bloquistes pro-avortement...
À l’Assemblée nationale, les motions passent mieux car selon Le Devoir, elle « a adopté à l’unanimité une motion d’appui aux femmes américaines, en proclamant leur droit de recourir à l’avortement. »
Les médias de masse déplorent tous la nouvelle du document fuité du juge Alito qui dévoile dans ses 96 pages le renversement possible de Roe vs Wade.
Dans un éditorial intitulé Une abomination annoncée, le journaliste Guy Taillefer trahit visiblement sa position 100 % pro-avortement en qualifiant le contenu du document d’« abominable ». Selon lui, « La posture de la Cour suprême annonce une régression sociétale épouvantable. Concrètement, le jugement se trouverait à démolir le droit à l’avortement en renvoyant à l’échelle des États la responsabilité de légiférer en la matière. »
Ce que l’éditorial nomme une régression n’est-il pas plutôt une avancée significative, un bond de géant dans la lutte pour les droits de l’enfant à naître ? Car l’avortement, cet acte que notre vice-premier ministre Chrystia Freeland a appelé hier « droit fondamental », ne se résume-t-il pas à la violation du droit fondamental à la vie ?
Le média conservateur Rebel News poursuit le gouvernement Trudeau pour refus d’accorder une licence officielle de journalisme

Ezra Levant du Rebel News, lors du Convoi pour la Liberté à Ottawa.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo
8 avril 2022, Toronto (LifeSiteNews) — Le populaire média conservateur canadien Rebel News a annoncé qu’il poursuivait le gouvernement fédéral du premier ministre Justin Trudeau pour lui avoir refusé une licence officielle de journalisme.
Dans une vidéo publiée jeudi soir, Ezra Levant, l’homme de tête de Rebel News, a annoncé que son organisation poursuivait le gouvernement Trudeau après avoir reçu une lettre de l’Agence du revenu du Canada (ARC) lui indiquant que « moins de 1 % » de son contenu « répond aux critères de contenu de nouvelles original » et que Rebel News n’est donc pas admissible à la désignation d’organisation journalistique canadienne qualifiée (OJCQ).
Selon Levant, l’Agence de revenu du Canada n’a jamais « contacté » ou correspondu avec Rebel News de quelque manière que ce soit, mais a plutôt révélé par le biais d’une lettre qu’elle avait étudié « 276 articles [de Rebel News] » et déterminé que son travail ne répondait pas à la norme dite OJCQ.
« Je tiens à vous dire que nous nous défendons », a déclaré Levant. « Parce que si nous ne nous défendons pas maintenant contre cette licence de journalisme, ils vont nous détruire, comme Trudeau le fait de plus en plus à ses opposants politiques pacifiques comme les camionneurs. »
« S’ils peuvent nous faire ça à nous, leur plus grand critique indépendant restant au Canada, ils le feront à n’importe qui, ils vous censureront », a accusé Levant. « Donc, nous poursuivons Trudeau. Nous avons déposé le procès aujourd’hui à la Cour fédérale du Canada. »
Commentant le procès et expliquant pourquoi Rebel News a jugé cette action nécessaire, Levant a expliqué que le refus de la désignation OJCQ aura pour conséquence d’interdire à ses journalistes d’assister aux conférences de presse du gouvernement tout en les « punissant » financièrement en vertu de la « Loi de l’impôt sur le revenu ».
Lire la suiteDes héros pro-vie découvrent les corps de bébés tardivement avortés et se font arrêter par le FBI

Pro-vie arrêtés par le FBI dans la nuit du 30 mars 2022.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Vous avez peut-être entendu parler de ces pro-vie qui ont été arrêtés au beau milieu de la nuit par le FBI, et de corps de bébés avortés « découverts » chez l’un d’eux par la police de Washington D.C.… La nouvelle a fait le tour du monde dans les médias (pro-avortement), jusqu’au Journal de Montréal, qui ont saisi l’occasion pour salir la réputation de ces pro-vie et du mouvement en général. Un titre comme « États-Unis : des fœtus retrouvés dans l’ancienne résidence d’une personne anti-avortement », suivi d’une description somme toute négative et partielle (les pro-vie en question n’y sont nulle part cités), risque fort de donner une image morbide des vilains « anti-avortement ».
Or, que s’est-il réellement passé ? Pourquoi le FBI a-t-il fait une descente digne de l’arrestation de dangereux criminels ? Pourquoi ces pro-vie conservaient-ils chez eux les corps de bébés avortés ?
Neuf pro-vie ont été arrêtés par le FBI, dont au moins huit le mercredi 30 mars : Joan Andrews Bell, Lauren Handy, Jonathan Darnel, Jay Smith, Paulette Harlow, Jean Marshall, John Hinshaw, Heather Idoni — quant au neuvième, William Goodman, il s’est rendu aux autorités fédérales. Le FBI a fait irruption en pleine nuit, pistolet au poing, arrêtant les pro-vie chez eux pour un fait qui remontait à deux ans déjà : être entré dans un avortoir de Washington D.C. pour y conseiller les femmes enceintes de renoncer à l’avortement. Selon LifeSiteNews :
Lire la suiteUne vidéo a fait surface du raid du FBI contre des militants pro-vie accusés par le ministère de la Justice (DOJ) de l’administration Biden de « délits fédéraux de droits civils » pour « l’invasion » d’un centre d’avortement commis deux ans plus tôt.
Jeudi, LifeSiteNews a couvert l’arrestation de neuf militants pro-vie pour avoir bloqué l’entrée d’un centre d’avortement de D.C. en octobre 2020, dans le cadre d’un effort visant à offrir de l’aide aux familles cherchant à avorter, à leur conseiller de changer d’avis, à prier avec elles et à les informer sur les centres de ressources locaux.
Le DOJ de Biden allègue qu’ils « se sont engagés dans une conspiration visant à créer un blocus à la clinique de soins de santé reproductive pour empêcher la clinique de fournir, et les patients de recevoir, des services de santé reproductive » lorsqu’ils « sont entrés de force dans la clinique et ont entrepris de bloquer deux portes de la clinique en utilisant leurs corps, des meubles, des chaînes et des cordes. » Les pro-vie risquent jusqu’à 11 ans de prison, trois ans de liberté surveillée et une amende pouvant atteindre 350 000 dollars.
La vidéo publiée vendredi montre des agents armés entrant dans la maison, tenant les pro-vie en joue, et leur ordonnant de lever les mains et de se mettre à genoux. Les pro-vie sont respectueux et dociles tout au long de la vidéo.
Déclaration de Mgr Carlo Maria Viganò, archevêque et ancien Nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique, sur la crise russo-ukrainienne
Publié en français par Fabien Laurent sur Médias-Presse Info
Appel à la création d’une Alliance Anti-Mondialiste pour unir
les peuples en opposition à la tyrannie du Nouvel Ordre Mondial
« Rien n’est perdu avec la paix. Tout peut l’être avec la guerre. Que les hommes recommencent à se comprendre. Qu’ils recommencent à négocier. En faisant ces pourparlers avec bonne volonté et dans le respect des droits réciproques, ils s’apercevront qu’un succès honorable n’est jamais exclu des négociations loyales et actives. Ils se sentiront grands — de la véritable grandeur — si, faisant taire les voix de la passion, aussi bien collective que privée, et faisant droit à la raison, ils épargnent le sang de leurs frères et soustraient leur Patrie a la ruine. »
Ainsi Pie XII s’adressa, le 24 août 1939, aux gouvernants et aux peuples dans l’imminence de la guerre. Ce n’étaient pas des paroles de pacifisme vide, ni de silence complice sur les nombreuses violations de la justice qui avaient lieu en de nombreux endroits. Dans ce message radio, qu’encore certains se souviennent d’avoir entendu, l’appel du Pontife romain invoquait le « respect des droits réciproques » comme prémisse à des négociations de paix fructueuses.
La narration médiatique
Si l’on observe ce qui se passe en Ukraine, sans se laisser abuser par les falsifications macroscopiques des grands médias, on se rend compte que le « respect des droits mutuels » a été complètement ignoré ; au contraire, on a l’impression que l’Administration Biden, l’OTAN et l’Union européenne veulent délibérément maintenir une situation de déséquilibre flagrant, précisément pour rendre impossible toute tentative de règlement pacifique de la crise ukrainienne, provoquant la Fédération de Russie pour déchaîner un conflit. Là réside la gravité du problème. C’est le piège tendu à la fois à la Russie et à l’Ukraine, les deux étant utilisées pour permettre à l’élite mondialiste de mener à bien son plan criminel.
Que l’on ne soit pas étonné si le pluralisme et la liberté d’expression, tant vantés dans les pays qui se prétendent démocratiques, soient quotidiennement désavoués par la censure et l’intolérance à l’égard des opinions qui ne sont pas conformes au récit officiel : les manipulations de ce type sont devenues la norme pendant la soi-disant pandémie, au détriment des médecins, des scientifiques et des journalistes dissidents, qui ont été discrédités et ostracisés simplement parce qu’ils ont osé remettre en question l’efficacité des sérums expérimentaux. Deux ans plus tard, la vérité sur les effets indésirables et la gestion peu judicieuse de l’urgence sanitaire leur donne raison, mais elle est obstinément ignorée parce qu’elle ne correspond pas à ce que le système voulait et veut encore aujourd’hui.
Si les médias du monde entier ont pu jusqu’à présent mentir sans aucune honte sur une question de stricte pertinence scientifique, en répandant des mensonges et en dissimulant la réalité, nous devrions nous demander pourquoi, dans la situation actuelle, ils devraient soudainement retrouver l’honnêteté intellectuelle et le respect du code de déontologie qu’ils ont largement répudiés avec la Covid.
Lire la suiteUne journaliste infiltrée pro-avortement chez Enceinte et Inquiète

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : motortion/Adobe Stock
En septembre 2021, une journaliste pro-avortement d’Urbania s’est présentée au service Enceinte et Inquiète sous le couvert d’une femme enceinte en difficulté qui envisageait l’avortement.
Elle voulait découvrir « l’autre visage du mouvement anti-avortement ». Référée à une consultante de grossesse, la journaliste rapporte son expérience chez la consultante dans un article.
« Je retiens de ma visite chez Thérèse [la consultante] son discours qui, sous une apparente bienveillance, était en fait fortement orienté... Comment peut-on encore laisser de telles “conseillères” œuvrer en 2022 ? Combien de femmes qui se posaient des questions sur la grossesse ont obtenu, dans ce salon de sympathique mamie, des informations inexactes ? »
N’est-il pas tout à fait normal qu’une consultante de grossesse oriente sa patiente vers le choix de la vie et qu’elle lui donne l’aide et l’information nécessaire pour poursuivre sa grossesse au lieu de l’encourager à tuer son enfant ?
La journaliste n’explique d’ailleurs pas pourquoi elle qualifie les informations données par la consultante révélant les dangers de l’avortement d’« inexactes ».
Suite à une enquête sur les dons offerts à deux centres de grossesse par deux députés caquistes, la journaliste d’Urbania a réaffirmé dans un autre article son étonnement que des centres de grossesse et leurs conseillères soient pro-vie.
« Au fil de mes recherches et de mes entrevues, j’ai constaté qu’une partie du mouvement anti-avortement au Québec est incarnée par des centres de grossesse qui, sous un vernis de neutralité, découragent les femmes d’avoir recours à l’avortement en usant de divers moyens... Par exemple, les intervenantes parlent de “bébé” et d’“enfant à naître” au lieu de parler de fœtus. L’accent est mis sur les bienfaits de la grossesse, et si une femme pose des questions sur l’avortement, la question est détournée vers la grossesse ou l’adoption. »
Les termes « enfants à naître » ou « fœtus » ne font qu’indiquer les différentes étapes de développement du même être humain et ne changent pas son humanité. Comme l’affirme Claude Tresmontant, « Il n’y a pas une différence de nature entre l’enfant qui vient de naître et l’enfant qui était un jour ou un mois plus tôt dans la matrice. Si tuer un enfant dans son berceau est un meurtre, un crime, un assassinat, alors tuer le même enfant dans la matrice, un mois, deux mois, six mois plus tôt, c’est toujours et exactement le même crime, le même assassinat. »
Un centre ou une consultante de grossesse qui encourage la vie, n’est-ce pas simplement du bon sens ?
L’archevêque d’Edmonton suggère que le Convoi de la Liberté enfreindrait les « directives divines » de Justin Trudeau…
Par Celeste McGovern — Traduit par Campagne Québec-Vie
9 février 2022, Edmonton, Alberta (LifeSiteNews) — S’il nous restait une once d’espoir envers notre hiérarchie catholique, une homélie récente de l’archevêque d’Edmonton l’a annihilée. Nos dirigeants catholiques canadiens sont complètement déconnectés de la réalité. Ils ne connaissent pas les gens qu’ils sont censés guider. Ils ne semblent même pas essayer de comprendre la classe ouvrière. Ce sont des élitistes, aussi dogmatiques et hypocrites que les pharisiens.
La lecture de la messe dominicale du 30 janvier était Luc 4,21-30. Jésus était dans la synagogue au milieu de son propre peuple. Il a dénoncé la dureté de leur cœur, raison pour laquelle il n’a pas pu faire de miracles parmi eux. « En vérité je vous le dis », dit-il, « aucun prophète n’est accepté dans sa ville natale ». Enragés, ils « le chassèrent de la ville, et l’emmenèrent au sommet de la colline sur laquelle la ville était bâtie, afin de le jeter du haut de la falaise. Mais il traversa la foule et continua son chemin ».
Mgr Richard Smith a commencé son homélie en évoquant le convoi de la liberté, à Ottawa, des camionneurs qui s’opposent au mandat de vaccination. « Je ne soulève pas cette question dans le but de faire un commentaire public sur cette manifestation particulière », a-t-il commencé. Mais il a ensuite commenté, politiquement et théologiquement, pendant toute son homélie, le convoi des camionneurs.
Dans son analogie, l’archevêque a présenté les camionneurs et les manifestants qui s’opposent aux mandats de vaccination comme la foule en colère, rebelle et au cœur dur, les deux groupes formant « un convoi de résistance » rejetant les « directives divines » de Dieu.
Si l’on suit cette ligne de pensée, bien que Smith ne l’ait pas dit explicitement, c’est le premier ministre honni Justin Trudeau qui, s’étant éclipsé de la ville, est le Christ persécuté, et les injections accélérées des sociétés pharmaceutiques qui sont mandatées par le ciel où... enfin, celui où vivent ces deux types, Klaus Schwab et Bill Gates ?
Lire la suiteLes grands médias ne sont pas fiables
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Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel.com/Freepik
Il est un sujet important, et même primordial : la non-fiabilité des grands médias, non seulement sur les enjeux moraux comme l’avortement, mais également sur tout ce qui concerne le pouvoir, monétaire ou légal. Comment ces institutions qui œuvrent à promouvoir l’avortement, l’euthanasie, l’homosexualité, le transgenrisme, etc. pourraient-ils être dignes de confiance pour d’autres sujets comme le coronavirus et les manifestations de citoyens canadiens, qui se déroulent actuellement en Alberta sur la frontière américaine, à Ottawa et à Québec ?
Pour illustrer ce propos, voici un texte de Steve Jalsevac de LifeSiteNews qui décrit avec justesse la contradiction entre la réalité et le récit médiatique au sujet des grandes manifestations pour la liberté au Canada :
Lire la suiteChers lecteurs,
Les convois géants de camions traversant le Canada ont provoqué une réaction internationale explosive. Ils menacent les plans mondialistes et doivent donc être empêchés d’une manière ou d’une autre de continuer à avoir un effet aussi puissant quant au réveil du public démoralisé qui souffre depuis deux ans de cette tyrannie covidienne manipulée.
Les seules informations auxquelles vous pourrez faire confiance à ce sujet seront celles de LifeSite et de nombreux autres services d’information alternatifs, ainsi que de certaines personnes du courant dominant, comme Tucker Carlson, qui a fait un travail phénoménal en rendant compte de cet incroyable mouvement de protestation canadien.
Les chefs de ce mouvement de protestation sont très bien informés des véritables objectifs des confinements, masques et mandats de vaccination et des autres politiques de tyrannie médicale qui écrasent la liberté et la prospérité dans le monde entier. Il ne s’agit pas du tout de protéger la santé — quoi qu’en disent les menteurs Justin Trudeau, Joe Biden et autres dirigeants nationaux. Les camionneurs canadiens ont déclenché un mouvement spontané international d’espoir qu’il existe peut-être un moyen de mettre enfin un terme aux politiques gouvernementales désastreuses, terriblement oppressives et apparemment sans fin qui détruisent la santé, les emplois, les entreprises, le culte religieux, l’espoir et la liberté en général.
Pas un seul corps n’a été exhumé à Kamloops

Hamlet et Horatio écoutant le fossoyeur, dans Hamlet de Shakespeare.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
Depuis mais 2021, où l’on a prétendu avoir découvert des centaines de « tombes non marquées » sur le terrain d’un ancien pensionnat autochtone à Kamloops, pas une seule dépouille, pas un seul os n’a été exhumé de la redoutable « fosse commune » — et pour cause, personne n’a creusé là pour vérifier si les « perturbations dans le sol » relevées au radar, qui « ont des signatures multiples qui se présentent comme des sépultures », étaient bien des tombes.
Je ne plaisante pas, quiconque a-t-il seulement entendu les médias parler d’exhumation d’ossements sur l’un des sites présumés de cimetières abandonnés ? Non, tout le raffut lancé autour des pensionnats indiens n’est basé que sur les « perturbations dans le sol », détectées et interprétées par une jeune anthropologue-sociologue de Colombie-Britannique.
Que l'on n'ait pas déterré de corps ne signifie pas qu'il n'y en a pas, on pourrait très bien en découvrir si on se donnait la peine de creuser (encore faut-il que ce soit fait…), mais jusqu'à preuve du contraire, il faut présumer qu'il n'y en a pas.
Jacques Rouillard, professeur émérite au département d’histoire de l’Université de Montréal, démonte avec pertinence le nouveau Mythe médiatique dans un article du site The Dorchester Review, dont voici un extrait traduit :
Lire la suiteAprès sept mois de récriminations et de condamnations, où sont les restes des enfants enterrés au pensionnat indien de Kamloops ?
La presse canadienne vient d’honorer les enfants des pensionnats du titre de « Personne de l’année 2021 ». L’énorme histoire médiatique de l’été dernier est née du scannage d’une partie du site, en Colombie-Britannique, où le pensionnat a fonctionné de 1890 à 1978. La « découverte » a été signalée pour la première fois le 27 mai dernier par Rosanne Casimir, chef de la Première nation Tk'emlúps te secwépemc, après qu’une anthropologue, Sarah Beaulieu, eût utilisé un radar géologique pour rechercher les ossements d’enfants qui, selon certains, seraient enterrés là. Il s’agit d’une jeune anthropologue, enseignante en anthropologie et en sociologie à l’University of the Fraser Valley depuis 2018. Son rapport préliminaire est en fait basé sur des dépressions et des anomalies dans le sol d’une pommeraie près de l’école — et non sur des ossements exhumés. Selon le chef Casimir, ces « enfants disparus » représentent des « décès non documentés ». Leur présence, dit-elle, est depuis longtemps « connue » dans la communauté et « certains n’avaient que trois ans ».
À partir de nouvelles recherches qu’elle a divulguées lors d’une conférence de presse tenue le 15 juillet dernier, l’anthropologue a ramené les chiffres de la potentielle découverte de 215 à 200 « sépultures probables ». Ayant « à peine gratté la surface », elle a trouvé de nombreuses « perturbations dans le sol telles que des racines d’arbres, des métaux et des pierres. » Les « perturbations relevées par le radar », dit-elle, l’ont amenée à conclure que les sites « ont des signatures multiples qui se présentent comme des sépultures ». Mais elle ne peut pas le confirmer tant que le site n’a pas été fouillé — si jamais il le sera. Un porte-parole de la communauté dit que le rapport complet « ne peut pas » être communiqué aux médias. Pour le chef Casimir, « il n’est pas encore clair si la poursuite des travaux sur le site de Kamloops impliquera des fouilles. »