Le violeur d’une fillette de 10 ans de l’Ohio est un étranger en situation irrégulière et s’avère être le concubin de sa mère
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie
16 juillet 2022, Ohio (LifeSiteNews) — De nouveaux développements sont apparus dans l’affaire de la fillette de 10 ans violée dans l’Ohio et emmenée en Indiana pour un avortement, et soulèvent de nouvelles questions sur les causes profondes de la tragédie.
Le 1er juillet dernier, l’Indianapolis Star a rapporté que trois jours après que la Cour suprême des États-Unis ait rendu sa décision dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization renversant Roe v. Wade, « Dr Caitlin Bernard, un gynécologue-obstétricien d’Indianapolis, a reçu un appel d’un collègue, un médecin spécialisé dans la maltraitance des enfants dans l’Ohio. Quelques heures après l’action de la Cour suprême, l’Ohio avait rendu illégal tout avortement après six semaines de grossesse. Or, ce médecin avait dans son cabinet une patiente de 10 ans, enceinte de six semaines et trois jours... la fillette était bientôt en route vers l’Indiana pour être soignée par Bernard. »
Beaucoup ont mis en doute cette histoire en raison du manque de détails, de l’absence de preuves corroborantes accessibles au public et des antécédents de Bernard en matière de défense de l’avortement, mais le 13 juillet, les autorités ont confirmé la véracité de cette histoire en inculpant Gerson Fuentes, 27 ans, pour ce crime. Il aurait « avoué avoir violé l’enfant à au moins deux reprises » et encourt une peine de prison à vie.
Après l’annonce de la nouvelle, le service américain de l’immigration et des douanes (ICE) a confirmé à Fox News que Fuentes est un ressortissant guatémaltèque en situation irrégulière aux États-Unis et que l’agence l’a placé en détention en vue d’une éventuelle expulsion. Selon les conservateurs, cette révélation rend la mauvaise sécurité des frontières et l’application laxiste des lois sur l’immigration par le gouvernement fédéral [de Biden] en partie responsable du crime.
Le 14 juillet, la mère de la victime a déclaré à la journaliste de Telemundo María Vargas-Pion que sa fille allait « bien » et que « tout » ce qui a été dit dans la presse au sujet de Fuentes « est un mensonge ».
Lire la suiteQuand les médias essaient de vous faire croire que l’on condamne des femmes pour une fausse couche là où on punit l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
Plusieurs grands médias on relayé, avec un empressement qui trahit l’idéologie à laquelle ils adhèrent, la nouvelle effroyablement… fausse comme quoi une femme aurait été condamnée au Salvador à 50 de prison pour une fausse couche ! les autorités étant fabuleusement dépourvu de bon sens et confondant avortement provoqué avec avortement spontané.
À vrai dire, ce sont bien plutôt les rapporteurs de la « nouvelle » qui fabulent, si ce n’est qu’ils mentent. En fait, rapporte Le Salon Beige, il s’agit d’une femme qui a dissimulé sa grossesse à sa famille et qui, ayant accouché en dehors de tout lieu médical, a tué son nouveau-né de six coups de couteau — c’est ce qu’on appelle un infanticide, et non une fausse couche… C’est pour ce crime abominable qu’elle a été condamnée à 50 ans de prison.
#Condena I A 50 años de prisión fue condenada Lesly Lisbeth Ramírez, de 23 años de edad, por el Homicidio Agravado en perjuicio de su hija recién nacida.
— Fiscalía General de la República El Salvador (@FGR_SV) June 29, 2022
Los hechos sucedieron el 17 de junio del 2020, al interior de una vivienda en el cantón El Volcán de San Miguel. pic.twitter.com/HjhcUee85P
Ce qui m’inquiète avec ces médias, c’est que soit ils sont trop empressés et ne vérifient pas, soit ils affabulent, soit ils sont malhonnêtes, ou les trois à la fois à des degrés divers.
Les médias soutiennent l’avortement, mais omettent de montrer ce que c’est
Par Paul-André Deschesnes — Photo : StockPhotoPro/Adobe Stock
La Cour suprême des États-Unis vient de prendre une décision historique sur l’avortement. Six courageux juges viennent de mettre leur vie en danger en décrétant que l’avortement, ça relève désormais de chaque État, et non de la Cour suprême.
Les Américains sont divisés sur cette question : 50 % pour l’avortement et 50 % contre. La moitié des États (des républicains) vont mettre des restrictions pour avorter. L’autre moitié (des gouvernements démocrates de gauche) vont crier haut et fort contre ce décret de la Cour suprême, car ses États sont pour un droit illimité à l’avortement, tel que réclamé par les mouvements féministes à la mode.
En Occident, c’est la panique généralisée ! Tous les médias hurlent : C’est horrible ! Ces juges sont des talibans ! On revient au Moyen-Âge ! L’avortement, c’est une question de « santé » pour toutes les femmes ! C’est une journée noire ! C’est le retour de la Grande Noirceur ! On est outré ! C’est une onde de choc ! C’est la mentalité d’une autre époque ! C’est un recul effrayant ! Depuis deux jours, toute cette fausse information est vue et entendue partout en Occident ! C’est la fin du monde ? Faut-il se taire face à cette désinformation qui ne dit jamais « c’est quoi un avortement ? »
Le bon peuple écoute ceux et celles qui crient très fort en faveur de l’avortement, mais il refuse de s’informer sur ce qu’« en quoi ça consiste un avortement ». Même une certaine « science » refuse de voir la Vérité en face en décrétant que l’enfant à naître n’est pas une personne humaine, même pas à 6, 7, 8, 9 mois de gestation. Honte à ces ridicules « savants » !
Regardez cette courte vidéo [Attention, images pouvant choquer], et donnez-moi des nouvelles.
Le fœtus est un vrai bébé. L’avortement, c’est une boucherie. Les médias, les journaux, la télévision ne vous montreront jamais cette réalité horrible.
Même si Biden, Trudeau, Macron, Legault et tous les autres politiciens occidentaux (surtout de gauche) vous disent en s’autoproclamant « bon catholique pratiquant », que l’avortement est quelque chose d’essentiel pour l’épanouissement de la femme, c’est archifaux ! Ce sont de cyniques menteurs. Regardez cette vidéo — « Mon corps m’appartient ? » Et le corps du bébé à naître à qui appartient-il ?
Les féministes font trembler la planète. Ce sont des hypocrites, car elles refusent de montrer à la population « C’est quoi un avortement ».
Un nouveau sondage montre que la majorité des Canadiens pensent que les journalistes « essaient délibérément d’induire les gens en erreur »
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pressmaster/Adobe Stock
7 juin 2022 (LifeSiteNews) — Un nouveau sondage montre que la plupart des Canadiens sont de plus en plus préoccupés par le fait que les dirigeants politiques et les médias « essaient délibérément d’induire les gens en erreur ».
Récemment, la société de communication mondiale Edelman a publié son Baromètre de confiance 2022 d’après les réponses du public aux questions institutionnelles et sociétales, et ce rapport montre que la plupart des Canadiens se méfient des médias grand public.
Une majorité de Canadiens pensent que les «meneurs sociétaux » les induisent en erreur, et 71 % se disent préoccupés par le fait que de « fausses informations sont utilisées comme une arme ».
En ce qui concerne les nouvelles et l’information, plus de la moitié des Canadiens se méfient des médias traditionnels, tandis que de quarante-neuf à vingt et un pour cent respectivement se méfient des moteurs de recherche, des médias d’entreprises et des médias sociaux.
Le rapport demande également aux Canadiens s’ils croient que certains groupes « essaient délibérément d’induire les gens en erreur en disant des choses qu’ils savent être fausses ou des exagérations grossières ».
Soixante et un pour cent des Canadiens sont d’accord avec cette affirmation concernant les journalistes, soit un bond de douze pour cent par rapport à 2021. De même, les dirigeants d’entreprises et de gouvernements suscitent la méfiance de soixante et cinquante-huit pour cent des Canadiens respectivement.
Lire la suiteLes grands médias admettent que le récit anticatholique du « charnier » de Trudeau était un canular
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pikist
26 mai 2022 (LifeSiteNews) — Il y a un an, des affirmations affligeantes ont été faites selon lesquelles des « fosses communes » d’enfants autochtones canadiens morts et abandonnés avaient été découvertes sur les terrains d’anciens pensionnats indiens. La nouvelle de ce qui était censé être une tache sanglante sur l’héritage de l’Église catholique et du gouvernement canadien s’est répandue dans le monde plus vite que la propagande du coronavirus.
Dans l’esprit d’un public de plus en plus bigot et anticatholique, l’Église catholique était une fois de plus prise en flagrant délit d’atrocité envers les enfants.
En conséquence, des douzaines d’églises au Canada ont été incendiées, d’autres ont été vandalisées, et les catholiques ont été fustigés par leurs amis et leur famille pour leur appartenance à une organisation aussi condamnable qui pouvait désormais ajouter le « meurtre en masse d’enfants autochtones » à sa litanie de caractéristiques indésirables.
La colère qui s’est répandue dans tout le Canada était palpable, et les catholiques étaient l’ennemi numéro un.
Justin Trudeau, toujours prompt à prouver son profond engagement dans l’apostasie, n’a pas manqué d’exiger que le Saint-Père vienne faire amende honorable au Canada pour les « près de 1000 corps » retrouvés dans des fosses communes.
Prime Minister Justin Trudeau said he asked the pope to come to Canada to apologize for the Catholic Church's role in running residential schools for indigenous children, after nearly 1,000 bodies were found in two mass graves https://t.co/BT7OKjcrsj pic.twitter.com/X2gxNt5Nqb
— Reuters (@Reuters) June 26, 2021
Or, il s’avère que tout cela n’était qu’une farce — une imposture, un canular, une fausseté totale.
Après une année de chaos et de haine envers les catholiques romains, ce sont les médias traditionnels qui admettent maintenant à quel point toute cette affaire était fausse.
The year of the graves: How the world’s media got it wrong on residential school graves https://t.co/hSphZHNKPC
— National Post (@nationalpost) May 26, 2022
Bien sûr, nous en avons parlé pendant des mois sur LifeSiteNews.
Chaque enfant compte, mais pas un seul n’a été retrouvé
Ce n’est pas souvent que l’on peut dire que les journalistes qui travaillent dans les agences de presse « agréées » sont dignes du titre de « journaliste » ; cependant, il y a des diamants à l’état brut.
M. Terry Glavin, du National Post, a écrit un article magistral qui pourrait passer à l’histoire comme le « déboulonnage » définitif des affirmations condamnables de Trudeau sur des fosses communes qui n’ont jamais existé.
C’est une longue lecture, qui vaut chaque minute. Néanmoins, certaines choses que Glavin a écrites méritent une attention particulière.
À juste titre, Glavin souligne que « rien de nouveau n’a été ajouté au dossier public » concernant l’histoire des pensionnats au Canada.
Lire la suiteUn an plus tard, toujours aucune preuve de tombes anonymes ou d’enfants disparus dans les anciens pensionnats indiens
Pensionnaires de l'internat de Kamloops.
Par Pour une école libre au Québec
Extrait et résumé d’un texte de Brian Giesbrecht, juge à la retraite de la Cour provinciale du Manitoba, de Nina Green, chercheuse indépendante, et Tom Flanagan, professeur émérite de sciences politiques à l’Université de Calgary.
Le 27 mai 2021, la cheffe Rosanne Casimir a annoncé qu’un géoradar (GPR) avait détecté les restes de 215 enfants décédés au pensionnat indien de Kamloops (KIRS) dans des circonstances sinistres. Plus choquant encore, le chef Casimir a affirmé que des enfants dès six ans avaient été réveillés au milieu de la nuit pour enterrer secrètement ces enfants dans le verger de pommiers.
Le Canada fut ensuite précipité dans une frénésie d’autoflagellation. Le Premier ministre Trudeau fit mettre en berne les drapeaux pendant six mois. Les politiciens se répandirent ouvertement en pleurs, on porta des chemises orange en signe de solidarité, des monuments faits de petites chaussures apparurent spontanément un peu partout au Canada, des dizaines d’églises furent incendiées et vandalisées, le pape et des dirigeants mondiaux s’insurgèrent, enfin des avocats portèrent immédiatement plainte auprès de la Cour pénale internationale de La Haye.
Les médias et les dirigeants autochtones déclarèrent par la suite au monde que les restes humains à Kamloops ne représentaient qu’un petit nombre de milliers de ces sépultures dans d’anciens pensionnats à travers le Canada, et le gouvernement fédéral alloua 321 millions de dollars pour les recherches par GPR de sépultures anonymes.
Lors de l’émission Fifth Estate de la CBC en janvier, le chef Manny Jules a promis que le lieu de sépulture présumé dans l’ancienne pommeraie de Kamloops serait fouillé. Cette promesse n’a pas été tenue et, tant que cette promesse ne sera pas tenue et que des fouilles n’auront pas eu lieu, on ne peut pas affirmer que des restes humains de 215 enfants ont été retrouvés en mai dernier.
En fait, il n’existe nulle preuve qui étaye l’affirmation selon laquelle des enfants sont morts ou ont été tués puis secrètement enterrés dans l’ancien verger. On ne possède aucun nom d’un de ces enfants disparus, aucun parent ou proche n’affirme qu’un de leurs enfants ferait partie de ces 215 disparus.
Qui sont les 215 enfants qui y seraient enterrés ? Personne n’en a la moindre idée.
Aucune des nombreuses bandes indiennes qui ont envoyé des enfants à l’ancien pensionnat indien de Kamloops, y compris la bande de Kamloops elle-même, n’a jamais donné le nom d’un seul enfant qui serait allé à l’école, n’en serait jamais revenu et que la bande cherche encore. Pas un.
Lire la suitePrécisions sur des propos tenus lors de la Marche pour la Vie et rapportés dans les médias
Par Christian — Photo : wellphoto/Adobe Stock
« L’avortement est un meurtre. »
… affirmé par Hubert Reeves, dans Malicorne, p. 164.
Le jeudi 12 mai 2022, je participais à la grande marche pour la Vie à Ottawa. Dès notre arrivée avec le groupe de Québec, un des organisateurs, M. Richard, a été sollicité par une « journaliste », Éricka Muzzo, et son assistante beaucoup plus jeune. Puis, avant de permettre l’entrevue pour moi-même, j’ai posé quelques questions en lien avec l’honnêteté... Franchement, je dois avouer que je m’attendais à un article plus biaisé ; c’est donc tout à l’honneur de Mme Muzzo de n’avoir pas franchi une certaine ligne rouge que d’autres, par le passé, n’ont pas hésité à malicieusement franchir.
Cependant, bien qu’une certaine éthique ait été respectée, notamment que mes paroles sont de moi, je me dois de relever quelques failles.
Donc, pendant l’interview, j’ai spécifié, comme cela est écrit dans l’article, « Je ne dis pas que le viol est correct, mais on ne peut pas commettre un crime pour essayer d’en réparer un autre ». Mais, je dois tout de même préciser ici que la phrase exacte est : « Attention ici, je ne dis pas que le viol est correct, mais on ne peut pas commettre un crime pour essayer d’en réparer un autre »… tout en mettant l’accent sur le mot « ATTENTION » dès le début de la phrase… et ceci afin qu’il n’y ait aucune ambiguïté. Car devant une certaine hystérie artificiellement augmentée par quelques grands médias de la haine, certains nous placent des mots dans la bouche, des intentions ou des pensées que nous n’avons pas.
Il est nécessaire de mettre les choses au clair de prime abord : les agressions sexuelles et le viol sont totalement inacceptables et devraient même être punis plus sévèrement qu’ils ne le sont actuellement... quand on pense qu’au Québec des agresseurs riches s’en sont tirés avec : absolution inconditionnelle, des peines ultras légères, dont un fut pris à dîner au restaurant avec un juge de la cours supérieur juste avant son procès, un autre a fait stoppé des enquêtes policières ; et bien d’autres horreurs impunies contre les femmes,¹ et cela dans le quasi-silence des « cheffes » féministes… passons.
Ensuite, Mme Josée Laramée est « interviewée » à son tour comme suit : « De l’autre côté de la clôture, la contremanifestante Josée Laramée raconte une tout autre histoire. » Ah! et de quelle autre histoire parle-t-on ici? Bien que je compatisse douloureusement avec Mme Laramée (« toutes les filles de ma famille des années 70-80 ont été agressées ainsi que plusieurs cousines »), ici il aurait été intéressant de savoir ce qu'il est advenu de l'enfant.
A-t-il été adopté? Mme Laramée l'a-t-elle gardé, et si oui, regrette-t-elle son geste de l'avoir gardé? Lorsqu'elle dit : « Je voulais me faire avorter, mais des groupes religieux m’ont influencée à garder mon enfant. Je suis une féministe et ce sont les féministes qui m’ont aidée à guérir de ces blessures »… Pourtant, un groupe non féministe aurait très bien pu aider Mme Laramée à guérir de ces mêmes blessures ; je ne vois pas ici de lien avec l’avortement! À nouveau, je compatis grandement avec elle, mais le fait de ne pas parler de son vécu avec cet enfant est pour le moins étrange. Comme si cette intervention avait seulement pour but de minimiser, voire d’occulter la mienne…
Lire la suitePlaidoyers des chroniqueuses du Journal de Montréal pour l’avortement
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock
Avec la nouvelle du document fuité de la Cour américaine vient une rafale de discours pro-mort. La nouvelle présente en effet une occasion pour tous les journalistes d’affirmer leur militantisme pro-avortement, une occasion que nos journalistes québécois n’ont certainement pas ratée.
Proposant « des suggestions pour éradiquer la honte qui pèse trop souvent sur les femmes qui se prévalent de leur droit à l’avortement » la journaliste du Journal de Montréal, Madeleine Pilote-Côté, dévoile dans sa chronique du 9 mai les réalités qui dérangent les pro-avortement.
L’une des suggestions avance, « Arrêtons de parler de bébé pour faire référence à un embryon ou un fœtus. C’est souvent culpabilisant pour une femme enceinte qui songe à interrompre sa grossesse. » Parler d’un bébé rappelle en effet que l’être tué par l’avortement est bel et bien le même que celui dans le berceau. Rappel troublant pour les pro-mort, n’est-ce pas ?
Le remords que cause l’avortement dérange également les pro-avortement. Une autre proposition indique d’arrêter « de projeter notre malaise et nos inquiétudes sur les femmes qui ont recours à cette intervention médicale... » et conclut, « Parce que c’est possible de se faire avorter, sans éprouver de remords. » Il est triste que la société soit si dégradée qu’elle reste insensible au meurtre d’un être humain. Comme le disait Jérôme Lejeune, « Une société qui tue ses enfants a perdu à la fois son âme et son espérance. »
Selon Nathalie Elgrably, une autre chroniqueuse pour le Journal de Montréal, « Un poupon à terme n’est pas l’amas de cellules difformes qu’il était à 8 semaines. C’est un être humain. » Sans aucun fondement scientifique ni logique, la position pro-mort déclare que l’humanité d’un être apparaît tout à coup à un stade plus ou moins arbitraire de son développement — comme si cet être n’avait pas déjà un organisme ordonné à 8 semaines. Mais l’enfant est autant humain à 8 semaines avant sa naissance qu’il l’est à 8 semaines après sa naissance.
Les réactions « abominables » des pro-avortements canadiens
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : F8/Adobe Stock
Devant la nouvelle du possible renversement de Roe vs Wade aux États-Unis les réactions s’affrontent. Les pro-vie se réjouissent. Les pro-avortements protestent et réaffirment leurs positions. Et les conservateurs sont réduits au silence ayant été priés « de ne pas commenter la décision à venir de la Cour suprême des États-Unis ».
Quant au Bloc Québécois, sa motion « reconnaissant le “libre choix en matière d’avortement pour quelque raison que ce soit” qui requérait l’unanimité de la Chambre pour être adoptée a été bloquée par quelques voix émanant des banquettes conservatrices », rapporte Le Journal de Québec. Décidemment, « quelques voix » pro-vie peuvent avoir un impact décisif, un impact non prévu par les bloquistes pro-avortement...
À l’Assemblée nationale, les motions passent mieux car selon Le Devoir, elle « a adopté à l’unanimité une motion d’appui aux femmes américaines, en proclamant leur droit de recourir à l’avortement. »
Les médias de masse déplorent tous la nouvelle du document fuité du juge Alito qui dévoile dans ses 96 pages le renversement possible de Roe vs Wade.
Dans un éditorial intitulé Une abomination annoncée, le journaliste Guy Taillefer trahit visiblement sa position 100 % pro-avortement en qualifiant le contenu du document d’« abominable ». Selon lui, « La posture de la Cour suprême annonce une régression sociétale épouvantable. Concrètement, le jugement se trouverait à démolir le droit à l’avortement en renvoyant à l’échelle des États la responsabilité de légiférer en la matière. »
Ce que l’éditorial nomme une régression n’est-il pas plutôt une avancée significative, un bond de géant dans la lutte pour les droits de l’enfant à naître ? Car l’avortement, cet acte que notre vice-premier ministre Chrystia Freeland a appelé hier « droit fondamental », ne se résume-t-il pas à la violation du droit fondamental à la vie ?
Le média conservateur Rebel News poursuit le gouvernement Trudeau pour refus d’accorder une licence officielle de journalisme
Ezra Levant du Rebel News, lors du Convoi pour la Liberté à Ottawa.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie
8 avril 2022, Toronto (LifeSiteNews) — Le populaire média conservateur canadien Rebel News a annoncé qu’il poursuivait le gouvernement fédéral du premier ministre Justin Trudeau pour lui avoir refusé une licence officielle de journalisme.
Dans une vidéo publiée jeudi soir, Ezra Levant, l’homme de tête de Rebel News, a annoncé que son organisation poursuivait le gouvernement Trudeau après avoir reçu une lettre de l’Agence du revenu du Canada (ARC) lui indiquant que « moins de 1 % » de son contenu « répond aux critères de contenu de nouvelles original » et que Rebel News n’est donc pas admissible à la désignation d’organisation journalistique canadienne qualifiée (OJCQ).
Selon Levant, l’Agence de revenu du Canada n’a jamais « contacté » ou correspondu avec Rebel News de quelque manière que ce soit, mais a plutôt révélé par le biais d’une lettre qu’elle avait étudié « 276 articles [de Rebel News] » et déterminé que son travail ne répondait pas à la norme dite OJCQ.
« Je tiens à vous dire que nous nous défendons », a déclaré Levant. « Parce que si nous ne nous défendons pas maintenant contre cette licence de journalisme, ils vont nous détruire, comme Trudeau le fait de plus en plus à ses opposants politiques pacifiques comme les camionneurs. »
« S’ils peuvent nous faire ça à nous, leur plus grand critique indépendant restant au Canada, ils le feront à n’importe qui, ils vous censureront », a accusé Levant. « Donc, nous poursuivons Trudeau. Nous avons déposé le procès aujourd’hui à la Cour fédérale du Canada. »
Commentant le procès et expliquant pourquoi Rebel News a jugé cette action nécessaire, Levant a expliqué que le refus de la désignation OJCQ aura pour conséquence d’interdire à ses journalistes d’assister aux conférences de presse du gouvernement tout en les « punissant » financièrement en vertu de la « Loi de l’impôt sur le revenu ».
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