Rodomontades médiatiques face aux réactions négatives au « mois de la fierté »
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : olly/Adobe Stock
16 juin 2023 (LifeSiteNews) — Au cours des dernières semaines, les médias grand public ont commencé à s’inquiéter. Cette année, le « Mois des Fiertés » suscite beaucoup plus de réactions négatives qu’à l’accoutumée. Certains joueurs de sport ont déclaré qu’ils ne voulaient pas porter de maillots LGBT ou participer à des événements LGBT. Le Canada a connu, en l’espace d’une semaine, plusieurs des plus grandes manifestations contre l’idéologie du genre qu’il ait jamais connues. Les journalistes dissidents et les intellectuels publics se rebiffent, et plusieurs victoires très médiatisées — dans les assemblées législatives des États et au sein du Service national de santé du Royaume-Uni — ont jeté de l’huile sur le feu.
J’ai déjà souligné dans cet espace que les médias grand public publient constamment de la propagande pour le mouvement LGBT, mais à mesure qu’il devient évident que les questions qu’ils prétendaient « ne pas être discutables » le sont en fait, ils ont recours à une autre tactique : publier des explications pour que leurs téléspectateurs et lecteurs puissent comprendre à quel point ils sont ignorants, s’éclairer et les rejoindre du bon côté de l’Histoire.
Le Toronto Star, par exemple, a réagi à plusieurs joueurs sportifs montrant des signes de malaise vis-à-vis de l’idéologie LGBT en publiant un article intitulé : « Les équipes sportives devraient considérer les événements de la Fierté comme des occasions d’apprendre, selon les experts ». En d’autres termes, lorsque les gens expriment leur désaccord, ils devraient considérer que c’est le moment idéal pour entamer une rééducation. Quelques extraits :
Lire la suiteLes controverses entourant les célébrations de la Fierté dans le sport professionnel devraient être l’occasion pour les équipes et les joueurs de s’informer sur les droits des LGBTQ, selon les experts...
Le long parcours de Steve Jalsevac, cofondateur de LifeSiteNews
Steve Jalsevac.
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie
1er juin 2023 — Le personnel de LifeSiteNews qui côtoie Steve Jalsevac régulièrement connaît celui-ci sous de nombreux aspects : le cofondateur de l’agence de presse, un Canadien sarcastique et amical qui aime converser et apprendre de nouvelles informations, un observateur passionné et joyeux de l’actualité qui garde toujours à l’esprit la « vue d’ensemble ».
Lors de l’édition canadienne du gala du 25e anniversaire de LifeSite, qui se tiendra le 18 juillet à Markham (Ontario), les lecteurs auront l’occasion de rencontrer et d’entendre Jalsevac qui, autrefois membre pro-avortement et détenteur d’une carte de « Zero Population Growth », est devenu cofondateur du premier site d’information pro-vie sur internet.
« Après ma conversion, le miracle de voir naître notre premier enfant, puis de voir des photos de bébés avortés, m’a ouvert les yeux sur l’horreur de l’avortement. J’ai alors réalisé que j’avais été complètement dupé par le mouvement en faveur de l’avortement », a déclaré M. Jalsevac.
L’un des résultats inattendus du travail de Jalsevac avec LifeSite est « une énorme satisfaction personnelle au travail et une vie de famille merveilleuse et bénie, avec huit enfants et jusqu’à présent 27 petits-enfants », a-t-il déclaré.
Mais, a-t-il fait remarquer, le travail pro-vie implique également « d’endurer une grande part d’irrationalité, des critiques fréquentes, le manque de soutien de la part de ceux dont on s’attendrait naturellement à recevoir du soutien, et l’influence négative de personnes et de dirigeants à l’esprit institutionnel qui sont aveuglés par les ambitions, l’orgueil intellectuel, le confort, la peur et qui ne sont pas disposés à endurer le moindre supposé préjudice à leur réputation ».
Lire la suiteLes médias taisent la condamnation d’un drag « mom » pour 11 abus sexuels sur enfants
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
25 avril 2023 (LifeSiteNews) — Le 26 octobre 2022, LifeSiteNews a couvert l’histoire d’une manifestation au Pub Old Nick à Eugene, dans l’Oregon. Les parents protestaient contre un événement mettant en vedette un drag queen de 11 ans dont le mentor, un « drag mom » nommé Kelsey Boren, qui travaille également au noir comme drag queen sous le nom de scène « Alwaiz Craving », avait récemment été arrêté pour des crimes d’abus sexuels sur des enfants. Le pub, qui porte le nom de Satan, a fait la promotion de l’événement avec le slogan suivant : « Vanellope est là pour vous montrer ce qu’un drag queen de 11 ans peut faire ».
Cette histoire a une suite. Boren, 31 ans, a plaidé coupable en mars de 11 chefs d’inculpation pour « incitation aux abus sexuels » au premier degré et a été condamné par le tribunal du comté de Lane à 330 jours de prison seulement, soit environ 30 jours par chef d’inculpation. Boren, qui postait fréquemment des photos de lui avec le jeune dragueur de 11 ans, était enseignant dans le district scolaire de Fern Ridge, avant d’être suspendu suite aux allégations.
Boren a été arrêté en août et la police a découvert qu’il avait téléchargé et échangé du matériel pédopornographique sur l’internet. Il a également été inculpé pour « utilisation d’un enfant dans le cadre d’un comportement sexuellement explicite », une accusation rejetée par le tribunal.
La condamnation de Boren jette un éclairage nouveau sur la manifestation qui s’est déroulée au Pub Old Nick. Boren a participé au spectacle de travestis en octobre 2022 et a été défendu par des sympathisants qui ont crié aux manifestants « rentrez chez vous, nazis », et ont déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire « Protégez les jeunes transgenres ». Si l’on considère que l’un des drag queens était un véritable prédateur qui avait déjà été arrêté et inculpé plusieurs mois auparavant pour avoir téléchargé et transféré de la pornographie enfantine, il semblerait que les manifestants étaient incontestablement dans leur bon droit et les seuls présents à vouloir protéger les jeunes.
Lire la suitePourquoi Tucker Carlson quitte-t-il Fox News ?
Tucker Carlson.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le célèbre présentateur américain, Tucker Carlson, ne tiendra plus d’émission sur Fox News. La chaîne a annoncé le 24 avril qu’elle et le présentateur « se sont séparés d’un commun accord ». Renvoi ou démission ?
Tucker Carlson, épiscopalien, tenait depuis plusieurs années l’émission Tucker Carlson Tonight lors de laquelle il invitait diverses personnalités comme Chloe Cole pour parler des méfaits des « transitions » de « genre », comme Paul Vaughn à propos de son arrestation pour activisme pro-vie, ou Ryan-Mary Houck au sujet de l’arrestation de son mari le pro-vie Mark Houck, ou encore l’exorciste Vincent Lampert sur la réalité des démons et de la puissance de Dieu, ou Mgr Charles Chaput sur la nature du « transgenrisme » comme « révolte suprême contre Dieu », ou Josh Alexander à propos de son arrestation pour s’être opposé à la mise en œuvre de l’idéologie du genre dans son école, ou le rappeur Kanye West au sujet de l’avortement, ou le milliardaire Elon Musk sur le rapport entre la faible natalité et l’avortement et la contraception, ou bien le premier ministre de Hongrie Viktor Orbán ou le président de Pologne Andrzej Duda sur leur politique nationale et familiale, ou l’ex-président du Brésil Jair Bolsonaro, sur son opposition au vaccin covid, et bien d’autres encore.
Prenant aussi la forme du monologue lors de ses émissions, Tucker Carlson avait décrit la vague de violence qui a surgi aux États-Unis contre les pro-vie et les chrétiens, lors de la révélation d’un projet de jugement infirmant la décision Roe de la Cour suprême, comme étant motivée par une volonté « d’évincer Dieu et d’attaquer le christianisme ».
Plus récemment, Tucker Carlson avait aussi affirmé, à la suite de la fusillade dans une école chrétienne de Nashville perpétrée par une jeune femme confuse quant à son sexe, que « le mouvement transgenre cible les chrétiens » et que « le mouvement transgenre est l’image inversée du christianisme et donc son ennemi naturel. »
Tucker Carlson illustrait cette intéressante comparaison par les idées respectives du « transgenrisme » et du christianisme :
Lire la suite« Dans le christianisme, le prix de l’admission est de reconnaître que l’on n’est pas Dieu. Les chrétiens admettent ouvertement qu’ils n’ont aucun pouvoir réel sur quoi que ce soit… Le mouvement transgenre adopte le point de vue opposé. L’idéologie trans prétend dominer la nature elle-même. Nous pouvons changer l’identité avec laquelle nous sommes nés, vous diront-ils avec une certitude aveugle. Les chrétiens ne pourront jamais être d’accord avec cette affirmation, car ils croient qu’il s’agit de pouvoirs que Dieu seul possède. »
Quand les médias se font les limiers du pouvoir pour dénicher les « thérapies de conversion »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock
Un article du journal Métro nous apprend que des journalistes de cette feuille de chou se sont présentés auprès d’églises protestantes comme des personnes mal à l’aise avec leur « orientation sexuelle » et cherchant une solution à cet égard, afin de découvrir si elles offraient des « thérapies de conversion » — illégales au Canada, et davantage au Québec.
Selon Métro :
Des églises offrent des thérapies de conversion pour les personnes LGBTQ+ à Montréal, un an après l’adoption de la loi canadienne les interdisant. Des journalistes de Métro ont enquêté sur ces églises en prétendant vouloir changer d’orientation sexuelle et ont obtenu l’une de ces thérapies qui s’apparentent à un exorcisme.
Notez que lesdits journalistes n’ont pas hésité à mentir pour débusquer les fournisseurs de « thérapies de conversion », mais que l’article de Métro ne se gêne pas pour mettre en relief que ces églises ont nié avoir fourni des « thérapies », lorsqu'ouvertement interrogés par le journal. Oh ! tant qu’à y être, pouvez-vous me dire quand les journalistes cessent de mentir afin que je sache s’ils disent vrai dans leur article…
Mais qu’est-ce qu’une « thérapie de conversion » ? « Thérapie de conversion » est le terme employé par la Loi C-4 du Canada et la Loi 70 au Québec pour désigner toute tentative de changer ou réprimer l’« orientation sexuelle », l’« identité de genre » ou l’« expression de genre » d’une personne. Cependant, les deux lois s’entendent pour n’interdire que les « thérapies de conversion » visant à « amener une personne à changer son orientation sexuelle, son identité de genre ou son expression de genre ou encore à réprimer les comportements sexuels non hétérosexuels », pour citer la loi québécoise. Pourquoi donc ne pas interdire les « thérapies » ayant pour but de rendre une personne homosexuelle ?
Les « thérapies » par lesquelles les espions de Métro sont passés consistaient en prières prononcées par le pasteur de l’église qu’ils sollicitaient, et en quelques conseils.
Un des journalistes (toujours sous le masque du mensonge…) a contacté un pasteur, prétendant qu’il voulait aider son petit frère à se défaire de son « orientation sexuelle », amenant le pasteur Karl DeSouza à révéler qu’il connaîtrait des groupes de soutien pour une telle personne, selon Métro :
Lire la suiteLe pasteur a proposé de mettre le jeune homme en contact avec des groupes de soutien situés à différents endroits au Canada, dont certains à Montréal. Ces groupes seraient composés de « frères et sœurs chrétiens » qui sont « aux prises avec l’homosexualité » et qui pourraient témoigner de la façon dont ils « surmontent cela ».
« Vous n’êtes pas seul », lui a-t-il assuré. « Une fois que j’aurai pris contact avec ces gens, ils me mettront dans le réseau où ils me donneront d’autres contacts. »
Des avorteurs admettent carrément qu’ils « tuent » des bébés, mais les médias le cachent
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : SciePro/Adobe Stock
27 mars 2023 (LifeSiteNews) — Depuis que Roe v. Wade a été renversé l’été dernier, les médias du monde entier ont les yeux fixés sur les guerres de l’avortement aux États-Unis. Les scénarios sont prévisibles et suivent des schémas particuliers. Il y a les articles affirmant que les femmes mourront par manque de soins de santé si l’avortement n’est pas accessible ; les articles d’intérêt humain sur les femmes incapables d’avorter leur bébé handicapé avec des scénarios capacistes insistant sur le fait qu’il est cruel et tragique d’empêcher ces avortements ; et les articles avec des données de sondage triées sur le volet affirmant que les lois pro-vie sont combattues par la grande majorité des Américains.
Et puis il y a le défilé incessant de profils d’avorteurs, les présentant comme les héros assiégés en première ligne des soins de santé féministes.
The Guardian, par exemple, a récemment publié un essai de longue haleine à la gloire de Leah Torres, avorteuse en Alabama. Torres, vous vous en souvenez peut-être, est la femme qui a répondu à un tweet lui demandant si elle entendait les fœtus crier pendant qu’elle les avortait, disant ceci : « Vous savez que les fœtus ne peuvent pas crier, n’est-ce pas ? Je sectionne la corde en premier pour qu’il n’y ait pas d’opportunité [de crier], s’ils sont assez avancés pour avoir un larynx. Je ne m’excuserai pas de faire de la médecine. Je suis aussi une “arracheuse d’utérus externe”, si c’est ainsi que vous voulez décrire l’hystérectomie ». Le profil mentionne les commentaires ; Torres affirme qu’ils ont été pris dans leur contexte. Relisez-le et jugez par vous-même.
Ms. Magazine a réservé le même traitement au Dr Curtis Boyd, qui a commencé à avorter avant l’arrêt Roe et a continué pendant des décennies, tuant tellement d’enfants à naître que son décompte représente en fait un pourcentage de ceux qui ont été légalement assassinés sous le régime Roe. Ce que le profil ne mentionne pas, c’est que Boyd lui-même a admis qu’il tuait : « Est-ce que je tue ? Oui, je tue. Je le sais. » Les journalistes qui rédigent ces profils n’admettent rien de tel.
Lire la suiteLes mères au foyer sont bénéfiques à la société, malgré ce qu’en disent les médias
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Studio Romantic/Adobe Stock
22 mars 2023 (LifeSiteNews) — Un certain nombre de médias s'en sont apparemment pris à ce que l’on appelle les « tradwives » (mères au foyer), un terme qui se réfère simplement aux femmes qui restent à la maison et s’occupent des enfants, du ménage et de la cuisine pendant que leurs maris vont travailler.
Des articles datant de plusieurs années qualifient cette « tendance » de « sombre » ou de « sexiste ». Vice a par exemple rapporté le 10 mars que « l’idéologie trad » avait « des liens sinistres avec l’extrémisme de droite », selon des « experts ».
Mais si l’attention accrue peut provenir de l’utilisation de sites de médias sociaux tels que TikTok, qui montrent des femmes embrassant un rôle plus domestique et moins axé sur l’entreprise, le fait que les femmes restent à la maison s’inscrit simplement dans une longue histoire couronnée de succès dans de nombreuses cultures où les hommes fournissaient la majeure partie des revenus et où les femmes s’occupaient du foyer.
Les familles tirent profit du fait que la mère est à la maison et que le père travaille pour subvenir aux besoins de la famille, que ce soit dans un bureau physique ou à distance, un fait reconnu par l’ensemble de la société américaine. « 60 % des Américains affirment que les enfants sont mieux lotis lorsqu’un parent reste à la maison pour se consacrer à la famille », a constaté Pew Research en 2014. Un professeur d’économie de l’université de Stanford a conclu que les enfants dont la mère reste à la maison avec eux réussissent mieux à l’école.
« La preuve est déjà faite que de rester à la maison pendant la première année de vie d’un enfant peut avoir des avantages à long terme », explique un article de Stanford Business. Les recherches du professeur sur un programme norvégien de congé parental ont conclu que « les enfants dont la mère ne travaillait pas à l’âge de dix ans en raison du programme “Cash-for-Care” ont obtenu en moyenne une augmentation de 1,2 de leur moyenne scolaire ».
Lire la suiteLa violence est au cœur même du mouvement radical pour l’avortement au Canada
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Miguel Bruna/Unsplash
16 mars 2023 (LifeSiteNews) — Si vous écoutez le premier ministre Justin Trudeau, Joyce Arthur de la Coalition pour le droit à l’avortement au Canada, ou une grande partie des médias canadiens, vous pourriez avoir l’impression que les militants de l’avortement et les cliniques d’avortement ont besoin d’être protégés contre les pro-vie pacifiques. C’est pourquoi les politiciens progressistes de tout le pays ont adopté des « zones tampons » autour des cliniques d’avortement, et pourquoi Arthur et d’autres ont accusé les pro-vie de violence simplement pour avoir souligné que l’avortement est un acte de violence qui met fin à la vie d’un enfant humain.
C’est pourquoi je félicite CTV Kitchener d’avoir rapporté une histoire qui aurait ordinairement été ignorée par les médias canadiens :
Lire la suiteUne femme de 28 ans de Guelph a été accusée d’agression armée après avoir prétendument jeté du café sur deux manifestants anti-avortement au centre-ville. Selon la police, l’incident s’est produit mardi vers 9 h 30 près du chemin Eramosa et de la rue Woolwich.
La police indique que les deux pro-vie manifestaient silencieusement lorsque l’accusée est passée en voiture et a fait un « geste obscène » à leur égard. La police affirme que la femme s’est ensuite arrêtée à proximité et a jeté le contenu d’un thermos sur les manifestants, qui ont tous deux reçu du café. La conductrice aurait également déclaré que si les manifestants étaient toujours là dans une heure, elle reviendrait « avec des balles ». La police a retrouvé la femme un peu plus loin et l’a inculpée de deux chefs d’agression armée et de deux chefs de menaces. Elle doit comparaître devant un tribunal de Guelph le 2 mai.
Québec — avortement à 38 semaines de grossesse confirmé
Par Pour une école libre au Québec — Photo : jcomp/Freepik
Selon l’Institut national de santé publique du Québec, « Votre bébé sera considéré comme à terme à partir de 37 semaines et pourrait naître n’importe quel jour dans la période qui va de 37 à 42 semaines après votre dernière menstruation. »
Les partisans pro-avortements aiment à dire que, malgré l’absence de limite à l’avortement au Canada, les avortements tardifs ne s’y pratiquent pas et que la question morale entourant ces avortements tardifs ne se pose pas. En effet, avant la Covid-19, le Québec envoyait les femmes enceintes au troisième trimestre aux États-Unis, puisqu’aucun médecin québécois ne voulait pratiquer ces avortements. Depuis, au Québec, une vingtaine de femmes se feraient avorter au troisième trimestre chaque année, soit après 23 semaines.
On vient d’apprendre par la bande qu’une grossesse de 38 semaines a été avortée à Montréal. C’est en effet ce qui nous apprend un article du Journal de Montréal qui prétend que des partisans pro-choix auraient été « agressifs » au téléphone alors qu’ils appelaient l’hôpital où se pratiquait cet avortement, le mal nommé hôpital du Sacré-Cœur de Montréal.
Le 1er février, des informations au sujet d’une femme enceinte de 38 semaines sur le point de subir un avortement à l’hôpital du Sacré-Cœur ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Le groupe pro-vie Campagne Québec-Vie (CQV) a donc envoyé un courriel à ses membres pour leur demander de prier pour que cet avortement n’ait pas lieu, a confirmé son président Georges Buscemi. En soirée, plusieurs appels ont été reçus à l’hôpital. Selon les sources de la journaliste, des gens téléphonaient pour connaître le nom de la patiente, d’autres disaient vouloir adopter l’enfant.
Le Journal de Montréal tente de justifier cet avortement au terme de la grossesse, alors que l’enfant est pleinement formé : « Ces histoires sont des drames humains. Toutes sortes de raisons poussent les patientes à faire ce choix (maladies, toxicomanie, violence, pauvreté, etc.). »
Lire la suiteLe Journal de Montréal confirme que l’avortement de « bébé Daniel » a eu lieu
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Pétition : Non à l’avortement tardif au Québec
Hier, le 16 mars 2023, Le Journal de Montréal a publié un article écrit par Héloïse Archambault, avec la collaboration de Frédérique Giguère, rapportant qu’un hôpital s’est senti « obligé d’appeler la police en raison de militants anti-choix agressifs », confirmant en substance que l’avortement du bébé, que nous avons surnommé « Daniel », avait bien eu lieu.
Ceci confirme, s’il en était besoin, que lorsque nous annoncions l’avortement tardif prochain de « bébé Daniel » nous ne répandions pas de fausses nouvelles, n’en déplaise à certains…
Pour reprendre l’affaire à ses débuts, avant d’aborder l’article de Mme Archambault, voyons d’abord la chronologie des événements tels que nous en avons pris connaissance.
Le matin du 1er février 2023, une lanceuse d’alerte contacta un organisme pro-vie autre que le nôtre, par le biais des réseaux sociaux, pour lui communiquer son désarroi. Elle était au fait d’une réunion exceptionnelle du personnel médical de l’hôpital Sacré-Cœur de Montréal portant sur la façon dont devait être effectué un avortement à 38 semaines de grossesse le lendemain matin.
Face à la révélation de la tenue prochaine de cet acte barbare, répugnant, qui plus est à 38 semaines, nous envoyâmes le jour même un courriel à nos abonnés, leur demandant de prier afin que l’avortement n’ait pas lieu, afin qu’un bébé soit sauvé.
Plus tard dans la journée, une Montréalaise pro-vie, Marie-Josée Rivest, nous contacta pour nous dire qu’elle avait appelé l’hôpital du Sacré-Cœur et qu’une employée de l’établissement lui avait confirmé que cet avortement tardif allait réellement avoir lieu le lendemain. Notez par ailleurs qu’une centaine de personnes a réagi à notre courriel, mais qu’à part Mme Rivest, personne ne nous a informés si elle avait contacté d’une manière ou d’une autre l’hôpital.
Le lendemain, le 2 février 2023, notre première source nous informa que l’avortement avait eu lieu comme prévu.
Le vendredi 10 février 2023 à 12 h, Campagne Québec-Vie a tenu une conférence de presse au coin de la rue Fréchette et du boulevard Gouin Ouest, non loin de l’hôpital du Sacré-Cœur. Notez que le rassemblement a eu lieu à plus de 50 mètres de l’hôpital, afin de se conformer à la zone d’exclusion imposée par la loi 92 autour des lieux pratiquant des avortements.
Cliquez ici pour visionner la conférence de presse.