Les sondages ne devraient pas ignorer la douleur et le chagrin des femmes ayant avorté
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Kenstocker/Adobe Stock
5 décembre 2022 (Campaign Life Coalition) — Angelina Steenstra avait 15 ans en 1972 lorsqu’elle a été victime de viol. Elle s’est sentie abandonnée, sale, sans valeur, honteuse, imparfaite, impuissante et sans espoir. Elle a découvert quelques semaines plus tard que ce viol l’avait laissée enceinte.
Ses amies l’ont encouragée en lui disant que l’avortement était la solution. Elles lui ont dit que cela résoudrait son problème. Elle a cédé à ses peurs. Malgré tout ce qui en elle lui disait d’arrêter, elle a procédé à l’intervention. Alors que l’aspirateur aspirait la vie humaine hors de son utérus, elle a ressenti instantanément de la peine, de la culpabilité et des remords. En même temps, elle a ressenti une haine intense envers elle-même à cause de ce qu’elle venait de faire. Elle a réalisé qu’elle venait de franchir une ligne pour toujours. Elle s’est mise à pleurer. On lui a donné un sédatif. Mais rien ne pouvait la calmer ou la consoler.
La seule façon pour Angelina de supporter la nouvelle réalité après l’avortement a été d’abord de la nier, et ensuite de chercher à échapper à la douleur par la drogue, l’alcool, la promiscuité sexuelle, le travail effréné et la faim, s’accordant à peine du café et deux paquets de cigarettes par jour.
Son déni et son évasion étaient maintenus par le monde qui l’entourait et qui lui répétait sans cesse que l’avortement n’était « pas une grosse affaire » et que les femmes n’avaient tout simplement pas de « regrets ». En suivant aveuglément cette affirmation, elle s’est enfermée dans une prison de comportements d’autopunition, d’idées suicidaires et de colère déplacée. Elle essayait d’oublier l’avortement, mais certaines choses en déclenchaient le souvenir, en particulier la fraise du dentiste, les aspirateurs et les médecins.
Angelina n’a commencé à guérir que des années plus tard, lorsqu’elle a réalisé que son déni et sa fuite étaient en train de la tuer à petit feu. Elle a enfin commencé à affronter la vérité sur ce qui s’était passé dans cette usine d’avortement de Buffalo, dans l’État de New York. Elle s’est rendu compte qu’elle avait volontairement participé avec d’autres à l’élimination d’une personne — son propre enfant. Et elle a compris que c’était mal.
Le conflit intérieur d’Angelina a finalement pris fin lorsque, confrontée à la vérité, elle a demandé pardon à Dieu, à son enfant et aux personnes qui ont joué un rôle important dans sa vie à l’époque.
En réfléchissant à son expérience, Angelina voit maintenant que l’avortement n’a résolu aucun problème. Il a mis fin à la vie de sa fille, qu’elle a appelée Sarah Elizabeth, et a tué une partie de sa propre personne, la laissant avec un cœur profondément blessé qui a besoin de guérison.
Lire la suiteLes partisans de l’avortement exploitent la mort d’une femme enceinte pour attaquer les droits de conscience en Italie
Valentina Milluzzo.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Facebook
10 novembre 2022 (LifeSiteNews) — Quatre médecins italiens ont été reconnus coupables d’homicide involontaire le 27 octobre et condamnés à six mois de prison avec sursis par un tribunal de Catane, en Sicile, pour faute professionnelle après qu’une femme de 32 ans soit décédée d’une septicémie lors d’une fausse couche alors qu’elle était sous leurs soins en octobre 2016.
La victime des événements tragiques, Valentina Milluzzo, était enceinte de jumeaux ; elle est morte — si l’on en croit la presse grand public — parce que tous les médecins de l’hôpital Cannizzaro de Catane étaient des objecteurs de conscience qui n’ont pas donné à leur patiente l’avortement qui lui aurait sauvé la vie.
Depuis lors, Milluzzo a été présentée par le mouvement pro-avortement comme un emblème de sa cause, en particulier en Italie où environ 70 % des médecins refusent de pratiquer des avortements pour des raisons de conscience — avec une proportion encore plus élevée, jusqu’à 90 %, dans la moitié sud du pays. Cette instrumentalisation de la mort prématurée de la victime a été favorisée par sa famille en deuil. Elle a porté plainte contre les médecins en invoquant leur objection de conscience. La controverse a été exacerbée par les accusations portées contre l’Église catholique et son influence sur la population italienne. En effet, la foi et la morale catholiques ont été tenues pour responsables de la mort « évitable » de Valentina Milluzzo.
Mais l’histoire de Valentina Milluzzo est bien plus complexe que ne le laissent entendre ces accusations teintées d’idéologie.
Alors que le jugement du tribunal pénal de Catane n’a pas encore été entièrement mis à la disposition de la presse, il est déjà clair que les quatre médecins en service les 14 et 15 octobre 2016 dans le service où Milluzzo a perdu la vie — Silvana Campione, Giuseppe Maria Alberto Calvo, Alessandra Coffaro et Vincenzo Filippello — n’ont pas été mis en examen en raison de leur objection de conscience (qu’ils n’ont pas niée), et le fait de ne pas avoir effectué d’avortement n’a pas été la seule ou la plus importante raison pour laquelle ils ont été reconnus coupables d’homicide involontaire.
Lire la suiteQuand les pro-avortement s’inquiètent de la sécurité nationale (c’est nouveau…)
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : New Jersey National Guard/Flickr
Au cours de mes recherches régulières, je suis tombé sur un article quelque peu singulier de La Presse. Fallait-il que j’en fulmine ou que je m’en torde de rire ? Sans doute les deux. Il rapportait… car les grands médias se cachent souvent derrière un expert quelconque, parfois sans citer de contrepartie… il rapportait donc qu’une étude de la Rand Corporation estimait que les restrictions apportées à l’accès à l’avortement aux États-Unis, à la suite du jugement Dobbs de la Cour suprême, risquaient de freiner le recrutement des femmes dans l’armée, compromettant par conséquent la sécurité nationale… André Duchesne de La Presse écrit :
Une étude de la Rand Corporation signée par quatre autrices estime que la récente décision de la Cour suprême des États-Unis sur l’avortement pourrait avoir un effet négatif sur le recrutement de femmes dans l’armée — et, par ricochet, un impact sur la sécurité nationale. La Presse s’est entretenue avec l’une des signataires.
La récente décision de la Cour suprême des États-Unis voulant que la Constitution américaine ne confère pas le droit à l’avortement risque de freiner le recrutement des femmes dans les rangs et menacer la sécurité nationale.
Depuis quand la sécurité nationale importe-t-elle aux pro-avortement ? — car un tel rapport et un tel article sans contrepartie contre cette théorie uniquement favorable à l’avortement n’ont pu être produits que par des pro-avortement. Tout n’a-t-il pas été sacrifié sur l’autel du « mon-corps-mon-choix », enfant à naître en premier, intérêt du père de l’enfant, de la société… et de la sécurité nationale ? Tout, même cette dernière considération n’a pas empêché les pro-avortement d’en promouvoir la pratique à outrance. L'avortement est l'expression même de l’individualisme par rapport au bien commun.
C’est un fait indéniable que la libéralisation de l’avortement (et de la contraception) a fait diminuer la natalité dans tous les pays qui l’ont légalisé ou décriminalisé, à divers degrés selon qu’ils l’ont plus ou moins permis. Aux seuls États-Unis (puisque c’est le pays dont il est question ici), selon National Right to Life, environ 63 millions d’avortements ont eu lieu de 1973 à 2021… Il n’est pas difficile de comprendre que c’est autant de citoyens en moins, sans compter tous les enfants qui seraient nés des premières et secondes générations avortées, ainsi que les petits enfants de la première génération avortée qui ne seront jamais nés. Cela signifie donc un vaste bassin de 63 millions et plus de personnes dans lequel l’armée eût pu recruter, par le passé, maintenant et dans un avenir proche.
L’avortement avantage-t-il vraiment la sécurité nationale ? Permettez-moi d’en douter !
Lire la suiteOptions Grossesse serait accusé à tort par le Journal de Québec et SOS Grossesse d'utiliser des mots clés «trompeurs» sur Google
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Unsplash
Le Journal de Québec a publié un article le 18 septembre 2022 sur le centre Options Grossesse dans sa rubrique Santé. Cette publication accuserait injustement le centre Options Grossesse de pratiques « douteuses » de désinformation, de l’utilisation de mots-clés « trompeurs » sur Google.
L’article de Catherine Bouchard du Journal de Québec semblerait faire tout pour détruire la réputation du centre Options Grossesse et le condamnerait pour ses pratiques « anti-choix », alors qu’il ferait la promotion du centre « libre-choix » de Sylvie Pedneault, directrice générale de SOS Grossesse.
Le reportage présente aussi un témoignage (qui date de plus deux ans) de madame Clark qui serait déçue qu’après avoir tapé « avortement Québec » sur Google, elle aurait été directement référée au centre Options Grossesse. Pour un article écrit en 2022, une source plus récente aurait sans doute été plus préférable.
Curieusement, l’article ne mentionne aucun des nombreux témoignages positifs de femmes qui ont été aidées par le centre Options Grossesse. C’est une information publique qui est facilement accessible à travers une simple recherche Google. D’ailleurs, nous pouvons constater que plusieurs femmes (et même quelques hommes) seraient très reconnaissantes au centre Options Grossesse.
Marie-Joëlle Boucher Ringuette écrit sur Google :
« Un organisme en or, ils viennent vraiment remplir leur mission, avec cœur et plaisir. J’ai eu la chance d’avoir de l’aide d’eux plus que ce dont j’aurais espéré. Du 200 %. Des gens dévoués pour ceux et celle qui en ressentent le besoin. Pas beaucoup d’organismes sont capables d’aussi bien remplir leur mission à ce point comme eux le font. Je recommande Options Grossesse avec fierté. Merci pour tout. »
Lire la suitePierre Poilievre doit promouvoir l’adoption et défendre les associations caritatives pro-vie
Pierre Poilievre, nouveau chef du Parti conservateur du Canada.
Par Pete Baklinski (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Campaign Life Coalition (CLC) est encouragée par le fort soutien que la candidate pro-vie à la direction du parti, le député Leslyn Lewis, a reçu des membres votants du Parti conservateur du Canada (PCC). Bien que le député Pierre Poilievre ait remporté la course, les résultats montrent que les conservateurs pro-vie continuent de représenter une partie importante et irremplaçable de la base du PCC.
Poilievre a gagné avec 68 % des voix. Lewis est arrivé en troisième position avec 9,7 %.
« Les résultats de ce soir prouvent une fois de plus que les candidats socialement conservateurs tels que Lewis, qui défendent sans crainte les valeurs pro-vie et pro-famille, continuent de bénéficier d’un fort soutien de la part de la base conservatrice », a déclaré Jeff Gunnarson, président national de Campaign Life Coalition.
M. Gunnarson demande à M. Poilievre de respecter l’aile conservatrice sociale du PCC qui a fait une si belle démonstration ce soir, en donnant à Mme Lewis un poste important dans son cabinet fantôme, par exemple dans le domaine des affaires étrangères.
« Le Parti conservateur a besoin d’un ministre des Affaires étrangères qui cesserait d’envoyer à l’étranger des millions de dollars d’aide destinés à tuer par avortement des enfants à naître dans les pays en développement. C’est le comble de la colonisation idéologique. Mme Lewis serait parfaite pour ce poste ».
M. Gunnarson demande également à M. Poilievre de tenir les promesses de campagne qu’il a faites à plusieurs reprises aux membres conservateurs sociaux du parti tout au long de la course à la direction, promesses qu’il a écrites dans des courriels à ceux qui le lui ont demandé.
« M. Poilievre, bien qu’il continue à soutenir l’avortement, a promis le vote libre pour les députés sur les questions de conscience, de promouvoir le choix de l’adoption et de défendre les centres de crise de grossesse pro-vie contre les attaques des libéraux », a-t-il déclaré.
Lire la suiteUn centre de soutien aux femmes enceintes serait pénalisé et accusé à Sherbrooke pour ses valeurs chrétiennes
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Unsplash
Le journal La Tribune a publié deux articles en début août à propos d’un centre de soutien aux femmes enceintes : Options Pregnancy Center Lennoxville, qui serait maintenant sur la liste des centres « anti-choix » dressée par la Coalition pour le droit de l’avortement dirigé par madame Joyce Arthur.
Par contre, le centre n’aurais jamais reçu de visite officielle ou de contact officiel de la part de la Coalition pour le droit de l’avortement, selon l’entrevue entre le journal La Tribune et l’une des intervenantes du centre :
« Je ne connais pas cette liste et les raisons pour lesquelles on y apparaît à part le fait qu’on est un centre affilié à l’Église. Personne de la Coalition nous a contactés ou est venu nous voir pour constater comment nous fonctionnons. J’ai l’impression que le fait qu’on soit un centre chrétien vient avec des préjugés », a réagi Laurence Thiry, intervenante à Options Pregnancy Center, Lennoxville. On peut donc comprendre la surprise des intervenantes du centre Lennoxville quand elles ont reçu la nouvelle d’être sur cette liste noire.
La chronique de Michael Bergeron pour La Tribune présente également une forte critique du centre Options Lennox. Il le qualifie d’un organisme qui « encourage la culpabilité » et qui jouerait un double jeu, quasiment le traitant d’hypocrite. Parmi les citations du journaliste : « Refuser de se dire pro-choix, c’est sûr que ça soulève des questions sur les vraies intentions du centre ».
Naturellement, une citation de ce genre susciterait des questions chez les lecteurs sur les intentions du centre Options Lennox, alors nous avons décidé de vérifier quelles intentions le centre a réellement.
Après un échange bref avec le centre, nous devons constater que les propos de M. Bergeron qualifiant le centre d’organisme culpabilisant les femmes sont faux.
Au contraire, il s’agit d’un centre qui cherche à délivrer les femmes de ces émotions et non à les faire sentir coupable.
M. Bergeron semblerait aussi avoir des renseignements exclusifs à propos de la santé mentale des femmes qui vont mieux après avoir subi un avortement : « Évidemment que ça peut arriver qu’une personne ait un déchirement émotif après une interruption de grossesse. Mais la plupart du temps, ça se passe très bien et la personne se sent mieux après […] ».
Lire la suiteThe Atlantic minimise la violence radicale en faveur de l’avortement mais qualifie le Rosaire d’« extrémiste »
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Thérèse Westby/Unsplash
15 août 2022 (LifeSiteNews) — Quelques jours seulement après avoir minimisé le groupe pro-avortement radical et souvent violent appelé Jane’s Revenge, le magazine américain The Atlantic a tenté de dépeindre le Saint Rosaire comme un outil « extrémiste » utilisé par des catholiques « radicaux-traditionnels ».
Dans un article publié par The Atlantic le 12 août intitulé « The Right's New Bogeyman », le magazine populaire tente de minimiser l’importance du groupe pro-avortement souvent violent appelé Jane’s Revenge en mettant en doute la réalité du groupe et en se demandant si le collectif radical est réellement à l’origine des actes de violence et de vandalisme dont il s’est attribué le mérite.
Deux jours plus tard, le 14 août, The Atlantic a publié un autre article intitulé « How Extremist Gun Culture Co-Opted the Rosary » (Comment la culture extrémiste des armes a coïncidé avec le rosaire), qui cherche à démontrer qu’un certain nombre de « traditionalistes radicaux armés ont repris une notion spirituelle selon laquelle le rosaire peut être une arme dans la lutte contre le mal et l’ont transformée en quelque chose de dangereusement littéral ».
Il convient également de noter que, si le titre actuel de l’article est assez nuancé, le titre de l’article a été modifié à de multiples reprises. On pouvait lire auparavant « Guns and Rosaries » et « How the Rosary Became an Extremist Symbol ».
Néanmoins, on ne peut s’empêcher de remarquer le contraste frappant entre la couverture par The Atlantic de l’organisation Jane’s Revenge, certes violente, et celle des catholiques traditionnels américains qui considèrent le chapelet comme une arme tout en soutenant leur droit au deuxième amendement.
Jane’s Revenge, qui s’est attribuée le mérite d’avoir incendié un cabinet médical pro-vie à Buffalo, dans l’État de New York, ainsi que d’autres actes de destruction dans « 16 villes des États-Unis », est qualifiée de « mystérieuse » dans The Atlantic, et malgré des actes réels de violence et de vandalisme, l’article précise que cela « n’implique pas l’existence d’une campagne complexe et coordonnée de violence ».
Cependant, lorsqu’il s’agit de ceux qui créent et diffusent « des images de chapelets drapés sur des armes à feu, de guerriers en prière... des représentations humoristiques de croisés, et des exhortations pour que les hommes se lèvent et deviennent des militants d’église », eh bien ce groupe fait partie des « constellations de milieux en ligne violents, racistes et homophobes » qui sont connus pour « fournir une voie vers la radicalisation et des attaques terroristes réelles ».
Lire la suiteLe violeur d’une fillette de 10 ans de l’Ohio est un étranger en situation irrégulière et s’avère être le concubin de sa mère
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie
16 juillet 2022, Ohio (LifeSiteNews) — De nouveaux développements sont apparus dans l’affaire de la fillette de 10 ans violée dans l’Ohio et emmenée en Indiana pour un avortement, et soulèvent de nouvelles questions sur les causes profondes de la tragédie.
Le 1er juillet dernier, l’Indianapolis Star a rapporté que trois jours après que la Cour suprême des États-Unis ait rendu sa décision dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization renversant Roe v. Wade, « Dr Caitlin Bernard, un gynécologue-obstétricien d’Indianapolis, a reçu un appel d’un collègue, un médecin spécialisé dans la maltraitance des enfants dans l’Ohio. Quelques heures après l’action de la Cour suprême, l’Ohio avait rendu illégal tout avortement après six semaines de grossesse. Or, ce médecin avait dans son cabinet une patiente de 10 ans, enceinte de six semaines et trois jours... la fillette était bientôt en route vers l’Indiana pour être soignée par Bernard. »
Beaucoup ont mis en doute cette histoire en raison du manque de détails, de l’absence de preuves corroborantes accessibles au public et des antécédents de Bernard en matière de défense de l’avortement, mais le 13 juillet, les autorités ont confirmé la véracité de cette histoire en inculpant Gerson Fuentes, 27 ans, pour ce crime. Il aurait « avoué avoir violé l’enfant à au moins deux reprises » et encourt une peine de prison à vie.
Après l’annonce de la nouvelle, le service américain de l’immigration et des douanes (ICE) a confirmé à Fox News que Fuentes est un ressortissant guatémaltèque en situation irrégulière aux États-Unis et que l’agence l’a placé en détention en vue d’une éventuelle expulsion. Selon les conservateurs, cette révélation rend la mauvaise sécurité des frontières et l’application laxiste des lois sur l’immigration par le gouvernement fédéral [de Biden] en partie responsable du crime.
Le 14 juillet, la mère de la victime a déclaré à la journaliste de Telemundo María Vargas-Pion que sa fille allait « bien » et que « tout » ce qui a été dit dans la presse au sujet de Fuentes « est un mensonge ».
Lire la suiteQuand les médias essaient de vous faire croire que l’on condamne des femmes pour une fausse couche là où on punit l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
Plusieurs grands médias on relayé, avec un empressement qui trahit l’idéologie à laquelle ils adhèrent, la nouvelle effroyablement… fausse comme quoi une femme aurait été condamnée au Salvador à 50 de prison pour une fausse couche ! les autorités étant fabuleusement dépourvu de bon sens et confondant avortement provoqué avec avortement spontané.
À vrai dire, ce sont bien plutôt les rapporteurs de la « nouvelle » qui fabulent, si ce n’est qu’ils mentent. En fait, rapporte Le Salon Beige, il s’agit d’une femme qui a dissimulé sa grossesse à sa famille et qui, ayant accouché en dehors de tout lieu médical, a tué son nouveau-né de six coups de couteau — c’est ce qu’on appelle un infanticide, et non une fausse couche… C’est pour ce crime abominable qu’elle a été condamnée à 50 ans de prison.
#Condena I A 50 años de prisión fue condenada Lesly Lisbeth Ramírez, de 23 años de edad, por el Homicidio Agravado en perjuicio de su hija recién nacida.
— Fiscalía General de la República El Salvador (@FGR_SV) June 29, 2022
Los hechos sucedieron el 17 de junio del 2020, al interior de una vivienda en el cantón El Volcán de San Miguel. pic.twitter.com/HjhcUee85P
Ce qui m’inquiète avec ces médias, c’est que soit ils sont trop empressés et ne vérifient pas, soit ils affabulent, soit ils sont malhonnêtes, ou les trois à la fois à des degrés divers.
Les médias soutiennent l’avortement, mais omettent de montrer ce que c’est
Par Paul-André Deschesnes — Photo : StockPhotoPro/Adobe Stock
La Cour suprême des États-Unis vient de prendre une décision historique sur l’avortement. Six courageux juges viennent de mettre leur vie en danger en décrétant que l’avortement, ça relève désormais de chaque État, et non de la Cour suprême.
Les Américains sont divisés sur cette question : 50 % pour l’avortement et 50 % contre. La moitié des États (des républicains) vont mettre des restrictions pour avorter. L’autre moitié (des gouvernements démocrates de gauche) vont crier haut et fort contre ce décret de la Cour suprême, car ses États sont pour un droit illimité à l’avortement, tel que réclamé par les mouvements féministes à la mode.
En Occident, c’est la panique généralisée ! Tous les médias hurlent : C’est horrible ! Ces juges sont des talibans ! On revient au Moyen-Âge ! L’avortement, c’est une question de « santé » pour toutes les femmes ! C’est une journée noire ! C’est le retour de la Grande Noirceur ! On est outré ! C’est une onde de choc ! C’est la mentalité d’une autre époque ! C’est un recul effrayant ! Depuis deux jours, toute cette fausse information est vue et entendue partout en Occident ! C’est la fin du monde ? Faut-il se taire face à cette désinformation qui ne dit jamais « c’est quoi un avortement ? »
Le bon peuple écoute ceux et celles qui crient très fort en faveur de l’avortement, mais il refuse de s’informer sur ce qu’« en quoi ça consiste un avortement ». Même une certaine « science » refuse de voir la Vérité en face en décrétant que l’enfant à naître n’est pas une personne humaine, même pas à 6, 7, 8, 9 mois de gestation. Honte à ces ridicules « savants » !
Regardez cette courte vidéo [Attention, images pouvant choquer], et donnez-moi des nouvelles.
Le fœtus est un vrai bébé. L’avortement, c’est une boucherie. Les médias, les journaux, la télévision ne vous montreront jamais cette réalité horrible.
Même si Biden, Trudeau, Macron, Legault et tous les autres politiciens occidentaux (surtout de gauche) vous disent en s’autoproclamant « bon catholique pratiquant », que l’avortement est quelque chose d’essentiel pour l’épanouissement de la femme, c’est archifaux ! Ce sont de cyniques menteurs. Regardez cette vidéo — « Mon corps m’appartient ? » Et le corps du bébé à naître à qui appartient-il ?
Les féministes font trembler la planète. Ce sont des hypocrites, car elles refusent de montrer à la population « C’est quoi un avortement ».