Le procès en homophobie de la Pologne après l’ultime provocation du lobby LGBT à Białystok
Par Olivier Bault (Visegrad Post)
Pologne – « Pologne : une gay pride attaquée par des ultranationalistes », titrait Le Figaro le 21 juillet pour illustrer une vidéo des moments les plus chauds publiée sur le site du journal le soir-même des troubles qui avaient agité la ville de Białystok, dans l’est de la Pologne, le samedi 20 juillet. Pour Le Monde, « Une Marche des fiertés LGBT à Białystok, bastion nationaliste en Pologne, vire au cauchemar » (titre du 22 juillet) : « Dans la région très conservatrice de la Podlachie, soixante contre-manifestations – nationalistes, ultracatholiques, parfois violentes – ont été signalées ».
Ce que les deux grands quotidiens français ne précisent pas, c’est que la « Marche des égalités » de Białystok était l’ultime provocation du lobby LGBT en Pologne. Un lobby peu nombreux mais massivement soutenu par les multinationales et les ambassades occidentales dans ce qui ressemble fort à une entreprise de colonisation culturelle du dernier grand pays majoritairement catholique du vieux continent. Ce lobby bénéficie aussi ces derniers temps du virage progressiste-libertaire tenté par l’opposition libérale polonaise, ce qui a sans doute fortement contribué à sa cuisante défaite aux élections européennes face au PiS.
Les militants LGBT ont beaucoup œuvré cette année pour remonter un grand nombre de Polonais contre eux, avec leurs profanations contre la foi catholique à Gdańsk (parodie de procession du Saint-Sacrement), Varsovie (parodie de messe) et Częstochowa (tentative de marche sur le sanctuaire de Jasna Gora au moment où s’y déroulait un pèlerinage d’enfants), sans parler les images de l’icône de la Vierge noire de Częstochowa repeinte avec une auréole aux couleurs de l’arc-en-ciel LGBT qu’ils brandissent régulièrement dans leurs manifestations depuis le printemps.
Białystok est au cœur d’une région conservatrice, comme l’est toute la partie orientale du pays où le parti social-conservateur Droit et Justice, qui gouverne la Pologne depuis 2015, est nettement mieux implanté que dans la moitié ouest. C’était donc l’endroit idéal pour organiser la première gay pride de l’histoire en sachant que beaucoup s’y opposeraient. Car le but du lobby LGBT en Pologne semble bien de causer les réactions les plus vives possibles afin de pouvoir se présenter en victimes de violences et de discriminations. Or si cela doit obligatoirement passer par une stratégie de la provocation permanente, en s’attaquant aux symboles les plus sacrés, cela montre bien que la société polonaise est de nature plutôt tolérante.
Lire la suiteLe cardinal Dominik Duka en appelle à un soutien mutuel des catholiques de l’Est contre le lobby LGBT
Au centre, Mgr Dominik Duka.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
Un Vent d’Est souffle contre le lobby Lgbt ! Après s’être défait courageusement de la peste rouge, les catholiques des pays de l’est de l’Europe se battent contre la puissante et mondiale Gaystapo, autre dictature des forces antichrétiennes.
Le cardinal tchèque Dominik Duka est descendu sur le champ de bataille pour défendre les évêques polonais qui ont affronté avec courage le lobby gay et sont en train de vivre une offensive médiatique violente sans précédent.
La polémique est née début août lorsque l’archevêque métropolite de Cracovie, Mgr Marek Jędraszewski, a exhorté, dans le sanctuaire mariale national de Jasna Góra, les fidèles polonais à « repousser la menaçante erreur anthropologique qui ressort sous la forme de deux grandes idéologies : genre et Lgbt ». En particulier l’archevêque a expliqué que l’idéologie Lgbt est une « peste arc-en-ciel » comparable « à la plaie rouge du communisme » et qu’elle menace les valeurs traditionnelles et la famille naturelle, avec pour but de « dépraver la nation polonaise » et d’«empoisonner les cœurs et les mentalités des Polonais », leur causant « un grave dommage spirituel, en particulier chez les enfants et les jeunes ».
Ces réflexions de Mgr Marek Jędraszewski ont déchaîné de violentes réactions, et de la part des associations homosexuelles, et de la part des médias œuvrant à l’instauration de l’agenda Lgbt. La laïciste Gazeta Wyborcza a défini les thèses de l’archevêque comme « antichrétiennes » tandis que les associations arc-en-ciel ont dénoncé auprès du parquet le haut prélat en l’accusant de « promouvoir le système totalitaire fasciste ».
Lire la suiteLettre ouverte : En mémoire de la courte vie de l’enfant porté par Chantal Daigle
Lettre ouverte de Solange Viau, d’abord adressée au journal Le Devoir puis à Radio-Canada, que ceux-ci n’ont pas publiée. — Photo : PxHere
C’est avec intérêt et beaucoup de tristesse que j’ai écouté l’émission « Tout le monde en parlait » présentée sur les ondes de Radio-Canada le 16 juillet dernier, et que j’ai lu les textes parus dans le journal Le Devoir qui rappelaient et commentaient les événements entourant l’avortement de Chantal Daigle. Je me demande comment est-ce possible que tant de gens aient manifesté (et manifestent) si peu d’intérêt et de compassion envers l’enfant que portait Chantal Daigle? En particulier, j’ai vraiment trouvé pitoyable le récit de la sage-femme qui avait accompagné Mme Daigle pour son avortement à Boston. Elle parlait avec beaucoup d’enthousiasme tout au long de son témoignage. Une sage-femme n’a-t-elle pas pour mission d’aider les femmes à accoucher de l’enfant qu’elle porte et de prodiguer tous les soins nécessaires afin d’assurer la survie de la mère et de l’enfant ? Comment peut-on manifester tant de joie à avoir participé à la mort douloureuse et violente d’un enfant innocent de 22 semaines dans le ventre de sa propre mère, l’endroit où il devrait pourtant être le plus en sécurité ?
Bien des femmes réclament le choix de faire ce qu’elles veulent avec leurs corps mais les enfants à naître qui n’ont pas choisi d’être là, aimeraient sûrement qu’on leur demande aussi ce qu’ils pensent de ce qu’on veut faire avec leurs corps.
À coup sûr, si toutes les personnes pro-choix impliquées dans cette cause et qui ont milité pour la mort de cet enfant s’étaient retrouvées comme enfant dans le ventre de Mme Daigle, elles seraient toutes devenues instantanément pro-vie. En effet, tout être vivant placé devant une menace pour sa survie va fuir ou se battre. Aucune de ces personnes n’aurait accepté de mourir de manière aussi injuste et violente. Radio-Canada n’aurait jamais présenté la procédure qui a servi à tuer l’enfant de Chantal Daigle car cela aurait été insupportable à regarder. Les enfants avortés subissent une véritable torture avant de mourir et cela sans aucune anesthésie. On est bien loin du « mourir dans la dignité ». On peut aussi se demander si les décisions des juges impliqués dans cette affaire auraient été les mêmes si on leur avait décrit comment cet enfant est mort et si on leur avait montré les images de son petit corps ensanglanté, jeté dans une poubelle comme une ordure. Personne pour pleurer sa dépouille et le souvenir de sa courte vie.
Quand on a reçu le don de la vie, comment peut-on militer pour que d’autres en soient privés ? Ne pas faire aux autres ce que l’on ne voudrait pas que l’on eût pu faire sur nous dans le ventre de notre mère. Voilà ce qui devrait guider les cœurs et les actions des membres de notre société. Il y a plusieurs moyens d’aider les femmes enceintes en difficultés et n’oublions pas qu’il y a une liste d’attente de plus de cinq ans pour adopter un bébé au Québec. « Je veux naître et grandir » voilà ce que désirent tous les enfants dans le ventre de leurs mamans, l’endroit où ils devraient être le plus en sécurité.
Solange Viau
11 août 2019
Cadeau de Trudeau pour un média allié ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Porapak Apichodilok/Pixnio
Encore récemment le gouvernement Trudeau avait créé une mesure selon laquelle les médias à but non lucratif auraient la possibilité de remettre à leurs donateurs un reçu d’impôt. Or, on apprenait jeudi dernier que le seul média se qualifiant pour ce crédit bénéfique était La Presse, journal dévoué à la cause du Parti libéral du Canada, un parti lancé à fond de train dans le soutien à l’avortement. Extrait du Journal de Montréal :
Le comité créé pour conseiller le gouvernement dans la mise en œuvre de cette politique relève que la loi est rédigée de manière à ce que seule La Presse puisse en bénéficier.
Quelle surprise...
Éditeur du Winnipeg Free Press, le président du Groupe d’experts Bob Cox s’en est étonné : « On s’est fait dire très clairement par les fonctionnaires que seuls les organismes à but non lucratif qui produisent de l’information pourront se qualifier. [...] La Presse est le seul grand journal qui se qualifierait. »
La réponse du gouvernement, d’après le Journal de Montréal :
Lire la suiteAppelé à réagir à la demande du Groupe d’experts d’étendre cette aide à toutes les entreprises de presse soutenues par un OBNL, le porte-parole du ministre du Patrimoine Pablo Rodriguez s’est montré peu pressé. « Le panel nous demande d’avancer rapidement pour appuyer le journalisme. C’est ce qu’on va faire. Cette recommandation à plus long terme demande un nouveau projet de loi, alors on va prendre le temps de l’analyser. »
Succès pro-vie de Trump
Donald Trump, Président des États-Unis.
Par Jean-Pierre Dickès (Medias-Presse.info)
Le président des Etats-Unis a à sa disposition un budget appelé Title X. Il le répartit à des œuvres humanitaires. Planned Parenthood (330 000 avortements annuels) recevait ainsi 60 millions de dollars soit un cinquième du Tittle X ! Trump a décidé de [... modifier] cette subvention [supprimant ainsi cet apport financier à PP]. C’est « la règle de la protection de la vie ». Parenthood, cette œuvre planétaire d’avortement a décidé de plaider contre Trump. Mais elle a été déboutée par la justice début juillet. C’est ainsi que 40 % du « service » d’avortements de PP ne peut plus être assuré et notamment cette organisation sera probablement obligée de tailler dans nombre d’autres prestations comme la contraception ou la stérilisation… et réduire le nombre d’avortements. L’argent ira finalement aux cliniques respectant la vie. (Lifenews.com, 19 juillet 2019)
Notez que le 15 juillet, Trump a supprimé les subventions à l’United Nations population control agency (UNFPA). Cet organisme onusien fait une promotion mondiale de l’avortement (Lifenews, 17/07/2019).
Autre nouvelle très intéressante. La nouvelle présidente de Parenthood, Leana Wen, est fortement critiquée dans son mouvement car elle refuse de dire que les hommes peuvent être « enceints ». Elle refuse d’utiliser le terme de « tranclusif » (écriture inclusive) et ne pousse pas assez la politique d’avortement. De plus elle veut orienter le mouvement vers les soins de santé au détriment de l’avortement (Lifenews, 17/07/2019) [Leana Wen s’est récemment fait renvoyer].
Enfin il ne faut pas oublier la fin des ventes de fœtus. Le gouvernement de Trump vient d’interdire les contrats commerciaux afférents à la vente de morceaux de fœtus avortés. Le prétexte en est les tentatives de créer des souris humaines. Cela aboutit d’abord à l’arrêt des subventions pour la recherche à partir de morceaux de fœtus. Voilà qui va amputer largement le budget de Parenthood qui s’était spécialisé dans ce type d’achats. Il y en a pour deux millions de dollars (ACLJ, 07/06/2019, Lifenews.com, 05/06/2019).
Après tout cela on comprend que les médias français n’aiment pas Trump. Leurs mensonges surtout par omission font que seulement 24 % des Français leur font confiance.
Subjectivisme journalistique des médias : « Unplanned, un tissu de mensonges »
Par Pour une école libre au Québec — Photo : Maik Meid/Flickr
La pression médiatique ne se relâche pas sur le film Unplanned. Malgré la campagne médiatique et politique contre les cinémas Guzzo qui diffusent Unplanned au Québec, peu de gens se sont mobilisés contre la projection de ce film [...]
Isabelle Hachey de La Presse en rajoute une couche aujourd’hui et intitule sans ambages son article sur Unplanned « Un tissu de mensonges ». Elle reprend les critiques (peut-être fondées) à l’égard du témoignage d’Abby Johnson. L’ennui c’est que son article est uniquement à charge et qu’il ne reprend que les arguments des partisans proavortement sans jamais ne fût-ce qu’évoquer les réponses d’Abby Johnson aux diverses accusations.
Puisque l’information n’est pas facile à obtenir en français, voici notre traduction de la notice Wikipédia sur Abby Johnson uniquement disponible en anglais, elle comprend des éléments que Mme Hachey aurait dû relater. Nous avons aussi précisé, résumant des articles de presse sourcés, quelques points comme le 3 % que représenteraient les avortements pour Planned Parenthood ou la nature des documents produits par Planned Parenthood pour affirmer qu’aucun avortement du type décrit par Abby Johnson n’aurait eu lieu le jour donné.
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Jeunesse
Abby Johnson a grandi à Rockdale, au Texas. Elle est diplômée de la Rockdale High School. Elle a obtenu un baccalauréat ès sciences en psychologie de la Texas A and M University et une maîtrise ès arts en conseil de la Sam Houston State University [2].
Emploi à Planned Parenthood
Bien qu’élevée dans une famille conservatrice opposée à l’avortement, Johnson a commencé à faire du bénévolat pour Planned Parenthood après avoir vu leur stand à une foire du bénévolat dans son université [3]. Elle dit n’avoir jamais entendu parler du groupe auparavant et ne pas avoir su qu’on y pratiquait des avortements et que Planned Parenthood lui a dit alors qu’ils voulaient réduire le nombre d’avortements [3]. Johnson y a fait du bénévolat en 2001 et a accédé par la suite au poste de directrice des services communautaires. Se disant alors « extrêmement pro-choix », elle a travaillé pendant huit ans à la clinique Planned Parenthood de Bryan, au Texas, escortant les femmes de leur voiture à la clinique et finissant par en occuper le poste de directrice [4]. Johnson a régulièrement rencontré des militants de la Coalition pour la vie [Coalition for Life] (désormais connue sous le nom de 40 Jours pour la vie), un groupe local pro-vie qui manifestait devant la clôture de la clinique et a décrit le harcèlement généralisé du personnel de la clinique par ces activistes antiavortement [5]. Décrivant des menaces de mort proférées contre elle-même et sa famille, elle a déclaré : « C’est très effrayant, ce groupe de personnes qui prétendent être ces guerriers de la prière pacifiques, ou peu importe comment ils s’appellent, c’est ironique que certains envoient des menaces de mort. »[5] La clinique de Planned Parenthood a nommé Johnson comme employée de l’année en 2008 [5].
Lire la suiteL’oubli flagrant des médias à signaler les violences pro-avortement
Par Carole Novielli (LiveActionNews) ― traduit par Campagne Québec-Vie — Tookapic/Pexels
Pétition : Non à l'avortement tardif au Québec
La violence à l'encontre de groupes et personnes pro-vie a été sous-reportée par les principaux médias, même si elle se produit de manière assez régulière et ce depuis des décennies. Alors que les activistes et les organisations pro-vie ont reçu leur part de menaces (appels téléphoniques, courriers, menaces personnelles, en ligne, etc.), des attaques plus graves de vandalisme et même d'agression violente sont perpétrées contre les groupes pro-vie sans que la presse en parle.
La fausse image dépeignant les groupes pro-vie comme haineux et violents a même conduit un homme armé et dérangé à vouloir tirer sur le personnel du Family Research Council. En 2009, Harlan Drake a tué le militan pro-vie James Pouillon, qui exposait des images de bébés devant une école du Michigan. Récemment, un homme a été inculpé par le gouvernement fédéral après avoir menacé de tuer ou de violer des membres d’Operation Rescue. D'autres menaces impliquant des armes à feu, dont une de la part d'un avorteur, n’ont jusqu’à présent pas eu de suite.
Live Action News avait précédemment documenté un incendie criminel commis contre Janet Folger Porter, qui avait relaté l'incident dans son livre, True to Life, dans lequel elle avait publié une image de sa voiture qui avait été brûlée.
Le monde de l'avortement, avec l'aide de médias complices favorables à l'avortement, dépeint les groupes pro-vie comme « violents » régulièrement. L’effort est entre autres mené par la National Abortion Federation (NAF), qui recueille les allégations de « violence et de perturbation », les publiant chaque année. Bien que des incidents graves aient été répertoriés, le rapport ne dispose d'aucune preuve indiquant que chaque acte présumé est commis par des défenseurs de la vie et non par un employé mécontent, un membre de la famille en colère ou un criminel quelconque. En outre, la NAF rehausse ses chiffres en incluant les incidents de désobéissance civile non violente et les manifestations.
Lire la suiteHystérie médiatique autour d'une loi contre l'avortement en Alabama
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Evil Erin/Flickr
J'ai un peu de mal à comprendre ce qui a bien pu choquer à ce point les tenants médiatiques de l'avortement pour qu'ils se mettent à publier article sur article, sur une gamme de tons allant du lugubre au tragique, au sujet d'une toute récente loi, signée par le gouverneur d'Alabama le 15 mai dernier, interdisant l'avortement depuis la conception et ne l'autorisant que pour les « raisons » de danger de risque grave d’altération substantielle physique d’une fonction corporelle majeure, et de danger que pourrait représenter la grossesse pour la vie de la femme, ou d’anomalie létale chez l'enfant à naître.
Comme vous avez pu le voir, ça n'est pas une loi extraordinairement pro-vie, par rapport à d'autre lois votées par d'autres États, vu qu'elle contient encore l'idée de santé de la femme comme raison pour justifier l'avortement. Son originalité reviendrait plutôt à ce que cette loi interdit l'avortement depuis la conception. Mais est-ce la seule raison pour laquelle les médias canadiens se lamentent ? Voyons un peu ce qu'ils disent...
Judith Lussier gémissait dans le Journal Métro... pardon, écrivait le 23 mai :
On débat encore d’avortement?
La semaine dernière, nous n’étions pas en train de parler d’avortement. C’était un droit acquis. Et tant qu’on n’en parlait pas, la menace de nous retirer ce droit semblait ne pas exister, même si les organisations de planning des naissances savent combien cette prérogative sur nos propres corps est fragile.
Ce passage me laisse songeur, cela fait depuis qu’il a été question de permettre l’avortement qu’on ne cesse d’en débattre, il est faux d’affirmer que la semaine dernière on ne parlait pas d’avortement, à moins que l’auteure de ce texte ne parlât de son propre journal. Par ailleurs, tant qu’à évoquer le concept de « droit acquis » les esclavagistes pouvaient aussi dire que c’était un droit acquis de posséder des esclaves, ce qui ne le rendait pas l’affaire plus morale pour autant. De plus, il est évident que la meilleure méthode pour faire en sorte que l’avortement reste en place, c’est de ne pas en parler, ça s’appelle cacher la tête dans le sable ou jeter de la poudre aux yeux. Enfin, je ne sais pas si le « droit » à l’avortement est fragile ou non, mais ce qui est sûr c’est que l’avortement tue un enfant à naître et que le droit de disposer de notre corps ne saurait justifier le meurtre d’un innocent.
La semaine dernière, la Fédération du Québec pour le planning des naissances soulignait que les débats sur l’avortement aux États-Unis trouvaient des échos chez nous.
Continue plus loin Judith Lussier. Sans doute, mais ce n'est le pas le principal moteur du mouvement pro-vie au Canada. Au passage, une citation savoureuse du même article :
Au Québec, une médecin de Laval s’est rendue en Cour supérieure pour demander la révocation de l’interdiction de manifester devant les cliniques d’avortement. Les femmes qui ont eu recours aux procédures d’IVG savent à quel point il s’agit d’une technique passive-agressive d’intimidation.
Il faudrait que l’on m’explique en quoi le fait de se tenir paisiblement avec des pancartes pacifiques devant un avortoir, au milieu de passants hostiles puisse être une « technique passive-agressive ». Mais cela ne nous explique pas pourquoi ce subit intérêt pour la question.
Lire la suiteAttaque médiatique contre les centres pro-vie du Québec
Photo : 17913 Images - Pixabay
« On ne s’explique pas pourquoi il y en a de plus en plus [de centres d’aide pro-vie pour femmes enceintes]. La seule chose qu’on peut voir, c’est qu’il y a une voix antiavortement de plus en plus décomplexée. »
-- Cindy Pétrieux, Co-coordonnatrice à la Fédération du Québec pour le planning des naissances
« Campagne Québec-Vie, un groupe pro-vie influent »
-- Marissa Groguhé, journaliste, La Presse
Ces citations sont puisées dans une série d’articles publiés le 3 janvier dans La Presse +. Manifestement, leur objectif est de dénoncer la montée rapide — et pour eux, inquiétante — du nombre des centres pro-vie pour femmes enceintes en difficulté au Québec. Voyez-vous, à la grande consternation des organismes pro-avortement, telle la Fédération du Québec pour le Planning Familial, ces trois dernières années ont vu une augmentation de près de 100 % du nombre de centres pro-vie au Québec, qui sont passés de 15 en 2015 à 27 en 2018.
Des chercheuses de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) auraient entrepris une grande étude sur l’étendue du phénomène ainsi que sur les méthodes utilisées par les groupes pro-vie, y compris par notre service Enceinte et inquiète. Conclusion : nous serions coupables de mentir et de manipuler des femmes vulnérables. Nous serions coupables « d’humaniser » l’enfant à naître et de dire que l’avortement entraîne des séquelles sérieuses pour l’enfant (la mort) et pour la mère. Ces organismes en faveur de l’avortement cherchent donc à nous faire taire coûte que coûte. La FQPN pense même intenter une action collective contre les centres pro-vie du Québec, et cherche des femmes prêtes à témoigner contre nous.
Il y a plusieurs leçons à tirer de cette série d’articles. Premier constat : on cherche à nous retirer notre liberté d’action et d’association en tant que chrétiens. On veut bien tolérer notre droit de parole, tant et aussi longtemps qu’il ne se traduit pas en actions concrètes, par exemple par la fondation d’un centre pour femmes enceintes en difficulté. On nous permet de penser à contre-courant, et même de parler un peu, mais jamais d’agir en accord avec nos convictions affichées ! Selon ces organisations pro-avortement et leurs complices, nos croyances religieuses et morales – fondées en raison – deviennent « trompeuses » et « mensongères » lorsqu’elles sont vécues et incarnées dans une œuvre tel notre service Enceinte et inquiète.
En deuxième lieu, on peut constater un début de panique chez nos adversaires. C’est un bon signe. Le vent tourne, partout sur la planète, et même dans notre petit coin de pays. De plus en plus de nations, de plus en plus de sociétés, contestent le libéralisme mur à mur mis en place après la Deuxième Guerre mondiale. Ce libéralisme, qui affirme l’autonomie absolue de l’individu (« l’idéologie du choix ») aux dépens d’une morale cohérente chrétienne, a agi, par l’avortement, la contraception, le mariage « gai », l’euthanasie, etc., comme un solvant sur les familles et les communautés partout sur la planète. Plusieurs nations, par réflexe de survie, contestent aujourd’hui ce libéralisme qui ignore des vérités aussi fondamentales que les 10 commandements de Dieu. En Pologne, en Hongrie, en Autriche, en Italie, au Brésil, les peuples se réveillent et conviennent qu’il y a des vérités qui limitent la volonté de l’individu, que « Tu ne tueras point » n’est pas une loi parmi d’autres, mais une condition essentielle pour la survie des familles, des nations, des États et des civilisations. Campagne Québec-Vie se veut, ici au Québec, à l’avant-garde de cette renaissance des nations, par le retour des peuples à la reconnaissance de Dieu et de ses lois. Nous constatons que notre « voix décomplexée », entre autres sur les réseaux sociaux, porte fruit.
Une constatation encourageante peut être tirée de cette série d’articles : nous voyons à quel point le militantisme pro-avortement est marginal en comparaison de notre mouvement pro-vie. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce ne sont pas les gens ordinaires qui militent en faveur de l’avortement. Mises à part les fondations bien nanties, c’est le gouvernement qui finance ces mouvements qui nous sont hostiles. Par exemple, la FQPN, en l’année fiscale 2017-2018, a été financée à 96 % par le gouvernement du Québec. En comparaison, CQV, muni d’un budget de loin supérieur à celui de la FQPN, est financé à 0 % par le gouvernement et à 100 % par vous qui lisez ces lignes. Et nous en sommes extrêmement fiers ! Nous en rendons grâce à Dieu. Pour sa part, le journal La Presse, qui sert de porte-voix à ces groupes pro-avortement, a dû se restructurer faute de revenus, se transformant en OSBL (et bientôt, en organisme de bienfaisance), le rendant, en toute probabilité, récipiendaire imminent de la largesse de Justin Trudeau et de son fonds de 595 millions $, créé à un an de l’élection fédérale 2019 pour financer les médias canadiens « dignes de confiance. » En somme, un média tributaire de l’État se fait le porte-voix d’un organisme pro-avortement entièrement subventionné par le gouvernement, pour discréditer des centres d’aide et des organismes financés à 100 % par le peuple – et on se plaint ensuite du populisme anti-élite et anti-gouvernement qui prend forme partout sur la planète !
À Campagne Québec-Vie, nous ne sommes certainement pas contre l’idée même d’un gouvernement. Nous voulons seulement qu’il respecte la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle. Au lieu de financer l’avortement, pourquoi ne pas poser un geste bénéfique pour la nation en encourageant la famille ?
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Le mois prochain je vous ferai part de plusieurs de nos projets pour l’année qui vient, qui s’annonce fort mouvementée et passionnante. En attendant, je vous souhaite un 2019 rempli de bonheur, de santé et de paix. Pour la Vie !
Georges Buscemi, Président
Le gouvernement Trudeau dilapidera 595 millions de dollars pour les médias… de gauche ?
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le gouvernement Trudeau prévoie dépenser 595 millions de dollars provenant de nos poches dans un nouveau crédit d’impôt destiné aux « organismes d’information à but lucratif ou non lucratif pour les coûts de main-d’œuvre liés à la production de nouvelles et d’information qui intéressent les Canadiens », c’est vous dire s’il ne craint pas la dépense. En effet comme le rapporte Le Peuple :
L’idée était dans l’air et les rumeurs allaient bon train : à un an des élections, le gouvernement Trudeau vient de s’assurer un appui médiatique sans précédent avec une enveloppe de près de 600 millions destinée à sauver des eaux ses alliés naturels : les médias.
C’est le ministre des Finances Bill Morneau qui en a fait l’annonce mercredi durant sa mise à jour économique. D’entrée de jeu, Ottawa prévoit une hausse des dépenses de 5,5 milliards par année et aucun calendrier pour le retour à l’équilibre budgétaire, doit-on préciser.
Surtout, il compte « créer un nouveau crédit d’impôt remboursable à l’intention des organismes d’information à but lucratif ou non lucratif pour les coûts de main-d’œuvre liés à la production de nouvelles et d’information qui intéressent les Canadiens ». Un trop long charabia qui omet un point essentiel : les mesures d’aide aux riches médias coûteront, pour les cinq prochaines années, 595 millions de dollars aux contribuables canadiens et 165 millions par année dès 2023-2024.
L’ampleur du crédit d’impôt sera définie dans le prochain budget fédéral, lequel sera rétroactif au 1er janvier 2019. « Les Canadiens ont le droit de pouvoir consulter un vaste éventail de sources d’information indépendantes et de confiance, et le gouvernement à (sic) la responsabilité de s’assurer qu’ils ont accès à de telles sources d’information », est-il écrit dans la mise à jour économique.
Vous le saviez peut-être déjà, le gouvernement Trudeau a rajouté, début janvier, une attestation proavortement et pro-LGBT au processus d’admission aux subventions d’Emplois d’été Canada destiné aux employeurs qui embauchent des étudiants. Le gouvernement Trudeau fera-t-il de même avec le nouveau crédit d’impôt pour les médias ? Si tel était le cas, seuls les médias qui soit ne parlent pas d’avortement ou de LGBT, soit les encensent pourront avoir accès à ce formidable torrent d’argent. The Rebel Media rapporte par ailleurs :
M. Trudeau a annoncé qu’il a mis sur pied un fond de 595 millions de dollars pour les quelques journalistes du secteur privé qui restent au Canada — mais seulement s’il peut leur faire confiance.
Je n’invente rien. Voici comment le Globe and Mail l’a rapporté :
« Une question clé qui demeure sans réponse pour l’instant est de savoir quelles organisations seront admissibles aux nouvelles mesures et lesquelles seront exclues. Le gouvernement a dit que le plan visera à aider les médias de confiance... »
Permettez-moi de traduire cela en langage clair. Il y a une élection l’année prochaine. Et si vous êtes un journaliste qui veut participer à la caisse noire de Trudeau de 595 millions de dollars, il doit savoir qu’il peut vous faire confiance...
Or le gouvernement Trudeau est à fond pour l’avortement, pour la contraception, les LGBT, le multiculturalisme. Et du côté proavortement, par exemple, on prétend que les pro-vie répandent des « fausses nouvelles ».
En tout cas, ce ne sera certainement pas Campagne Québec-Vie qui aura droit à cet argent, car nous ne nous laisserons pas corrompre.