Un gamin seul face à la lie médiatique
Nicholas Sandmann face au « vétéran » amerindien Nathan Phillips et son tambourin.
Par Jean-Pierre Dickès (Medias-Presse.info)
C’était il y a un an, le 18 Janvier 2019 à la fin de la Marche pour la Vie. Un groupe d’étudiants pro-vie venus de l’école supérieure de Covington (Kentucky) est en train de se disperser. Un indien « natif » […] du nom de Nathan Phillips s’approche d’eux en battant du tambourin. Il se met sous le nez d’un jeune du nom de Nicholas Sandman. Le garçon sourit aimablement.
Or Phillips prétend alors qu’il a tenu des propos racistes à son endroit. Aussitôt se répand la nouvelle que ce garçon est raciste. Toute la bienséance se déchaîne. Il est même créé pour la circonstance un nouveau concept, celui de « sourire raciste ». Les médias stigmatisent le garçon, lequel se fait virer de son école. Les menaces de mort arrivent de tous côtés si bien que l’école de Covington est obligée de fermer. Des évêques condamnent les propos de Sandmann. Les parents n’osent plus sortir de chez eux. Leur maison est taguée. Les médias télévisés et écrits rajoutent couches sur couches pour insulter le garçon. L’association des étudiants pour la Vie est mise en cause ainsi que la Marche pour la Vie. Pourtant, Nicholas lui-même avait protesté immédiatement en disant qu’il était catholique et que ses convictions étaient opposées à tout racisme, et qu’il « mettait ses actes en conformité avec sa foi ». Peine perdue, au point que ses parents craignaient pour sa vie. Unanime, tout le monde médiatique cria « haro sur le baudet ». En réalité il fallait s’en prendre à tous ceux qui défendent la vie : l’occasion était trop belle. CNN la chaîne gauchiste la plus connue aux Etats-Unis porta plainte contre lui. Mal lui en a pris...
Lire la suiteLa moitié des Canadiens veut des limites à l'avortement tardif
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Devostock
Selon l’Angus Reid Institute, les Canadiens seraient, pour 49 % d’entre eux, pour une loi interdisant l’avortement dans le troisième trimestre de la grossesse, à moins que la santé de la femme ne soit en danger, tandis que 51 % d’entre eux approuvent l’avortement tout au long de la grossesse. Déjà, ferais-je remarquer, donner une exception pour l’avortement si la « santé » de la femme est en danger, c’est montrer la faiblesse de cette restriction, pourquoi en effet ne pas mettre une exception que si la vie de la femme est en danger dans le troisième trimestre ? Ensuite, pourquoi ne pas bêtement mettre au monde l’enfant à naître qui est justement viable à ce stade-ci de son développement, une opération qui demande amplement moins de temps qu’un avortement à ce stade-là ? Mais l’avortement est immoral durant toute la grossesse, car l’enfant à naître est un être humain dès la conception. Du moins ne pourra-t-on pas dire que tous les Canadiens approuvent à 100 % ce crime abominable.
Toujours est-il que d’après L’Angus Reid Institute, dans la population canadienne :
Bleu : Les femmes devraient avoir accès à l’avortement légal durant toute la grossesse.
Rouge : Il devrait exister une loi prohibant l’avortement durant le troisième trimestre de la grossesse, à moins que la vie de la mère soit en danger.
Selon les tranches d’âges, on peut voir que parmi les jeunes l’avortement est plus accepté, et que le contraste le plus grand entre les tranches d’âges se constate chez les femmes ; 62 % des 18 à 34 ans sont pour l’avortement tandis que 59 % des 55+ sont pour une limite :
Bleu : Les femmes devraient avoir accès à l’avortement légal durant toute la grossesse.
Rouge : Il devrait exister une loi prohibant l’avortement durant le troisième trimestre de la grossesse, à moins que la vie de la mère soit en danger.
Les divers projets de Richard Décarie, candidat à l’investiture du Parti conservateur du Canada
Richard Décarie, candidat à la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada (à gauche) et Alexandre Cormier-Denis, animateur de Nomos TV (à droite).
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Image (capture d'écran) : Nomos TV/YouTube
Richard Décarie, Québécois pro-vie issue « du milieu des affaires et fort d’une vaste expérience professionnelle en communication stratégique, relations publiques et gouvernementales et développement organisationnel », selon richarddecarie.ca, bâtie son réseau de soutien afin de poursuivre la course à la chefferie du Parti conservateur, passant entre autres en entrevues avec divers médias, grands et petits, hostiles ou bienveillants.
C’est dans le cadre de cette campagne (il doit amasser 3000 signatures de membres du parti dont 1000 jusqu’au 27 février et 300 000 $ de dépôt dont 25 000 $ le même jour) qu’il a fait son apparition sur la chaîne de vidéos Nomos TV, où il a répondu aux questions d’Alexandre Cormier-Denis, l’animateur :
M. Décarie se propose entre autres, comme éventuel chef du parti, de faire cesser le financement de l'avortement, celui-ci n'étant pas un soin de santé. J’émettrais peut-être par contre une réserve par rapport à son idée de faire du « mariage gay » une union civile, afin de réserver le nom de « mariage » à l’union entre un homme et une femme dans le but de la procréation. Peut-être devrait-on voir cela comme un moindre mal, c’est-à-dire comme la diminution d’un mal déjà existant. [Je rectifie mon opinion, on ne peut moralement approuver de quelque façon que ce soit les « union » homosexuelle, même comme union civile, même comme diminution d'un mal déjà existant.]*
Et si vous désirez aider Richard Décarie, vous pouvez vous inscrire sur son site internet.
*Commentaire d'A.H., 3 septembre 2021.
Pour le Collège des médecins du Québec, l’avortement est un soin de santé…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : pressfoto/freepik
Répondant aux questions partisanes de Dutrizac sur les ondes de QUB radio, Richard Décarie, qui songe à se lancer dans la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada, avait simplement déclaré, parlant de la façon dont il agirait par rapport à la question de l’avortement en tant que potentiel chef du parti et éventuel Premier ministre, selon Le Journal de Montréal (JdM) :
« Au niveau fédéral, la loi, elle, est au niveau du financement des soins de santé à travers tout le pays. [...] Au niveau des soins de santé, un soin doit être qualifié comme étant un soin de santé avant d’être financé, et je vous annonce que l’avortement, ce n’est pas un soin de santé, et pourtant c’est financé à 100 % »
Le petit passage « l’avortement ce n’est pas un soin de santé » n’a pas échappé aux traqueuses de « fausses nouvelles », Sarah Daoust-Braun et Marie-Christine Trottier, qui font leur profession au JdM de dénicher, entre autres, les déclarations (qu’elles croient) fallacieuses des politiciens.
Ayant déniché ce qu’elles s’imaginent sans doute être une perle en son genre, Mmes Daoust-Braun et Trottier, déclarant que l'avortement est un « soin de santé », révèlent que le Collège des médecins du Québec considère que « l’avortement est bel et bien considéré comme un soin de santé dans la province et est financé par le régime public québécois. L’interruption volontaire de grossesse est assurée en vertu de la Loi québécoise sur l’assurance maladie ». Elles ont manqué l’occasion de ne pas tomber dans les « fausses nouvelles ».
Car combien même la loi ou le Collège des médecins lui-même déclarerait que l’avortement est un « soin de santé » cela ne l’en ferait pas pour autant.
Lire la suiteUn réseau pro-avortement arrive en Pologne, avec le soutien du principal quotidien de gauche
Par Olivier Bault — Visegrad Post
Pologne — Arrivée en Pologne d’un réseau proposant des avortements à l’étranger. Le défenseur des droits des enfants réagit. Un grand journal de gauche fait la publicité de l’arrivée en Pologne de l’Abortion Support Network. Une organisation d’avocats et le défenseur des droits des enfants réagissent.
Le principal quotidien de gauche en Pologne, Gazeta Wyborcza, a consacré sa première page du jeudi 12 décembre à l’ouverture depuis la veille d’un fonds dédié à l’avortement spécialement pour les femmes polonaises. L’opération est conduite par l’Abortion Support Network (réseau de soutien à l’avortement, ASN), une organisation britannique qui fournit une assistance financière et pratique aux femmes souhaitant se faire avorter mais vivant dans des pays où cette pratique est interdite. Dans son article de Une, le journal polonais a donné toutes les informations nécessaires à destination des Polonaises qui envisageraient un avortement, y compris un numéro de téléphone spécial où il est possible d’obtenir des pilules abortives ou d’organiser un avortement chirurgical dans un autre pays européen qui sera choisi en fonction de l’étape de la grossesse. Avec l’ASN, six organisations de quatre pays différents joignent leurs efforts pro-avortement dans le cadre d’une initiative appelée « Avortement sans frontières », selon les informations publiées par Gazeta Wyborcza. Parmi elles, il y a deux organisations polonaises, dont une qui se fait appeler « Abortion Dream Team ».
La loi polonaise sur l’avortement, qui date de 1993, est plus restrictive que les lois en vigueur dans la plupart des pays européens. Elle autorise les avortements dans trois cas de figure : quand il y a danger pour la vie ou la santé physique de la femme enceinte (sans limite de délai), quand la grossesse est issue d’un viol ou d’un inceste (jusqu’à la 12e semaine), ou quand le diagnostic prénatal de l’enfant conclut à une anomalie ou maladie grave et incurable (jusqu’à la 24e semaine). Chaque année, un peu plus de 2000 avortements sont réalisés légalement dans les hôpitaux polonais selon les données de l’assurance maladie obligatoire (NFZ), même si les statistiques officielles publiées par le ministère de la Santé en laissent apparaître moitié moins sur la base des déclarations envoyées par les hôpitaux du pays. Avant 1993, la loi sur l’avortement datant de la dictature communiste permettait de se faire avorter gratuitement sur simple demande jusqu’à la 12e semaine de grossesse.
Dans l’édition du 12 décembre de Gazeta Wyborcza, une militante de l’« Abortion Dream Team » a cité l’Allemagne, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne comme étant les pays où les femmes enceintes depuis plus de 12 semaines pourraient aller se faire avorter avec une prise en charge de l’Abortion Support Network. L’ASN promet aux femmes polonaises une assistance complète pour leurs procédures d’avortement médicalisé à l’étranger, y compris en ce qui concerne l’assistance linguistique et les nuitées. Pour les femmes dont l’avortement peut se faire par voie pharmaceutique, les pilules abortives doivent être envoyées par l’organisation néerlandaise Women Help Women (« les femmes aident les femmes »), même si, comme le reconnaît lui-même ce journal pro-avortement, il est illégal d’importer en Pologne des médicaments sans les autorisations officielles nécessaires. Le quotidien Gazeta Wyborcza ne s’est d’ailleurs pas contenté de sacrifier la majeure partie de sa première page du 12 décembre pour faire la publicité gratuite de la proposition de l’ASN à destination des Polonaises, puisqu’il a aussi publié en page 2 un éditorial approbateur dans lequel la situation de la Pologne est comparée à celle de l’Irlande il y a peu. Le journal a en outre consacré toute sa page 9 à un entretien avec Mara Clarke, la femme qui a fondé l’Abortion Support Network en 2009.
Lire la suiteIl insulte les catholiques sur France Inter : il présente ses excuses aux… LGBT
Frédéric Formet.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le prétendu « humoriste » Frédéric Formet avait braillé, sur la chaîne de télévision France Inter, une chanson blasphématoire où il faisait du Christ une sorte de pervers, tant à la mode actuellement, pendant que les animateurs riaient comme des bossus.
Mais devant l’avalanche de critiques, justement indignées, de ceux qui honorent Jésus-Christ, et devant les clameurs de quelques-uns qui se sont insurgés contre le caractère « homophobe » qu’ils ont apparemment ressenti dans cette chansonnette, M. Formet s’est excusé… auprès du mouvement LGBT, oubliant les principaux intéressés, ou Le principal. Selon Le Salon Beige :
Après sa chronique « humoristique » intitulée « Jésus est pédé », sur France Inter, Frédéric Fromet a reçu une avalanche de reproches sur les réseaux sociaux, mais aussi plusieurs plaintes via la médiatrice des antennes de Radio France. Problème : le chansonnier ne s’est pas excusé pour ce qu’on lui reproche réellement.
En effet, si une partie de la gauche s’est insurgée du caractère homophobe de sa chanson, la majorité des critiques venaient de sa charge contre le catholicisme.
Ignoble blasphème contre le Christ sur France Inter
Par Léo Kersauzie (Medias-Presse.info)
Nous recevons ce communiqué de CIVITAS :
Un ignoble blasphème public a été commis contre Notre-Seigneur Jésus-Christ et ne peut rester sans réaction.
Le vendredi 10 janvier, sur les ondes de la radio France Inter, une « chanson » ordurière intitulée « Jésus est pédé » a été diffusée, entonnée par le soi-disant « humoriste » Frédéric Fromet.
Pour que chacun mesure la gravité du blasphème, voici quelques extraits de ce qui a été diffusé par une radio du service public.
« Jésus est pédé, membre de la LGBT [… etc.] »
Ce « chanteur humoriste » Frédéric Fromet n’en est pas à sa première provocation foncièrement antichrétienne. Il s’était déjà illustré sur cette même radio France Inter en chantant « elle a cramé la cathédrale » — aux paroles également ignobles — quelques jours seulement après l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Le blasphème public diffusé par France Inter vendredi dernier a entraîné l’hilarité des animateurs présents sur le plateau radio.
Il est bien évident qu’il serait inconcevable que France Inter diffuse une chanson qui se moquerait de façon équivalente du judaïsme ou de l’islam. Sous couvert d’humour, c’est le christianisme qu’ils haïssent publiquement.
CIVITAS appelle tous les catholiques à réagir massivement. Non pas par une pétition mais en protestant directement à France Inter. Nous devons exiger des excuses publiques et des sanctions à l’égard des responsables récidivistes d’actes antichrétiens.
Par mail : [email protected]
Par téléphone : 01.45.24.70.00/01.56.40.22.22
Par courrier postal : Maison de la Radio – France Inter, 116 avenue du Président Kennedy, 75220 Paris Cedex 16
Notre silence serait impardonnable. L’antichristianisme qui sévit en ce moment ne se résume ni à des paroles ni à des dessins immondes. Il se traduit aussi, en France, par de très nombreuses profanations de lieux de culte et même parfois des tentatives d’incendie de lieux de culte.
Cela doit cesser !
Alain Escada,
président de CIVITAS
Une étude douteuse affirmant que l’avortement n’augmente pas les tentatives de suicide
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : freepik
21 novembre 2019 (LifeSiteNews) — Une nouvelle étude a attiré l’attention des médias grand public sur ses conclusions selon lesquelles l’avortement n’augmenterait pas la probabilité qu’une femme tente de se suicider, mais un éminent chercheur pro-vie affirme que les faits indiquent tout le contraire.
Mardi, The Lancet a publié une étude réalisée par une équipe de chercheurs de l’Université du Maryland qui a examiné les données sur l’avortement et l’automutilation de plus de 500 000 femmes au Danemark.
« Nous avons constaté que les femmes qui ont eu des avortements présentaient un risque plus élevé de tentatives de suicide non mortelles que les femmes qui n’ont pas eu d’avortement », conclut-il. « Cependant, comme le risque accru était le même l’année précédant et l’année suivant l’avortement, il n’est pas attribuable à l’avortement. Ainsi, les politiques basées sur l’idée que l’avortement augmente le risque de tentatives de suicide chez les femmes désinformées. »
Commentant l’étude sur The Daily Mail, Jenneke van Ditzhuijzen de l’Université d’Amsterdam a suggéré que les tentatives de suicide pourraient être attribuées non pas à l’avortement lui-même, mais à d’autres facteurs relatifs à une grossesse non désirée, comme la violence domestique ou la stabilité des relations. « Cela ne signifie pas qu’avoir un avortement indique que les femmes traversent une période difficile ou que les symptômes de problèmes mentaux sont attribuables à l’avortement, affirme-t-elle, mais plutôt que certaines femmes courent un risque élevé d’adversités multiples à un certain moment de leur vie, ce qui pourrait inclure une grossesse non désirée et un avortement. »
Michael New, professeur invité de l’Université catholique d’Amérique et chercheur de l’Institut Charlotte Lozier (CLI), informe LifeSiteNews que les conclusions de l’étude sont limitées par certaines lacunes méthodologiques et que l’étude elle-même est incompatible avec un ensemble de preuves provenant d’autres études.
Lire la suiteLa fraude du « genre »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Vitabello/Pixabay
J’ai déjà parlé des aveux de cet universitaire canadien qui a participé à la diffusion de la théorie du genre dans le monde. Il a récemment révélé que ses études sur le « genre » étaient mensongères et aucunement basées sur des arguments solides. Pour la théorie du genre qu’il prônait, être homme ou femme relevait de la « construction sociale » et que l’appartenance d’un être humain à l’un de ces deux groupes relèverait du pure ressenti (inculqué bien sûr), mettant de côté la biologie, la génétique…
Nathalie Elgrably-Lévy a écrit ce 22 novembre un article sur les aveux de Christopher Dummitt, notant au début de son texte la progression foudroyante de la théorie du genre dans la société et son contrôle sans cesse grandissant (montrant son caractère idéologique), dont les conséquences sont désastreuses. Mme Elgrably-Lévy explique, dans Le Journal de Montréal :
Or, voilà qu’une tribune signée par Christopher Dummitt, un professeur de l’université Trent en Ontario, a ouvert la boîte de Pandore. Pendant 20 ans, il a publié des travaux pour valider la théorie du genre. Aujourd’hui, il confesse : « J’avais tort. Ou, plus précisément, j’avais partiellement raison. Pour le reste, j’ai globalement tout inventé de A à Z. Je n’étais pas le seul. C’est ce que tout le monde faisait (et fait encore). C’est ainsi que fonctionne le champ des études de genre. » Il ajoute : « Je partais du principe que le genre était une construction sociale et je brodais toute mon argumentation sur cette base »
Je dirais plutôt que ce professeur a commencé à refermer la boîte de Pandore, vue que c’est une boîte à catastrophes. Mais passons aux choses plus sérieuses. Quand M. Dummitt confesse : « J’avais tort. Ou, plus précisément, j’avais partiellement raison », j’imagine que ce « partiellement raison » veut dire qu’il considère que certaines attributions (métiers, occupations, rôles dans la société, caractères) faites aux hommes ou aux femmes relèvent de conventions sociales et des circonstances, et non de la biologie, ce en quoi il a peut-être… « partiellement raison. »
Il est déplorable, fait remarquer Mme Elgrably-Lévy, que les médias se taisent sur une révélation aussi importante, n’osant remettre en doute la théorie (idéologie) du genre, privilégiant ainsi une fraude intellectuelle (et même l’aidant activement) à la vérité, ce qui, note-t-elle : « n’est pas mon genre ! »
Ne touchez pas à nos maisons de soins palliatifs
Lettre de d’un de nos lecteurs ― Photo : rawpixel/Pixabay
Réplique à un article d’Ariane Krol, dans La Presse, en faveur d’un élargissement de l’euthanasie
Abolissons l’euthanasie fallacieusement nommée « Aide médicale à mourir »
J'aimerais porter votre attention sur un enjeu civilisationnel majeur qui passe sous silence en ce moment sous la chape de notre torpeur nationale. Nous assistons présentement à un élargissement, qui était très prévisible, de l'euthanazie, excusez-moi, de l'euthanasie au Québec.
Sous la fallacieuse appellation « Aide médicale à mourir », ce n'est pas une aide dans le mourir mais bien un acte homicide posé par un médecin, enchâssé dans une loi apportant volontairement la confusion entre l'euthanasie et les « soins de fin de vie ».
[Quant au] soins : tuer n'a jamais été un soin depuis Hippocrate en 2400 ans et dans la civilisation chrétienne en 2000 ans.
Selon le jugement Truchon-Gladu, que les gouvernements actuels ne contesteront pas, nous voyons selon la conception ménardienne, que l'euthanasie devient un service sur demande justifié soit par la souffrance psychologique, soit la souffrance physique où la notion de « mort prévisible » qui servait en principe de garde-fou est éliminée.
Selon le programme caquiste, et en attente d'une « étude » qui sera livrée ce printemps, Québec veut « être proactif » dans l'élargissement de l'euthanasie aux personnes atteintes d’Alzheimer et de démences ! Cette dernière proposition de Québec scandalise Maître J. P. Ménard qui lui, comme on l'a vu, étend sa « compassion » à tous les malheureux « lucides » ! La boucle est bouclée.
Nous parlons de fierté nationale et de survie de notre culture mais de quelle survie et de quelle société parlons-nous quand une des valeurs fondatrices de la civilisation occidentale, la vie et sa protection, est pernicieusement mais radicalement sapées par la mise en place d'un système étatique euthanasique via son système de santé publique?
Imaginez dans les années 60-70-80 une Mère Theresa apportant aux mourants « compassion et dignité » par la mort provoquée ; nous l'aurions sans aucun doute classée dans les horreurs de l'histoire du XX siècle ! Alors en quoi cela serait-il différent pour nous au XXI siècle si nous confondons homicide et compassion ?