Soros derrière la censure des médias conservateurs?
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Je peux voir de plus en plus d'articles selon lesquels les médias conservateurs sont censurés par les géants des réseaux sociaux comme Facebook; notre expérience corrobore leurs dires, nous connaissons nous-même une baisse inexpliquée de lecteurs. Le WND explique :
Lire la suite«La récente vague de censure des voix conservatrices sur Internet par les géants de la technologie Facebook, Twitter, YouTube et Apple, reflète un plan créé par une coalition de groupes progressistes financés par George Soros pour reprendre le pouvoir sur Washington à l'administration du président Trump.
En janvier 2017, le fondateur de Media Matters, David Brock, a présenté un document confidentiel de 49 pages, pour vaincre Trump en travaillant avec les principales plateformes de médias sociaux à éliminer la "propagande de droite et les fausses nouvelles", lors d'une réunion de réflexion en Floride à laquelle participaient environ 100 donateurs, rapporta le Washington Free Beacon à l'époque.
Lettre ouverte d'un pro-vie à une journaliste du Plateau Mont-Royal
Chère journaliste du Plateau Mont-Royal,
Je me présente : mon nom est Georges Buscemi. Je suis président de l’organisme Campagne Québec-Vie, voué à la défense de la personne humaine, de la conception à la mort naturelle, ce qui signifie, selon vous, que j’ai le désir irrépressible de contrôler votre utérus. J’ai lu avec intérêt votre billet dans lequel vous exprimiez votre désaccord avec notre activité de conseiller de trottoir, activité à laquelle le ministre Gaétan Barrette veut mettre un terme, en imposant un périmètre de 50m autour des avortoirs du Québec. D’ailleurs, vous avez raison de vous révolter contre nous. Il faut de la mauvaise volonté pour défendre une cause « jurassique » comme la nôtre – Je vous écris donc pour me repentir.
Vous avez raison : un être humain enfoui dans le cachot humide d’un goulag –ou le cachot humide du goulag qu’est devenu le ventre d’une mère qui choisit l’avortement— n’a de ce fait plus aucune valeur, et doit donc être privé de tout droit, jusqu’à être démembré, jeté dans les déchets biologiques et incinéré sans cérémonie.
Lire la suiteLes témoignages sur Morgentaler
Le décès de Morgentaler amène les gens et les personnalités publiques à témoigner de leurs opinions sur l’homme et sur l’avortement. Et la question du meurtre des enfants à naître n’est pas une question banale. C’est en ce moment que se départagent les « collabos » des résistants, ainsi que des tièdes qui n’osent pas se prononcer ou essaient de temporiser…
On ne pourra plus penser, sans avoir honte pour eux, à Françoise David, à la ministre Agnès Maltais, à Jean Lapierre et Paul Houde, à Marie Malavoy, à Jeannette Bertrand, Julie Miville Deschêne, Lise Payette, Thomas Mulcair, Christine St-Pierre, Alexa Conradi et tant d’autres personnalités publiques qui ont approuvé le meurtrier inconscient de 100 000 enfants, selon ses dires.
Le journal Le Devoir du 30 mai 2013 donne la parole à quelques-unes de ces personnes aveugles devant les charniers d’enfants qu’elles ont baptisés tas de cellules…
Pour la présidente de la Fédération des femmes du Québec, Alexa Conradi, c’est ce courage qui fait de Henry Morgentaler un être si exceptionnel. « Il a permis de faire éclore, par la voie juridique, une réflexion politique, souligne-t-elle. En défiant l’autorité et en faisant de la désobéissance civile, il a aussi pu faire avancer toute la société. On réfère souvent à des cas d’ailleurs dans le monde : Gandhi, Martin Luther King, d’autres personnes qui défient les autorités pour accéder à un monde meilleur. Eh bien lui, c’est une de nos figures qui a permis un meilleur monde pour les femmes. » (…)
Lise Payette dit espérer qu’un monument soit un jour érigé en l’honneur de l’homme. Elle raconte comment sa propre grand-mère était passée sous les mains d’un étudiant en médecine pour interrompre une grossesse tardive et non désirée. « Ce fut une histoire d’horreur. Elle a été malade. Et cet étudiant a fait ce que tous faisaient à l’époque. Il avait dit à ma grand-mère “S’il vous arrive quoi que ce soit après, je ne vous connais pas, je ne vous ai jamais vue.” » Selon elle, les jeunes femmes d’aujourd’hui qui ont la témérité de se dire non féministes oublient à quel point les luttes ont été difficiles. Au moins, cette mort, dit-elle, « ravive les mémoires et sert à cela. Il a donné toute sa vie pour servir les femmes. Il me semble que la journée d’aujourd’hui devrait lui être consacrée. »
La ministre québécoise responsable de la Condition féminine, Agnès Maltais, a offert ses condoléances à la famille. « Peu d’hommes ont pris autant de risques pour le droit des femmes que le Dr Morgentaler. Il a même été jugé, condamné et emprisonné pour leurs droits. Alors il mérite à jamais notre respect. » (…)
Et aussi à des critiques plus réalistes :
Georges Buscemi, de Campagne Québec-Vie, insiste plutôt sur le fait que lui et ses coreligionnaires « priaient pour sa conversion ». Il cite l’exemple de Bernard Nathanson, un médecin new-yorkais qui s’est battu contre les lois anti-avortement pour ensuite devenir pro-vie. « On espérait voir la même chose et ce n’est pas arrivé. Alors on est un peu tristes », confie M. Buscemi. Il déplore le statut de vedette qu’on donne au médecin. « Que laisse-t-il au Canada ? C’est comme un saint qu’on essaye de canoniser. Je trouve cela aberrant. C’est une personne qui peut-être était de bonne volonté, qui avait des qualités de ténacité pour livrer un combat, mais en fin de compte, c’était pour la mauvaise cause. »
Jim Hughes, le président de Campaign Life Coalition, se rappelle bien l’homme dont il espérait lui aussi la conversion. « Je me rappelle que Henry Morgentaler avait publié un communiqué de presse condamnant le gouvernement du Québec, qui envoyait aux États-Unis les femmes pour obtenir des avortements tardifs […]. Il comparait cela à tuer des enfants. […] Je lui ai écrit pour suggérer de tenir une conférence de presse conjointe et il m’a récrit pour me dire : “Bien essayé !” ! », raconte M. Hughes. « Il m’avait dit que je ne gagnerais jamais la bataille. Qu’il avait avorté des maîtresses de juges, de ministres et de policiers! Alors je n’avais aucune chance de changer les choses. Quand les gens me demandaient si je le haïssais, je répondais que je ne le haïssais pas du tout. Je haïssais ce qu’il faisait. »
Le député conservateur Mark Warawa, celui qui a tenté de faire condamner par un vote à la Chambre des communes les avortements sexo-sélectifs, a été le seul qui a accepté de faire quelques commentaires mercredi. « C’est toujours triste quand quelqu’un meurt et j’espère qu’il a réglé ses comptes avec le Créateur. Personnellement, je suis en désaccord avec ce qu’il défendait sur la question de l’avortement. »
Ainsi qu’à ceux qui s’en lavent les mains :
Tous les autres députés conservateurs connus pour leurs positions pro-vie ont refusé de commenter le décès du personnage. La ministre responsable du Statut de la femme, Rona Ambrose, a appris la nouvelle par les journalistes qui l’interrogeaient. « Évidemment, il a été une figure marquante dans l’histoire du Canada et il a eu un énorme impact sur la nation », a-t-elle dit. Quant au ministre de la Justice, Rob Nicholson, son bureau a pour tout commentaire écrit que « le premier ministre a été très clair : notre gouvernement ne rouvrira pas ce débat ».
Dernière analyse de l'affaire Savita : une manipulation médiatique pour modifier la loi sur l'avortement en Irlande
Sur le blog de Jeanne Smits du 26 avril, cette excellente analyse de l'affaire Savita:
(Les journaux à travers le monde ont dès le départ inventé l'histoire d'une mort due à un avortement refusé, sans connaître ce qui s'était vraiment passé...)
(...)
La mort, estime l'enquête officielle, résulte d'une « mésaventure médicale » : il n'est pas question dans le rapport de conclure que Savita est morte du fait qu'on lui a refusé l'avortement et encore moins parce qu'on aurait appliqué le « dogme catholique » pour justifier le refus. C'est pourtant ce qu'en ont retenu les médias.
En réalité, ce n'est pas le refus d'avortement qui a tué Savita, mais le retard de diagnostic pour une infection à l'E.coli par voie urinaire qui a abouti à un choc septique. Ce n'est pas une situation inouïe : au Royaume Uni, le Royal College of Obstetricians and Gynaecologists note que la plupart des décès de femmes enceintes de moins de 24 semaines souffrant d'une telle infection est due à des soins non-conformes aux exigences minimales, le défaut de dépistage de l'infection étant en tête de liste.Une septicémie comme celle dont est morte Savita est liée à un taux de mortalité de 60% et son dépistage précoce est « vital » pour augmenter les chances de survie. Le diagnostic doit être confirmé au plus tôt par des examens sanguins et il faut tout de suite administrer des antibiotiques à large spectre par voie intraveineuse, le tout accompagné d'un suivi régulier.Savita Halappanavar s'est présentée à l'hôpital le 21 octobre, souffrant de mal de dos : étant donné qu'elle avait eu des problèmes de dos par le passé elle a simplement été renvoyée chez elle. Elle revint le soir, ayant eu des saignements. Un prélèvement sanguin eut lieu ; il révéla très rapidement un fort taux de globules blancs, qui indique la présence d'une infection. Mais personne ne s'en préoccupa.C'est seulement 24 heures plus tard, le lundi soir, qu'un membre du personnel de l'hôpital en prit connaissance ; et c'est seulement le mercredi que le médecin chargé de Savita, le Dr Katherine Astbury, s'y référa, à 11 h 24. On avait diagnostiqué la septicémie de Savita cinq heures plus tôt et son état s'était déjà beaucoup détérioré.Lors de l'enquête, le Dr Astbury a déclaré qu'elle aurait mis fin à la grossesse de Savita le lundi ou le mardi si elle avait été au courant de l'infection ; elle s'était appuyée sur les seuls examens pour juger que la jeune femme se trouvait certes mal en point, mais n'était pas en état de risque.Autrement dit, la loi irlandaise n'était pas en cause, puisqu'elle autorise (quoi qu'on en pense par ailleurs) que l'on induise une fausse couche alors que l'enfant non viable vit encore. Dès le dimanche soir, Savita avait perdu les eaux et pour le personnel de l'hôpital de Galway, la fausse couche devait se produire spontanément très vite. La rupture des membranes, en tout état de cause, plaçait Savita en état de risque d'infection et dès lundi, on lui administra par précaution des antibiotiques par voie orale, sans tenir compte de la véritable grave infection dont elle souffrait déjà.Après quoi, selon l'enquête, les contrôles qui auraient dû être faits tous les quatre heures, avec comptage des globules blancs, n'eurent pas lieu. Et les bons antibiotiques ne furent administrés qu'à 13 h le mercredi. D'autant qu'un test au lactosérum pratiqué tôt le mercredi matin fut fait dans de telles conditions que le labo ne put l'analyser.A partir du mercredi matin, ayant spontanément fait sa fausse couche, Savita fut transférée vers une unité de soins intensifs et reçut « les meilleurs soins possibles », mais qui n'allaient pas compenser les erreurs précédentes.L'avortement l'eût-il sauvée ? Les opinions divergent : l'opération elle-même comporte des risques supplémentaires d'infection et la septicémie la rend contre-indiquée. D'autre part l'enfant de Savita n'était pas la source de son infection bactérienne, puisque l'utérus et les membranes forment un environnement stérile. L'usage du misoprostol pour induire des contractions en vue d'accélérer l'expulsion n'aurait pas non plus garanti que celle-ci se produise effectivement plus vite et n'aurait pas assuré que l'on puisse se passer d'une intervention chirurgicale.En cas de fausse couche spontanée, l'approche clinique privilégiée consiste à laisser faire ; en l'absence de signes évidents d'infection, ceux-ci étant masqués par les analgésiques, l'absence d'intervention était somme toute normale.Ayant appris qu'une fausse couche était dans son cas inévitable, avec son issue tragique pour l'enfant, l'enquête révèle que Savita a demandé l'avortement afin de pouvoir quitter l'hôpital le plus radidement possible. Ses parents étaient venus la voir depuis l'Inde et s'apprêtaient à repartir. Elle voulait leur dire au revoir à l'aéroport.Le Dr Ashbury a refusé cette demande, s'exprimant uniquement en termes légaux et sans expliquer les raisons médicales de ce choix, en disant que la loi irlandaise ne permet pas l'avortement. Une réponse qui allait désorienter Savita et son mari Praveen. Ils devaient en parler par la suite avec une sage-femme, Ann Maria Burke, en lui demandant pourquoi l'avortement est illégal en Irlande. Savita lui expliqua que l'Inde est un pays Hindou. Mme Burke répondit que l'Irlande est un « pays catholique » pour tenter d'expliquer le contexte de la loi.Ann Maria Burke s'est excusée lors de l'enquête pour cette déclaration, qui a été amplement exploitée par les partisans de l'avortement depuis la mort de Savita alors même que la sage-femme n'était en rien chargée de prendre des décisions par rapport à la situation de la jeune femme.Un expert, Peter Boylan, partisan connu de l'avortement légal, a assuré que c'est la loi anti-avortement qui est responsable de la mort de Savita. Cette affirmation n'a pas été reprise par le jury d'enquête qui a souligné au contraire, avec le représentant du ministère public, les erreurs médicales commises et recommandé que des procédures soient mises en place pour les éviter à l'avenir.L'Irlande est l'un des pays les plus sûrs pour les futures mères et la mortalité maternelle affiche le taux le plus bas du monde, alors même, et sans doute parce que l'avortement y est illégal. Et dans des cas similaires, un médecin venu témoigner a assuré qu'il avait lui-même accéléré quatre fausses couches sur des femmes souffrant de septicémie, où les bébés n'ont pas survécu. Au cours de ces 40 dernières années, on compte 5 cas d'avortement lié à une septicémie en Irlande.Savita aura été la première femme à mourir en couches à l'hôpital de Galway en 17 ans : à Londres, 100 femmes sont mortes en couches au cours de ces 5 dernières années.Et comme la septicémie est très difficile à contrôler, rien ne garantit que Savita aurait survécu même en recevant les meilleurs soins possibles.Caroline Farrow, qui a publié le compte-rendu de l'enquête sur Savita ici, termine en notant que l'hôpital de Galway est depuis plusieurs années dans le collimateur comme le pire hôpital d'Irlande – une situation qui n'est pas sans lien avec les mesures d'austérité qui par ailleurs ont des effets inquiétants sur les maternités, où l'on souffre d'un manque de personnel et de moyens.On comprend que Praveen Halappanavar soit en colère : sa femme n'aurait peut-être pas survécu, mais elle a certainement été victime d'erreurs et de fautes médicales.Il est vrai cependant que dans son pays d'origine, l'Inde, le taux de mortalité maternelle est 33 fois plus élevé qu'en Irlande – et même aux Etats-Unis, il est 3,5 fois plus élevé.Reste une question médicale : l'administration d'antibiotiques efficaces, d'emblée, aurait-elle permis d'attendre que la fausse couche se fasse naturellement ? Je ne connais pas la réponse.Reste aussi la question morale. A-t-on le droit, moralement, de prendre la vie d'un enfant à naître, fût-on certain de sa mort prochaine, pour sauver la vie de sa mère ? L'éthique catholique dit non, sachant que cela demande de l'héroïsme de la part de la mère, mais le principe du respect de la vie de l'être humain innocent ne souffre pas d'exception. Ici les choses ne se posaient de toute manière pas en termes de morale catholique, puisque la loi irlandaise ne prévoit pas de poursuivre pénalement l'avortement en ce cas, et que c'est l'absence de connaissance de la situation grave où se trouvait Savita qui explique l'absence d'action pour la sauver.En tout état de cause, accuser la loi ou accuser le dogme catholique relève d'une même manipulation.
Mise au point concernant l'article "L'archevêque de Montréal participe à une messe pro-vie" paru le 11 mai 2012
Le journal de Québec interroge Campagne Québec-Vie sur la motion M-312!
Sur le site du Journal de Québec du 27 avril 2012:
« La Cour suprême s’est prononcée là-dessus. Rappelez-vous l’histoire de Chantal Daigle (1989). Tant qu’il n’est pas né, l’enfant n’a pas de droit, soulève Marie-Michèle Dubeau, directrice générale de SOS Grossesse. La femme est la personne la mieux placée pour faire le choix de garder ou non l’enfant. Il n’y a pas de moins bonnes ou de meilleures raisons, ça appartient à chacun. »
Cette position est réfutée par l’organisme Campagne Québec-vie. Le fœtus est un être humain dès sa conception, défend le groupe basé à Montréal. Accepter qu’une femme interrompt sa grossesse parce qu’elle vit des moments difficiles équivaut à donner sa bénédiction à un meurtre, soutient le groupe montréalais. « La mère pourrait utiliser ces mêmes raisons pour justifier qu’elle a tué son enfant de trois ans, lance la porte-parole Agnès Colantuoni. Ce n’est pas à nous de décider quand il est acceptable de tuer un être humain. Si la mère est en difficulté, il faut essayer de l’aider. Il faut augmenter le désir d’aider, avoir plus de compassion. »
L’idée qu’un enfant ait des droits seulement à sa naissance est injuste, selon Mme Colantuoni. « Si un enfant peut naître à sept mois, comment se fait-il qu’un enfant ne soit pas un être humain avant la naissance qui est la plupart du temps après neuf mois de grossesse? »
Le débat perdurera
Mme Dubeau croit que l’avortement continuera de faire couler de l’encre tant que les conservateurs seront au pouvoir. « Les groupes privés contre l’avortement poussent sur le gouvernement pour que la question de l’avortement soit rouverte, dit-elle. Le droit à l’avortement, on a de plus en plus l’impression que c’est remis en question, alors qu’on pensait que c’était un droit acquis. »
Campagne Québec-Vie a besoin de vous pour continuer ce combat pour le droit des enfants à naître. Merci pour vos prières et pour l'aide financière que vous nous apportez par vos dons.
Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie au Téléjournal de Radio-Canada
Il conteste une récente étude du docteur Wendy Norman qui affirme que le taux d'avortements est à la baisse au Canada. (Voir le reportage du 18 novembre --aux alentours de 15 minutes 30).
"Les pro-vie veulent d'abord modeler les esprits"
Un article d'Hélène Buzzetti du Devoir, où il est question des remous engendrés par les commentaires d'un député conservateur, Brad Trost, voulant que, grâce à la mouvance pro-vie à l'intérieur du parti Conservateur, une subvention aurait été refusée au Planned Parenthood international, l'organisme qui commet le plus d'avortements de par le monde.
Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, explique pourquoi, faute d'avoir le choix de voter pour un député pro-vie, il votera conservateur.
Le journal Rue Frontenac et les centres de grossesse: La grande manipulation
La semaine dernière le journal des lockouts du Journal de Montréal, le journal Rue Frontenac, a publié un exposé "choc" sur un réseaux de centres de grossesses au Québec dont les employés tenteraient de convaincre
Extraits d'Option Grossesse de Trois-Rivières:
Extrait #1:
Dans l'fond y'a vraiment des conséquences à l'avortement. Notre corps un, le sait, notre tête le sait, au fond de nous tout le sait qu'est ce qui arrive. Pour avoir parlé avec beaucoup de femmes je pense que ça finit toujours par te rattraper un jour dans ta vie ton avortement. Il y en a l'année d'après c'est la grosse dépression, puis elles ne se pardonnent pas, il en a qui tombe enceinte trois mois après pour [...] effacer ce qu'ils ont fait.
Chacune est différente, c'est vraiment personnel et on ne peut planifier d'avance comment on va réagir après coup.
Il a des personnes pour qui tant qu'ils conçoivent l'enfant comme étant une masse de cellules, tout va bien, c'est la meilleur décision...mais dès qu'ils voient une photo ils paniquent. 11-12 semaines, c'est parfait, ce qui grandit en toi là, c'a toute, ce qu'il lui reste à faire simplement c'est grandir.
Extrait #2:
C'est sur qu'il y a des choses qu'ils veulent essayer de sortir... Je te dirai pas que "oui" c'est vraiment des recherches et que c'est prouvé, non. Fait que, dans ces choses là on trouve que cela pourrait augumenter le risque de cancer du sein. Est-ce que c'est vrai, faux: sincèrement j'en ai aucune espèce d'idée. Quand les recherches sortent, il en a qui disent oui, d'autre non, on voit des débats dans les médias. Mais je pense que ça peut avoir de l'allure, qu'on peut y penser, le considérer, sans savoir à 100% si c'est vrai. Mais disons, je me suis avorté à 17 ans, et rendu à 32 ans, et j'ai 3 enfants, ma vie est super épanouie, c'a va super bien, c'est le fun, puis bang! on m'annonce que j'ai le cancer de sein, et que là je ne veux pas qu'il faille que je me batte, que je fasse de la chimio, que je perde mes cheveux, je ne veux pas! Donc je ne peux pas te dire que auras le cancer du sein, mais je ne peux pas dire non plus que ce n'est pas possible.
Extrait #3:
Tu sais nous notre vie, c'est comme ça regarde: au moins ici on va toute leur donner l'information qu'on a, qu'on possède, c'est comme les recherches, ça continue toujours d'avancer [...] Les avortement il y en a toujours eu, mais ça fait pas si longtemps que ça qu'il y en a autant que maintenant, alors maintenant on peut voir les séquelles, alors qu'avant on ne voulait pas en parler. On commence a avoir un bon "pool" de population pour faire des recherches, on peut découvrir des liens avec le cancer, la stréilité. J'ai connu une femme qui a eu 2-3 avortements, et lorsqu'elle a voulu avoir un enfant, ça n'a jamais marché.
Extraits de Conseils grossesse à Montréal:
Extrait #1:
[Les problèmes] ne s'arrêtent pas avec l'avortement, ça ne fait que commencer. Si il y a une petite grafignure qui se fait, après [la paroie de l'utérus] ne sera pas propice à la nidation, tu ne pourras pas avoir un bébé. C'est un risque à prendre. Ou si il y a un petit morceau qui reste, une petite affaire, ça pourrait causer des hémorragies. Si il t'arrive un cancer de l'utérus en cinq ans, je ne peux pas dire que ce n'était pas l'avortement. J'ai des dépliants qui disent qu'il y aurait une augmentation de 90%. Je ne crois pas que c'est si grave que ça, mais c'est logique qu'il y aurait une augmentation. Aujourd'hui il y a des fondations pour la protection des animaux qui donnent des subventions aux laboratoires pour utiliser les foetus au lieu des rats. Ils utilisent des fetus pour des produits de beauté. Si le fetus n'est pas magané ils utilisent des organes, le cerveau, le coeur.
Maintenant il y a beaucoup plus de cancer du sein. Tu sais qu'il y a un danger. Dernièrement on a obligé la fondation du cancer du sein à annoncer que l'avortement pourrait augmenter le risque de cancer du sein. Ce que je sais, c'est quand tu deviens enceinte, il y a une concentration de l'hormone qui pourrait causer le cancer du sein. Le
Même au CLSC il n'y a personne pour traiter le traumatisme post-avortement. Le traumatisme t'es pogné avec. L'avortement tu paies plus fort que tu penses, c'est ça l'affaire.
Extrait #2:
Il en a qui font des cauchemars, ils se voient qu'ils tuent leur bébé, c'est des choses qui arrivent. Il y en a qui se punissent, qui s'auto-punissent. C'est pas conscient, ils s'empêchent de... Il en a que leurs émotions sont affectés, donc ils sont toujours au neutre, jamais trop excitées, ni déprimées, au neutre. Ça c'est plus dangereux; t'es plus la même fille, t'es plus le fun, par ce que t'es trop "juste [neutre]". Il y a des risques. Donc c'est ton droit comme fille de savoir les risques, par ce que c'est tuer un enfant dans ton corps. Il a des filles qui se mettent à boire, d'autres on de la misère à être avec un enfant car ils se demandent si [le leur] était un gars ou une fille, des affaires de même.