Affaire Covington : The Washigton Post s'arrange à l'amiable

Par Jean Pierre Dickès (Medias-Presse.info) — capture d'écran vidéo
Tels sont pris qui croyaient prendre…
Nos lecteurs studieux se souviennent peut-être de l’affaire de Covington en Amérique. Le 18 Janvier 2019, à la fin de la Marche pour la Vie, un groupe d’étudiants pro-vie venus de l’école supérieure de Covington (Kentucky) était en train de se disperser. Un Indien « natif » […] du nom de Nathan Phillips s’enfonça parmi eux en battant du tambourin sous le nez d’un jeune catholique du nom de Nicholas Sandmann. Le garçon sourit aimablement.
Or Phillips prétendit que ce dernier avait tenu des propos racistes à son endroit. Aussitôt se répandit la nouvelle que ce garçon est raciste.

Toute la bienséance médiatique se déchaîne. La médiacratie a trouvé son mouton noir. Il s’est même créé pour la circonstance un nouveau concept, celui de « sourire raciste ». Les médias stigmatisent le garçon, lequel se fait virer de son école qui ferme en raison des menaces de mort qui affluent. Même des évêques en ajoutent une louche contre Nicholas.
Lire la suiteMalte, île pro-vie battue par la tempête

Port de La Valette à Malte.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
24 juin 2020 (LifeSiteNews) — En deux ans, deux des refuges pro-vie européens sont tombés aux mains de l’industrie de l’avortement.
En République d’Irlande, une campagne médiatique féroce visant à faire passer la mort de Savita Halappanavar comme conséquence du 8e amendement aboutit au vote en faveur de son l’abrogation en 2018 ; Westminster imposa l’avortement à l’Irlande du Nord peu de temps après. Le Parti démocrate unioniste y réagit en rejetant les nouvelles lois sur l’avortement à Stormont au début du mois dans une motion qui fut adoptée par 46 voix contre 40, mais la Chambre des Lords approuva ce régime d’avortement au mépris des vaillants efforts des politiciens pro-vie du Parti démocrate unioniste.
À l’insu de la plupart des gens, il reste encore plusieurs pays pro-vie européens, en difficulté. La petite nation du Liechtenstein a tenu bon, la famille royale rejetant systématiquement toute tentative de légalisation. Malte, elle aussi, a jusqu’à présent conservé ses lois pro-vie. Ces derniers jours, des reportages de médias pro-avortement comme The Guardian ont commencé à attirer l’attention sur le régime pro-vie de Malte. Les médias commencent à réclamer un changement, et les pro-vie maltais sont outrés par les préjugés et la fourberie dont ils sont victimes.
Pour mieux comprendre la situation à Malte, j’ai contacté mon amie le Dr Miriam Sciberras, qui est présidente de Life Network Foundation Malta. Conférencière, chercheuse pro-vie et chirurgien dentaire, elle a été vice-maire de sa ville natale, Zabbar, et obtint un diplôme d’études supérieures en bioéthique à l’Université d’éthique sur la thèse « Le droit des nouveau-nés prématurés aux soins palliatifs ». Depuis lors, elle est l’une des plus importantes militantes pro-vie de Malte.
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LifeSiteNews : quel est le statu quo en matière d’avortement à Malte ?
Dr Miriam Sciberras : Le meurtre délibéré d’enfants à naître dans le ventre de leur mère par avortement, sous quelque forme que ce soit, est illégal à Malte, tout comme l’homicide. La position actuelle de Malte en juin 2020 est celle d’un bastion pour la vie, une position solitaire très courageuse que nous devons aux dirigeants politiques passés et présents, qui malgré la multitude des pressions politiques ont toujours maintenu notre droit en tant que pays souverain de défendre la vie dès la conception.
Cette position se reflète dans les lois de Malte. Nous avons actuellement la chance d’avoir en la personne du Dr Robert Abela un Premier ministre résolument pro-vie. L’actuel chef du parti d’opposition, le Dr Adrian Delia, est lui aussi fièrement pro-vie, quant au président actuel, Son Excellence le Dr George Vella, il est publiquement pro-vie. Le président George Vella a déclaré publiquement qu’il ne signerait aucune loi sur l’avortement sous sa présidence. Il y a évidemment des groupes de pression qui sont en désaccord avec cette position, et qui soutiennent que Malte devrait se joindre au mouvement pro-avortement.
À Malte, les femmes enceintes et les enfants qu’elles portent sont protégés par la loi. Les femmes enceintes sont en sécurité et on prend soin d’elles, tout comme de leur enfant à naître. Les soins prénataux sont axés sur la santé de la mère et de l’enfant, en tant que patients distincts. Toutefois, dans les cas médicaux difficiles, si une femme enceinte a besoin d’un traitement médical pouvant sauver sa vie, elle a toujours la possibilité de se faire soigner, même si cela peut entraîner la perte inévitable de la vie de son enfant à naître. Nous suivons le principe du double effet dans ces cas, et nous nous efforçons toujours de sauver l’enfant prématuré chaque fois que cela est possible. Nous n’avons pas besoin de l’avortement pour que les femmes se sentent en sécurité. Les femmes méritent bien mieux que l’avortement.
Lire la suiteErin O’Toole, vrai conservateur mauve

Erin O'Toole.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo/CPAC/YouTube
Erin O’Toole, candidat à la direction du Parti conservateur du Canada, se présente aux membres électeurs comme « vrai bleu » (le bleu étant la couleur du parti) afin de donner une description imagée de son programme et de sa personne. L’idée de se nommer soi-même « vrai bleu » lui est sans doute venue pour plaire aux conservateurs dits « sociaux » (qui s’oppose à l’avortement, l’euthanasie, l’interdiction des « thérapies de conversion », etc.), reprenant ainsi le « vrai bleu » de Richard Décarie (candidat à la chefferie écarté sans explication par le tout puissant comité organisateur de la course), et afin de se distinguer de Peter MacKay.
Seulement, M. O’Toole est-il vraiment un « vrai bleu » ?
Selon Dagobert sur Canadian Political Correctness :
Né au Québec et catholique de religion (sans pourtant s’orienter par les guidances morales de l’église) et avec son français assez courant, M. O’Toole paraît avoir toutes les chances parmi les Conservateurs dans la Belle Province. Se présentant comme un « vrai bleu », il souhaite se distinguer de Peter MacKay, plutôt connu pour sa posture libérale, le qualifiant de Red Tory.
Pourtant, ses critiques mettent M. O’Toole dans le camp des rouges avec MacKay. Ont-ils raison ? Après tout, O’Toole veut une politique plus forte envers la Chine et même enlever les contributions du Canada aux Nations-Unies. Il a aussi voté en faveur des droits de conscience des médecins par rapport à l’euthanasie. Comme les autres candidats à la chefferie, il est contre la taxe sur le carbone, en faveur des oléoducs, contre les politiques de Trudeau limitant la possession des armes de feu et veut couper les subsides à Radio-Canada.
Ce qui n’est déjà pas si mal, sauf qu’on ne sait sur quoi il base sa foi, donc sa morale, et par conséquent ses actes.
Son programme inclut également la reconstruction économique du Canada, mise à mal par le confinement mis en place contre le coronavirus, projette de proposer plusieurs lois pour réduire le crime, comme l’obstruction des voies ferrées, rétablirait le Bureau de la liberté de religion* (aboli par Trudeau), laisserait la gestion de la (stupide) taxe carbone aux provinces, et favoriserait enfin la construction de pipelines dans le pays.
Il veut aussi faire le ménage dans le processus d’adoption canadien, en allant « contre une tendance effrayante des autorités canadiennes à refuser de plus en plus l’adoption aux parents qui n’affirment pas toutes les orientations sexuelles », souligne Dagobert.
Autre point positif, il veut défendre les droits des médecins à ne pas participer à une euthanasie. Il a voté contre la loi C-14 sur l’euthanasie. Il a voté pour le projet de « “Loi de Molly” — [qui] criminalise toute violence contre les femmes si elle porte préjudice au bébé avant sa naissance, en plus de la violence contre la femme même », rapporte Dagobert.
Mais, il manque des aspects importants de la politique canadienne au programme de M. O’Toole : la protection des droits parentaux en général, l’abrogation de la loi C-16, la contestation de l’extension de l’euthanasie auprès de la Cour suprême, ou la lutte contre à l’avortement, dont la pratique est si laxiste qu’il est pratiqué « au Canada pour se débarrasser d’un bébé fille ou pour toute autre raison, jusqu’au jour avant la naissance (cela contre notre obligation de protéger les enfants avant et après la naissance, selon la Convention sur les droits de l’enfant, ratifiée par le Canada en 1991 », explique Dagobert.
Lire la suiteProgramme pour enfants de Radio-Canada (CBC) traite J. K. Rowling de transphobe

J. K. Rowling, auteur de la série antichrétienne Harry Potter.
Par Pour une école libre au Québec ― Photo (côtés flous rajoutés) : John Matthew Smith/Flickr
CBC Kids est un programme du diffuseur gouvernemental canadien destiné aux enfants dès six ans. Comme c’est la CBC (service anglais de la Voix d’Ottawa), les trois jeunes animateurs sont « racisés » avec deux filles et un garçon, euh, androgyne.
Dans son tour de l’actualité la semaine passée, ce programme pour jeunes enfants s’est attaqué à l’écrivain J. K. Rowling, auteur de [la détestable série] « Harry Potter », pour avoir osé dire que seules les femmes ont des règles menstruelles. Une déclaration qui, pendant des milliers d’années, aurait été considérée comme évidente. Mais sur CBC Kids News, les jeunes acteurs qui surjouent ont bien fait comprendre aux jeunes téléspectateurs que cette pensée était transphobe et donc très mal. Par contre, Daniel Radcliffe, qui défend le choix transgenre, est porté aux nues par ces nouveaux jeunes prêtres.
Raison. Parce qu’on est en 2020, sœurette.
Vos impôts à l’œuvre (1, 213 milliards de subventions pour l’exercice financier de 2018-2019)
De Soros à l’Union européenne, fortes pressions pour imposer l’idéologie LGBT à la Pologne
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
À l’approche des élections du président de la République, le 28 juin prochain, les pressions internationales contre la Pologne, pays considéré comme le dernier rempart catholique en Europe, se multiplient. La Commission européenne fait pression en faveur des LGBT en utilisant le chantage des subventions et des fonds. Auquel se rajoute celui des gros médias et des fondations.
En effet, la Commission européenne intervient pour favoriser l’idéologie LGBT en Pologne, menaçant de couper les fonds de cohésion réaffectés dans la lutte contre l’impact de la pandémie de coronavirus. Dans une lettre du 27 mai 2020 adressée aux présidents de cinq voïvodies (communautés administratives polonaises), d’une part, la Commission assure que sa priorité est de répondre à la menace posée par le Covid-19 en Europe, d’autre part qu’elle n’a pas l’intention pour autant de négliger d’autres questions « importantes ». La Commission écrit que ces derniers mois elle a reçu « de nombreuses plaintes concernant l’augmentation de la rhétorique anti-LGBT en Pologne ». La dernière plainte des citoyens, mentionnée dans la lettre, concernait « directement le fait que diverses autorités locales et régionales ont adopté des déclarations ou résolutions discriminatoires contre les personnes LGBT ». Cependant, ces mêmes communautés utilisent des fonds européens, continue la lettre… Les deux signataires de la lettre sont deux hauts fonctionnaires de l’UE : Marc Lemaître, directeur général de la direction politique régionale et urbaine, et Joost Korte, directeur général de la direction Occupation, Affaires sociales et Inclusion.
Avec cette lettre, la Commission européenne rappelle que les fonds européens sont conditionnés au respect du droit européen et à la nécessité de respecter les valeurs fondamentales énumérées à l’article 2 du traité sur l’Union européenne et dans la charte des droits fondamentaux, qui ne comprend toutefois pas la promotion de l’idéologie LGBT mais uniquement le principe de non-discrimination.
Pour bien mesurer le chantage de l’UE, seules les communautés administratives familiales pro-famille qui ont approuvé la « Charte des autorités locales pour les droits de la famille » (Łódź, Lubelskie, Małopolskie, Podkarpackie et Świętokrzyskie) font l’objet de menaces de la part de la Commission européenne. Promouvoir le droit des parents à la liberté d’éducation, les valeurs de la sexualité biologique et du mariage homme-femme est considéré comme discriminatoires pour les technocrates bruxellois.
Lire la suiteLettre de Mgr Carlo Maria Viganò à Donald Trump : les enfants de la lumière et les enfants des ténèbres
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Mise à jour du 12 juin 2020 : Trump a tweeté la lettre de Vigano, écrivant : « Tellement honoré par l’incroyable lettre que Mgr Viganò m’a écrite. J’espère que tout le monde, religieux ou non, la lit! »
Article original du 8 juin : Alors que les Etats-Unis font face aux assauts insurrectionnels d’une confrontation raciale menée par une minorité au nom d’un tragique fait divers exploité jusqu’à plus soif, Mgr Carlo Maria Viganò a adressé une lettre de soutien à Donald Trump pour évoquer les ressorts révolutionnaires et francs-maçons de cette entreprise. Elle a été publiée samedi après-midi par LifeSiteNews dans sa langue originale.
Je vous en propose ci-dessous ma traduction aimablement relue, révisée et autorisée par Mgr Viganò. — J.S.
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Monsieur le Président,
Ces derniers mois, nous avons assisté à la formation de deux camps opposés que je qualifierais de bibliques : les enfants de la lumière et les enfants des ténèbres. Les enfants de la lumière constituent la partie la plus importante de l’humanité, tandis que les enfants des ténèbres représentent une minorité absolue. Et pourtant, les premiers font l’objet d’une sorte de discrimination qui les place dans une situation d’infériorité morale par rapport à leurs adversaires, tandis que ces derniers occupent souvent des positions stratégiques au sein des gouvernements, au niveau politique, économique et dans les médias. D’une manière apparemment inexplicable, les bons sont pris en otage par les méchants comme par ceux qui les aident soit par intérêt, soit par crainte.
Ces deux camps, qui ont un caractère biblique, sont établis selon la séparation nette entre la postérité de la Femme et celle du Serpent. D’un côté, il y a ceux qui, bien qu’ils aient mille défauts et faiblesses, sont motivés par le désir de faire le bien, d’être honnêtes, d’élever une famille, de travailler, de donner la prospérité à leur patrie, d’aider les nécessiteux et, dans l’obéissance à la Loi de Dieu, de mériter le Royaume des Cieux. D’autre part, il y a ceux qui se servent eux-mêmes, qui n’ont aucun principe moral, qui veulent démolir la famille et la nation, exploiter les travailleurs pour s’enrichir à outrance, fomenter des divisions internes et des guerres, et accumuler du pouvoir et de l’argent : pour eux, l’illusion fallacieuse du bien-être temporel cédera un jour — s’ils ne se repentent pas — au terrible destin qui les attend, loin de Dieu : la damnation éternelle.
Monsieur le Président, dans la société, ces deux réalités opposées coexistent comme des ennemis éternels, tout comme Dieu et Satan sont des ennemis éternels. Et il semble que les enfants des ténèbres — que l’on peut facilement identifier au deep state auquel vous vous opposez avec sagesse et qui vous mène une guerre acharnée en ce moment — ont décidé d’abattre leurs cartes, pour ainsi dire, en dévoilant maintenant leurs plans. Ils semblent tellement certains d’avoir déjà tout sous contrôle, qu’ils ont laissé de côté cette discrétion qui, jusqu’à présent, avait au moins partiellement dissimulé leurs véritables intentions. Les enquêtes déjà en cours révéleront la véritable responsabilité de ceux qui ont géré l’urgence du Covid non seulement dans le domaine des soins de santé mais aussi dans la politique, l’économie et les médias. Nous découvrirons probablement qu’au sein de cette colossale opération d’ingénierie sociale se trouvent des personnes qui ont décidé du sort de l’humanité, s’arrogeant le droit d’agir contre la volonté des citoyens et celle de leurs représentants dans les gouvernements des nations.
Lire la suiteTrump signe un décret pour combattre la censure anticonservatrice des médias sociaux

Donald Trump, président des États-Unis.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Steve Jalsevac/LifeSiteNews
Faisant face à l’hostilité des médias (a)sociaux*, et particulièrement en ce qui regarde Twitter, Donald Trump a signé un décret visant à combattre la censure de ces plateformes qui a d’autres buts que les bonnes mœurs et le bannissement de la vraie violence. C’est sous prétexte de mener la guerre aux « fausses nouvelles » que Facebook, Twitter et compagnie mènent en fait l’élagage ou l’étiquetage des informations qui leur déplaisent. Selon LifeSiteNews :
Le président Donald Trump a signé le 28 mai un décret indiquant que le gouvernement fédéral commencerait à interpréter de façon beaucoup plus restrictive les immunités légales dont bénéficient actuellement les sociétés de médias sociaux.
L’article 230 de la Communications Decency Act protège les plateformes comme Twitter et Facebook contre les poursuites au regard du contenu publié sur leur site par les usagers.
Tandis que les agences de presse et autres éditeurs peuvent être poursuivis en justice pour avoir publié des propos diffamatoires, les plateformes de médias sociaux sont actuellement exemptées de telles procédures, car la loi les classe en tant que plateformes plutôt qu’en tant qu’éditeurs.
Le décret de Trump [...] dit que « la portée de cette immunité devrait être clarifiée : l’immunité ne devrait pas s’étendre au-delà de son texte et de son intention, servant ainsi de protection à ceux qui prétendent offrir aux usagers un forum pour le discours libre et ouvert, mais qui en réalité utilisent leur pouvoir sur un moyen de communication vital, étouffant le débat libre et ouvert par la censure de certains points de vue ».
« La croissance des plateformes en ligne ces dernières années soulève d’importantes questions relatives à l’application des idéaux du Premier amendement aux technologies modernes de communication », écrivait Trump. « Aujourd’hui, de nombreux Américains suivent l’actualité, restent en contact avec leurs amis et leur famille, et communiquent leurs points de vue sur l’actualité par le biais des médias sociaux et autres plateformes en ligne. En conséquence, ces plateformes fonctionnent à bien des égards comme la place publique du XXIe siècle ».
Il faut bien comprendre qu’un média asocial qui élague les opinions sur sa plateforme dans le but d’obnubiler certaines réalités, ou opinions sur la réalité, opère en fait un geste d’éditeur qui choisit l’orientation de ses publications : le média asocial choisit les publications qui paraîtront sur son site. C’est pour cette raison que Trump veut changer le statut des plateformes qui tiennent cette ligne de conduite.
En rendant le statut de ces plateformes semblable à celui d’un éditeur, si celles-ci persistent dans leur censure sélective, Trump leur ôterait l’immunité dont elles jouissent par rapport au contenu que les usagers mettent sur leur site, les protégeant notamment des poursuites pour diffamation. Par conséquent, ces sites sur lesquelles des dizaines de milliers de choses sont publiées chaque jour par les usagers, torrent proprement incontrôlable, pourraient devenir l’objet de poursuites pour la publication diffamatoire d’untel ou d’un autre sur leur plateforme, situation proprement intolérable. C’est pourquoi, si Trump parvient à ses fins, ces médias asociaux cesseront sans doute de censurer ce qu’ils appellent des « faussent nouvelles ».
Le représentant républicain de la Floride au Congrès américain, Matt Gaetz, travaille à l’élaboration d’un projet de loi allant dans le sens du décret de Trump.
*Les médias dits « sociaux » sont loin de l’être vu que l’interaction qui s’y opère est virtuelle et ne saurait remplacer la présence physique d’une personne. L’appellation « ami Facebook » est tellement grotesque ! Surtout si vous ne connaissez un individu que par face-bouc, connaissance bien pauvre s’il en est.
La Maison-Blanche confirme que Trump signera un décret sur les médias sociaux aujourd’hui
Par Paul Smeaton ― Traduit par Campagne Québec-Vie
États-Unis, 28 mai 2020 (LifeSiteNews) — Le président américain Donald Trump s’apprête à signer aujourd’hui un décret concernant les sociétés de médias sociaux, après avoir vivement critiqué le parti pris anticonservateur [de Twitter] sur Twitter au cours des dernières 24 heures.
Le correspondant de Reuters Jeff Mason a émis un tweet hier disant que la Maison-Blanche avait confirmé que le décret serait signé aujourd’hui, après que l’attachée de presse Kayleigh McEnany eût informé les journalistes des plans à bord d’Air Force One [l’avion présidentiel].
Peu après cette déclaration, la Maison-Blanche précise maintenant aux journalistes sur AF1 que le décret doit être signé demain (jeudi.) https://t.co/THR2UOPtnW
– Jeff Mason (@jeffmason1) 27 mai 2020
La nouvelle suit une série de tweets de Trump attaquant le parti pris anticonservateur de Twitter, ce média social ayant apposé une étiquette « connaître les faits » à ses récents tweets avertissant de la possibilité d’une fraude électorale par le biais des bulletins de vote par correspondance.
L’année dernière, Twitter a bloqué le compte de LifeSiteNews pour avoir mentionné précisément le sexe masculin de Jonathan Yaniv, un militant canadien qui se présente comme femme.
Au cours des dernières 24 heures, M. Trump a accusé Twitter d’« interférer dans l’élection présidentielle de 2020 » et les plateformes de médias sociaux en général de faire taire les voix conservatrices. Il a averti les géants des médias sociaux que son administration pourrait « les réglementer fortement, ou les obliger à fermer » avant de promettre « un grand coup » plus tard dans la journée.
Lire la suite... Twitter étouffe complètement la liberté de parole et, en tant que président, je ne le permettrai pas !
– Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 26 mai 2020[Nous ne pouvons laisser une version plus sophistiquée de cela] ... se reproduire. Tout comme nous ne pouvons laisser les bulletins de vote par correspondance à grande échelle prendre racine dans notre pays. Ce serait une aubaine pour tous de tricher, contrefaire et voler les bulletins de vote. Celui qui tricherait le plus gagnerait. Il en est de même pour les médias sociaux. Nettoyez votre comportement, maintenant !!!!
– Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 27 mai 2020
Indépendance des médias ? La fondation Bill Gates en subventionne un paquet

Bill Gates.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) ― Photo : Sebastian Derungs, World Economic Forum/Wikimedia Commons
Le surnom de médias « au collier » colle comme un gant aux grands journaux mainstream. Libres, ils ne le sont pas, mais assujettis au politiquement correct dicté par les mondialistes. Par l’un d’entre eux tout spécialement qui se veut le « médecin du monde » et le garant de la santé de l’humanité, le gourou dispensateur de la médecine artificielle, moyen pour contrôler les populations et leur démographie : Bill Gates le grand manitou privé qui parle aux oreilles de l’OMS, qu’il finance lourdement, et des gouvernements pendus à ses pronostics qui tombent de sa bouche comme oracles divins.
Le média indépendant FAIR (Fairness and Accuracy in Reporting) révèle que « la Fondation Gates subventionne à coups de centaines de milliers et souvent de millions de dollars des sociétés médiatiques telles que NBC Universal, Al Jazeera, BBC, Viacom (CBS, télévision par satellite dans le monde entier, mais aussi Paramount) et Participant Media. Tant Gates que la Fondation Gates sont tous deux actionnaires avec des participations importantes dans Comcast [le titan de la télévision par câble, de la téléphonie et d’Internet], qui est le principal investisseur dans Buzzfeed [le géant du Web] et Vox, ainsi que la société mère de MSNBC et NBC News. »
Tant le mastodonte de la presse britannique The Guardian que le colosse aux pieds d’argile français, Le Monde, ont également bénéficié des largesses de Gates : 5,69 millions de dollars pour l’Anglais en 2014, 2 176 790 de dollars pour l’Immonde en 2019. Ils ont beau se dire « indépendants », l’un comme l’autre sont les relais de l’idéologie de Gates pour le monde, de sa vision universelle et de ses projets « philanthropiques », comme réduire la population mondiale grâce aux vaccins.
Avec ses compères milliardaires, Soros, Zuckerberg, and Co, il est l’artisan, via l’achat des puissants organes de presses et des organismes internationaux au pouvoir supranational, de l’OMS à l’UE, du gouvernement global qui est en train de se former sous nos yeux et dont ces financiers se veulent les maîtres.
CNN invite Greta Thunberg à son groupe d’« experts » sur le coronavirus !

Greta Thunberg.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Anders Hellberg/Wikimedia Commons
Il était déjà plutôt surprenant qu’on attirât l’attention de la planète entière sur une adolescente en ce qui concerne le « changement climatique », maintenant CNN continue cette sombre farce en invitant Greta Thunberg à son groupe d’« experts » sur le coronavirus ; au nom de sa « renommée » j’imagine. Selon The Millennial Post :
CNN a officiellement mis Greta Thunberg sur son prochain groupe de discussion ouverte intitulé Coronavirus : Facts and Fears. Bien qu’elle ne fût ni épidémiologiste, ni scientifique, ni chercheuse, ni virologue, ni fonctionnaire investie de quelque pouvoir, Greta Thunberg est une lycéenne suédoise, célèbre pour sa non-fréquentation du lycée et d'en être courroucée.
Dans un discours prononcé devant les dirigeants mondiaux à Davos, en Suisse, l’année dernière, Thunberg déclara : « Je veux que vous paniquiez ». Au sujet du changement climatique, elle a déclaré : « Notre maison est en feu. Je suis ici pour vous dire que notre maison est en feu ».
Mlle Greta avait déclaré il y a quelques semaines que si le coronavirus était un phénomène redoutable, « il montre aussi une chose : qu’une fois que nous sommes dans une crise, nous pouvons agir pour faire quelque chose rapidement, agir vite », mentionnant sans doute par là toutes les mesures drastiques et débiles qui ont été mises en œuvre pour contrer le coronavirus.
Mais au fait, puisque son sujet préféré semble plutôt être le « réchauffement climatique », pourquoi l’invite-t-on à une discussion télévisée à propos du coronavirus ?