La Maison-Blanche confirme que Trump signera un décret sur les médias sociaux aujourd’hui
Donald Trump, président des États-Unis.
Par Paul Smeaton ― Traduit par Campagne Québec-Vie
États-Unis, 28 mai 2020 (LifeSiteNews) — Le président américain Donald Trump s’apprête à signer aujourd’hui un décret concernant les sociétés de médias sociaux, après avoir vivement critiqué le parti pris anticonservateur [de Twitter] sur Twitter au cours des dernières 24 heures.
Le correspondant de Reuters Jeff Mason a émis un tweet hier disant que la Maison-Blanche avait confirmé que le décret serait signé aujourd’hui, après que l’attachée de presse Kayleigh McEnany eût informé les journalistes des plans à bord d’Air Force One [l’avion présidentiel].
Peu après cette déclaration, la Maison-Blanche précise maintenant aux journalistes sur AF1 que le décret doit être signé demain (jeudi.) https://t.co/THR2UOPtnW
– Jeff Mason (@jeffmason1) 27 mai 2020
La nouvelle suit une série de tweets de Trump attaquant le parti pris anticonservateur de Twitter, ce média social ayant apposé une étiquette « connaître les faits » à ses récents tweets avertissant de la possibilité d’une fraude électorale par le biais des bulletins de vote par correspondance.
L’année dernière, Twitter a bloqué le compte de LifeSiteNews pour avoir mentionné précisément le sexe masculin de Jonathan Yaniv, un militant canadien qui se présente comme femme.
Au cours des dernières 24 heures, M. Trump a accusé Twitter d’« interférer dans l’élection présidentielle de 2020 » et les plateformes de médias sociaux en général de faire taire les voix conservatrices. Il a averti les géants des médias sociaux que son administration pourrait « les réglementer fortement, ou les obliger à fermer » avant de promettre « un grand coup » plus tard dans la journée.
Lire la suite... Twitter étouffe complètement la liberté de parole et, en tant que président, je ne le permettrai pas !
– Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 26 mai 2020[Nous ne pouvons laisser une version plus sophistiquée de cela] ... se reproduire. Tout comme nous ne pouvons laisser les bulletins de vote par correspondance à grande échelle prendre racine dans notre pays. Ce serait une aubaine pour tous de tricher, contrefaire et voler les bulletins de vote. Celui qui tricherait le plus gagnerait. Il en est de même pour les médias sociaux. Nettoyez votre comportement, maintenant !!!!
– Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 27 mai 2020
Indépendance des médias ? La fondation Bill Gates en subventionne un paquet
Bill Gates.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) ― Photo : Sebastian Derungs, World Economic Forum/Wikimedia Commons
Le surnom de médias « au collier » colle comme un gant aux grands journaux mainstream. Libres, ils ne le sont pas, mais assujettis au politiquement correct dicté par les mondialistes. Par l’un d’entre eux tout spécialement qui se veut le « médecin du monde » et le garant de la santé de l’humanité, le gourou dispensateur de la médecine artificielle, moyen pour contrôler les populations et leur démographie : Bill Gates le grand manitou privé qui parle aux oreilles de l’OMS, qu’il finance lourdement, et des gouvernements pendus à ses pronostics qui tombent de sa bouche comme oracles divins.
Le média indépendant FAIR (Fairness and Accuracy in Reporting) révèle que « la Fondation Gates subventionne à coups de centaines de milliers et souvent de millions de dollars des sociétés médiatiques telles que NBC Universal, Al Jazeera, BBC, Viacom (CBS, télévision par satellite dans le monde entier, mais aussi Paramount) et Participant Media. Tant Gates que la Fondation Gates sont tous deux actionnaires avec des participations importantes dans Comcast [le titan de la télévision par câble, de la téléphonie et d’Internet], qui est le principal investisseur dans Buzzfeed [le géant du Web] et Vox, ainsi que la société mère de MSNBC et NBC News. »
Tant le mastodonte de la presse britannique The Guardian que le colosse aux pieds d’argile français, Le Monde, ont également bénéficié des largesses de Gates : 5,69 millions de dollars pour l’Anglais en 2014, 2 176 790 de dollars pour l’Immonde en 2019. Ils ont beau se dire « indépendants », l’un comme l’autre sont les relais de l’idéologie de Gates pour le monde, de sa vision universelle et de ses projets « philanthropiques », comme réduire la population mondiale grâce aux vaccins.
Avec ses compères milliardaires, Soros, Zuckerberg, and Co, il est l’artisan, via l’achat des puissants organes de presses et des organismes internationaux au pouvoir supranational, de l’OMS à l’UE, du gouvernement global qui est en train de se former sous nos yeux et dont ces financiers se veulent les maîtres.
CNN invite Greta Thunberg à son groupe d’« experts » sur le coronavirus !
Greta Thunberg.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Anders Hellberg/Wikimedia Commons
Il était déjà plutôt surprenant qu’on attirât l’attention de la planète entière sur une adolescente en ce qui concerne le « changement climatique », maintenant CNN continue cette sombre farce en invitant Greta Thunberg à son groupe d’« experts » sur le coronavirus ; au nom de sa « renommée » j’imagine. Selon The Millennial Post :
CNN a officiellement mis Greta Thunberg sur son prochain groupe de discussion ouverte intitulé Coronavirus : Facts and Fears. Bien qu’elle ne fût ni épidémiologiste, ni scientifique, ni chercheuse, ni virologue, ni fonctionnaire investie de quelque pouvoir, Greta Thunberg est une lycéenne suédoise, célèbre pour sa non-fréquentation du lycée et d'en être courroucée.
Dans un discours prononcé devant les dirigeants mondiaux à Davos, en Suisse, l’année dernière, Thunberg déclara : « Je veux que vous paniquiez ». Au sujet du changement climatique, elle a déclaré : « Notre maison est en feu. Je suis ici pour vous dire que notre maison est en feu ».
Mlle Greta avait déclaré il y a quelques semaines que si le coronavirus était un phénomène redoutable, « il montre aussi une chose : qu’une fois que nous sommes dans une crise, nous pouvons agir pour faire quelque chose rapidement, agir vite », mentionnant sans doute par là toutes les mesures drastiques et débiles qui ont été mises en œuvre pour contrer le coronavirus.
Mais au fait, puisque son sujet préféré semble plutôt être le « réchauffement climatique », pourquoi l’invite-t-on à une discussion télévisée à propos du coronavirus ?
Salutation pour temps de COVID-19 : « Restez forts, et Viva Cristo Rey ! » (un beau texte du Pr John Rao)
Pr John C. Rao.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo :
Je vous propose ci-dessous, avec l’aimable autorisation d’Edward Pentin qui a d’abord publié ce texte en anglais, ma traduction des réflexions du Pr John Rao sur la crise du coronavirus et la création, à sa faveur, d’une société qui isole et aseptise les rapports humains au point de détruire notre civilisation occidentale et chrétienne.
Nous n’avons pas besoin de sécurité, mais de force, sous l’étendard du Christ-Roi, tel est son message !
Le Pr John Rao est professeur associé d’histoire à l’université de St. Johns à New York. Il préside aujourd’hui le Rome Forum fondé en 1968 par Dietrich von Hildebrand en réponse aux oppositions à Humanae vitae, qui organise des cycles de conférences sur l’histoire et le catholicisme traditionnel.
Découvrez vite cette charge vigoureuse contre la « Nouvelle normalité » ! — J.S.
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« Plus la panique grandit, plus l’image d’un homme qui refuse de s’incliner devant la terreur s’élève » — Ernst Jünger
Le but du Forum romain étant éducatif, ce serait manquer à son devoir que de ne pas faire quelques commentaires sur ce dont nous sommes témoins autour de nous et sur ce que cela signifie pour nous en tant que catholiques, en tant que citoyens, et en tant qu’hommes et femmes civilisés. Je ne m’estime pas compétent pour discuter de la cause initiale d’une maladie qui a touché le monde entier, et je ne voudrais en aucune façon minimiser les souffrances et les pertes réelles que cette maladie a entraînées pour de nombreuses personnes. Mais je crois en revanche qu’un éducateur se doit de souligner la façon dont une pandémie contrôlable a été transformée en un pandémonium totalement inutile ; d’y mettre en évidence illustration horrifiante de la désorientation diabolique qui accompagne tous les ravages de la modernité, et qui a permis à une société moderne douloureusement vide de se titiller avec le « sentiment » de faire l’expérience de la peste bubonique sans la vivre réellement.
Nos aïeux socratiques nous ont appris par leurs « Semences du Logos » que l’homme qui raisonne n’a pas besoin d’être un expert dans un domaine donné pour être capable de juger avec compétence s’il a affaire à des dirigeants dont il doit suivre les conseils ou les rejeter comme étant frauduleux. Les fraudeurs exigent qu’on leur accorde une foi absolue, et traitent celui qui doute et qui fait preuve de confusion avec mépris à cause de son ignorance invincible. Il se peut que ces imposteurs se croient sérieusement experts omniscients. Mais lorsqu’ils disent à des personnes jeunes ou en bonne santé qu’elles sont dans la même situation que les plus faibles parmi les personnes âgées ou les personnes déjà malades ; lorsqu’ils disent que, pour se protéger, la vaste masse de la population doit abandonner ses moyens de subsistance, le bien-être de son pays, la vie culturelle de sa civilisation et les outils nécessaires à son salut éternel, ils doivent être rejetés pour ce qu’ils sont en réalité : des charlatans.
Nous nous trouvons aujourd’hui à la merci de guides de ce genre, bien éduqués, peut-être même bien intentionnés, mais finalement très dangereux et arrogants. Ces maîtres du savoir nous pressent de détruire tout ce qui nous est cher afin de créer un monde aseptisé, stérile et sans âme dans lequel les êtres humains ne peuvent pas vivre et mourir avec dignité. Il faudra étudier calmement, quand ce pandémonium s’achèvera (s’il s’achève), pour établir toute la genèse et la complexité du charlatanisme en question, mais il est certainement clair que toutes les forces destructrices qui jouent un rôle dans le monde moderne, ainsi que tous ceux qui y ont volontairement succombé, y ont eu leur part malheureuse.
Lire la suiteDénoncer la tromperie pour regagner sa liberté : Libre opinion sur la pandémie 2020
Par Vincent Mathieu, Ph. D.
Note de la rédaction : Depuis plusieurs semaines des populations entières sont réduites à un confinement forcé, seule solution, nous affirment les gouvernements de bien des pays, ou du moins seule solution en attendant le vaccin qui nous sauvera tous. Avec le temps qui s’est écoulé depuis l’annonce de la « pandémie » du coronavirus, on a pu étudier, comparer, constater les pour et les contre des tenants de cette situation catastrophique.
Le confinement a condamné l’économie de nombreuses nations à un avenir peu reluisant, toute activité « non essentielle » a été interrompue, la liberté de circuler a été plus ou moins restreinte selon les endroits, on a quasi séquestré les personnes âgées, ne leur permettant même pas le réconfort de voir leurs proches, visites souvent essentielles pour leur santé. Les gouvernements augmentent de façon hallucinante leur dette. Et par-dessus tout cela, on a matraqué les populations par un battage médiatique monstrueux, transmettant les nouvelles morbides de l’État ; depuis, la peur du virus règne dans les cités...
Mais les conséquences des mesures prises à travers le monde sont-elles justifiables ? La santé publique était-elle à ce prix, encore incalculable, et surtout, les futures mesures que l’on prévoit nous imposer sont-elles raisonnables ?
De nombreuses questions valaient largement la peine que l’on se penchât dessus, davantage même devant les incohérences des gouvernements et des instances internationales qu’il fallait gober jour après jour ; le confinement était-il vraiment la seule solution ? Le confinement n’est-il pas au contraire nuisible ? Le coronavirus est-il aussi dangereux que l’on nous l’a décrié ? Et si les règlements mis en place étaient vains, pourquoi les avoir érigés ? Pourquoi inspirer la peur à tant de peuples ?
Vincent Mathieu, psychologue, tente d’éclaircir les tenants de cette crise, qui paraît de plus en plus en être une du mensonge, dans un texte fortement documenté et fermement appuyé.
Vincent Mathieu est psychologue et thérapeute de groupe. Il a fait un doctorat en psychologie en 2019 à l’Université de Laval et s’est spécialisé au cours de son doctorat sur les questions de l’empathie et des pathologies antisociales et narcissiques. Il a travaillé à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal pendant deux ans au cours de la rédaction de sa thèse.
Une version PDF de cet article est disponible, ici. — A. H.
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Libre opinion sur la pandémie 2020
L’éclosion de la Covid-19 qui est d’abord survenue en Chine à l’automne 2019 ne semblait pas, à ce moment, annoncer une crise d’une telle ampleur en Occident. Au Québec, on parlait du nouveau coronavirus (Sars-Cov-2) comme d’un virus certes contagieux, mais qui ne menaçait pas la santé des Québécois plus qu’il n’en faut. Divers experts relayés dans les journaux indiquaient que la grippe saisonnière faisait plus de morts que ce nouveau virus, que le Sars-Cov-2 était moins à craindre que l’influenza avec laquelle nous avons à composer cycliquement et qui mène annuellement à environ 3500 décès au Canada, 295 000 à 600 000 dans le monde. [1] [2]
Tout à trac, au début du mois de mars, le narratif a changé. À la suite de l’annonce de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui déclarait l’état de pandémie, la plupart des pays occidentaux ont réagi en contraignant la circulation aérienne et en fermant les frontières. S’en sont suivi les déclarations d’urgence sanitaire qui ont mené à la prise du pouvoir par les directions de santé publique (DSP). Ce dernier aspect est primordial, car de cette prise de pouvoir a découlé la mise à l’arrêt de la plupart des secteurs économiques et de la vie sociale. Au cours de cette période, il est important de bien réaliser que les rênes de l’état étaient données aux DSP (Dr Horacio Arruda au Québec). Autrement dit, la loi d’urgence sanitaire dépossède, à même titre que la loi martiale, les citoyens de leurs droits et libertés en vue de les protéger d’une situation de crise majeure. Il va sans dire que la mise en place de ces lois opposées à la démocratie et au droit civil ne doit se faire que dans des situations d’urgence extrême. On nous a donc dit, sur la base de chiffres donnés par l’OMS [3], que la situation était d’une urgence extrême. Les courbes statistiques basées sur ces données prévoyaient par exemple la mort d’environ 60 000 Québécois et 2 millions d’Américains si nous ne procédions pas aux mesures de confinement. Des chiffres qui donnent froid dans le dos et qui auraient justifié les mesures d’urgence sanitaire prises par les gouvernements. Le problème, c’est que ces prédictions se sont avérées exagérées. Plusieurs spécialistes ont effectivement mis en cause la crédibilité des données de l’OMS en ce qui a trait au taux de mortalité sur la base de deux grandes questions : quel est le nombre de cas réellement atteints du coronavirus et combien de personnes en meurent directement.
Tout d’abord, le nombre de cas atteints du virus est sous-estimé. Des données chinoises [4], allemandes [5] et américaines [6] [7] suggèrent que le nombre de cas infectés à la Covid-19 était, dès le début de la pandémie, de beaucoup supérieur à celui rapporté par les autorités de santé publique. Si l’on se fie à ces données, les personnes infectées par le Sars-Cov-2 étaient donc probablement déjà nombreuses dans la « population saine » lorsque les premiers taux de mortalité et les premières prédictions alarmistes ont été dévoilés à la population. Puisque les diverses DSP nationales, avec l’OMS comme chaperon, ont calculé les taux de mortalité en fonction du nombre de cas confirmés ou en fonction d’un nombre de cas inférieur au nombre de cas réels (c’est-à-dire en excluant bon nombre de cas asymptomatiques ou des personnes qui développent des formes bénignes de la Covid-19 sans jamais se faire tester), il va de soi que le taux de mortalité en ait été gonflé. Voici ce que déclarait le Dr Antony Fauci et ses collaborateurs dans une note éditoriale du New England Journal of medecine publiée le 28 février 2020 [8] :
Lire la suiteSi l’on suppose que le nombre de cas asymptomatiques ou peu symptomatiques est plusieurs fois plus élevé que le nombre de cas signalés, le taux de létalité peut être considérablement inférieur à 1 %. Cela suggère que les conséquences cliniques globales de COVID-19 pourraient finalement être plus proches de celles d’une grippe saisonnière sévère (qui a un taux de létalité d’environ 0,1 %) ou d’une grippe pandémique (similaire à celles de 1957 et 1968).
Covid-19 : Des cardinaux et des évêques se joignent à un appel mondial pour dénoncer la répression des libertés fondamentales
Mgr Carlo Maria Viganò
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Nous rajoutons en bas, après l’article de Jeanne Smits, le texte de l’Appel pour l’Église et pour le monde, paru sur veritasliberavitvos.info ― A. H.
Les cardinaux Gerhard Müller, Joseph Zen et Janis Pujats ont signé un appel lancé à l’initiative de Mgr Carlo Maria Viganò « pour l’Église et pour le monde » rendu public ce jeudi 7 mai à 19 h 30. Des évêques et prêtres, de nombreux laïcs — médecins, universitaires, écrivains, juristes, responsables d’associations, journalistes, la liste provisoire est en fin d’article — ont d’ores et déjà également apporté leur soutien à cet appel qui veut dénoncer l’utilisation du « prétexte de l’épidémie de Covid-19 » pour violer les droits des citoyens et porter atteinte aux libertés fondamentales. Y compris l’exercice de la liberté de culte, d’expression et d’aller et de venir.
(Addendum : Tard dans la soirée de jeudi, le cardinal Robert Sarah, mentionné comme signataire de l’appel, s’en est distancé par deux tweets. Je commente cela ici. La réponse de Mgr Viganò est ici.)
L’hebdomadaire Valeurs actuelles a publié l’intégralité de l’appel en ligne ici.
Ces limitations à la liberté en laissent présager d’autres, qui passent notamment par le « contrôle des personnes » et le « suivi de leurs mouvements ». Les signataires estiment qu’on peut craindre de voir l’utilisation de la « panique », les mesures de confinement et la crise économique profonde qui s’y associe conduire vers la création d’un « gouvernement mondial hors de tout contrôle » et des « répercussions sociales et politiques graves » dans les pays soumis à « ces formes d’ingénierie sociale ».
On ne s’étonnera pas de trouver parmi les signataires Mgr Athanasius Schneider, qui a déjà dénoncé avec vigueur la « dictature sanitaire » qui s’est mise en place.
Les signataires, parmi lesquels une dizaine de médecins italiens, soulignent d’ailleurs que cette « panique » est entretenue, alors que « les doutes croissent quant à l’effective contagiosité, à la dangerosité et à la résistance du virus : de nombreuses voix faisant autorité dans le monde de la science et de la médecine confirment que l’alarmisme à propos du Covid-19 amplifié par les médias ne semble absolument pas justifié ».
Sur le plan médical, l’appel souligne également que des remèdes « efficaces, souvent peu coûteux », ont été « pénalisés » et invitent la communauté scientifique à veiller à ce que des « intérêts iniques » ne dictent les choix des gouvernements en la matière.
« Nous rappelons également, en tant que Pasteurs, que pour les Catholiques, il est moralement inacceptable de recevoir des vaccins dans lesquels du matériau provenant de fœtus avortés est utilisé », soulignent-ils. Des associations de bioéthiciens catholiques ont d’ores et déjà insisté pour que l’on évite l’utilisation de lignées de cellules souches ayant leur origine dans un bébé avorté en 1972, comme c’est le cas pour l’un des essais actuellement menés à Oxford.
Lire la suiteÉchouer à imposer le silence aux conservateurs sociaux
Communiqué de presse de REAL Women of Canada — Photo : Shutterstock
Les journalistes ne cachent pas leur parti pris en faveur des torys rouges dans leurs reportages sur la course à la direction du Parti conservateur. Leur objectif est d’éliminer la vision sociale conservatrice au Canada, qu’ils trouvent détestable, voire déplorable. Ils considèrent avoir le droit d’éliminer un à un les candidats sociaux conservateurs dans la course à la direction du parti conservateur en détruisant leur crédibilité. Ils veulent que les cinq [grands] partis excluent les valeurs sociales traditionnelles de leurs politiques et ne représentent que les opinions socialistes de la gauche. Il en résulterait un affaiblissement notable de la démocratie.
Le chef conservateur Andrew Scheer a été poursuivi sans relâche par les médias qui ont souligné ses prétendus défauts, le plus flagrant étant ses convictions catholiques romaines sur lesquelles il a fondé ses opinions [personnelles — pour ce que ça veut dire...]* sur le mariage et l’avortement.
Le candidat à la direction du parti, Richard Décarie, a été attaqué pour avoir tenu une position particulière sur les attirances envers le même sexe, contraire aux opinions des militants LGBTQ. Les opinions de M. Décarie peuvent toutefois être étayées par des études scientifiques pertinentes.
Il est significatif que ces journalistes aient décidé que le fait de défiler à la Gay Pride de Toronto constituât un test décisif pour accéder à la direction d’un parti conservateur possédant de nombreuses politiques familiales établies démocratiquement. Pourquoi les médias ne se préoccupent-ils pas des autres parades culturelles des minorités, comme le populaire Festival Caribana qui a lieu chaque été à Toronto ? Pourquoi cette discrimination ?
Le Comité organisateur de l’élection du chef du Parti conservateur (COEC) a rejeté la candidature de M. Décarie sans donner de raison.
Jim Karahalios a été le prochain candidat à être ciblé, sa candidature a également été rejetée, sans raison. M. Karahalios a fait appel de ce rejet devant la Cour supérieure de l’Ontario, sa plaidoirie devant être entendue le 15 mai 2020.
Un autre candidat social conservateur, Leslyn Lewis, est une avocate noire, ce qui place les médias dans une position délicate, puisque toute critique à son égard pourrait être considérée comme sexiste, raciste ou misogyne. C’est pourquoi elle a été épargnée par les médias.
Lire la suiteQuand un organisme de George Soros invente des théories du complot
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Un récent article de l’Open Democracy, organisme financé par George Soros, parlait des buts cachés des organismes pro-vie ukrainiens, de leurs mensonges et de leurs puissants soutiens, tels que la Maison-Blanche ! n’assénant pour prouver ses assertions que des propos pour le moins sans fondements. D’après International Family News (IFN) :
Le quotidien ukrainien Kyiv Post a reproduit un article publié par le site Open Democracy de George Soros. Il commence sans nuance ainsi : « L’avortement est légal en Ukraine depuis des décennies — mais des groupes soutenus par la Maison Blanche de Trump trompent les femmes vulnérables. »
Rien que cette première phrase est une merveille de désinformation ! Tout d’abord, elle « oublie » opportunément de rappeler que l’avortement a été légalisé en Ukraine, comme dans l’ensemble de l’Union soviétique, par le bolchevisme qui a laissé des souvenirs particulièrement sinistres en Ukraine, où l’Holodomor, le génocide par la faim perpétré par Staline et ses sbires, a fait autour de 5 millions de victimes au début des années 1930. Par ailleurs, qui donc trompe les femmes vulnérables ? Les organisations pro-vie qui leur proposent de les aider à garder leur bébé ou le Planning familial qui leur assure que l’avortement est une banale opération sans conséquence ? Enfin, je reste toujours sidéré par le complotisme des anti-complotistes : telle qu’est écrite la phrase, on a l’impression que les organisations pro-vie agissant en Ukraine auraient demandé soit un soutien officiel, soit même un soutien financier à la Maison-Blanche. Mais c’est parfaitement farfelu. Que Donald Trump soutienne moralement le mouvement pro-vie est une chose ; que la collaboration des différents groupes pro-vie du monde entier se décide dans le bureau ovale en est une autre — tout à fait différente et tout à fait délirante !
Des méthodes de recherches qui ne respectent pas la déontologie journalistique internationale… :
Lire la suiteLa suite de l’article n’est pas beaucoup plus sérieuse. La « journaliste » Tetiana Kozak appelle le Karkhiv Pregnancy Assistance Center, établissement qui est soutenu tout à fait officiellement et publiquement par la belle œuvre Heartbeat International (elle aussi tout à fait officiellement et publiquement pro-vie). Comme de bien entendu, son appel téléphonique est basé sur un mensonge : elle se fait passer pour une étudiante réfugiée, enceinte après un viol, qui songe à l’avortement. Je rappelle que la déontologie journalistique internationale interdit en principe ce genre de pratique. Sauf cas exceptionnel (comme aller filmer des chefs de guerre ou des criminels mafieux), un journaliste doit normalement se présenter comme journaliste pour ses enquêtes. Mais Mme Kozak doit sans doute penser que les pro-vie sont de dangereux criminels !
Les effets bénéfiques du coronavirus sur la planète d'après Vatican News...
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Ireen Trummer/Wikimedia Commons
Voici une étrange réflexion, parmi d’autres, qui nous montre que la crise du coronavirus, ou la crise qu’on en fait, représente une occasion pour plusieurs de faire avancer leurs plans, pour certains ce sera l’abolition de la famille, pour d’autres ce sera la guérison de la terre. Dans ce cas précis, ce sont des louanges adressées aux effets bénéfiques du coronavirus sur l’environnement (comme si l’homme n’en faisait pas partie), leur auteur parlant peu des souffrances auxquels ils sont dus. Il faut être vigilant afin qu’aucune idéologie ne tire profit de cette affaire de coronavirus. Au passage, je ne pense pas que le texte de Vatican News soit suffisant pour désigner le P. Benedict Mayaki comme sectateur de Gaïa. ― A. H.
Un tweet ahurissant publié tard, lundi soir, sur le compte Twitter anglophone du service d’informations du Vatican, Vatican News, a provoqué des réactions indignées de nombreux abonnés. Sous le titre « Coronavirus, l’allié inattendu de la Terre », on peut lire : « Les changements du comportement humain en raison de la pandémie du COVID-19 apportent des bénéfices inattendus à la planète. »
C’est ça ! La maladie, les morts, l’épuisement des soignants, l’arrêt brutal de l’économie, le chômage, la misère qui s’installe déjà dans les régions pauvres où des familles entières, privées de leur gagne-pain, n’ont plus de quoi acheter à manger, le collectivisme qui se profile parce que la dépendance vis-à-vis de l’Etat va prendre des proportions inouïes, la violation d’un nombre incroyable de libertés fondamentales, la poussée vers un gouvernement global, l’arrêt des messes publiques et le refus des sacrements dans de nombreux pays… tout cela rend des services « inattendus » !
Mais c’est bon pour la planète, alors de quoi se plaint-on ?
Devant le déferlement de la colère des internautes, peut-être, le site anglophone de Vatican News renvoie désormais un message « 404 Page not found » — page introuvable — ce qui suggère que l’article a été retiré. Trop de cynisme… Trop de dévoilement de ce que signifie réellement le culte de la « Terre Mère » !
Une recherche par le cache d’internet permet cependant de le retrouver.
Signé par le Jésuite Benedict Mayaki, l’article se réjouit de ce que l’arrêt massif d’activités humaines conduise à ce que « la terre » soit « en train de se guérir ».
Et de dresser un portrait idyllique des eaux limpides de Venise et du retour de la faune, de la baisse des émissions carbone de la Chine, de la baisse de la pollution à Hong Kong, de la baisse des voyages internationaux… Il faut que le « redémarrage » permette de prendre un nouveau départ, plus « durable ».
Ce « nouveau départ » qui s’annonce déjà si difficile pour les êtres humains, pour les familles, pour les innombrables entreprises cassées par le confinement, et j’en passe.
Du moins le P. Mayaki a-t-il le mérite de dévoiler exactement ce que pensent les sectateurs de Gaïa, la Terre Mère ! Pas étonnant qu’on ait censuré son article…
Un comité du Collège des médecins du Québec s’indigne et veut que l’avortement tardif soit plus accessible
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Unsplash
Le journal La Presse a publié récemment un article dans lequel il est question de médecins qui refusent de pratiquer des avortements de 3e trimestre, voire de 2e, ou d’autres, plus rares, qui acceptent de pratiquer ce geste horrible.
Bien sûr, l’article est franchement pro-avortement parce qu’il ne cite que des gens en faveur de l’avortement, y compris ceux de 3e trimestre.
La Presse mentionne donc un rapport du Groupe de travail en éthique clinique du Collège des médecins du Québec, dans lequel l’état des services de santé est fortement critiqué parce que n’offrant pas uniformément l’avortement tardif, car : « Au Canada, l’interruption de grossesse est légale, sans condition, et quel que soit le moment de la grossesse », ce qui est faux.
Lorsque les articles du Code criminel qui condamnaient l’avortement ont été abrogés par la Cour suprême en 1988 dans le jugement R. c. Morgentaler, la cour a demandé au gouvernement de légiférer sur la question de l’avortement, spécialement pour les 2e et 3e trimestres, ce qui n’a pas été fait depuis. Or, si les juges ont fait une telle demande, c’est qu’ils voyaient, au moins dans certains avortements, une potentielle illégalité. On ne peut donc pas dire que l’avortement est légal, surtout pour les deux derniers trimestres de la grossesse : il est tout au plus « pas illégal ». Mais combien même l’avortement serait la plus légale des choses qu’il n’en serait pas moins immoral.
L’« interruption volontaire de grossesse tardive » (c’est mal formulé, sans compter l’emploi du mot « interruption » qui indique la possibilité de reprendre ce qui a été interrompu ce qui est impossible, on pourrait à juste titre penser qu’il s’agit d’une grossesse tardive, c’est-à-dire celle d’une femme d’un certain âge) désigne les avortements réalisés après la 23e semaine de grossesse.
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