Les pays que Joe Biden dénonce comme totalitaires…
Joe Biden.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr
Joe Biden, candidat démocrate aux présidentielles américaines, dépeignait lors d’une entrevue avec ABS le 15 octobre le totalitarisme qui sévirait dans certains pays de l’OTAN, comme la Pologne, la Hongrie et la Biélorussie, selon Church Militant :
« Vous voyez tout ce qui se passe de la Biélorussie à la Pologne en passant par la Hongrie et la montée des régimes totalitaires dans le monde », s’est exclamé Biden en faisant référence à l’OTAN. « Ce président [Trump] embrasse tous les voyous du monde ».
Qu’ont donc de particulier ces trois pays ? La Hongrie est dirigée par un gouvernement majoritaire démocratiquement élu. La Pologne également. La situation de la Biélorussie est sans doute beaucoup moins nette sur ce point, mais de là à mettre les deux pays précédents sur le même pied, il y a un très grand pas. Pourquoi donc cette association ? Peut-être parce que les trois pays tiennent une route différente de celle que Biden souhaiterait les voir emprunter.
La Hongrie s’oppose à l’invasion massive et aux machinations LGBT ; la Pologne fait de même et tient une route intéressante sur la question de la vie à naître ; quant à la Biélorussie, elle a signé avec les deux précédents une déclaration (ainsi que 29 autres pays), s’engageant notamment à « réaffirmer qu’il n’existe pas de droit international à l’avortement, ni d’obligation de la part des États de financer ou de faciliter l’avortement, conformément au consensus international établi de longue date selon lequel chaque nation a le droit souverain de mettre en œuvre des programmes et des activités en conformité avec ses lois et politiques ».
Autre chose intéressante sur la Biélorussie, son président Alexandre Loukachenko n’a pas mis son pays en confinement et s’est vu refuser par conséquent des sommes astronomiques, promises par le Fonds monétaire international aux pays plongeant leur population dans les mesures sanitaires radicales (et malsaines). Surprenant, non ! Par ailleurs, après que le président eût refusé les millions du FMI d’étranges manifestations surgirent, que les médias, y compris au Canada, rapportèrent pendant un temps.
Bref, si Joe Biden devient président, il faudra s’attendre à se qu’il cherche à casser les reins des pays comme ceux-là.
Joe Biden corrompu par la Chine communiste ?
Joe Biden.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Phil Roeder/Flickr
Vous avez sans doute entendu parler du scandale causé par les révélations tirées (d’une manière assez curieuse il est vrai…) du propre portable de Hunter Biden, fils du candidat démocrate aux présidentielles américaines, Joe Biden.
Facebook et Twitter bondirent comme de beaux diables sur l’article du New York Post qui répandait des rumeurs de corruption, de fraudes et de conflits d’intérêts sur la famille Biden, piochés dans les courriels de Biden junior : censure, sec et net !
L’ancien maire de New York, Rudy Giuliani, ancien procureur fédéral, maintenant conseiller en sécurité informatique du président Donald Trump, se fit remettre une copie du disque dur du portable de Biden junior et en documente soigneusement le contenue — tout en relâchant quelques bribes, selon LifeSiteNews :
Lire la suiteGiuliani a publié bombe sur bombe dans une vidéo publiée mercredi soir après que les médias eussent fait de leur mieux pour censurer l’article du N.Y. Post - rendant l’évidence de la censure des médias sociaux encore plus accablante pour ceux qui essayent de la cacher au public. Depuis qu’il a reçu la copie du disque dur, Giuliani s’est mis à la parcourir, documentant et préparant soigneusement sa poursuite. Ce qu’il dit avoir trouvé, c’est la preuve réelle des paiements, du système de blanchiment d’argent qu’ils [la famille Biden] ont utilisé, « l’argent illégal pour les pots-de-vin », et comment « une partie de cet argent d’Ukraine... est allé à Joe Biden ».
Comme un procureur qui expose l’affaire, Giuliani commence sa vidéo avec ceci : « Dans les jours à venir, vous verrez des textes, des courriels et des photos qui montrent les crimes commis par la famille criminelle Biden — en Chine (probablement pour la plus grande part), en Russie et dans plusieurs autres pays ».
La gauche en colère contre Amy Coney Barrett
Par Paul-André Deschesnes — Photo : PxHere
Connaissez-vous Ruth Bader Ginsburg juge à la Cour suprême des États-Unis ? Âgée de 87 ans, elle est décédée en septembre 2020.
Icône féministe d’extrême gauche, elle était reconnue pour ses positions progressistes (pro-avortement, pro-euthanasie, etc.). Après son décès, dans beaucoup d’états démocrates, on lui a rendu hommage et on lui a même élevé une statue à New York dans sa ville natale.
Le 25 septembre 2020, le Président des États-Unis a présenté aux médias son choix pour remplacer la juge décédée : Amy Coney Barrett, 48 ans, mère de sept enfants, magistrate très connue et très compétente. Elle a déjà été une professeure de droit de haut niveau à l’Université catholique Notre-Dame des États-Unis. Le Sénat devra maintenant voter sur cette candidature.
Au niveau mondial, beaucoup de médias ont critiqué le choix du Président Trump, qualifiant Amy Coney Barrett d’être trop « à droite » et d’être incompétente. Mais en quoi n’est-elle pas un bon choix pour ce poste ? Selon les critiques, Amy Coney Barrett ne pourrait pas siéger à la Cour Suprême, car elle ferait partie de la droite religieuse américaine. Elle est une catholique pratiquante ; elle est opposée à l’avortement et à l’euthanasie ; elle est donc une « pauvre » personne qui a refusé d’évoluer et de s’adapter au monde moderne.
Voici ce que nous dit Le Journal de Montréal de cette candidature : « archiconservatrice, traditionaliste, trop religieuse, antiféministe (26 sept 2020) ; elle doit être rejetée par le Sénat, dit Biden (27 sept 2020) ; elle sera soumise aux dogmes de l’Église catholique ; elle est instruite, mais elle est trop à droite ; elle est une fondamentaliste religieuse ; sa foi va lui dicter ses jugements ; la Bible va l’aveugler ; ce sera l’obscurantisme paralysant ; avec elle, les États-Unis vont devenir une théocratie (28 septembre 2020). » La rectitude politique en vigueur ne supporte pas ces idées « d’un autre âge ».
Que peut-on conclure devant autant de soulèvements ? La gauche religieuse, politique et médiatique se déchaîne. L’acharnement contre les catholiques pratiquants continue. Faut-il se taire et cacher sa foi ? La tempête fait rage. Le monde moderne ne supporte plus la loi de Dieu. On préfère la nouvelle morale décadente en vigueur en Occident.
Prions pour Amy Coney Barrett ; attaquée de toutes parts à cause de sa foi, elle rame à contre-courant. Cette très courageuse personne est un exemple à suivre.
La gauche en colère contre Amy Coney Barrett
Par Paul-André Deschesnes — Photo : PxHere
Connaissez-vous Ruth Bader Ginsburg juge à la Cour suprême des États-Unis ? Âgée de 87 ans, elle est décédée en septembre 2020.
Icône féministe d’extrême gauche, elle était reconnue pour ses positions progressistes (pro-avortement, pro-euthanasie, etc.). Après son décès, dans beaucoup d’états démocrates, on lui a rendu hommage et on lui a même élevé une statue à New York dans sa ville natale.
Le 25 septembre 2020, le Président des États-Unis a présenté aux médias son choix pour remplacer la juge décédée : Amy Coney Barrett, 48 ans, mère de sept enfants, magistrate très connue et très compétente. Elle a déjà été une professeure de droit de haut niveau à l’Université catholique Notre-Dame des États-Unis. Le Sénat devra maintenant voter sur cette candidature.
Au niveau mondial, beaucoup de médias ont critiqué le choix du Président Trump, qualifiant Amy Coney Barrett d’être trop « à droite » et d’être incompétente. Mais en quoi n’est-elle pas un bon choix pour ce poste ? Selon les critiques, Amy Coney Barrett ne pourrait pas siéger à la Cour Suprême, car elle ferait partie de la droite religieuse américaine. Elle est une catholique pratiquante ; elle est opposée à l’avortement et à l’euthanasie ; elle est donc une « pauvre » personne qui a refusé d’évoluer et de s’adapter au monde moderne.
Voici ce que nous dit Le Journal de Montréal de cette candidature : « archiconservatrice, traditionaliste, trop religieuse, antiféministe (26 sept 2020) ; elle doit être rejetée par le Sénat, dit Biden (27 sept 2020) ; elle sera soumise aux dogmes de l’Église catholique ; elle est instruite, mais elle est trop à droite ; elle est une fondamentaliste religieuse ; sa foi va lui dicter ses jugements ; la Bible va l’aveugler ; ce sera l’obscurantisme paralysant ; avec elle, les États-Unis vont devenir une théocratie (28 septembre 2020). » La rectitude politique en vigueur ne supporte pas ces idées « d’un autre âge ».
Que peut-on conclure devant autant de soulèvements ? La gauche religieuse, politique et médiatique se déchaîne. L’acharnement contre les catholiques pratiquants continue. Faut-il se taire et cacher sa foi ? La tempête fait rage. Le monde moderne ne supporte plus la loi de Dieu. On préfère la nouvelle morale décadente en vigueur en Occident.
Prions pour Amy Coney Barrett ; attaquée de toutes parts à cause de sa foi, elle rame à contre-courant. Cette très courageuse personne est un exemple à suivre.
Faites-vous partie de la droite religieuse ?
Par Paul-André Deschesnes — Photo : giannsartori/Pixabay
À plusieurs reprises, je me suis fait apostropher de la façon suivante : « Faites-vous partie de la droite religieuse ? »
En 2020, tout est de plus en plus tranché au couteau dans le sens de la rectitude politique en vigueur « droite-gauche » au sein de notre Église occidentale. Un climat toxique s’est confortablement installé. Il faut être du bon bord !
J’ai la nausée ! Je n’en peux plus d’entendre dans les médias, et même dans mon Église locale, cette expression-choc « droite religieuse ». Tel curé, tel évêque, tel prédicateur, tel politicien, tel chroniqueur, tel auteur, tel mouvement religieux, telle revue, tel journal, tel magazine, tel personnage ne seraient pas crédibles, car ils font partie de la droite religieuse. Il faut donc les dénoncer et les clouer au pilori sans aucun débat, car ils n’auraient supposément pas évolué dans le bon sens. Il ne faut surtout pas les écouter, ni les lire, ni les fréquenter. Eux, ils n’ont pas compris !
L’expression « droite religieuse », utilisée sur toutes les tribunes, frappe très fort dans le but de faire taire, discréditer et ridiculiser cette dérangeante minorité qui refuse de s’adapter aux nouvelles idées à la mode. Le mépris et la moquerie sont fréquemment utilisés comme argument massue pour réduire au silence ladite droite religieuse. On aimerait bien que ces personnes se sentent honteuses de ramer à contre-courant. Il serait urgent de les rééduquer et de les ramener dans le droit chemin.
Actuellement, c’est la gauche religieuse qui a le vent dans les voiles. Du Vatican, en passant par les diocèses jusque dans les paroisses locales, c’est la nouvelle façon de « faire Église autrement ». Même si on crie haut et fort dans le même sens et qu’on invente toutes sortes de trucs, de messages, d’enseignements, de discours et de nouveautés pour être à la mode, la gauche religieuse n’a pas de succès. Nos églises occidentales sont toujours vides. Pendant ce temps, les Églises d’Asie et d’Afrique se font injustement accuser de faire partie de la droite religieuse, même si chez eux le nombre de vocations explose. De plus, leurs églises sont toujours remplies de fervents fidèles.
Non, il n’y a pas deux Églises catholiques. Non, le Christ n’a pas fondé des dizaines d’Églises, même si on veut de plus en plus nous faire accroire que toutes les Églises et religions doivent, en 2020, être regardées sur le même pied d’égalité.
Lire la suiteLa censure médiatique, première arme contre l’enfant à naître
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) — Photo : Ben Schumin/Flickr
Nous venons de voir le débat Trump-Biden, et comme à l’habitude, les réflexions sur le débat, tant à Radio-Canada qu’à LCN regroupaient des commentateurs qui tous, veulent l’expulsion de Trump à la prochaine élection. C’est fantastique de voir qu’il y a unanimité dans nos médias télévisuels. Mais y a-t-il vraiment unanimité sur Trump, sur ses positions pro-vie, dans la population ?
« Nous n’avons pas besoin d’une censure de la presse. Nous avons une censure par la presse » (Chesterton).
Il y a des décennies que la gent médiatique a expulsé tout journaliste qui oserait faire mal paraître l’unanimité médiatique sur l’avortement, comme cela a été fait également en politique par le parti libéral canadien, le NPD, le Bloc Québécois, le Parti Québécois, la CAQ, etc.
On appelle cela le débat et la liberté d’expression. Pour qu’il y ait débat, les médias alternatifs ont pris le relais. Et les réseaux sociaux. Pour combien de temps, la surveillance du type Big Brother laissera-t-elle les gens parler, tout en attribuant à leur parole le titre de fausses nouvelles, avant de simplement supprimer la possibilité de s’exprimer à ces personnes ? Car pour ce qui est des grands médias, il y a longtemps que la censure a été faite.
Nous en avons un excellent exemple avec le plus grand événement annuel devant le parlement canadien, amenant chaque année plus de 20 000 personnes sur la Colline parlementaire, la Marche pour la vie. Aucune interview des marcheurs ni des conférenciers ne paraît dans les journaux, à la radio, à la télévision. Pas seulement aucune interview, mais aucun reportage. Tout au plus indiquera-t-on dans la presse locale que les rues sont fermées pendant la marche, on dénoncera les politiciens qui y ont participé et rapportera la marche et l’événement des heures après qu’il soit terminé.
A-t-on assez conscience que les grands journaux québécois, les chaînes de nouvelles, ne dépêchent personne sur les lieux pour faire des interviews de la plus grande manifestation devant le parlement canadien ?
Lire la suiteLa haine envers Trump ne le concerne pas personnellement — elle est haine de la vie
Donald Trump, président des États-Unis.
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Peu importe son opinion sur le personnage, il n’est pas possible de recueillir autant de haine de la part de la classe médiatique pour ses réalisations, que certains pourraient en toute légitimité qualifier d’ordinaire.
Cherchons ce qui a, chez Trump, été une catastrophe telle qu’elle le démarque vraiment de ses prédécesseurs Obama, Bush et Clinton. Difficile à dire.
Regardons maintenant plus près de nous, Andrew Scheer. Qu’a fait de si mal l’ancien chef conservateur ? Il a remporté le vote populaire aux dernières élections, augmenter le nombre de sièges pour le parti conservateur, et, avec l’obtention d’un gouvernement minoritaire, une prochaine élection est à prévoir rapidement.
Or, dès l’annonce des résultats, les journalistes ont mentionné que Scheer devait démissionner. Il a en fait prononcé cette phrase impardonnable. Il est personnellement pro-vie. Ce qui est inacceptable pour la classe médiatique en 2020. Si les journalistes ont été plus clairs ici au Canada sur les raisons pour lesquelles le chef conservateur devait être évincé, dans un pays où les forces pro-vie sont relativement plus faibles qu’aux États-Unis, on n’utilise pas la même méthode avec le président américain.
Lire la suiteArrêter de s’excuser de défendre l’enfant à naître ; au contraire, parler avec douceur et fermeté
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Au Québec, nous sommes reconnus pour détester la polémique et le débat. L’important est de trouver les points d’accord, le consensus paradisiaque. Ce qui explique cela, cette attitude de bien des pro-vie dans l’Église, qui le déclarent du bout des lèvres, en s’excusant… La charité chrétienne et leur désir d’humilité leur auraient appris à faire passer l’opinion des autres avant la leur, à considérer que l’autre a probablement raison, et même quand il a tort, à s’excuser de ne pas penser comme lui.
Mais on ne parle pas ici de débats d’opinions. On parle de la vie d’un enfant. Et notre comportement devrait être en conséquence. Sans agressivité, par la charité chrétienne de ne pas vouloir offenser, avec la fermeté et la ferveur d’une personne qui doit défendre la vie d’un enfant. Ce n’est pas nous qui devrions avoir honte d’une pensée hautement condamnable, c’est notre interlocuteur pro-choix. Le but n’est pas de l’humilier, mais de lui faire prendre conscience de sa grave erreur et que les gens de bons sens et qui ont le courage d’être raisonnable ne sont pas habituellement de la classe médiatique. Ici, je voudrais présenter cette magnifique entrevue, d’une extrême charité, de Mère Teresa. Sans qu’on la voie, elle récite son chapelet le temps de l’entrevue, car elle sait plus que quiconque que la prise de parole pour l’enfant à naître est un combat spirituel. Il suffit de voir Madeleine Poulin, montrer les dents, certains diront grincer des dents, après d’avoir tenté de piéger de mille et une façons la sainte, de la prendre en défaut, de l’amener à ne pas être capable de répondre. L’Esprit Saint a inspiré Mère Teresa, comme il le fit pour d’autres défenseurs de la vie, tel Jérôme Lejeune sur les plateaux de télévision français, inspirés au point qu’en coulisse, les régisseurs se plaignaient de l’avoir invité. Il était « trop bon » dans la défense des enfants.
Ici, bien avant les partis politiques au Québec, ou les partis libéral, NPD et Bloc Québécois canadiens, il y a longtemps que les médias ont censuré tout discours pour la vie de l’enfant à naître. Qui veut terminer sa carrière n’a qu’à se déclarer pro-vie, ce qui n’arrive jamais.
Prenons l’exemple d’une sainte. Mère Teresa nous montre ici la réponse de l’Amour, celle qui fait grincer des dents à la haine médiatique dictatoriale québécoise. À voir ou à revoir, à méditer, pour prendre conscience, ce que nous faisons si peu, du degré de persécution tranquille que subissent l’Amour, la vie, les enfants, au Québec.
Pour que nous aussi, nous portions notre croix, pour la vérité, pour les enfants à naître, pour les femmes et mères qui seront blessées pour la vie si elles vivent le drame du meurtre de leur enfant. Que nous n’ayons jamais peur, que nous soyons en paix de parler de l’enfant à naître et de son droit à la vie.
Hystérie médiatique (chez ces mêmes qui sont pour le masque) en faveur de l’immodestie
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Freepik
Le soutien officiel du ministre de l’Intérieur, Gerald Darmanin, aux trois femmes à qui des gendarmes avaient poliment demandé de se rhabiller à Sainte-Marie-la-Mer près de Perpignan le 20 août, alors qu’elles bronzaient seins nus sur la plage, est significatif des temps que nous vivons. La liberté est descendue d’un cran de plus d’une façon : le masque est obligatoire mais se dorer « topless » au soleil est un droit, tandis que sur le plan moral, la liberté a cédé le pas au libertinage. Et ce n’est pas un hasard si cette histoire fait gloser la presse nationale et internationale au moment où la contraception est devenue totalement gratuite en France… pour les adolescentes de quatorze ans et moins. A propos de l’incident, Darmanin tweetait mardi : « C’est sans fondement qu’il a été reproché à deux femmes leur tenue sur la plage. La liberté est un bien précieux. Et il est normal que l’administration reconnaisse ses erreurs. »
Il a osé écrire cela au moment où de plus en plus de localités en France rendent le port du masque obligatoire en raison de la crise du COVID-19, alors même qu’à l’aune de la population et des chiffres des mois de mars et avril les réanimations et les décès restent très faibles. Dès ce vendredi il faudra le porter dans tout Paris, ainsi que dans les écoles et les universités lors de leur réouverture en septembre — même en vélo ou en faisant du sport, ce qui va encore davantage contre le bon sens.
Au moins les choses sont-elles claires : ordonner aux citoyens de se couvrir le visage en dépit des nombreuses questions sur l’efficacité d’un masque par rapport une épidémie qui cause aujourd’hui très peu de décès par rapport à une population de 68 millions d’habitants peut être obligatoire, et ne constitue pas une atteinte à la « liberté, ce bien précieux », mais demander aux femmes de s’abstenir de prendre des bains de soleil seins nus est une mesure tyrannique.
La liberté pour une femme d’être à moitié nue sur la plage s’avère être ainsi une affaire d’importance nationale. Et il y a des méchants que toute la presse dénonce : cette famille qui à Sainte-Marie-la-Mer, s’est plainte de voir une sexagénaire topless à côté d’elle sur la plage. Les enfants en étaient « choqués »… Est-ce un crime ?
Pire ! C’est de la « pudibonderie », selon les journaux et la majorité des commentateurs sur les réseaux sociaux. Cette famille aurait les idées mal tournées. A croire que personne n’a jamais entendu un homme commenter grassement l’anatomie des femmes… D’ailleurs, le bronzage seins nus était une revendication féministe dans les années 1960, alors qu’aujourd’hui, il séduit de moins en moins les femmes de moins de 50 ans, notamment par lassitude des remarques de ces messieurs. Mais la France se veut libertine. Sur la plage, et à Sainte-Marie-la-Mer en particulier, la pratique n’est pas considérée comme de « l’exhibitionnisme sexuel », comme c’est le cas partout ailleurs. Certes les municipalités peuvent l’interdire sur leur littoral, le fait étant alors passible d’une amende de 38 euros. Mais dans le principe, le bronzage seins nus est donc un droit. Aux plus gênés… d’aller se rhabiller.
Lire la suiteComparaison entre le nouveau et l’ancien chef du parti conservateur ― un peu d’exagération et de propagande…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : cpac
Je ne sais si vous avez regardé les discours qu’Andrew Scheer et Erin O’Toole donnèrent le soir de l’élection de ce dernier à la tête du Parti conservateur du Canada, mais vous n’avez rien perdu ; deux discours basés sur le marché libre, le travail et l’économie avec peu de différences importantes sur le fonds.
Pourtant, Philippe Léger du Journal de Montréal trouve pertinent d’y trouver une différence fondamentale, une dissemblance notable ; le discours du premier est celui d’un perdant « aigri et revanchard, nostalgique d’un passé révolu », selon le journal, et même un discours perdant, tandis que celui du second serait « gagnant », « plus rassembleur, moins idéologique, dont l’objectif était d’attirer les insatisfaits du gouvernement libéral vers la tente conservatrice ». Je ne souscris pas à cette vision, d’autant plus qu’on ne peut comparer sur un même plan le discours d’adieu d’un chef qui s’en va et la harangue d’un nouveau chef à ses troupes.
Le journaliste souligne fortement quelques remarques perdues au milieu de l’allocution d’Andrew Scheer qui dure une dizaine de minutes, quelques propos où il critiquait les médias principaux et où il louait les médias comme The Post Millennial, où il critiquait implicitement les systèmes éducatifs actuels. Bref, pour M. Léger c’est :
Une allocution critiquant tout ce qui a une étampe progressiste : médias, professeurs d’université, intellectuels...
Un discours qui aurait pu être tenu avec une casquette rouge sur la tête.
Dans le cas de l’éducation, Andrew Scheer lança une pique contre les professeurs de gauche qui critiquent les « principes du libre marché » lui préférant sans doute ceux du communisme (ni les uns ni les autres ne sont bons). Un discours digne de Trump ? Franchement… Ah, peut-être faut-il voir une différence entre les deux discours en ce que M. Scheer critique sensiblement plus les libéraux que M. O’Toole.
Je n’admire pas particulièrement M. Scheer ou M. O’Toole, et je n’ai pas grand intérêt à le défendre, mais il faut remarquer que là où Philippe Léger veut nous amener, c’est à considérer Andrew Scheer comme un pro-vie traditionnel, par conséquent perdant, et Erin O’Toole comme un progressiste rassembleur, donc gagnant ― Andrew Scheer, faut-il le souligner, n’a pas particulièrement agit en tant que pro-vie quand il était à la tête du parti. M. Léger suggère même que M. O’Toole devrait « marginaliser le tiers des conservateurs qui ont opté pour les candidats sociaux, Leslyn Lewis et Derek Sloan », pour devenir premier ministre dans un pays où « on ne gagne plus des élections en faisant campagne sur des questions d’un autre siècle ». Reléguer dans un coin un tiers de son parti n’est pas une excellente tactique. Quant à faire « campagne sur des questions d’un autre siècle », peut-être que M. Léger trouve que l’avortement, par exemple, est une question d’un autre siècle. En quel sens ? Des dizaines de millions d’avortements ne sont-ils pas perpétrés dans le monde, dont 100 000 au Canada ? C’est donc une question actuelle. D’ailleurs, vous n’avez qu’à effleurer l’idée d’en limiter un tant soit peu l’accès pour déchaîner la fureur médiatique…
Au passage, je ne défends pas tellement ici M. Scheer, vu que je ne le dépeins pas comme un pro-vie très actif.
Maintenant, être pro-vie est-il un facteur déterminant pour vous faire perdre une élection ? Je n’en sais rien. Par contre, si nous nous conformons à la vision de Philippe Léger, jamais nous n'aurons effectivement un vrai pro-vie comme Premier ministre. Toujours est-il que Leslyn Lewis aurait pu remporter la direction du parti si plusieurs députés pro-vie n’avaient pas soutenu Erin O’Toole ou même Peter MacKay, pour la sempiternelle raison que nous avons besoin d’un chef capable de devenir Premier ministre. Ce n’est en tout cas pas directement pour une question d’avortement que Leslyn Lewis n’a pas reçu le vote de plusieurs pro-vie, mais pour une raison de « pragmatisme » dont la pertinence reste à démontrer.