Hystérie médiatique (chez ces mêmes qui sont pour le masque) en faveur de l’immodestie
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Freepik
Le soutien officiel du ministre de l’Intérieur, Gerald Darmanin, aux trois femmes à qui des gendarmes avaient poliment demandé de se rhabiller à Sainte-Marie-la-Mer près de Perpignan le 20 août, alors qu’elles bronzaient seins nus sur la plage, est significatif des temps que nous vivons. La liberté est descendue d’un cran de plus d’une façon : le masque est obligatoire mais se dorer « topless » au soleil est un droit, tandis que sur le plan moral, la liberté a cédé le pas au libertinage. Et ce n’est pas un hasard si cette histoire fait gloser la presse nationale et internationale au moment où la contraception est devenue totalement gratuite en France… pour les adolescentes de quatorze ans et moins. A propos de l’incident, Darmanin tweetait mardi : « C’est sans fondement qu’il a été reproché à deux femmes leur tenue sur la plage. La liberté est un bien précieux. Et il est normal que l’administration reconnaisse ses erreurs. »
Il a osé écrire cela au moment où de plus en plus de localités en France rendent le port du masque obligatoire en raison de la crise du COVID-19, alors même qu’à l’aune de la population et des chiffres des mois de mars et avril les réanimations et les décès restent très faibles. Dès ce vendredi il faudra le porter dans tout Paris, ainsi que dans les écoles et les universités lors de leur réouverture en septembre — même en vélo ou en faisant du sport, ce qui va encore davantage contre le bon sens.
Au moins les choses sont-elles claires : ordonner aux citoyens de se couvrir le visage en dépit des nombreuses questions sur l’efficacité d’un masque par rapport une épidémie qui cause aujourd’hui très peu de décès par rapport à une population de 68 millions d’habitants peut être obligatoire, et ne constitue pas une atteinte à la « liberté, ce bien précieux », mais demander aux femmes de s’abstenir de prendre des bains de soleil seins nus est une mesure tyrannique.
La liberté pour une femme d’être à moitié nue sur la plage s’avère être ainsi une affaire d’importance nationale. Et il y a des méchants que toute la presse dénonce : cette famille qui à Sainte-Marie-la-Mer, s’est plainte de voir une sexagénaire topless à côté d’elle sur la plage. Les enfants en étaient « choqués »… Est-ce un crime ?
Pire ! C’est de la « pudibonderie », selon les journaux et la majorité des commentateurs sur les réseaux sociaux. Cette famille aurait les idées mal tournées. A croire que personne n’a jamais entendu un homme commenter grassement l’anatomie des femmes… D’ailleurs, le bronzage seins nus était une revendication féministe dans les années 1960, alors qu’aujourd’hui, il séduit de moins en moins les femmes de moins de 50 ans, notamment par lassitude des remarques de ces messieurs. Mais la France se veut libertine. Sur la plage, et à Sainte-Marie-la-Mer en particulier, la pratique n’est pas considérée comme de « l’exhibitionnisme sexuel », comme c’est le cas partout ailleurs. Certes les municipalités peuvent l’interdire sur leur littoral, le fait étant alors passible d’une amende de 38 euros. Mais dans le principe, le bronzage seins nus est donc un droit. Aux plus gênés… d’aller se rhabiller.
Lire la suiteComparaison entre le nouveau et l’ancien chef du parti conservateur ― un peu d’exagération et de propagande…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : cpac
Je ne sais si vous avez regardé les discours qu’Andrew Scheer et Erin O’Toole donnèrent le soir de l’élection de ce dernier à la tête du Parti conservateur du Canada, mais vous n’avez rien perdu ; deux discours basés sur le marché libre, le travail et l’économie avec peu de différences importantes sur le fonds.
Pourtant, Philippe Léger du Journal de Montréal trouve pertinent d’y trouver une différence fondamentale, une dissemblance notable ; le discours du premier est celui d’un perdant « aigri et revanchard, nostalgique d’un passé révolu », selon le journal, et même un discours perdant, tandis que celui du second serait « gagnant », « plus rassembleur, moins idéologique, dont l’objectif était d’attirer les insatisfaits du gouvernement libéral vers la tente conservatrice ». Je ne souscris pas à cette vision, d’autant plus qu’on ne peut comparer sur un même plan le discours d’adieu d’un chef qui s’en va et la harangue d’un nouveau chef à ses troupes.
Le journaliste souligne fortement quelques remarques perdues au milieu de l’allocution d’Andrew Scheer qui dure une dizaine de minutes, quelques propos où il critiquait les médias principaux et où il louait les médias comme The Post Millennial, où il critiquait implicitement les systèmes éducatifs actuels. Bref, pour M. Léger c’est :
Une allocution critiquant tout ce qui a une étampe progressiste : médias, professeurs d’université, intellectuels...
Un discours qui aurait pu être tenu avec une casquette rouge sur la tête.
Dans le cas de l’éducation, Andrew Scheer lança une pique contre les professeurs de gauche qui critiquent les « principes du libre marché » lui préférant sans doute ceux du communisme (ni les uns ni les autres ne sont bons). Un discours digne de Trump ? Franchement… Ah, peut-être faut-il voir une différence entre les deux discours en ce que M. Scheer critique sensiblement plus les libéraux que M. O’Toole.
Je n’admire pas particulièrement M. Scheer ou M. O’Toole, et je n’ai pas grand intérêt à le défendre, mais il faut remarquer que là où Philippe Léger veut nous amener, c’est à considérer Andrew Scheer comme un pro-vie traditionnel, par conséquent perdant, et Erin O’Toole comme un progressiste rassembleur, donc gagnant ― Andrew Scheer, faut-il le souligner, n’a pas particulièrement agit en tant que pro-vie quand il était à la tête du parti. M. Léger suggère même que M. O’Toole devrait « marginaliser le tiers des conservateurs qui ont opté pour les candidats sociaux, Leslyn Lewis et Derek Sloan », pour devenir premier ministre dans un pays où « on ne gagne plus des élections en faisant campagne sur des questions d’un autre siècle ». Reléguer dans un coin un tiers de son parti n’est pas une excellente tactique. Quant à faire « campagne sur des questions d’un autre siècle », peut-être que M. Léger trouve que l’avortement, par exemple, est une question d’un autre siècle. En quel sens ? Des dizaines de millions d’avortements ne sont-ils pas perpétrés dans le monde, dont 100 000 au Canada ? C’est donc une question actuelle. D’ailleurs, vous n’avez qu’à effleurer l’idée d’en limiter un tant soit peu l’accès pour déchaîner la fureur médiatique…
Au passage, je ne défends pas tellement ici M. Scheer, vu que je ne le dépeins pas comme un pro-vie très actif.
Maintenant, être pro-vie est-il un facteur déterminant pour vous faire perdre une élection ? Je n’en sais rien. Par contre, si nous nous conformons à la vision de Philippe Léger, jamais nous n'aurons effectivement un vrai pro-vie comme Premier ministre. Toujours est-il que Leslyn Lewis aurait pu remporter la direction du parti si plusieurs députés pro-vie n’avaient pas soutenu Erin O’Toole ou même Peter MacKay, pour la sempiternelle raison que nous avons besoin d’un chef capable de devenir Premier ministre. Ce n’est en tout cas pas directement pour une question d’avortement que Leslyn Lewis n’a pas reçu le vote de plusieurs pro-vie, mais pour une raison de « pragmatisme » dont la pertinence reste à démontrer.
Leslyn Lewis plus de voix mais moins de points que MacKay et O’Toole au 2e tour, 12 % refusent de choisir entre Mackay et O’Toole
(De gauche à droite et de haut en bas) Derek Sloan, Erin OT'oole, Peter MacKay et Leslyn Lewis.
Par Pour une école libre au Québec
Voici les résultats (en anglais, nous sommes au Canada...) de l’élection à la chefferie du Parti conservateur du Canada (PCC).
Quelques impressions :
- La conservatrice sociale Leslyn Lewis aurait bénéficié d’un seul entretien (moins de 2 minutes) à l’antenne de la CBC/Radio-Canada pendant cette campagne.
- Cette femme noire termine très fort, plus particulièrement dans l’Ouest (voilà qui met à mal quelques préjugés des gens qui pensent pour nous dans les médias avec nos impôts).
- Leslyn Lewis a eu plus de voix (60 316) que Peter MacKay (54 165) et Erin O’Toole (56 907), le transfert des voix de Sloan, autre conservateur social, vers Lewis étant très fort (plus de 63 %). Malheureusement pour elle, le système de points (par circonscription) a plus profité aux deux candidats de l’aile progressiste du PCC.
- Quelque 21 201 électeurs (soit 12 %) n’ont pu se résoudre à choisir entre les deux candidats progressistes à la chefferie. Il semble donc que le mot d’ordre donné par les instances de mouvement comme Campagne Québec-Vie ou Richard Décarie ait été en grande partie suivi. Rappelons que Richard Décarie a été éliminé d’autorité, sans explication, de la liste des candidats par la machine du parti bien qu’il ait amassé l’argent et les signatures nécessaires...
Quant à la couverture de la SRC de la course à la chefferie...
Rappelons d’abord que le réseau gouvernemental est obligé (par sa constitution) de couvrir ce scrutin, mais qu’elle n’a quasiment pas couvert la campagne conservatrice (la CBC et la SRC ensemble auraient fait un entretien de moins de 2 minutes avec Leslyn Lewis, rien avec Derek Sloan). Au début de la campagne, ces réseaux gouvernementaux ont surtout parlé de leurs deux favoris : le progressiste MacKay et le centriste O’Toole, ensuite ils ont nettement plus parlé des démocrates aux États-Unis.
Lire la suiteUn bébé trouvé mort dans un conteneur à déchets à Laval
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : jcomp/Freepik
Un bébé né à 25 semaines de grossesse, selon les estimations, a été trouvé dans le conteneur à déchets collectif d’un immeuble à logement lundi dernier, à Laval au Québec. La mère du bébé a été appréhendée ainsi que le père, et ont été accusés tous deux d’avoir fait disparaître le corps de l’enfant afin de dissimuler sa naissance, et la femme notamment d’avoir négligé de chercher de l’aide pour l’accouchement. L’enquête est en cours, aussi ne sait-on pas si l’enfant est né mort ou vivant.
Toujours est-il que je ne m’étendrais pas en considération sur les intentions, l’état mental ou les circonstances des personnes impliquées dans cette affaire de toute façon sordide. Par contre, j’attire votre attention sur la façon dont Le Journal de Montréal (et les autres médias pro-avortement) traite l’affaire. Il faut voir le titre dont la journaliste assaisonne la nouvelle, selon Le Journal de Montréal, « Un bébé trouvé mort dans un conteneur à déchets à Laval », ou ce passage au ton tragique, « L’épouvantable découverte d’un bébé d’environ 25 semaines de gestation dans un conteneur »… Holà ! Que se passe-t-il ? Un être, qui, pour Le Journal de Montréal, n’aurait été qu’un bête « fœtus » s’il n’était pas né est un bébé sous la plume émotive de Frédérique Giguère ; l’adjectif qualificatif « épouvantable », appliqué à la découverte du corps du bébé dans un conteneur à déchets d’un immeuble à logement, n’aurait pas eu sa place dans les colonnes du journal s’il s’était agi des corps mutilés d’enfant à naître jetés dans les conteneurs à déchets médicaux d’un avortoir.
Je ne sais si vous faites confiance aux gros médias, mais si vous leur trouvez quelque crédibilité vous devriez considérer qu’ils appellent « bébé », sans doute non désiré, ce qu’ils auraient traité de « fœtus » dans un autre cas.
Car après tout, ce bébé aurait très bien pu se faire avorter dans un avortoir ou à l’hôpital, et ces mêmes médias n’y auraient rien vu de répréhensible.
Si donc il n’y a rien de répréhensible à avorter un bébé du même âge, pourquoi donc est-il horrible que la femme l’ait éventuellement tué, ou se soit débarrassé du corps d’un enfant mort-né, ou encore qu’elle ait négligé de recourir à des soins peut-être indispensables à la survie de son enfant ?
C’est vrai, est affreuse l’histoire qui mérite ces mots : « À leur arrivée, les policiers ont découvert l’impensable ». Mais si le premier cas est horrible, le second cas est également atroce. Si découvrir un enfant dans une poubelle est impensable, combien plus est inconcevable de trouver des dizaines de bébés broyés dans des dizaines de récipients à déchets médicaux… et pourtant c’est la triste réalité.
Les gros médias traitent deux sortes de cas également épouvantables (sinon plus dans le second) d’une façon partiale et partisane. Encore une fois, je ne sais si vous accordez quelque confiance dans ce qu’ils publient, mais pour ma part je ne le ferais pas, je me méfie de TOUT ce qu’ils publient, car là où il y a de l’incohérence sur un sujet aussi important que la vie, la mort ou l’humanité même des bébés nés ou à naître, pourquoi n’y en aurait-il pour le reste ?
C’est pourquoi je paraphrase, à l’intention des médias pro-avortement, la phrase de Virgile : Timeo diurnarios et dona ferentes (je crains les journalistes, même porteurs de dons).
Les militantes LGBT qui ont profané une statue du Christ à Varsovie arrêtées
Statue du Christ portant la croix devant l’église de la Sainte-Croix dans la rue Krakowskie Przedmieście, à Varsovie en Pologne.
Par Olivier Beault (Présent)
De notre correspondant permanent à Varsovie – Dans la nuit du 28 au 29 juillet, trois militantes du mouvement LGBT grimpaient sur une statue du Christ portant la croix située devant l’église de la Sainte-Croix dans la rue Krakowskie Przedmieście à Varsovie, non loin du palais présidentiel et du centre ancien. Cette profanation avait fait réagir jusqu’au premier ministre Mateusz Morawiecki qui avait parlé de « barbarie ». Les trois jeunes femmes avaient masqué le visage du Christ à l’aide d’un foulard portant le symbole anarchiste, elles avaient accroché un drapeau LGBT à la statue et posé devant le socle une plaque avec des mots vulgaires à l’intention des « ignorants ». On peut supposer que dans les esprits « éclairés » de ces trois militantes les « ignorants » sont les croyants. Elles avaient ensuite pris des photos avant de les publier sur les médias sociaux accompagnées de revendications de leur droit à provoquer.
L’insulte aux sentiments religieux étant un délit en Pologne, les trois militantes ont été arrêtées mardi par la police pour être interrogées avant d’être libérées à l’issue de leur garde à vue. Leur arrestation fait hurler les médias de gauche en Pologne, qui crient une fois de plus à la dictature. Curieusement, ces mêmes médias n’avaient rien trouvé à redire en juillet 2015 lors de l’arrestation par la police, sous les gouvernements des libéraux, d’une jeune femme qui avait jeté une tête de porc devant une mosquée nouvellement construite à Varsovie. Le délit est pourtant le même : insulte aux sentiments religieux, même si la femme en question avait expliqué son geste par une déception amoureuse concernant son petit ami musulman, tandis que les trois militantes LGBT du Collectif Stop aux Bêtises (Kolektyw Stop Bzdurom) revendiquent le caractère idéologique de leur profanation.
Un eurodéputé du PiS, Adam Bielan, ayant souligné le parallèle entre les deux affaires, le site d’information de gauche Oko.press explique doctement que la comparaison ne vaut pas raison puisque le geste de 2015 visait une minorité tandis que celui commis il y a quelques jours est le fait d’une minorité « discriminée » contre la majorité et sa culture dominante. Dans le premier cas, l’arrestation de la coupable était donc souhaitable, car il s’agissait d’un acte haineux, mais dans le deuxième l’arrestation des coupables serait caractéristique d’un régime autoritaire et homophobe.
Affaire Covington : The Washigton Post s'arrange à l'amiable
Par Jean Pierre Dickès (Medias-Presse.info)
Tels sont pris qui croyaient prendre…
Nos lecteurs studieux se souviennent peut-être de l’affaire de Covington en Amérique. Le 18 Janvier 2019, à la fin de la Marche pour la Vie, un groupe d’étudiants pro-vie venus de l’école supérieure de Covington (Kentucky) était en train de se disperser. Un Indien « natif » […] du nom de Nathan Phillips s’enfonça parmi eux en battant du tambourin sous le nez d’un jeune catholique du nom de Nicholas Sandmann. Le garçon sourit aimablement.
Or Phillips prétendit que ce dernier avait tenu des propos racistes à son endroit. Aussitôt se répandit la nouvelle que ce garçon est raciste.
Toute la bienséance médiatique se déchaîne. La médiacratie a trouvé son mouton noir. Il s’est même créé pour la circonstance un nouveau concept, celui de « sourire raciste ». Les médias stigmatisent le garçon, lequel se fait virer de son école qui ferme en raison des menaces de mort qui affluent. Même des évêques en ajoutent une louche contre Nicholas.
Lire la suiteMalte, île pro-vie battue par la tempête
Port de La Valette à Malte.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
24 juin 2020 (LifeSiteNews) — En deux ans, deux des refuges pro-vie européens sont tombés aux mains de l’industrie de l’avortement.
En République d’Irlande, une campagne médiatique féroce visant à faire passer la mort de Savita Halappanavar comme conséquence du 8e amendement aboutit au vote en faveur de son l’abrogation en 2018 ; Westminster imposa l’avortement à l’Irlande du Nord peu de temps après. Le Parti démocrate unioniste y réagit en rejetant les nouvelles lois sur l’avortement à Stormont au début du mois dans une motion qui fut adoptée par 46 voix contre 40, mais la Chambre des Lords approuva ce régime d’avortement au mépris des vaillants efforts des politiciens pro-vie du Parti démocrate unioniste.
À l’insu de la plupart des gens, il reste encore plusieurs pays pro-vie européens, en difficulté. La petite nation du Liechtenstein a tenu bon, la famille royale rejetant systématiquement toute tentative de légalisation. Malte, elle aussi, a jusqu’à présent conservé ses lois pro-vie. Ces derniers jours, des reportages de médias pro-avortement comme The Guardian ont commencé à attirer l’attention sur le régime pro-vie de Malte. Les médias commencent à réclamer un changement, et les pro-vie maltais sont outrés par les préjugés et la fourberie dont ils sont victimes.
Pour mieux comprendre la situation à Malte, j’ai contacté mon amie le Dr Miriam Sciberras, qui est présidente de Life Network Foundation Malta. Conférencière, chercheuse pro-vie et chirurgien dentaire, elle a été vice-maire de sa ville natale, Zabbar, et obtint un diplôme d’études supérieures en bioéthique à l’Université d’éthique sur la thèse « Le droit des nouveau-nés prématurés aux soins palliatifs ». Depuis lors, elle est l’une des plus importantes militantes pro-vie de Malte.
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LifeSiteNews : quel est le statu quo en matière d’avortement à Malte ?
Dr Miriam Sciberras : Le meurtre délibéré d’enfants à naître dans le ventre de leur mère par avortement, sous quelque forme que ce soit, est illégal à Malte, tout comme l’homicide. La position actuelle de Malte en juin 2020 est celle d’un bastion pour la vie, une position solitaire très courageuse que nous devons aux dirigeants politiques passés et présents, qui malgré la multitude des pressions politiques ont toujours maintenu notre droit en tant que pays souverain de défendre la vie dès la conception.
Cette position se reflète dans les lois de Malte. Nous avons actuellement la chance d’avoir en la personne du Dr Robert Abela un Premier ministre résolument pro-vie. L’actuel chef du parti d’opposition, le Dr Adrian Delia, est lui aussi fièrement pro-vie, quant au président actuel, Son Excellence le Dr George Vella, il est publiquement pro-vie. Le président George Vella a déclaré publiquement qu’il ne signerait aucune loi sur l’avortement sous sa présidence. Il y a évidemment des groupes de pression qui sont en désaccord avec cette position, et qui soutiennent que Malte devrait se joindre au mouvement pro-avortement.
À Malte, les femmes enceintes et les enfants qu’elles portent sont protégés par la loi. Les femmes enceintes sont en sécurité et on prend soin d’elles, tout comme de leur enfant à naître. Les soins prénataux sont axés sur la santé de la mère et de l’enfant, en tant que patients distincts. Toutefois, dans les cas médicaux difficiles, si une femme enceinte a besoin d’un traitement médical pouvant sauver sa vie, elle a toujours la possibilité de se faire soigner, même si cela peut entraîner la perte inévitable de la vie de son enfant à naître. Nous suivons le principe du double effet dans ces cas, et nous nous efforçons toujours de sauver l’enfant prématuré chaque fois que cela est possible. Nous n’avons pas besoin de l’avortement pour que les femmes se sentent en sécurité. Les femmes méritent bien mieux que l’avortement.
Lire la suiteErin O’Toole, vrai conservateur mauve
Erin O'Toole.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : cpac/LifeSiteNews
Erin O’Toole, candidat à la direction du Parti conservateur du Canada, se présente aux membres électeurs comme « vrai bleu » (le bleu étant la couleur du parti) afin de donner une description imagée de son programme et de sa personne. L’idée de se nommer soi-même « vrai bleu » lui est sans doute venue pour plaire aux conservateurs dits « sociaux » (qui s’oppose à l’avortement, l’euthanasie, l’interdiction des « thérapies de conversion », etc.), reprenant ainsi le « vrai bleu » de Richard Décarie (candidat à la chefferie écarté sans explication par le tout puissant comité organisateur de la course), et afin de se distinguer de Peter MacKay.
Seulement, M. O’Toole est-il vraiment un « vrai bleu » ?
Selon Dagobert sur Canadian Political Correctness :
Né au Québec et catholique de religion (sans pourtant s’orienter par les guidances morales de l’église) et avec son français assez courant, M. O’Toole paraît avoir toutes les chances parmi les Conservateurs dans la Belle Province. Se présentant comme un « vrai bleu », il souhaite se distinguer de Peter MacKay, plutôt connu pour sa posture libérale, le qualifiant de Red Tory.
Pourtant, ses critiques mettent M. O’Toole dans le camp des rouges avec MacKay. Ont-ils raison ? Après tout, O’Toole veut une politique plus forte envers la Chine et même enlever les contributions du Canada aux Nations-Unies. Il a aussi voté en faveur des droits de conscience des médecins par rapport à l’euthanasie. Comme les autres candidats à la chefferie, il est contre la taxe sur le carbone, en faveur des oléoducs, contre les politiques de Trudeau limitant la possession des armes de feu et veut couper les subsides à Radio-Canada.
Ce qui n’est déjà pas si mal, sauf qu’on ne sait sur quoi il base sa foi, donc sa morale, et par conséquent ses actes.
Son programme inclut également la reconstruction économique du Canada, mise à mal par le confinement mis en place contre le coronavirus, projette de proposer plusieurs lois pour réduire le crime, comme l’obstruction des voies ferrées, rétablirait le Bureau de la liberté de religion* (aboli par Trudeau), laisserait la gestion de la (stupide) taxe carbone aux provinces, et favoriserait enfin la construction de pipelines dans le pays.
Il veut aussi faire le ménage dans le processus d’adoption canadien, en allant « contre une tendance effrayante des autorités canadiennes à refuser de plus en plus l’adoption aux parents qui n’affirment pas toutes les orientations sexuelles », souligne Dagobert.
Autre point positif, il veut défendre les droits des médecins à ne pas participer à une euthanasie. Il a voté contre la loi C-14 sur l’euthanasie. Il a voté pour le projet de « “Loi de Molly” — [qui] criminalise toute violence contre les femmes si elle porte préjudice au bébé avant sa naissance, en plus de la violence contre la femme même », rapporte Dagobert.
Mais, il manque des aspects importants de la politique canadienne au programme de M. O’Toole : la protection des droits parentaux en général, l’abrogation de la loi C-16, la contestation de l’extension de l’euthanasie auprès de la Cour suprême, ou la lutte contre à l’avortement, dont la pratique est si laxiste qu’il est pratiqué « au Canada pour se débarrasser d’un bébé fille ou pour toute autre raison, jusqu’au jour avant la naissance (cela contre notre obligation de protéger les enfants avant et après la naissance, selon la Convention sur les droits de l’enfant, ratifiée par le Canada en 1991 », explique Dagobert.
Lire la suiteProgramme pour enfants de Radio-Canada (CBC) traite J. K. Rowling de transphobe
J. K. Rowling, auteur de la série antichrétienne Harry Potter.
Par Pour une école libre au Québec ― Photo (côtés flous rajoutés) : John Matthew Smith/Flickr
CBC Kids est un programme du diffuseur gouvernemental canadien destiné aux enfants dès six ans. Comme c’est la CBC (service anglais de la Voix d’Ottawa), les trois jeunes animateurs sont « racisés » avec deux filles et un garçon, euh, androgyne.
Dans son tour de l’actualité la semaine passée, ce programme pour jeunes enfants s’est attaqué à l’écrivain J. K. Rowling, auteur de [la détestable série] « Harry Potter », pour avoir osé dire que seules les femmes ont des règles menstruelles. Une déclaration qui, pendant des milliers d’années, aurait été considérée comme évidente. Mais sur CBC Kids News, les jeunes acteurs qui surjouent ont bien fait comprendre aux jeunes téléspectateurs que cette pensée était transphobe et donc très mal. Par contre, Daniel Radcliffe, qui défend le choix transgenre, est porté aux nues par ces nouveaux jeunes prêtres.
Raison. Parce qu’on est en 2020, sœurette.
Vos impôts à l’œuvre (1, 213 milliards de subventions pour l’exercice financier de 2018-2019)
De Soros à l’Union européenne, fortes pressions pour imposer l’idéologie LGBT à la Pologne
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
À l’approche des élections du président de la République, le 28 juin prochain, les pressions internationales contre la Pologne, pays considéré comme le dernier rempart catholique en Europe, se multiplient. La Commission européenne fait pression en faveur des LGBT en utilisant le chantage des subventions et des fonds. Auquel se rajoute celui des gros médias et des fondations.
En effet, la Commission européenne intervient pour favoriser l’idéologie LGBT en Pologne, menaçant de couper les fonds de cohésion réaffectés dans la lutte contre l’impact de la pandémie de coronavirus. Dans une lettre du 27 mai 2020 adressée aux présidents de cinq voïvodies (communautés administratives polonaises), d’une part, la Commission assure que sa priorité est de répondre à la menace posée par le Covid-19 en Europe, d’autre part qu’elle n’a pas l’intention pour autant de négliger d’autres questions « importantes ». La Commission écrit que ces derniers mois elle a reçu « de nombreuses plaintes concernant l’augmentation de la rhétorique anti-LGBT en Pologne ». La dernière plainte des citoyens, mentionnée dans la lettre, concernait « directement le fait que diverses autorités locales et régionales ont adopté des déclarations ou résolutions discriminatoires contre les personnes LGBT ». Cependant, ces mêmes communautés utilisent des fonds européens, continue la lettre… Les deux signataires de la lettre sont deux hauts fonctionnaires de l’UE : Marc Lemaître, directeur général de la direction politique régionale et urbaine, et Joost Korte, directeur général de la direction Occupation, Affaires sociales et Inclusion.
Avec cette lettre, la Commission européenne rappelle que les fonds européens sont conditionnés au respect du droit européen et à la nécessité de respecter les valeurs fondamentales énumérées à l’article 2 du traité sur l’Union européenne et dans la charte des droits fondamentaux, qui ne comprend toutefois pas la promotion de l’idéologie LGBT mais uniquement le principe de non-discrimination.
Pour bien mesurer le chantage de l’UE, seules les communautés administratives familiales pro-famille qui ont approuvé la « Charte des autorités locales pour les droits de la famille » (Łódź, Lubelskie, Małopolskie, Podkarpackie et Świętokrzyskie) font l’objet de menaces de la part de la Commission européenne. Promouvoir le droit des parents à la liberté d’éducation, les valeurs de la sexualité biologique et du mariage homme-femme est considéré comme discriminatoires pour les technocrates bruxellois.
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