Une hausse de la désinformation sur l’avortement au Québec ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel.com/Freepik
La raison pour laquelle je mets ce titre est qu’un article d’Étienne Paré paraissant sur Le Journal de Montréal s’intitulait : « Hausse inquiétante de la désinformation sur l’avortement ».
Il ne voulait pas dire par-là que le mouvement pro-avortement redoublait d’efforts pour submerger vos oreilles, vos yeux et votre esprit de propagande, mais que les organismes pro-vie du Québec ayant la prétention d’aider les femmes enceintes démultiplieraient leurs tentatives de tromperie et de mystification… Enfin, une augmentation, c’est du moins ce qu’indique le titre, parce que l’article n’indique pas par le menu en quoi consisterait cette croissante menace.
Que se passerait-il ? D’après l’article de M. Paré, les organismes pro-avortement qui « accompagnent » les femmes enceintes observeraient une recrudescence de la désinformation portant sur l’avortement, et dénoncent d’un doigt pugnace les groupes pro-vie qui réussiraient — ô trouble ! — de manière détournée à rejoindre un auditoire plus large.
Laissons là l’idée d’augmentation d’une certaine propagande pro-vie parce que l’article de M. Paré n’en parle pas davantage. Par contre, il rapporte complaisamment les propos de quelques directrices d’organisations pro-avortement à propos des redoutables groupes pro-vie — et c’est là le fond de l’affaire. Par exemple, selon Le Journal de Montréal :
« On a des groupes anti-choix qui se présentent carrément comme pro-choix et qui vont subtilement essayer de convaincre les femmes de garder leur enfant », déplore Sylvie Pedneault, directrice générale de SOS Grossesse, un organisme pro-choix.
Les groupes pro-vie essaient certes de faire en sorte que les femmes, qui ont recours à eux, portent leur enfant jusqu’à la naissance, mais je me demande si le verbe « convaincre » est vraiment approprié pour décrire leur action. Franchement, quand une femme enceinte appelle Enceinte et Inquiète (dont il sera question plus loin), elle ne subit aucune pression. En tout cas, je ne crois pas qu’ils se présentent comme « pro-choix ». D’autre part, je ne vois pas exactement ce que Mme Pednault entend exactement par l’adverbe « subtilement ». Certes, les pro-vie n’y vont pas en gros sabots, mais ils n’essaient pas de tromper leurs interlocutrices comme l’insinue Mme Pednault.
Lire la suiteLa campagne de soutien au P. James Altman dépasse 4 000 donateurs et les 300 000 $
Le Père James Altman, curé de la paroisse Saint-Jacques le Majeur à La Crosse au Wisconsin.
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie
7 juin 2021 (LifeSiteNews) — Deux semaines seulement après le lancement d’une campagne de collecte de fonds pour le Père James Altman, connu pour avoir attaqué sans crainte le catholicisme « allégé », la plateforme LifeFunder de LifeSite a recueilli plus de 332 000 $ grâce aux généreuses contributions de près de 4 000 donateurs, tous en faveur du travail du Père Altman.
Le P. Altman a critiqué la hiérarchie catholique américaine, notamment la décision d’innombrables évêques de fermer les portes de leurs églises et de refuser la messe et les sacrements aux fidèles en période de grand besoin, ce qui lui a valu l’ire des médias laïques et de nombreux prélats.
Ce pasteur du Wisconsin a aussi fait face à de vives réactions de la part de la gauche politique depuis qu’il a fait irruption dans la sphère publique à l’automne 2020 avec son désormais célèbre discours vidéo « Vous ne pouvez pas être catholique et démocrate. » Dès sa sortie, la vidéo est devenue virale, cumulant plus d’un million de vues et attirant l’attention du monde entier sur le P. Altman, qui n’était que simple curé de la modeste paroisse de Saint-Jacques le Mineur à La Crosse, dans le Wisconsin.
Après la publication de son discours, le P. Altman a rapidement fait l’objet d’attaques de la part d’ennemis tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Église, son bureau recevant de nombreux messages d’opposition à sa position audacieuse en faveur de la vérité : « Nous avons reçu des lettres, des appels téléphoniques parmi les plus vils et les plus méprisables. J’ai reçu des messages terribles, vraiment immondes », a déclaré le Père Altman au rédacteur en chef de LifeSite, John-Henry Westen, en septembre.
La dernière tentative de faire taire le P. Altman est venue de son propre évêque, Mgr William P. Callahan, du diocèse de La Crosse, dans le Wisconsin. Fin mai, Mgr Callahan a demandé au P. Altman de démissionner prématurément de son poste à la paroisse de Saint-Jacques le Mineur, après des mois de menaces de « sanctions canoniques ». Auparavant, il avait demandé au P. Altman de cesser de diffuser ses messes en direct après avoir critiqué le programme du parti démocrate.
Lire la suiteLe Charnier de Kamloops
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pikist
L’autre douleur
Les croyants discourent parfois sur l’impuissance de Dieu. Ils concluent généralement que cette impuissance apparente résulte de la conformité du Tout-puissant avec sa Nature qui est Amour.
On réfléchit peu, cependant, aux limites de Satan. Lui aussi, pourtant, a des limites même si celles-ci ne sont pas dictées par sa nature mais plutôt par son appétit. En effet, le Malin ne cherche pas le pouvoir temporel, c’est la perversion des âmes qui l’attire. Ce qu’il désire par-dessus tout, c’est le consentement lucide de l’âme au mal. Pour lui, la mort du juste est une défaite, c’est sa chute qu’il recherche. Pareillement, il ne veut pas nous faire croire à ses mensonges, il veut nous y faire adhérer. Ainsi, plus son pouvoir s’accroît, plus il se révèle car ceux qu’il trompe entièrement demeurent des innocents. C’est pourquoi, plus les âmes se soumettent à ses agendas, plus il fait de bavures car c’est en percevant le mal et le mensonge qu’elles y consentent davantage. La Bête exige des rituels pour la même raison car ceux-ci demandent des consentements prémédités.
Ainsi, quand une communauté fait preuve d’une grande obéissance devant un danger vraiment grave, c’est sans intérêt pour le Malin puisque ce comportement est conforme à la droiture. Par contre, quand on se soumet beaucoup devant une menace légère, alors la Bête frétille car une telle servilité est remplie de lâchetés, de calculs, de compromis et d’abdications.
Pareillement, quand un mensonge est trop parfait, il devient inutile puisqu’il ne compromet personne. Ce que la Bête recherche, c’est une tromperie cousue de fil blanc qui suscite une grande indignation. Dans ce cas, en effet, ceux qui s’indignent (ou se taisent) devinent l’imposture et participent donc à la manipulation. Quand leur agitation débouche sur un rituel de soumission alors la Bête est au comble du plaisir.
Cette dernière réflexion m’amène au sujet de cet article : le « Charnier de Kamloops ». Il y a quelques jours (début juin 2021) on a découvert les ossements de deux cent quinze enfants sur le site d’une école résidentielle à Kamloops, en Colombie-Britannique. Aussitôt, les médias ont mentionné les mots « hécatombe », « charnier ». Peut-être pas tout à fait un charnier, a-t-on vite corrigé, mais quelque chose de semblable… Quoi donc, précisément, personne ne l’a spécifié. À mot couvert, on suggère une fosse commune, des enfants jetés là, n’importe comment, en cachette, la nuit. Il y avait deux cent quinze petits squelettes, on les a comptés, travail de rigueur ! Certains « survivants » ont mentionné des funérailles nocturnes (rituels inquiétants), mémoire tribale ! On aurait donc découvert, au Canada, un charnier de petites victimes assassinées comme ceux qu’on trouve en Syrie et ailleurs. Quelle horreur !
Lire la suiteLa découverte de tombes d’enfants à Kamloops demande une enquête rigoureuse et non une attaque sournoise et non fondée contre l’Église
Pensionnat de Kamloops.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
Kamloops, Colombie-Britannique, 9 juin 2021 (LifeSiteNews) — La triste découverte de 215 tombes d’enfants non marquées au pensionnat indien de Kamloops a suscité beaucoup de chagrin et d’indignation, ainsi que des attaques virulentes contre l’Église catholique.
Malgré cette réaction rapide, de nombreuses questions subsistent sur cette affaire. L’auteur canadien Michael O’Brien, lui-même ancien élève de l’un de ces pensionnats, a mis en garde contre le danger d’accuser l’Église de meurtre avant d’avoir obtenu des informations réelles sur les tombes récemment découvertes, y compris sur le contexte de la période des pensionnats.
Rosanne Casimir, chef de la Première nation Tk'emlups te Secwépemc, a révélé le 28 mai que les corps de 215 écoliers, dont certains n’avaient que trois ans, avaient été découverts sous terre grâce à un radar à pénétration de sol. Casimir a mentionné que c’était un « fait connu dans notre communauté », ce qui a mené à la recherche et à la découverte des corps.
Casimir a également noté que « ces enfants disparus sont des décès non documentés », ajoutant que de nombreuses questions restaient sans réponse, et laissant entendre qu’il était possible de trouver d’autres corps en attendant une enquête plus approfondie. Elle l’a décrit comme une « perte inconcevable, dont on parlait, mais qui n’avait jamais été documentée au pensionnat indien de Kamloops ».
Mme Casimir a noté que l’enquête était en cours depuis le début des années 2000, précisant que les récits d’anciens élèves avaient alimenté le désir de rechercher les tombes.
À la suite de cette découverte, des attaques virulentes ont été lancées contre l’Église catholique, qui dirigeait le pensionnat alors que l’État le finançait, et le sentiment anticatholique dans les médias grand public est à son comble.
Le système des pensionnats
Le pensionnat de Kamloops, situé dans le sud de la Colombie-Britannique, a été géré par l’Église catholique de 1890 à 1969, date à laquelle le gouvernement fédéral a pris en charge la gestion de l’établissement et l’a transformé en externat jusqu’à sa fermeture en 1978. À son apogée, Kamloops comptait plus de 500 enfants inscrits dans les années 1950 et était autrefois la plus grande école du réseau de pensionnats.
L’école a été confiée à la direction des Oblats de Marie Immaculée en 1893, sur ordre du gouvernement. Cependant, en 1910, le directeur a signalé que le gouvernement ne fournissait pas suffisamment de fonds pour nourrir correctement les enfants. Un rapport similaire a été fait dans les années 1920.
En 1924, le bâtiment a été partiellement détruit par un incendie.
L’école faisait partie du système national des pensionnats du Canada, dans le cadre duquel des enfants autochtones étaient injustement retirés de leur famille¹ et emmenés dans ces écoles dans le but supposé de les éduquer et de les assimiler à la culture non autochtone. Ces écoles étaient en grande partie gérées par l’Église catholique, bien qu’elles ne fussent en aucun cas exclusivement sous la responsabilité de l’Église catholique, puisque d’autres confessions chrétiennes géraient également certaines de ces écoles.
Lire la suiteL’Ivermectine : une alternative aux vaccins teintés par l’avortement ?
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : yanalya/Freepik
Analyse
1er juin 2021 (LifeSiteNews) — L’Ivermectine est un médicament que l’on pourrait presque qualifier de « miraculeux » tant il s’est avéré efficace pour prévenir et traiter le Covid-19. Malheureusement, il a fait l’objet d’une suppression et d’une désinformation généralisées de la part des organismes de santé mondiaux : il semble bien que l’on ait tenté de promouvoir les revenus financiers plutôt que de sauver la vie de millions de personnes.
Dans un article récent, Michael Capuzzo, auteur et journaliste à succès du New York Times, a décrit en détail la manière dont l’Ivermectine a été utilisée pour traiter le COVID-19, et simultanément soumise à la censure mondiale malgré son taux de réussite incroyablement élevé dans le traitement du virus. Le numéro de mai 2021 de Mountain Home contient le rapport détaillé de Capuzzo, qui suit les actions des médecins de la Front Line COVID-19 Critical Care Alliance (FLCCC).
En ce moment, notre « monde a désespérément besoin » de l’Ivermectine, selon le Dr Pierre Kory, l’un des membres fondateurs de la FLCCC. Mais bien que le besoin désespéré soit présent, les organes de santé dirigeants semblent apparemment décidés à faire en sorte que le médicament ne soit pas connu, révèle M. Capuzzo.
La formation de la FLCCC et le médicament miracle Ivermectine
Cependant, la FLCCC ne fait pas la promotion de l’Ivermectine sur la base d’une intuition ou sans qualifications médicales à l’appui. L’équipe de cinq personnes (présentées dans l’ordre sur la photo d’en-tête de l’article), à savoir le Dr Paul Marik, le Dr Joseph Varon, le Dr Gianfranco Umberto Meduri, le Dr Jose Iglesias et le Dr Kory, compte à elle seule « près de 2 000 articles et livres évalués par des pairs et plus d’un siècle d’expérience au chevet des malades dans le traitement des défaillances organiques multiples et des maladies graves de type pneumonie ».
Le Dr Marik a passé les premiers jours de COVID-19 à l’hôpital général Sentara Norfolk à traiter des patients atteints du virus et, dès janvier 2020, à élaborer un protocole de traitement. La FLCCC s’est ensuite rendu compte, en mars 2020, que le coronavirus lui-même ne tue pas directement une personne, mais qu’il submerge le corps d’un « vaste cimetière viral » qui attaque ensuite l’organisme, provoquant l’inflammation des organes et la coagulation du sang. Ils ont développé le protocole MATH+ pour traiter le COVID, composé de méthylprednisolone, d’acide ascorbique (vitamine C), de thiamine (vitamine B1) et d’héparine, un anticoagulant.
Comme l’écrit Capuzzo, bien que cette approche ait été fortement déconseillée par les organismes de santé du monde entier, elle est devenue par la suite la « norme mondiale des soins hospitaliers », grâce à des études ultérieures. Leur premier protocole préventif COVID-19, le premier du genre, était « centré » sur l’utilisation du « médicament miracle » Ivermectine.
« C’est du nihilisme thérapeutique de dire que les médecins ne peuvent rien faire », a déclaré Marik. « Les soins de confort ne sont pas des soins du tout ».
Lire la suiteMgr Viganò parle de la grande réinitialisation et donne de l’espoir à la lumière des messages de la Vierge à Fatima
Mgr Carlo Maria Viganó.
Par Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie
19 mai 2021 (LifeSiteNews) — Mgr Carlo Maria Viganò m’a aimablement accordé une entrevue que nous avons réalisée pour Schloss Rudolfshausen, un bel apostolat catholique en Allemagne, dirigé par Mme Hélène Walterskirchen et sa fille, Alexandra. Elles publient des traductions de Mgr Viganò, ainsi que de LifeSite et de bien d’autres. Mme Walterskirchen et sa fille publient également la revue Kultur-Magazin, pour laquelle cette nouvelle entrevue du prélat italien a été réalisée.
Mgr Viganò couvre dans cette longue entrevue de nombreux aspects de la Grande Réinitialisation, ses liens avec la Chine et ses politiques de confinements sévères ; ses liens avec des acteurs mondiaux clés tels que le Forum économique mondial (FEM), le groupe Bilderberg, les Rockefeller et les Rothschild ; et sa « matrice essentiellement maçonnique ». Comme nous le voyons, il s’agit d’un remplacement du christianisme par une règle mondiale maçonnique qui est similaire à celle des anciennes expériences communistes dans le monde. Ce qui relie les anciennes expériences à cette nouvelle expérience internationale est en effet la franc-maçonnerie.
Mgr Viganò présente le discours d’un ancien franc-maçon français, le Dr Pierre Gilbert qui, il y a 25 ans, avait prédit l’apparition d’une maladie qui serait ensuite utilisée à des fins politiques :
Il existe une déclaration très intéressante et très révélatrice de Pierre J. Gilbert (ici) qui date de 1995 et qui énumère toutes les étapes que nous voyons aujourd’hui se dérouler sous nos yeux avec la farce tragique du Covid : de l’inoculation massive d’un vaccin à la création de camps de détention pour les dissidents. Ce franc-maçon converti a révélé les objectifs de l’infâme secte il y a 25 ans.
Mais à la lumière de ces nouvelles inquiétantes, l’archevêque italien ne nous laisse pas sans espoir ; il fait remarquer que, souvent, ces éléments révolutionnaires se retournent aussi les uns contre les autres, et il ne croit donc pas que le temps soit encore venu de la grande réinitialisation avec ses soubassements maléfiques.
Un signe qu’il pourrait avoir raison est le fait que l’un des principaux chefs de ce programme Corona, Bill Gates, est actuellement très critiqué pour sa proximité avec le délinquant sexuel Jeffrey Epstein, déjà connu à l’époque. De plus en plus d’informations sont actuellement révélées au grand jour, et ces informations sapent sérieusement la crédibilité de Gates.
Lire la suiteLe lierre et l’Arbre
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pikist
Les limites des libertaires
Depuis le début, une minorité s’oppose farouchement à la gestion de cette pandémie et au putsch planétaire qui l’accompagne. Trois catégories d’individus la composent : les experts, les libertaires et les traditionalistes.
Des milliers d’experts ; médecins, épidémiologistes, infirmières, chercheurs se sont levés avec beaucoup de courage, pour s’opposer aux aspects arbitraires et même dangereux des mesures sanitaires. Leur apport inspirant est une source inestimable d’information pour ceux qui cherchent à comprendre ce qui se passe derrière les narratifs de la propagande médiatique. Cependant, l’opposition des experts porte presqu’uniquement sur la dimension sanitaire de l’événement. Par ailleurs, l’opposition des deux autres groupes, les libertaires et les traditionalistes, vise surtout son caractère politique. Je traiterai ici des libertaires et, dans le prochain article, des traditionalistes.
Au début d’octobre 2020, j’ai participé à une manifestation anti masque à Rimouski. Je me suis alors retrouvé, moi, le straight, l’intégriste chrétien qui récite son chapelet, plongé au milieu d’une foule bigarrée d’écolos un peu rêveurs ; d’adeptes de cristaux, de complots bizarres et de forces cosmiques ; de « peace and love » ; d’anarchistes doux et, bizarrement, de partisans de Donald Trump. (En fait, je découvrais pour la première fois que je n’étais pas le seul Québécois à soutenir Trump. Telle est l’étendue du contrôle médiatique !)
Quel plaisir que cette manif ! Sous ce verni culturel, je côtoyais des gens plus sympas les uns que les autres, des originaux et des individualistes amants de la liberté. C’étaient aussi des gens plus courageux et plus sérieux dans leurs convictions qu’il n’y paraissait.
Comme tant de Québécois, ils masquaient leur véritable stature sous des apparences un peu trop délabrées. Si j’en avais hélé un en l’appelant « Sire », il se serait dérobé. « J’suis juste un gars ordinaire », aurait-il répondu. Pourtant, sous les T-shirts à logo, le joual et le kitsch nouvel âge, c’est bien ce que je voyais autour de moi : de vrais chevaliers livrant bataille pour sauver Dame Liberté.
Lire la suiteUn ancien vice-président de Pfizer au sujet des vaccins covid-19 : « Votre gouvernement vous ment de telle sorte que cela pourrait vous conduire à la mort »
Dr Michael Yeadon.
Par Patrick Delaney ― Traduit par Campagne Québec-Vie (traduction s’inspirant pour la première moitié de celle de Pierre-Alain Depauw sur Médias Presse Info) ― Photo :
7 avril 2021 (LifeSiteNews) — Le Dr Michael Yeadon, ancien vice-président de Pfizer dont il fut le scientifique en chef pour les allergies et les voies respiratoires, a passé 32 ans dans l’industrie à diriger la recherche sur les nouveaux médicaments et a pris sa retraite du géant pharmaceutique avec « le poste de recherche le plus élevé » dans son domaine. Il a accordé un entretien téléphonique d’une grande importance au site LifeSiteNews.
Il y dénonce la propagande « manifestement fausse » des gouvernements au sujet du COVID-19, y compris le « mensonge » de variants dangereux, l’aspect totalitaire des « passeports vaccinaux » et la forte possibilité que nous ayons affaire à une « conspiration » qui pourrait conduire à quelque chose de bien pire que les guerres et les massacres du 20e siècle.
Ses principaux arguments sont les suivants
- Il n’y a « aucune possibilité » que les variants actuels du COVID-19 échappent à l’immunité. C’est « un mensonge flagrant ».
- Pourtant, les gouvernements du monde entier répètent ce mensonge, ce qui indique que nous ne sommes pas seulement témoins d’un « opportunisme convergent », mais d’une « conspiration ». Pendant ce temps, les médias et les plateformes Big Tech sont engagés dans la même propagande et la censure de la vérité.
- Les sociétés pharmaceutiques ont déjà commencé à développer des vaccins « complémentaires » (« de rappel »), inutiles, contre les « variants ». Ces entreprises prévoient fabriquer des milliards de flacons, en plus de la campagne expérimentale actuelle du « vaccin » COVID-19.
- Les organismes de réglementation, comme la Food and Drug Administration américaine et l’Agence européenne des médicaments, ont annoncé que puisque ces vaccins « d’appoint » seront si semblables aux injections précédentes qui ont été approuvées par une autorisation d’utilisation d’urgence, les sociétés pharmaceutiques ne seront pas tenues de « d’effectuer des études de sécurité clinique ».
- Ainsi, cela signifie pratiquement que la conception et la mise en œuvre de vaccins à ARNm répétés et forcés « passeront directement de l’écran d’ordinateur d’une société pharmaceutique à l’injection dans le bras de centaines de millions de personnes d’une séquence génétique superflue pour laquelle il n’y a absolument aucun besoin ni aucune justification ».
- Pourquoi font-ils cela ? Puisqu’aucune raison bénigne n’est perceptible, l’utilisation de passeports vaccinaux combinée à une « réinitialisation bancaire » pourrait aboutir à un totalitarisme sans précédent. Si l’on se rappelle la méchanceté de Staline, Mao et Hitler, le « dépeuplement massif » reste une issue logique.
- Le fait que cela pourrait être vrai signifie que chacun doit « se battre comme un fou pour s’assurer que ce système ne se réalise jamais ».
Le Nouvel Ordre Mondial : aboutissement du modernisme
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) ― Photo : vpemencom/Pixabay
Du rêve au cauchemar
Quand j’étais enfant, je dévorais les livres. L’un d’eux, une fresque remplie d’images, décrivait les grandes Ères de l’Histoire. Je m’en souviens encore : Préhistoire, Antiquité, Moyen-Âge, Renaissance, Grandes Découvertes… La dernière des Ères se nommait : « les Temps Modernes ». C’était mon Ère. Vers la même époque, la Révolution Tranquille débutait. Les adultes autour de moi disaient que le Québec entrait enfin, à son tour, dans l’Ère Moderne et dorénavant, nous serions, nous aussi, modernes.
Le modernisme se décrit comme une démarche collective vers un avenir meilleur. Sa thèse fondamentale affirme que l’humanité, ayant atteint un stade avancé de maturité, doit se libérer de ses croyances traditionnelles et se redéfinir sans limites. En se coupant de nos racines millénaires, on façonnerait un nouvel homme qu’on placerait dans un nouveau monde. Ce serait, comme on chantait à l’époque, « Le début d’un temps nouveau. »
Les bons vins se bonifient avec le temps ; les piquettes surissent. À peine soixante ans plus tard, ce modernisme, si appétissant au début, est devenu un breuvage toxique ; ses créations, une montagne de déchets ; son aboutissement, une abomination totalitaire. En effet, après les années de promesses utopiques, voici venir la réalité du Nouvel Ordre Mondial.
Dany Rondeau de l’UQAR, citant Polémia en ligne, décrit les cinq caractéristiques du modernisme comme suit :
- Individualisation : destruction des anciennes communautés d’appartenance
- Massification : adoption de comportements et de modes de vie standardisés
- Désacralisation : désenchantement/reflux des grands récits religieux au profit d’une interprétation scientifique du monde
- Rationalisation : domination de la raison instrumentale à travers l’échange marchand et l’efficacité technique
- Universalisation : extension planétaire d’un modèle de société posé comme seul possible rationnellement et donc supérieur
Le Nouvel Ordre Mondial, c’est-à-dire l’implantation en dix ans (« Great Reset », Agenda 2030), par les élites mondiales et nationales, des dix-sept Objectifs de Développement Durables (ODD) de l’ONU incarne, de façon extrême et définitive, toutes les caractéristiques du modernisme.
Lire la suiteFacebook exclut LifeSiteNews sous la pression de groupes de pression pro-avortement, pro-covid et pro-LGBT
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : tirachard/Freepik
Le plus gros site pro-vie anglophone, LifeSiteNews (50 millions de lecteurs) a été définitivement exclu de Facebook mardi dernier [4 mai], sans avertissement et sans appel, pour violation des « règles de la communauté ». Il est reproché à LifeSite d’avoir publié « de fausses informations sur le COVID-19 qui pourraient entraîner des dommages physiques », ainsi que des messages « décourageant » de recevoir le « vaccin » anti-COVID.
L’article incriminé était une tribune portant sur une analyse des données de pharmacovigilance des Etats-Unis relatives à des décès à la suite d’une vaccination et consistait pour l’essentiel en un copié-collé des cas présentés par le VAERS (Vaccine Adverse Events Reporting System).
Il décrivait également les hypothèses sur le lien entre la gravité et le nombre des effets secondaires et le fait pour les personnes vaccinées d’avoir déjà été infectés par le SARS-CoV-2, consciemment ou à leur insu, citant une étude de King’s College présentée par le Daily Telegraph de Londres, soit une source « mainstream », et des anecdotes du même ordre rapportées par des médias locaux.
Des articles antérieurs publiés par LifeSite sur Facebook avaient déjà fait l’objet de signalements, en particulier ceux dénonçant le lien entre de nombreux vaccins (anti-COVID ou non) et l’avortement à travers l’utilisation de lignées de cellules fœtales obtenues à partir d’avortements pour leur développement ou leur production.
Vendredi, quatre puissants lobbies militant pour l’avortement, le « mariage » gay et les droits « LGBT » ont revendiqué la paternité de cette censure.
Un communiqué conjoint publié par Media Matters for America, les lobbies pro-LGBT Human Rights Campaign et GLAAD ainsi que NARAL Pro-Choice America affirme ainsi :
Lire la suite« Il a fallu faire pression pour que Facebook retire la page de LifeSiteNews, notamment en attirant l’attention sur la désinformation flagrante concernant le COVID-19 et les vaccins sur la page de LifeSiteNews, en compilant plus de 100 publications prouvant la violation répétée par LifeSiteNews des politiques connexes de Facebook, et en faisant appel à GLAAD, Human Rights Campaign, NARAL et Media Matters pour que Facebook agisse enfin. »