La mort d'une jeune canadienne dévoile la mortelle réalité des pilules abortives

Rheanna Laderoute.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : photo fournie par la famille/Taylor Funeral Home
1er septembre 2025 (LifeSiteNews) — En 2022, Rheanna Laderoute, âgée de 19 ans, habitant en Ontario, prit des pilules abortives, dix jours plus tard, elle entra en choc septique et décéda. The Globe and Mail a révélé l’affaire le 27 août dernier, mais s’est concentré non pas sur les dangers de la pilule abortive, mais sur une « défaillance du système ».
Selon le Mail, lorsque Laderoute a découvert qu’elle était enceinte, elle n’en a parlé à personne. À la place, elle a conduit pendant une heure depuis son domicile de Newmarket, en Ontario, jusqu’à une clinique d’avortement à Brampton, où on lui a administré du Mifegymiso (communément appelé pilule abortive).
« Les avortements chimiques sont pratiqués à l’aide de deux produits : la mifépristone, qui tue d’abord l’enfant à naître en le privant de nutriments, puis le misoprostol, qui provoque des contractions et expulse le corps du bébé à naître », note Live Action.
Deux semaines après avoir pris les pilules abortives, la jeune femme saignait abondamment et souffrait de douleurs atroces. Laderoute s’est rendue aux urgences du Southlake Regional Health Centre où les médecins ont effectué une échographie. L’échographie n’a révélé aucun « tissu fœtal ou placentaire » et Laderoute a été renvoyée chez elle avec la recommandation de se rendre dans une clinique de grossesse.
Lire la suite2 Canadiens sur 3 veulent une preuve de l’existence des « fausses communes » des pensionnats avant d’y croire

Le pensionnat de Kamloops.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
21 août 2025 (LifeSiteNews) — Près des deux tiers des Canadiens ont besoin de preuves concrètes avant d’accepter le récit des « sépultures non marquées » des pensionnats.
Selon un sondage Angus Reid publié le 14 août, 63 % des Canadiens exigent la preuve de « sépultures non marquées » avant de croire ce que les grands médias ont dit de milliers d’enfants autochtones ayant été secrètement assassinés et enterrés sur le terrain des pensionnats autochtones.
« Alors que la découverte a compté son quatrième anniversaire en mai, il y a, cependant, une hésitation généralisée à accepter les affirmations faites par la première nation Tkʼemlúps te Secwépemc sans preuve supplémentaire », explique le communiqué de presse.
« À ce jour, aucun reste humain n’a été confirmé ou exhumé et les anomalies suspectées n’ont pas été vérifiées », poursuit-il.
Lire la suiteLa CBC promeut la propagande LGBT auprès des jeunes enfants

Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
21 juillet 2025, Ottawa (LifeSiteNews) — Le radiodiffuseur d’État du Canada utilise l’argent des contribuables pour financer des émissions LGBT pour enfants sur sa chaîne YouTube.
La Canadian Broadcasting Corporation (CBC), qui reçoit environ 1,4 milliard de dollars par année en financement gouvernemental, exploite une chaîne YouTube CBC Kids. La chaîne a une émission intitulée The Fabulous Show with Fay and Fluffy présentant des drag queens qui parlent avec les enfants à travers un programme de musique et de narration d’histoire, semblant selon toute évidence tenter de faire avancer l’agenda LGBT.
Alors que la CBC a pendant des années défendu les politiques de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI), le radiodiffuseur a fait la promotion de l’éducation sur « l’identité de genre » ciblant les très jeunes enfants.
Dans The Fabulous Show with Fay et Fluffy, l’un des hommes habillés en femme dit aux spectateurs : « Tout le monde peut être qui il veut — garçons, filles ou quelque chose d’autre entièrement ! Et c’est ce qui nous rend spéciaux. »
Une autre vidéo, qui s’adresse aux enfants de 5 à 8 ans, parle du fait d’être « non binaire » ou de ne pas avoir de genre.
Lire la suiteLa Marche pour la vie de Québec malgré les obstacles

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Georges Buscemi
Ce fut une marche épique et humide !
Cette année, encore une fois, nous avons tenu la Marche pour la vie de Québec en dépit de toutes les embûches qui ont été dressées sur notre route et malgré la pluie.
Environ 500 à 600 pro-vie ont répondu à l’appel de Campagne Québec-Vie et ont marché pour la vie des enfants à naître dans les rues de Québec le 31 mai 2025.

Photo : Augustin Hamilton
Le thème de la marche était « Tout être humain à droit à la vie ». C’est une citation de la Charte québécoise dont on fête les 50 ans cette année.

Photo : AH
Deux commentateurs québécois suggèrent publiquement l’euthanasie des handicapés

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
20 mai 2025 (LifeSiteNews) — Le gouvernement du Québec a ouvert une enquête après qu’une femme de 24 ans souffrant d’une déficience intellectuelle et ayant les capacités mentales d’un enfant ait été emprisonnée en isolement à l’Établissement de détention Leclerc, une prison pour femmes, pendant huit jours. Le scandale a été révélé par La Presse ; le gouvernement se déclare « profondément choqué ».
Mais la réaction de Luc Ferrandez, ancien maire du Plateau-Mont-Royal, et de Nathalie Normandeau, ancienne vice-première ministre du Québec, est plus grave encore. Selon le Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec, dans une missive furieuse publiée le 18 mai, les deux anciens politiciens ont suggéré, lors d’une conversation radiophonique, que l’euthanasie pourrait être la meilleure « solution » à la situation de cette femme [Le cas de « Florence » a été l’occasion pour les commentateurs de parler du manque de moyens du système de santé et de suggérer l’euthanasie des personnes handicapées prises dans ce système — et non tellement de suggérer l’euthanasie de « Florence » elle-même. Ce qui demeure honteux quand même !]*
« Nous sommes ébranlés. Nous sommes indignés. Et surtout, nous refusons de nous taire », écrit le RAPLIQ dans un communiqué de presse intitulé « Complices d'une pensée eugéniste – La honte sur nos ondes – Écœurés. Dégoûtés. En colère. »
« Cette semaine, au 98,5 FM, Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau ont franchi une ligne rouge. Devant la situation tragique de Florence [nom fictif], une jeune femme présentant une déficience intellectuelle et emprisonnée faute de ressources adéquates, ces deux ex-politiciens devenus commentateurs ont sérieusement envisagé — à voix haute — que la “solution” pourrait être... la mort. »
Lire la suiteLes médias déchaînent encore leur malice contre les lois pro-vie

Photo : Microgen/Adobe Stock
Vous avez peut-être lu ces derniers temps des titres étranges comme celui que TVA Nouvelles a produit dernièrement : « Même morte, une femme enceinte doit rester branchée en raison des lois sur l’avortement en Géorgie ». Il s’agit d’une femme enceinte qui a été déclarée en état de « mort cérébrale » et dont on maintiendrait, s’il fallait en croire ce titre, les fonctions corporelles afin que puisse naître le bébé que son corps porte, et ce, en vertu d’une loi sur l’avortement. Je reviendrai sur cette idée absurde de « cadavre vivant » un peu plus loin.
Pourquoi est-ce que je parle de cette affaire ? C’est parce qu’elle comporte plusieurs facettes de l’anticulture de mort dans laquelle nous vivons.
La première chose est la malice des médias qui parlent de ce cas. En effet, si la femme en question, Adriana Smith, est vraiment morte, en quoi lui fait-on tort en gardant en fonction son corps jusqu’à ce qu’une nouvelle vie naisse ? Il est vrai que les médias abordent surtout l’affaire sous l’angle du point de vue de la grand-mère qui exprime son inconfort face au fait que la décision ne revienne pas à la famille en qui concerne le corps de sa fille, mais qui affirme néanmoins, comme cela est rapporté ailleurs, qu’elle désire que le bébé naisse. Cette attitude médiatique incompréhensible ne s’explique que par la volonté des grands médias de casser du sucre sur le dos des lois pro-vie sous le moindre prétexte.
Mais leur impertinence ne s’arrête pas là, car il s’avère que ce n’est pas en raison de la loi sur les « battements de cœur » qui interdit la plupart des avortements à partir de 6 semaines en Géorgie que Mme Smith reste branchée sur les supports vitaux, mais en raison de la Loi sur les directives anticipées en matière de soins de santé, adoptée en 2007, c’est-à-dire quand Roe v. Wade était encore en place, loi donc qui prescrit qu’une femme enceinte dans un tel cas doive rester sur les soutiens vitaux, à moins que le bébé qu’elle porte ne soit pas encore considéré comme « viable » et qu’elle ait rédigé une directive anticipée — ce qui n’est pas le cas.
Le problème avec le concept de « mort cérébrale », c’est qu’il fait considérer une personne dont toutes les fonctions cérébrales ont cessé, mais dont le corps est autrement bien vivant, comme « morte ». Ce qui est absurde, puisque comme on le voit ici une femme peut porter son enfant à naître — chose impossible avec un cadavre... Or, vous le savez sans doute, on prélève les organes des personnes en état de « mort cérébrale » si celles-ci ont précédemment accepté d’être « donneuses » — dans certains pays, les personnes sont automatiquement considérées comme « donneuses », à moins qu’elles n’aient expressément indiqué qu’elles ne voulaient pas l’être... L’autre problème est que la dernière directive de l’American Academy of Neurology sur la « mort cérébrale » en permet la déclaration, même si on peut encore détecter des ondes cérébrales chez la personne ou que la partie de son cerveau appelée hypothalamus est encore fonctionnelle — ce qui enfreint dans les faits la Loi sur la détermination uniforme de la mort !
Parmi les partisans du don d’organes, certains vont même jusqu’à proposer le « don complet du corps » afin que l’on puisse utiliser les femmes déclarées en état de « mort cérébrale » comme incubateurs... Dans le camp de la mort, Adriana Smith n’est plus qu’un incubateur et pourtant il s’indigne ! Mais cette incohérence apparente a pour seul but d’attaquer les lois pro-vie. Dans le camp de la vie, Adriana Smith est toujours vivante et son enfant à naître est déjà vivant, et sont traités comme tels.
L’ironie de la chose, c’est que le fait que l’on garde Mme Smith branchée sur les supports vitaux en raison de sa grossesse lui sauvera peut-être la vie, il existe plusieurs cas de personnes déclarées en état de « mort cérébrale » qui se sont réveillées.
Si seulement les médias voulaient bien admettre que Mme Smith n’est pas morte, ils auraient un argument (fallacieux, il est vrai) de plus à leur attirail. En effet, garder branchée une femme enceinte dans le coma contre sa volonté auparavant exprimée reviendrait à brader son « choix ». Cela n’est cependant pas prêt d’arriver, car il faudrait pour cela qu’ils rejettent la notion de « mort cérébrale » qui veut qu’une personne n’est plus une personne quand elle perd ses fonctions rationnelles, idée corollaire de celle qui veut qu’une personne ne commence à exister que quand elle commence à avoir des capacités rationnelles fonctionnelles. Vous l’aurez compris, rejeter l’un reviendrait à abjurer l’autre ; reconnaître l’humanité des personnes en état de « mort cérébrale » reviendrait à admettre celle des enfants à naître dès ses stades les plus précoces.
Les deux extrémités de la vie sont menacées par l’anticulture de mort. C’est pourquoi je vous invite à nous rejoindre le samedi 31 mai, pour ceux de vous qui habitez assez proche, devant l’Assemblée nationale du Québec pour la 2e Marche pour la vie de Québec. Venez nombreux défendre avec nous la vie des enfants à naître et des personnes vulnérables !
Pour la Vie,
Augustin Hamilton
Une femme maintenue en vie pour donner le jour à son bébé prouve que la « mort cérébrale » est une fiction juridique

Par Heidi Klessig, M.D. — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Syda Productions/Adobe Stock
16 mai 2025 (LifeSiteNews) — Une infirmière de 30 ans de Géorgie a été déclarée « en état de mort cérébrale », mais comme elle est enceinte, les médecins la maintiennent en vie jusqu’à ce qu’elle puisse donner naissance à son bébé. Mais comment une personne « morte » peut-elle être maintenue en vie ?
Adriana Smith était enceinte de neuf semaines en février lorsqu’elle a commencé à souffrir de terribles maux de tête. Elle s’est rendue à l’hôpital où, selon sa famille, elle n’a subi aucun test ou scan, mais a simplement été traitée avec des médicaments. Malheureusement, l’état de Mme Smith s’est aggravé et, le lendemain matin, son petit ami s’est réveillé en la voyant haleter. Il a immédiatement appelé le 911.
Selon une chaîne d’information locale, Mme Smith a été transportée à l’hôpital universitaire Emory d’Atlanta, où elle travaillait en tant qu’infirmière. Là, une tomodensitométrie (TDM) a révélé la présence de multiples caillots sanguins dans son cerveau. Dans un premier temps, les médecins ont recommandé un traitement agressif ; plus tard, ils ont dit à la famille qu’il n’y avait rien à faire — Mme Smith était « en état de mort cérébrale ». En raison de la loi géorgienne sur les battements de cœur*, qui interdit les avortements après la détection d’un battement de cœur fœtal, les médecins se trouvent dans une position logiquement incohérente : ils affirment que Smith est « morte » alors qu’ils sont légalement tenus de la maintenir en vie pour protéger l’enfant à naître.
Lire la suiteLe Père Robert Prevost, maintenant Pape Léon XIV, dénonçait la « sympathie » des médias pour « l’avortement »

Le Pape Léon XIV.
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Edgar Beltrán/The Pillar/Wikimedia Commons
Note de l’éditeur : Le texte suivant est une transcription des remarques faites en 2012 par le Père Robert Prevost, aujourd’hui Pape Léon XIV, sur les défis de la diffusion de l’Évangile dans un monde où les médias sont souvent hostiles à son message salvateur.
12 mai 2025 (LifeSiteNews) — Les médias occidentaux sont extraordinairement efficaces pour susciter au sein du grand public une énorme sympathie pour des croyances et des pratiques qui sont en contradiction avec l’Évangile.
Par exemple, l’avortement, le mode de vie homosexuel, l’euthanasie.
Dans le meilleur des cas, la religion est tolérée par les médias de masse comme une chose banale et désuète lorsqu’elle ne s’oppose pas activement à des positions, sur des questions éthiques, que les médias ont adoptées comme étant les leurs.
Toutefois, lorsque des voix religieuses s’élèvent pour s’opposer à ces positions, les médias peuvent prendre la religion pour cible, la qualifiant d’idéologique et d’insensible aux soi-disant besoins vitaux des gens dans le monde contemporain.
Lire la suiteL’héritage du pape François

Le pape François.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : La Cancillería de Ecuador/Flickr/Wikimedia Commons
Après un pontificat de 12 ans, le pape François est décédé à l’âge de 88 ans le 21 avril, jour du lundi de Pâques. Avec l’Église catholique, je vous invite à prier pour le repos de son âme afin que Dieu le juge avec miséricorde — jugement particulier auquel nous ferons tous face un jour. Je vous invite également à prier pour que Dieu nous accorde un saint pape qui saura répondre aux besoins criants de l’Église.
Dès l’annonce de son décès, nombre de médias se sont empressés de le « canoniser » en tant que pape progressiste qui a ouvert plus que tout autre l’Église au monde, au féminisme, à l’idéologie LGBT — autant d’obstacles insurmontables s’ils étaient véridiques à une canonisation en bonne et due forme —, et à l’élever aux autels pour son penchant pour les pauvres et sa lutte contre les abus sexuels, ces deux derniers aspects, cependant, ne faisant pas particulièrement de lui un progressiste.
D’un point de vue catholique, cependant, il est à souhaiter que le pape François ne fût pas tel que les progressistes voudraient nous le dépeindre. La charité chrétienne veut que nous lui donnions le bénéfice du doute.
Il faut tout d’abord citer sa défense de l’enfant à naître. Au début de l’année encore, le pape François rappelait le « ferme engagement » des chrétiens à « respecter la dignité de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle, afin que chacun puisse chérir sa propre vie et que tous puissent regarder l’avenir avec espérance ».
Lire la suiteAppel aux Québécois le lendemain de l’élection fédérale

Statue du Sieur Paul de Chomedey de Maisonneuve, sur la Place d'Armes de Montréal.
Par Georges Buscemi (Campagne Québec-Vie) — Photo : Anniestm/Wikimedia Commons
Chers compatriotes,
Comme tant d’autres Québécois, j’ai écouté avec attention les justes doléances de commentateurs comme Benoît Dutrizac face au triomphe accablant du Parti libéral du Canada, porté au pouvoir par ceux-là mêmes qu’il maltraite depuis des décennies — les Québécois.
À Campagne Québec-Vie, nous comprenons cette colère. Nous comprenons ce sentiment d’impuissance devant une classe politique déconnectée, élitiste et méprisante. Nous comprenons ce découragement qui a fait dire à Dutrizac : « Je ne crois plus en Dieu ni en la justice », devant tant d’injustices répétées.
Cependant, il faut aller plus loin dans l’analyse.
Car vouloir protéger la culture québécoise, défendre la nation, affirmer la différence linguistique et culturelle — tout cela est vain si nous refusons de voir que la famille est la première courroie de transmission de cette culture, et que la famille québécoise est aujourd'hui minée de l'intérieur.
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