La crainte d’être accusé d’avortement volontaire pour une fausse-couche est-elle justifiée ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Syda Productions/Adobe Stock
La crainte d’être accusé aux États-Unis d’avortement volontaire pour une fausse-couche ou son traitement, ou injustement d’« abus du corps » pour la façon dont on traite le bébé spontanément avorté est-elle justifiée ?
Une lectrice de CQV nous avait récemment envoyé deux pages traitant de ces questions, une émission de Patrick Lagacé sur 98.5 et un article du Guardian, nous faisant part de son inquiétude face au sombre tableau que ces deux réquisitoires dépeignent de la situation des femmes dans les États américains limitant l’avortement. Certes, on peut dire que la situation est d’une certaine façon sombre, mais pas exactement pour la cause invoquée par les partisans du « choix » qui sont, je le crois, grandement en partie à l’origine du phénomène de confusion qu’ils dénoncent eux-mêmes.
C’est un sujet qui mérite d’être étudié en profondeur. Je vous propose ci-dessous mon analyse de ces deux articles, à la lumière des faits relatés par des médecins et des organisations pro-vie aux États-Unis.
Résumé :
- Il n’y a pas eu une augmentation de la mortalité maternelle en général aux États-Unis depuis l’infirmation de Roe, au contraire.
- Les associations médicales et les médias sont en bonne partie cause de la confusion.
- Les exceptions pour l’avortement sont exactement les mêmes qu’auparavant et ne sont donc pas plus floues.
- Il ne semble pas y avoir eu de cas de femme ou de médecin condamné à tort.
- Peut-être que certaines lois auraient besoin d’être clarifiées, notamment par rapport au traitement réservé au corps des bébés expulsés lors d’une fausse-couche. Il conviendrait que les pro-vie fassent le plus d’efforts possible pour informer la population.
La chaîne française C8, expulsée des ondes publiques, passe le film pro-vie Unplanned dans ses dernières heures d’émission
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
La chaîne française C8, qui s’est fait refuser le renouvellement de sa fréquence TNT (télévision numérique terrestre) par l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) à cause de divers faits qui lui sont reprochés, a diffusé impromptu le film pro-vie Unplanned dans ses dernières heures sur les ondes.
Que reprochait-on à C8 ? Diverses choses, certaines sans doute justifiées, comme des manquements à la bienséance, d’autres moins justifiées, comme le manque de diversité d’opinions — alors que C8 présentait un éventail d’opinions bien plus large que nombre de chaînes de télévision française qui se rangent, pour la plupart, bien à gauche. C8 était-elle pire qu’une autre chaîne ? C8, ainsi que CNews, qui appartiennent au groupe Bolloré, ont également fait l’objet d’avertissements et d’amendes pour la diffusion d’opinions que vous ne trouveriez pas, ou que rarement, sur d’autres chaînes, telle que l’opposition à l’avortement.
Précisément, sur ce dernier point, de remise en question du « droit-de-la-femme-de-choisir-de-tuer-son-bébé » (horresco referens!), C8 avait déjà diffusé en août 2021 le film pro-vie Unplanned, ce qui lui a valu d’être accusée de « délit d’entrave condamné dans notre pays » par le ministre délégué à l’Égalité hommes femmes, Élisabeth Moreno, et de recevoir une mise en garde du CSA (prédécesseur de l’Arcom). On peut se demander si la fermeture de C8, ratifiée jusque par le Conseil d’État lui-même, n’était pas motivée par une raison d’ordre politique...
Dans ses dernières heures d’émission, C8 a fait la diffusion surprise, pour ainsi dire « non planifiée », du film pro-vie Unplanned. Voilà qui s’appelle partir avec panache face à la censure anti-vie.
Les libéraux vont augmenter le financement de Radio-Canada à près de 2 milliards de dollars par an
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
20 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Le gouvernement libéral a promis de dépenser des millions de dollars de l’argent des contribuables pour compenser les publicités que la télévision de Radio-Canada n’arrive pas à vendre.
Selon des informations publiées le 20 janvier par Blacklock’s Reporter, le ministère du Patrimoine canadien, dirigé par les libéraux, donnera à Radio-Canada des millions supplémentaires, ce qui portera la subvention parlementaire totale de la chaîne à près de 2 milliards de dollars par an.
« Radio-Canada est aux prises avec une série de pressions financières qui remettent en question sa capacité à maintenir les niveaux de programmation et de service », ont affirmé les libéraux, ajoutant que leur ministère « fournira un financement supplémentaire pour rendre Radio-Canada moins dépendante de la publicité privée, dans le but d’éliminer la publicité pendant les émissions d’information et d’autres émissions d’affaires publiques ».
« Radio-Canada est un pilier de l’économie créative du Canada, un fournisseur clé de programmes réalisés par et pour les Canadiens et une source importante de nouvelles et d’informations fiables », ont affirmé les libéraux.
Lire la suiteN’écoutez pas l’hypocrisie des médias canadiens au sujet d’une « presse indépendante » avant les élections
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : stefamerpik/Freepik
20 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Les Canadiens vont devoir endurer une élection âpre et acrimonieuse cette année, car les libéraux — dirigés par le premier ministre substitut qu’ils nomment à la hâte dans l’espoir de sauver leur grand parti d’antan — tirent profit de chaque dénigrement, insinuation et accusation qu’ils peuvent trouver pour écarter les conservateurs de Pierre Poilievre. Ils seront aidés dans cette entreprise par une grande partie des médias grand public du Canada, qui verront cette élection comme existentielle pour leur propre survie. Poilievre a promis de démanteler la Société Radio-Canada, et les subventions fédérales aux médias généreusement accordées par Trudeau pourraient également se retrouver sur le billot.
Soyez donc prêts à entendre beaucoup de discours prétentieux et moralisateurs de la part des médias au sujet du caractère essentiel du cinquième pouvoir, d’une « presse indépendante », du rôle clé que joue CBC/Radio-Canada et d’autres sociétés de médias dans l’élaboration de l’identité canadienne. Et puis rappelez-vous que même si vous ne faites pas confiance aux médias, ce n’est probablement pas suffisant. Les médias canadiens — à quelques exceptions notables — sont devenus le bras de propagande du mouvement LGBT, et voient ceux d’entre nous qui s’opposent au programme LGBT comme des fanatiques (au mieux) et des extrémistes (au pire). C’est pourquoi Radio-Canada a dépensé l’argent des contribuables pour créer des documentaires qui célèbrent des enfants travestis, en costumes sexualisés, jouant pour les adultes.
Lire la suiteUn média canadien financé par le gouvernement affirme que les transgenres n’ont aucun avantage sur les femmes dans le domaine du sport
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Nomad Soul/Adobe Stock
10 décembre 2024, Calgary, Alberta (LifeSiteNews) — Un média canadien financé par le gouvernement prétend qu’affirmer que les hommes ont un avantage dans les sports lorsqu’ils concourent contre des femmes est un « mythe ».
Dans un article du 2 décembre, The Conversation, un média pro-LGBT qui reçoit des fonds fédéraux du gouvernement Trudeau, a dénoncé la loi Fairness and Safety in Sport Act (FASISA) de l’Alberta — qui vise à garder hors des sports féminins les hommes confus en matière de genre — alléguant que les hommes n’ont pas d’avantage physique sur les femmes.
« Ces législations, comme le projet de loi 29, sont basées sur un mythe répandu selon lequel les femmes transgenres ont un avantage biologique inhérent qui menace l’intégrité et l’équité des compétitions athlétiques féminines », affirme l’article. « Ce mythe n’est pas fondé sur des preuves scientifiques et socioculturelles complètes ».
Lire la suiteVoici comment les médias pro-avortement instrumentalisent les décès maternels
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DC Studio/Freepik
Plusieurs médias ont suivi l’exemple de ProPublica en faisant du sensationnalisme et en instrumentalisant l’idée de décès « évitables » liés à la grossesse, en se concentrant sur des cas individuels qui se sont produits dans des États dotés de lois protégeant les enfants à naître contre l’avortement provoqué. Ces médias ont toutefois ciblé les États pro-vie et ignoré les décès maternels similaires survenus dans des États pro-avortement — des décès également qualifiés d’« évitables ».
Ils ont ainsi construit le faux récit selon lequel les lois pro-vie tuent les femmes.
Cependant, nous devrions vraiment prêter attention à « l’homme derrière le rideau », pour ainsi dire. Ce qui se cache derrière ce rideau, c’est le fait suivant : quel que soit l’État ou ses lois sur l’avortement, la plupart des décès liés à la grossesse sont considérés comme « évitables ».
En bref :
- Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et d’autres sources savent depuis longtemps que la plupart des décès liés à la grossesse sont classés comme « évitables », mais les médias pro-avortement utilisent ce terme pour choquer dans leurs reportages sur les décès individuels.
- Collectivement, 80 % (ou quatre sur cinq) des décès liés à la grossesse aux États-Unis sont considérés comme « évitables », selon le CDC.
- Même dans les États favorables à l’avortement, la grande majorité des décès liés à la grossesse ont été jugés « évitables ». Les médias pro-avortement n’en ont pas tenu compte.
- La « première cause sous-jacente de décès lié à la grossesse », soit 23 %, est « l’état de santé mentale » (y compris les suicides et les overdoses ou empoisonnements liés à l’abus de substances). Les médias pro-avortement ont ignoré cette cause, car leur objectif n’était pas de prévenir davantage de décès « évitables ». Leur objectif était de trouver des cas spécifiques qu’ils pourraient utiliser pour tenter de mettre fin aux lois qui protègent les êtres humains les plus innocents et sans défense de la société.
100 000 € d’amende pour une émission affirmant que les 73 millions d’avortements de 2022 représentaient 52 % des décès mondiaux
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Alfons Photographer/Adobe Stock
28 novembre 2024 (LifeSiteNews) — « En 2022, 234 300 avortements ont été enregistrés en France. Selon le Worldometer Institute, l’avortement est aussi la première cause de mortalité dans le monde : 73 millions en 2022, soit 52 % des décès. »
Ces propos, tenus par le journaliste catholique Aymeric Pourbaix le 25 février dernier dans son émission En quête d’esprit sur la chaîne CNews, ont été sanctionnés le 13 novembre dernier par l’ARCOM, l’Autorité publique indépendante de régulation de l’audiovisuel et du numérique, qui a condamné la chaîne privée à 100 000 euros d’amende pour avoir diffusé des informations « manifestement inexactes », comme l’a rapporté LifeSiteNews.
Il est remarquable que l’ARCOM n’ait pas tenu compte du fait que le débat politique sur l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution française battait son plein lorsque Pourbaix, de CNews, a présenté les statistiques du Worldometer.
Cette lourde amende est symptomatique du « tabou » de l’avortement qui empêche tout débat sérieux sur l’avortement en France et qui a conduit à déclarer l’accès à « l’interruption volontaire de grossesse » comme un droit constitutionnel au début de cette année.
Lire la suiteLa CBC continue d’affirmer l’existence non prouvée de tombes anonymes, laissant entendre que le « négationnisme » devrait être criminalisé
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pikist
15 novembre 2024 (LifeSiteNews) — La Canadian Broadcasting Corporation (CBC) continue d’avancer l’affirmation non prouvée que des tombes anonymes ont été découvertes sur les terrains d’anciens pensionnats [amérindiens], tout en appelant implicitement à la criminalisation du « négationnisme des pensionnats ».
Dans un article publié le 31 octobre, la CBC, financé par l’État, a mis en avant d’anciens élèves des pensionnats qui ont appelé à punir le « négationnisme des pensionnats », laissant entendre que les citoyens devraient être punis pour avoir nié l’existence de tombes anonymes malgré le fait qu’aucun corps n’ait été retrouvé.
« Les survivants des pensionnats demandent au Canada de criminaliser le négationnisme des pensionnats, faisant ainsi écho à l’une des conclusions d’un rapport sur les tombes anonymes et les lieux de sépulture associés à ces institutions », a déclaré le média financé par le gouvernement.
Lire la suiteLes pro-vie veulent offrir de l’aide aux femmes près des avortoirs
Brian Jenkins dans le parc Lahaie, en face de la clinique Morgentaler qui était de l'autre côté du boulevard Saint-Joseph.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Campagne Québec-Vie
Campagne Québec-Vie (CQV) est actuellement en procès contre les zones-bulles de 50 m entourant les lieux où les avortements sont opérés, qui interdisent de « tenter de dissuader une femme » d’obtenir un avortement, afin de pouvoir offrir de l’aide à ces femmes enceintes qui, parfois, pensent qu’elles n’ont pas d’autres choix que de recourir à l’avortement.
Georges Buscemi et Brian Jenkins de CQV ainsi que la Dre Roseline Lebel Caron ont contesté la semaine dernière devant la juge Lysane Cree de la Cour supérieure du Québec la loi québécoise établissant les zones-bulles.
Comme je le disais plus haut, ce que nous demandons, c’est de pouvoir proposer aux femmes se rendant à la clinique d’avortement de l’aide. Pourquoi donc, diront certains ? Parce que l’avortement est un geste terrible où l’on met fin à la vie d’un enfant à naître, un geste qui va à l’encontre de la nature même de la femme et qui peut entraîner de vifs regrets, ainsi que des séquelles physiques et psychologiques. Certaines femmes d’ailleurs désireraient pouvoir garder leur enfant : c’est pour cela que nous voudrions être là pour les y aider.
Or, à 50 m du lieu où sont opérés les avortements, beaucoup moins de femmes auront la chance de voir notre message. D’ailleurs, c’était l’intention du législateur Gaétan Barrette, alors ministre de la Santé, de nous éloigner afin que nous ayons moins d’impact, négatif selon lui, mais positif selon nous.
Lire la suiteLes médias pro-LGBT déforment fortement la vérité sur le mouvement transgenre
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
26 septembre 2024 (LifeSiteNews) — PinkNews se présente comme « la plus grande et la plus influente marque de médias LGBTQ+ au monde », et se vante que leur prétendu « contenu primé à plusieurs reprises est à la pointe de l’actualité culturelle, créé à travers un objectif unique et inclusif ». En réalité, ce site internet est le bras armé de la propagande la plus extrême du mouvement LGBT, et ses « journalistes » servent de chiens d’attaque à des militants transgenres délirants et de plus en plus violents.
Comme l’a souligné Douglas Murray, qui dénigre fréquemment le site, utiliser « PinkNews comme source conduit à l’erreur construite sur l’erreur et à la méchanceté basée sur la méchanceté ».
En effet. Prenons l’exemple de leur principal « article » du 23 septembre :
Lire la suiteDes experts médicaux ont averti que des « dizaines de milliers » de personnes transgenres en Angleterre pourraient ne pas bénéficier de dépistages vitaux du cancer. Le Congrès mondial sur le cancer, qui s’est tenu à Genève du 17 au 19 septembre, a souligné l’importance des dépistages réguliers du cancer du sein et du col de l’utérus pour la communauté transgenre. Or, les hommes transgenres ne bénéficient actuellement d’aucun dépistage du cancer du sein ou du col de l’utérus. Les femmes trans dont les informations chez leur médecin généraliste ne correspondent pas à leur sexe [de naissance] ne se voient pas non plus proposer de dépistage du cancer du sein, bien que le NHS reconnaisse que l’utilisation d’un THS combiné (un médicament contenant des œstrogènes et de la progestérone) peut légèrement augmenter les risques de cancer du sein.