L’ex-président brésilien Bolsonaro : « Nous avons toujours défendu la vie dès sa conception contre l’avortement »
Jair Bolsonaro.
Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie
10 mars 2023 (LifeSiteNews) — Lors d’un discours à la Conservative Political Action Conference (CPAC) [Conférence d’action politique conservatrice] dans le Maryland la fin de semaine dernière, l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro a réitéré son opposition à l’avortement et à l’agenda LGBT.
« Quand vous parlez de conservatisme, nous nous battons pour la famille. Nous ne voulons pas de l’idéologie du genre ! Nous voulons que les garçons grandissent avec les enseignements de leur père et les filles avec ceux de leur mère », s’est-il exclamé.
« Nous avons toujours défendu la vie dès sa conception contre l’avortement », a-t-il également affirmé.
Bolsonaro, qui n’a jamais reconnu sa défaite face à l’actuel président brésilien — et blanchisseur d’argent condamné — Lula da Silva, a annoncé le mois dernier son intention de diriger le parti d’opposition dans son pays d’origine. Il vit en Floride avec un visa depuis plusieurs mois.
Au cours de son mandat, le dirigeant populiste et non-vacciné a promu le message pro-vie à plusieurs reprises. Après l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade, il a exprimé son soutien aux enfants à naître dans une série de tweets demandant à Dieu de « donner force et sagesse » à ceux qui « protègent » les enfants à naître. Lorsque l’Argentine a légalisé l’avortement en décembre 2020, il a condamné cette décision dans les termes les plus forts sur les médias sociaux. En mai 2022, il a rencontré le fondateur de Jesus Menino, une communauté pro-vie qui s’occupe d’enfants handicapés.
Bolsonaro, un catholique, a également bénéficié de ce qu’il a appelé une relation « exceptionnelle » avec l’ancien président américain Donald Trump. Dans ses remarques de la semaine dernière, Bolsonaro a abordé des thèmes qui suggèrent que, comme Trump, il prépare le terrain pour une autre course à la présidence.
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Manifestations au Brésil contre la fraude électorale.
Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter
2 décembre 2022 (LifeSiteNews) — Dans ce que certains appellent la plus grande manifestation politique de l’histoire, des dizaines de millions de Brésiliens sont descendus dans les rues de presque toutes les villes du pays pendant plus de 30 jours d’affilée pour s’opposer à ce qu’ils disent être une élection volée au président Jair Bolsonaro. La situation arriverait à un point de bascule où les militaires pourraient intervenir pour empêcher la certification du vainqueur supposé de la course, le socialiste Lula da Silva.
« Ils vont devoir exécuter une forme de loi martiale à 142 degrés », a récemment déclaré le journaliste d’investigation Matthew Tyrmand à Steve Bannon sur son podcast War Room. « La Cour suprême a totalement perdu la confiance de tout le monde ».
L’article 142 de la constitution brésilienne habilite le président à ordonner aux militaires de faire régner la loi et l’ordre dans le pays lorsqu’un tel besoin se fait sentir.
M. Tyrmand a ajouté que les juges qui ont supervisé l’élection ont transformé ce pays majoritairement catholique en une « autocratie judiciaire » et que le fait qu’ils sapent la démocratie incite les militaires à envisager d’intervenir.
« Ces juges ne sont pas des juges au sens classique du terme. Ils ne sont pas des acteurs impartiaux. Ils sont une cabale partisane nommée par Lula... pour arranger l’échiquier, corriger, truquer le jeu. Et c’est ce qu’ils font. » L’armée, dit-il, doit « exposer les chicanes électorales que le tribunal a occultées dans les audits et procéder à des arrestations ».
🇧🇷Brazil - HOLD THE LINE
— Sergeant News Network (@Sgtnewsnetwork) November 27, 2022
Protests continue over Election Fraud
Lula's supporters EXIST ONLY VIRTUALLY
It is a mystery why Brazilians have never seen Lula's supposed 50 millions of supporters, who appear only inside voting machines but never on the streets. Are they even real? pic.twitter.com/tI0cqmYmGy
Brésil — tiens la ligne ! Les protestations se poursuivent au sujet de la fraude électorale. Les partisans de Lula n'existent que virtuellement.
C'est un mystère que les Brésiliens n'aient jamais vu les 50 millions de partisans présumés de Lula, qui n'apparaissent qu'à l'intérieur des machines à voter, mais jamais dans la rue. Sont-ils seulement réels ?
À la suite d’informations faisant état de sa perte présumée de 50,9 % à 49,1 % face à Lula, le président Bolsonaro a intenté une action en justice auprès du tribunal électoral supérieur, affirmant qu’il y avait des irrégularités massives dans les machines à voter. Le juge de gauche Alexandre de Moraes a rejeté l’affaire. De Moraes a ensuite censuré les conservateurs qui remettaient en question la validité des résultats sur les médias sociaux. Il a également gelé les comptes bancaires des camionneurs qui ont bloqué des centaines de routes à travers le pays. Bolsonaro s’est adressé au public à deux reprises depuis la tenue de l’élection, mais n’a pas expressément concédé la course. Selon Reuters, le chef de l’Agence centrale de renseignement des États-Unis a dit à Bolsonaro l’année dernière qu’il ne devait pas contester les résultats de la course.
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Lula en 2015.
Article d’un lecteur de Campagne Québec-Vie — Photo : Víctor Santa María/Flickr
De grandes manifestations ont suivi le résultat serré des élections brésiliennes, notamment des barrages routiers sur les grandes autoroutes, les manifestants, recevant même parfois le soutien de la police, accusent le parti de Lula, vainqueur officiel du scrutin, de fraude. Cependant, Jair Bolsonaro a annoncé qu’il céderait le pouvoir. — A.H.
Le 30 octobre les Brésiliens ont vécu les élections les plus serrées de l’histoire de leur pays. Avec une différence d’environ 1 %, le progressiste Luiz Inácio « Lula » da Silva (50,9 %) a été élu et remplacera l’actuel président conservateur Jair Messias Bolsonaro (49,1 %) le 1er janvier 2023. Ce type de résultat reflète un phénomène qu’on observe aussi ailleurs dans le monde : la grande polarisation des sociétés.
Bolsonaro et Lula se proclament tous les deux catholiques, mais il existe des différences évidentes entre leurs positions sur des questions importantes liées à la foi et aux valeurs chrétiennes. La défense de l’enfant à naître étant un exemple clair.
Pour donner contexte, au Brésil, l’interruption de grossesse ne peut légalement avoir lieu que dans trois cas : l’anencéphalie, le risque de mort pour la mère, ou en cas de viol.
Jair Bolsonaro se dit grand défenseur des valeurs chrétiennes et familiales, et il se dit opposé à l’extension de ce « droit ». Lors de sa candidature en 2018, cette question est devenue un point important de sa campagne, où il a déclaré que l’interruption de grossesse signifie le meurtre d’un enfant. De l’autre côté, Lula a fait valoir que l’avortement devait être traité comme une question de santé publique et que toutes les femmes devaient avoir le droit d’interrompre leur grossesse.
Cette déclaration de Lula a été mal accueillie par une grande partie de la population, y compris par sa propre base électorale. Quelques jours plus tard il s’est expliqué, déclarant que, personnellement, il est contre l’avortement, mais que l’État devrait être chargé d’aider de toutes les manières possibles les femmes qui ne voudraient pas être enceintes. Quoi qu’il en soit, une chose est claire : Lula a été largement soutenu par la partie de la population qui défend l’expansion de cette pratique.
Lire la suiteUn héros pro-vie appelle les Brésiliens à soutenir Bolsonaro lors du second tour des élections, afin de protéger l’enfant à naître
Jiar Bolsonaro, président du Brésil.
Par Tim Jackson — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Palácio do Planalto/Flickr
19 octobre 2022, Rio de Janeiro, Brésil (LifeSiteNews) — Un champion pro-vie brésilien a appelé ses compatriotes à défendre les bébés à naître contre l’avortement lorsqu’ils se rendront aux urnes pour élire leur prochain président le 30 octobre prochain.
Tonio de Mello, père adoptif de 46 enfants handicapés, a déclaré à LifeSiteNews que les Brésiliens ne devraient voter que pour les politiciens qui veulent protéger la vie humaine de la conception à la mort naturelle.
« Moi qui suis le père de tous ces garçons et filles, je sais combien il est important d’avoir une vie, une vie qui doit être respectée de la conception à la mort naturelle », a déclaré M. de Mello. « Nous devons défendre la vie, alors pensez bien et valorisez la vie. Votez pour des candidats qui cherchent la vie, qui réfléchissent à la vie, qui placent la famille et le pouvoir de Dieu dans la vie au premier plan. La vie est un cadeau. »
« Nous voulons que les gens réfléchissent à l’importance de la vie, à l’importance de survivre, à l’importance de respirer », a poursuivi M. de Mello. « Faites preuve de conscience quant à ce qui est proposé pour le pays ».
Ces commentaires surviennent après que le président brésilien Jair Bolsonaro, qui est farouchement opposé à l’avortement, ait obtenu des résultats nettement supérieurs aux prévisions des sondeurs lors du premier tour de scrutin du pays, le 2 octobre.
Les sondages avaient placé le dirigeant conservateur du Brésil à quelque 14 % derrière son rival socialiste et pro-avortement Luiz Inácio Lula da Silva, plus connu sous le nom de Lula, mais Bolsonaro a défié les pronostics en terminant avec 43 %, avec seulement 5 % de moins que le candidat du Parti travailliste, qui a obtenu 48 %.
Étant donné que Lula n’a pas obtenu plus de 50 % des voix au premier tour, lui et Bolsonaro doivent maintenant s’affronter lors d’un second tour de scrutin le 30 octobre, au cours duquel les Brésiliens choisiront leur prochain président.
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