Le Sénat de Louisiane adopte à l’unanimité un projet de loi pour contrer l’avortement forcé par pilule
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : KFPZZZ/Adobe Stock
18 avril 2024, Bâton-Rouge, Louisiane (LifeSiteNews) — Le Sénat de Louisiane a adopté à l’unanimité mardi une loi visant à criminaliser le fait de donner à une femme enceinte des médicaments provoquant l’avortement à son insu ou sans son consentement — loi motivée par l’épreuve personnelle de la propre sœur du principal auteur de la loi.
L’avortement est généralement illégal dans l’État du Bayou, mais le SB 276 créerait un nouveau délit d’« avortement criminel forcé par des moyens frauduleux », défini comme « l’utilisation ou la tentative d’utilisation, en connaissance de cause et intentionnellement, d’un médicament provoquant l’avortement sur une femme enceinte, à son insu ou sans son consentement, dans le but de provoquer un avortement ». Les contrevenants seraient passibles d’une peine minimale de 10 ans de prison et d’une amende minimale de 50 000 dollars.
Selon le Shreveport Times, le projet de loi a été présenté par le sénateur républicain Thomas Pressly, motivé par l’épreuve vécue par sa sœur, Catherine Pressly Herring. En février, son mari de l’époque, Mason Herring, a plaidé coupable d’avoir versé des pilules abortives dans l’eau qu’elle buvait, ce qui l’a rendue gravement malade. Sa petite fille, Josephine, a été sauvée grâce au processus de neutralisation de la pilule abortive, mais elle souffre toujours de complications liées à sa naissance prématurée.
La situation s’est produite au Texas, où Mason Herring n’a été condamné qu’à une peine de six mois de prison, ce que Catherine et son frère espèrent empêcher de se reproduire en Louisiane.
Lire la suiteDes triplés identiques spontanés incroyablement rares naissent en Louisiane
La famille Cordaro.
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
Un couple de Louisiane a accueilli des triplés identiques spontanés en août — un phénomène rare qui ne se produit que dans un cas sur un million à un cas sur deux cent millions de naissances.
Claire, Ella et Lily Cordaro sont nées de Haley et Matthew Cordaro le 28 août au Willis-Knighton South & the Center for Women’s Health en Louisiane. Le terme « spontané » signifie que les bébés identiques ont été conçus naturellement. Selon un communiqué de presse de l’hôpital, il s’agit des premiers bébés multiples des deux côtés de la famille.
Nous étions « absolument incrédules », déclare Matthew à People, racontant le moment où ils ont appris qu’ils attendaient des triplés. « Nos sentiments ont ensuite évolué vers l’inquiétude en raison du risque très élevé de la grossesse », a-t-il ajouté. « Une fois que nous avons atteint le deuxième trimestre, nos visites chez le médecin ont continuellement apporté de bonnes nouvelles. »
Lire la suiteUn juge du Texas ordonne la suspension de la pilule abortive, un juge de Washington riposte par une décision contradictoire
Par David Bjornstrom — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Senator Sheldon Whitehouse/YouTube
Le 12 avril, la cinquième Cour d’appel fédérale de la Nouvelle-Orléans a suspendu en partie par deux voix contre une la décision du juge du district d’Amarillo, Matthew Kacsmaryk, qui révoque les permissions de mise en marché de la mifépristone données par la FDA depuis 2000. Le sursis en urgence ordonné par le tribunal de Nouvelle-Orléans maintient l’emploi de la mifépristone, mais non certains assouplissements accordés par la FDA tel que l’envoie du produit par la poste. — A.H.
8 avril 2023 (LifeSiteNews) — Un juge fédéral du Texas a émis une ordonnance qui suspend l’approbation par la FDA de la mifépristone, la première des deux pilules abortives utilisées en séquence dans plus de la moitié des avortements aux États-Unis. L’ordonnance entrera en vigueur le 14 avril.
L’effet différé de l’ordonnance, émise le vendredi 7 avril (Vendredi saint), visait à donner à la FDA le temps de demander une aide d’urgence à la Cour d’appel du cinquième circuit.
L’ordonnance du juge Matthew Kacsmaryk s’appliquerait à l’ensemble des 50 États, y compris ceux où l’avortement est actuellement légal. Toutefois, deux heures seulement après que Kacsmaryk ait rendu son ordonnance, un autre juge, de l’État de Washington, a rendu une ordonnance contradictoire exigeant que le médicament abortif reste sur le marché dans les États de Washington, de l’Oregon, de l’Arizona, du Colorado, du Connecticut, du Delaware, de l’Illinois, du Nouveau-Mexique, du Rhode Island, du Vermont, d’Hawaï, du Maine, du Maryland, du Minnesota, du Michigan et du District de Columbia.
Kacsmaryk est un juge nommé par l’administration Trump à Amarillo, au Texas. Le juge de Washington, Thomas O. Rice, basé à Spokane, a été nommé par l’administration Obama.
Il convient de noter que le juge de Washington a admis que l’approbation du médicament abortif par la FDA posait de sérieux problèmes et que les conclusions de la FDA concernant le profil de sécurité de la mifépristone étaient « potentiellement incohérentes sur le plan interne ».
Il s’agit d’un « duel » de cas qui feront tous deux l’objet d’un appel rapide auprès de différentes Cours d’appel de circuit. Il est très probable que cette affaire finisse devant la Cour suprême.
Il est important de noter que ces ordonnances ne s’appliquent qu’à la mifépristone, qui est la première des deux pilules abortives utilisées successivement pour un avortement chimique. La mifépristone est conçue pour tuer le bébé à naître, tandis que la seconde pilule, le misoprostol, est destinée à expulser le bébé mort. Les défenseurs de l’avortement affirment au public qu’il est encore possible d’avorter en utilisant uniquement la deuxième pilule, mais une étude de 2019 a révélé que cette méthode n’était efficace qu’à 78 %. Les avortements utilisant uniquement le deuxième médicament ont également des effets secondaires plus graves pour la femme.
Note de l’éditeur : cet article a été mis à jour le mardi 11 avril 2023.
C’est une erreur de tuer des bébés par avortement simplement parce qu’ils sont handicapés
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : oksix/Adobe Stock
Quand la société a-t-elle commencé à adhérer à la notion selon laquelle tuer un enfant malade relève de la « compassion » ?
Tant que l’enfant n’est pas encore né, il est considéré comme acceptable — même jusqu’au neuvième mois de grossesse — de mettre fin à sa vie par l’avortement. Soumettre l’enfant malade à une mort violente et prématurée est accepté, tandis que protéger ces innocents par des lois pro-vie est considéré comme méprisable.
Ainsi, la couverture médiatique de l’histoire tragique d’une famille de Louisiane après le diagnostic d’une anomalie potentiellement fatale chez leur enfant à naître.
Au début de sa grossesse, la mère, Nancy Davis, a déclaré que son bébé à naître avait été diagnostiqué comme souffrant d’acranie, une maladie généralement mortelle dans laquelle le crâne du bébé ne se développe pas.
Nancy Davis a déclaré avoir demandé un avortement dans un hôpital de Baton Rouge, mais celui-ci a refusé en raison de la nouvelle loi pro-vie de l’État.
« En gros, ils ont dit que je devais porter mon bébé pour l’enterrer », a déclaré Mme Davis lors d’une conférence de presse en août.
Mais au lieu de porter son bébé, elle a décidé de parcourir 2 253 km pour avorter de son enfant à naître dans un établissment de Planned Parenthood à New York au début du mois, selon le Daily Advertiser.
Pendant ce temps, des organes de presse prétendument impartiaux couvrant l’histoire de Mme Davis ont utilisé des mots comme « forcé » et « refusé » pour vilipender les législateurs de Louisiane qui tentent de protéger les bébés à naître contre les morts violentes par avortement. Cette semaine, dans le Dr Phil Show, Lila Rose, présidente et fondatrice de Live Action, a été critiquée pour avoir défendu la vie des enfants à naître.
« Tuer le bébé avant qu’il ne meure naturellement n’est jamais la solution. Cela viole le principe fondamental de la médecine : guérir ou apporter du réconfort, ne jamais nuire », a déclaré Rose à l’auditoire hostile. « La réalité est que l’avortement ne résout ni ne guérit aucun problème — il ne fait que tuer un bébé. »
Lire la suiteL’avortement est désormais limité dans au moins 13 États américains, d’autres suivront
Pro-vie manifestant devant la Cour suprême des États-Unis le 13 juin 2022.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Doug Mainwaring/LifeSiteNews
25 juin, 2022 (LifeSiteNews) — Dans une décision historique vendredi 24 juin 2022, la Cour suprême des États-Unis a annulé Roe v. Wade, mettant fin à près de 50 ans d’avortement à la demande à l’échelle nationale et permettant à nouveau aux États de protéger la vie à naître dès le moment de la conception.
À la suite de cette victoire sismique en faveur de la vie, une dizaine d’États ont déjà éliminé l’avortement sur leur territoire pour la première fois depuis 1973, tandis qu’une dizaine d’autres sont prêts à interdire cette pratique barbare dans les jours et les semaines à venir.
Mise à jour — Lundi 27 juin :
- Le projet de loi sur les battements de cœur de la Caroline du Sud interdisant l'avortement à environ six semaines est entré en vigueur après qu'un tribunal fédéral ait levé une injonction, antérieure au jugement Dobbs, sur la loi.
- Un juge de l'État a temporairement bloqué l'interdiction de l'avortement en Louisiane à la demande des activistes de l'avortement. Cependant, la Constitution de la Louisiane nie spécifiquement le "droit" à l'avortement, et cette pause ne devrait pas durer longtemps. Au moins une clinique a déclaré qu'elle reprendrait les avortements dans l'intervalle.
- Un juge de l'Utah a bloqué la loi « à déclenchement » interdisant l'avortement dans cet État à la demande de Planned Parenthood, qui a invoqué la clause de confidentialité de la Constitution de l'Utah. L'ordonnance dure 14 jours, et le tribunal doit entendre d'autres arguments d'ici là. Les dirigeants républicains de l'État ont promis de défendre la loi.
- L'interdiction quasi-totale de l'avortement dans le Mississippi entrera en vigueur dans 10 jours, après que le procureur général Lynn Fitch eût certifié lundi que la Cour suprême avait annulé l'arrêt Roe.
- [Le Tennesse est maintenant le 13e État a voir fait entrer en vigueur ses lois sur l'avortement suite au jugement Dobbs.]
Consultez la liste ci-dessous pour connaître la position de chaque État sur l’avortement dans l’Amérique post-Roe.
États où l’avortement est illégal
L’avortement est désormais pratiquement illégal ou fortement limité dans au moins 10 États, dont la plupart ont mis en œuvre des lois dites « de déclenchement » conçues pour entrer en vigueur immédiatement après l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade et criminaliser l’avortement tout au long de la grossesse.
Les interdictions nouvellement applicables sont un coup dévastateur pour l’industrie de l’avortement : depuis vendredi matin, les cliniques ont arrêté les avortements en Alabama, Arkansas, Louisiane, Kentucky, Missouri, Oklahoma, Texas, Dakota du Sud, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Près de 100 000 avortements ont eu lieu dans ces États en 2019, selon les données du CDC.
Environ un quart des femmes âgées de 13 à 44 ans aux États-Unis vivent dans des États où des interdictions sont entrées en vigueur depuis la chute de Roe, dont plus de 6 millions rien qu’au Texas. Pour beaucoup de ces femmes, le centre d’avortement le plus proche peut se trouver à des centaines de kilomètres, et même là, il peut être inaccessible.
Les pénalités pour l’avortement dans de nombreux États conservateurs sont prohibitives. Au Texas et en Alabama, pratiquer un avortement volontaire est désormais un crime équivalent au viol ou à la tentative de meurtre et peut conduire à la prison à vie. En Louisiane, avorter le bébé d’une mineure peut entraîner jusqu’à 50 ans de prison.
Tous les États où les interdictions post-Roe sont en vigueur, à l’exception d’un seul (l’Utah), interdisent l’avortement en cas de viol ou d’inceste, ce qui témoigne de manière frappante d’une prise de conscience accrue de la qualité de personne du fœtus et d’une rupture avec la politique républicaine de longue date.
Chaque État continue cependant à autoriser des exceptions pour, le cas échéant, sauver la vie de la mère en raison d’une condition physique. Des experts ont attesté cependant que l’avortement n’est jamais médicalement nécessaire, et de nombreux partisans de la vie et l’Église catholique soulignent qu’il s’agit toujours du meurtre délibéré d’une vie humaine innocente.
Alabama
Depuis vendredi, l’avortement est illégal à tous les stades de la grossesse en Alabama, à quelques exceptions près.
Un tribunal fédéral a levé une injonction sur l’interdiction quasi totale de l’avortement dans l’État, promulguée en 2019, a annoncé le procureur général Steve Marshall dans les heures qui ont suivi l’arrêt Dobbs. La loi de 2019, connue sous le nom de Loi sur la protection de la vie humaine, fait de l’avortement un crime de classe A qui peut entraîner une peine de prison à vie.
La loi prévoit des exceptions en cas de « risque grave pour la santé » de la mère ou d’anomalies fatales du fœtus. En Alabama, une autre interdiction datant de 1951, antérieure à l’arrêt Roe, interdit l’avortement sauf pour préserver la vie ou la santé de la mère.
Les trois derniers centres d’avortement de l’Alabama ont interrompu toute procédure vendredi.
Lire la suiteToutes les sénatrices actuelles de la Louisiane sont pro-vie : « Nous soutenons les femmes et les bébés »
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Toutes les sénatrices actuelles de la Louisiane sont pro-vie. Les cinq femmes ─ trois républicaines et deux démocrates ─ ont participé à un rassemblement pro-vie au Capitole de l’État mardi dernier.
« Nous sommes des femmes qui soutiennent les femmes et les bébés alors que nous approchons d’une étape historique », a expliqué la sénatrice démocrate Katrina Jackson aux côtés des sénatrices Sharon Hewitt (R), Heather Cloud (R), Regina Barrow (D) et Beth Mizell (R). Jackson est l’auteur d’un amendement à la Constitution de la Louisiane déclarant qu’il n’y a pas de droit à l’avortement ou au financement de l’avortement par l’État. Cet amendement a été approuvé par les électeurs en 2020.
Cette année, la sénatrice Hewitt a présenté le projet de loi 388 du Sénat, qui limiterait la distribution de la pilule abortive sans ordonnance. Toute entreprise qui vendrait les deux médicaments de la pilule abortive ─ mifépristone et misoprostol ─ sans ordonnance pourrait faire face à des sanctions pénales, mais pas les femmes. Cette loi a déjà été approuvée par le Sénat et devrait également être adoptée par la Chambre.
« Nous pensons que c’est une question bipartisane sur laquelle nous pouvons tous être d’accord dans notre caucus », a indiqué la sénatrice Hewitt. « C’est passionnant que les deux côtés de l’allée comprennent l’importance de sauver les bébés et de protéger les mères. »
Pendant ce temps, la sénatrice Barrow elle-même a dit qu’elle a presque eu un avortement quand elle était plus jeune et qu’elle est allée dans un centre d’avortement avant de changer d’avis. « J’ai fait ce parcours », a-t-elle témoigné. « Au début, j’ai été ridiculisée au sein de mon parti, mais je suis restée fidèle à mes convictions. Je pense à ma merveilleuse fille maintenant ─ elle a 37 ans ─ et je ne peux m’imaginer allant jusqu’au bout de cet avortement. »
La sénatrice Cloud a fait remarquer que le gouvernement devra prendre des mesures pour soutenir les femmes et les bébés. « L’une des choses les plus importantes que nous devons faire maintenant est d’avoir un endroit sûr pour que toutes ces femmes puissent atterrir », a-t-elle affirmé. « La cause continuera, mais elle prendra une forme différente. Cela va nécessiter un engagement financier ».
26 États interdiront les avortements lorsque la Cour suprême aura annulé Roe vs Wade
Par Steven Ertelt, Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mallivan/Adobe Stock
Plus de la moitié du pays protégera les bébés à naître en interdisant tous les avortements ou la plupart d’entre eux lorsque le jugement Roe v. Wade sera annulé, comme on l’espère, le mois prochain.
Cette estimation provient de l’Institut Guttmacher, une organisation pro-avortement précédemment affiliée à Planned Parenthood, la plus grande entreprise d’avortement du pays. Selon son analyse, 26 États « sont certains ou susceptibles d’interdire les avortements » si la Cour suprême des États-Unis abolit Roe.
Le juge Samuel Alito ayant rédigé un projet d’avis renversant Roe qui a récemment fait l’objet d’une fuite, l’accent sera mis sur la protection des bébés contre les avortements dans le plus grand nombre d’États possible. La bonne nouvelle est que la moitié du pays protégera légalement les enfants à naître assez rapidement, certains États commençant à les protéger dès le premier jour.
De nombreux États ont déjà pris des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement en prévision du jour où Roe sera annulé. L’analyse de Guttmacher a identifié 21 États qui ont des lois ou des amendements constitutionnels qui interdiraient les avortements lorsque le pouvoir de le faire reviendra aux États.
Il s’agit des États : Alabama, Arizona, Arkansas, Géorgie, Idaho, Iowa, Kentucky, Louisiane, Michigan, Mississippi, Missouri, Dakota du Nord, Ohio, Oklahoma, Caroline du Sud, Dakota du Sud, Tennessee, Texas, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Certains de ces États ont encore des lois antérieures à Roe qui interdisent les avortements, et d’autres ont des lois de déclenchement qui interdiront immédiatement le meurtre des bébés à naître par avortement une fois que Roe sera annulé. Plusieurs d’entre eux ont également mis en place de multiples lois pro-vie, y compris des lois sur le battement de cœur et d’autres lois qui limiteraient ou interdiraient les avortements si les tribunaux les autorisaient à le faire.
En outre, Guttmacher prévoit que cinq autres États prendraient rapidement des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement si l’arrêt Roe était annulé. La Floride, l’Indiana, le Montana, le Nebraska et le Wyoming ont adopté un certain nombre de lois pro-vie ces dernières années et, selon l’analyse, ils prendraient probablement des mesures « dès que possible » pour protéger les bébés à naître en interdisant l’avortement.
Lire la suiteUn projet de loi louisianais déclarant les enfants à naître des personnes au sens de la loi
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pressmaster/Adobe Stock
En Louisiane, un projet de loi qui ferait de l’avortement d’un bébé à naître un acte d’homicide a progressé mercredi à la Chambre d’État.
Forbes rapporte que le projet de loi controversé a été adopté par le Comité d’approbation de la Chambre des représentants par un vote de 7 contre 2 et qu’il est maintenant soumis à l’examen de toute la Chambre des représentants.
La loi sur l’abolition de l’avortement en Louisiane (projet de loi 813), parrainée par le représentant d’État Danny McCormick (républicain-Oil City), reconnaît « le statut de personne humaine d’un enfant à naître à tous les stades de la vie » et garantit que tous les droits et toutes les lois qui s’appliquent aux autres êtres humains s’appliquent aux bébés à naître. Cela signifie que l’avortement d’un bébé à naître serait un acte d’homicide en vertu de la loi.
Le projet de loi tente également de contourner d’éventuelles poursuites judiciaires en stipulant qu’un juge devra être destitué ou révoqué s’il empêche l’État d’appliquer une partie de la loi. Si elle est adoptée, la loi entrera en vigueur immédiatement.
« La suppression d’une vie est un meurtre et est illégale. La loi de la Louisiane n’assure pas actuellement une protection égale de la vie humaine. Des personnes sont jugées indignes de protection juridique pour la seule raison qu’elles ne sont pas encore nées », a déclaré McCormick, rapporte BProud News. « Nous ne pouvons pas attendre la Cour suprême ».
La Louisiane a déjà une loi de déclenchement qui protégera les bébés à naître en interdisant les avortements dès que Roe v. Wade sera annulé. En raison de la décision de la Cour suprême des États-Unis, il est interdit aux États d’interdire les avortements avant que les bébés à naître soient viables.
Tant les défenseurs de la vie que les militants de l’avortement ont exprimé des inquiétudes au sujet du projet de loi de McCormick.
Lire la suiteRapport du VAERS : le nouveau-né d’une mère « entièrement vaccinée » meurt, ayant saigné de la bouche et du nez
Par Celeste McGovern – Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : sushytska/Adobe Stock
10 décembre 2021 (LifeSiteNews) — Un bébé dont la mère a reçu deux injections de vaccin COVID au cours de son dernier trimestre de grossesse est né en saignant de la bouche et du nez, et est mort le lendemain de sa naissance, selon un rapport récent transmis au Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) du gouvernement américain par une « autorité de réglementation » étrangère.
Le petit garçon est né le matin du 6 octobre 2021, après que sa mère eût reçu deux injections expérimentales de Moderna à ARNm les 19 juillet et 13 août. Il était attendu le 15 octobre mais a été mis au monde à l’hôpital le 6, pesant 2 800 grammes (un peu plus de six livres, deux onces), après un travail marqué par des battements cardiaques fœtaux instables.
« Le médecin a dit qu’après la naissance du patient, il y a eu un cri. Lorsque le cordon ombilical a été coupé pour les soins au nouveau-né, le personnel infirmier a constaté que le patient présentait des symptômes de saignement buccal et nasal, et a immédiatement demandé au pédiatre de l’intuber et de lui donner de l’oxygène, et il a été admis à l’USIN [Unité de soins intensifs néonataux] », selon le rapport reçu le 18 novembre par le VAERS d’une agence de santé étrangère non identifiée. « À l’USIN, son résultat d’examen a montré une coagulation sanguine anormale, une hémorragie pulmonaire [saignement aigu des poumons] et un dysfonctionnement cardiaque ».
Selon le rapport du VAERS (n° 1879991), ce décès est survenu à la suite d’une « exposition transplacentaire » au vaccin ARNm ; on ne sait pas si une autopsie a été pratiquée et aucune cause du décès n’a été précisée, mais le père du nourrisson soupçonne qu’il est lié au vaccin.
Le décès du nourrisson est l’un des 52 décès signalés parmi les 30 550 événements indésirables enregistrés par le VAERS pour les enfants de moins de 17 ans au 3 décembre 2021.
Lire la suiteLa Cour suprême des États-Unis annule une loi louisianaise imposant des mesures médicales aux avortoirs
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
La Cour suprême des États-Unis a rendu un autre jugement déplorable des derniers jours. Selon LifeSiteNews :
Lire la suiteLa Cour suprême des États-Unis a décidé par cinq voix contre quatre d’annuler une loi de la Louisiane exigeant des mesures de précaution médicales élémentaires en cas de complications liées à l’avortement, le juge en chef John Roberts revenant même sur la position qu’il avait tenue dans le passé de maintenir une loi similaire du Texas.
L’affaire June Medical Services LLC v. Russo concernait l’obligation faite par la Louisiane aux centres d’avortement de prendre des dispositions pour l’admission des femmes dans les hôpitaux voisins en cas de complications mettant leur vie en danger.
Les avocats de l’industrie de l’avortement ont fait valoir que la loi n’est pas différente de celle du Texas que la Cour suprême avait annulée en 2016 dans l’affaire Whole Woman’s Health v. Hellerstedt. Les pro-vie ont fait valoir que non seulement que le jugement Hellerstedt avait mal été rendu mais que la situation de la Louisiane était de toute façon différente de celle du Texas, notamment en ce que la plupart des hôpitaux de louisianais ne tiennent pas l’exigence du Texas selon laquelle les médecins doivent voir un nombre minimum de patients par an pour pouvoir bénéficier de privilèges d’admission.
« Les prestataires d’avortement de Louisiane ont des antécédents de non-respect des règles de sécurité basiques, et ils veulent maintenant une exemption spéciale aux normes médicales généralement acceptées qui s’appliquent aux procédures chirurgicales similaires pratiquées dans notre État », déclara le procureur général de Louisiane, Jeff Landry, en mars [...]
L’affaire avait suscité un vif intérêt national, l’engagement de l’administration Trump et de diverses organisations pro-vie qui ont déposé de nombreux mémoires d’amicus curiæ soutenant la Louisiane.
Le juge libéral Stephen Breyer rédigé l’opinion majoritaire, qui a statué que la loi louisianaise était inconstitutionnelle pour le simple fait qu’elle était « presque mot pour mot » celle du Texas que le tribunal invalida en 2016. Il cite la décision du tribunal inférieur selon laquelle la loi de la Louisiane « n’offre aucun avantage significatif en matière de santé », mais « place un obstacle substantiel sur le chemin des femmes qui recherchant l’avortement » et « continuera à rendre impossible pour les prestataires d’avortement d’obtenir des privilèges conformes, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec les intérêts déclarés de l’État de promouvoir la santé et la sécurité des femmes ».