Un entretien avec Louis-Pierre Laroche, fondateur des chapelets publics « La France prie » pour implorer la protection de la Vierge Marie
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : TLV/YouTube
Chaque semaine, plus de 5 000 groupes de « priants » se rassemblent dans une quinzaine de pays pour réciter publiquement le chapelet, afin d’implorer la protection de la Vierge Marie face aux dangers et aux peurs qui nous assaillent depuis la crise du COVID et ses réglementations liberticides, la guerre en Ukraine et j’en passe. En France, ce sont plus de 2 800 chapelets publics hebdomadaires qui ont lieu, le plus souvent le mercredi (on peut retrouver les lieux ici) depuis le début de 2021. Le fondateur de ces chapelets publics, Louis-Pierre Laroche, est vendéen ; il vit et travaille en Autriche et c’est là qu’il a lancé la première salve de prières publiques au moment où les Autrichiens se voyaient menacés d’amendes récurrentes de plusieurs milliers d’euros en cas de refus de la vaccination COVID. Il nous raconte cette histoire aussi touchante qu’elle est pleine de providence et d’espérance, en soulignant l’efficacité de la prière publique à Marie.
Dans un contexte d’inquiétude généralisée, ce mouvement conserve toute son actualité. Discrète et puissante, la prière publique du chapelet se maintient dans de nombreux pays, sous l’égide d’une charte que l’on peut consulter sur le site LaFrancePrie.org. Il est facile d’y trouver un rendez-vous près de chez soi, ou d’en créer un nouveau. Sous le manteau de Notre-Dame, on ne craint rien ! — J.S.
Notre entretien avec Louis-Pierre Laroche, fondateur de « La France prie »
Louis-Pierre Laroche, à la fin de 2021 vous avez pris l’initiative de lancer un mouvement de chapelets publics. Vous qui vivez et travaillez en Autriche, vous étiez alors confronté à une lourde menace d’obligation vaccinale contre le COVID. Celle-ci fut-elle le déclencheur de votre initiative ?
C’est certainement toute la pression psychologique autour de la crise du COVID qui a amené les gens au désespoir. J’avais de nombreux amis, parmi lesquels certains partageaient certaines opinions politiques par rapport à cette crise, qui pensaient à émigrer. Mais j’avais aussi beaucoup de partenaires commerciaux qui suivaient totalement la politique gouvernementale, et qui étaient tout aussi désespérés. Je me suis retrouvé, fin novembre, lorsque je faisais des livraisons pour les cadeaux de Noël dans des entreprises, notamment des cabinets d’avocats, face à des secrétaires qui lâchaient, en me disant au revoir : « De toute manière, il n’y a que le Ciel qui puisse nous aider. »
Ces personnes adhéraient donc à la politique du gouvernement autrichien ?
Oui ! C’étaient des gens qui s’étaient fait vacciner, qui suivaient tout, et qui voyaient bien qu’en réalité que cela ne menait à rien et que la situation était extrêmement explosive. Pour avoir participé alors à quelques manifestations contre cette politique du COVID, je me suis dit qu’il était grand temps qu’on apaise la situation, parce que s’il devait y avoir une erreur d’une part ou d’autre, une petite étincelle, elle pouvait dégénérer très rapidement en guerre civile. Nous faisions l’objet d’une guerre psychologique très forte de la part du gouvernement, qui tous les deux jours nous martelait d’amendes et d’autres exactions y compris de peines de prison, en cas de refus de suivre sa politique. La peine serait payée par la personne elle-même, on prendrait sur ses biens, elle risquerait jusqu’à six mois de prison… Les gens étaient désespérés.
Lire la suiteLe mouvement international de chapelet : un pas vers la restauration de la chrétienté ?
Groupe Le Québec prie à Beaumont en janvier.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
Avec ce mouvement international de prière à travers le monde, assistons-nous au début d’un retour de la société vers Dieu, d'un pas vers la restauration de la chrétienté ? Les sceptiques se demanderont quel impact cette initiative a réellement et concrètement sur le monde.
Regardons les faits.
Début du mois de décembre 2021 :
L’air se fait lourd. Les dégâts de la crise sociétale sonnent à la porte de nombreuses personnes. Un père de famille catholique sent l’appel d’agir face à l’isolement des personnes, face à la mort de la vie sociale, face aux difficultés dans les entreprises pour reprendre ses mots lors d’une entrevue sur Radio Courtoisie.
Louis-Pierre Laroche lance alors un appel aux Autrichiens : un simple appel de sortir, de sortir sur la place publique pour prier le chapelet fidèlement chaque semaine. L’appel allume une ardeur chez le peuple autrichien. Ils y répondent. En quelques jours, plus de 30 groupes de laïques catholiques se réunissent dans le pays pour prier le chapelet en public. La semaine d’après, une centaine d’endroits recouvrent les cartes de l’Autriche, de l’Allemagne, et de la Suisse.
Aujourd’hui :
Depuis cette première lancée, plus de 5000 endroits dans une trentaine de pays à travers le monde, de la Nouvelle-Zélande jusqu’au Canada, en passant par Dubaï et Londres, se rassemblent chaque semaine pour répondre à l’appel urgent. Un appel urgent à « prier pour la paix sociale ». Pour élever le débat. Pour prier tous ensemble. Pour renouer des vrais liens autour du chapelet, comme dit le fondateur.
Demain :
L’avenir du mouvement international est rempli d’espoir parce que dans l’ensemble, les groupes persévèrent, le nombre de personnes dans plusieurs groupes augmente, et même certains groupes doublent. Les gens continuent à être au rendez-vous.
Monsieur Laroche admet que l’homme fatigue. Mais c’est justement pour cela qu’« il faut du courage et de l’héroïsme. » Il faut de la patience et de la persévérance.
L’atteinte que peut avoir cette Croisade du Rosaire est puissante, en raison de sa qualité universelle — les jeunes enfants, les adultes, les personnes plus âges, les personnes de toute catégorie sociale peuvent y participer — de sa simplicité puisque comme l’affirme le fondateur, « Il suffit d’avoir un chapelet et un peu de courage » — et surtout de sa mission, celle de confier toutes les nations à Notre-Dame.
Aller de l’avant et continuer à propager le mouvement : l’efficacité avec laquelle les groupes de prière se sont répandus à travers le monde démontre la protection qu’ils reçoivent de Notre-Dame. Comme le faisait remarquer le père de 10 enfants, qui a déjà reçu des témoignages de conversions et de reconversions dans le cadre de son initiative, les « personnes qui prient le chapelet sont très, très calmes... et confiantes dans l’avenir ».
Pourquoi ? Tout simplement parce que quand « on prie le chapelet en public, on remet Dieu au centre de la société » et remettre Dieu au centre de la société, c’est retrouver l’ordre, la paix, et la justice.
Il ne reste plus qu’à nous demander : comment un tel mouvement qui touche tant d’individus, de familles, de villages, et de pays avec l’arme puissante prière ne pourrait-il pas alors être un pas vers la restauration de la chrétienté dans notre société ?
France: la croisade du chapelet public prend de l’ampleur alors que le Parlement s’apprête à rendre obligatoire le passeport vaccinal
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Myriams-Fotos/Pixabay
Note : Campagne Québec-Vie a lancé un mouvement similaire pour le Québec, si vous voulez rejoindre ou créer un groupe priant le chapelet hebdomadairement, voyez ici. — A.H.
13 janvier 2022 (LifeSiteNews) — Des centaines de groupes ont rejoint mercredi une nouvelle croisade du Rosaire qui a finalement atteint la France après avoir été lancée fin novembre en Autriche.
Alors que le Parlement français continue de discuter de la mise en œuvre d’un passeport vaccinal que le gouvernement veut imposer la semaine prochaine avec peu d’espoir d’une opposition significative, de nombreux catholiques français semblent avoir compris que la seule solution réside dans la Sainte Vierge, qui est « forte comme une armée rangée en bataille ».
Le projet de loi sur les passeports vaccinaux, qui ne contient aucune indication qu’ils seront retirés sous quelque condition que ce soit, a été adopté à la fin de la semaine dernière par l’Assemblée nationale au milieu de la nuit, avec seulement environ deux tiers des députés présents. C’est pendant la discussion au Sénat qu’un groupe Telegram invitant les particuliers à organiser des réunions de prière informelles a pris un départ fulgurant.
Le groupe a été créé le 7 janvier par Louis-Pierre Laroche, un citoyen français originaire de Vendée qui vit désormais à Vienne avec sa famille de 11 enfants. Lui-même membre d’une famille nombreuse, il pouvait compter sur l’aide de la France et, en effet, une vidéo qu’il a réalisée appelant à une « Croisade du Rosaire » a rapidement été partagée via les médias sociaux. Le groupe a pris de la vitesse mardi, passant rapidement d’environ 500 membres à plus de 6 000 en moins de 24 heures, alors que de plus en plus de personnes en France décidaient de le rejoindre et d’organiser une récitation publique du Rosaire en de multiples endroits mercredi soir.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, jeudi soir en France, le groupe compte 7 243 membres et plus, et pas moins de 900 participants en ligne.
Le résultat est spectaculaire et surprenant : mercredi soir, jour recommandé pour le chapelet hebdomadaire public, plus de 500 lieux avaient été mentionnés sur le groupe Telegram intitulé « La France prie ». Alors que de nouveaux points de rendez-vous affluaient au cours de la journée, les bénévoles du groupe ont eu du mal à suivre le rythme des annonces, avertissant même à un moment donné qu’il faudrait attendre 2 ½ heures avant que les nouveaux messages soient pris en compte et affichés sur une carte Google interactive, disponible ici. À ce jour, plus de 780 lieux ont déjà été répertoriés pour mercredi prochain en France.
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