Italie : le pro-vie Lorenzo Fontana élu président de la Chambre des députés
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Bonne nouvelle, suite aux élections italiennes du 25 septembre, le député de La Lega, Lorenzo Fontana, a été élu à la majorité absolue (c’est-à-dire, avec plus de la moitié des voix de la Chambre) président de la Chambre des députés d’Italie, ouvrant ainsi la possibilité au prochain gouvernement de se former avec probablement Giorgia Meloni de Fratelli d’Italia comme premier ministre. Selon Le Salon Beige :
La Chambre des députés italienne a élu vendredi Lorenzo Fontana, membre de la Ligue de Matteo Salvini à sa présidence, ouvrant la voie à la formation d’un nouveau gouvernement en Italie après les élections législatives du 25 septembre. Âgé de 42 ans, Lorenzo Fontana, est un catholique bien connu de nos lecteurs. Pro-famille et eurosceptique, il a été élu à la majorité absolue par la Chambre des députés, recueillant 222 voix sur les 400 élus de cette chambre.
Lorenzo Fontana est catholique traditionnel et se déclare pro-vie, il n’hésite pas à « se dire fier de “ne pas avoir peur” de se dire “chrétien” et “d’être pour la vie” », et de se faire le défenseur de la famille naturelle, rapportions-nous d'après Le blog d'Yves Daoudal :
Lorenzo Fontana était jusqu’ici ministre de la Famille. Militant pour la vie, catholique pratiquant qui va à la messe de saint Pie V (il avait dit à propos du motu proprio Summorum Pontificum : « C’est un événement d’importance historique, qui marque un retour à la tradition »), il avait déclaré dès sa nomination : « Les familles arc-en-ciel n’existent pas dans la loi italienne. » « Les familles sont celles qui sont naturelles, où un enfant doit avoir un père et une mère », et « la famille naturelle est attaquée » par les militants LGBT qui « veulent nous dominer et effacer notre peuple ». Et aussi ceci qui est fort à propos ces jours-ci : « L’avortement est la première cause de féminicide au monde ».
Lorenzo Fontana, alors ministre de la Famille en 2018, battant pavillon de La Lega, avait affirmé que la seule et vraie famille était celle de fondement naturel :
« Nous avons affirmé des choses que nous pensions normales, presque évidentes : qu’un pays pour croître a besoin d’enfants, que la maman s’appelle maman (et non parent 1), que le papa s’appelle papa (et non parent 2). »
En poste au ministère de la Famille, Lorenzo Fontana était résolu à faire respecter l’interdiction de la reconnaissance des enfants conçus à l’étranger par le biais de la GPA :
Lire la suite« Nous ne pouvons pas reconnaître les enfants des couples de même sexe nés à l’étranger grâce à des pratiques interdites en Italie comme la GPA. Il faut respecter l’interdiction, en évitant que le recours à ces pratiques à l’étranger se traduise par un contournement de l’interdiction en Italie. »
Lorenzo Fontana nommé ministre des Affaires européennes d’Italie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Bonne nouvelle, le ministre de la Famille d’Italie, Lorenzo Fontana — catholique pratiquant, pro-vie signalé et homme d’État attaché à sa patrie — a été promu au ministère des Affaires européennes, selon Le Blog d’Yves Daoudal :
Le ministre italien des Affaires européennes Paolo Savona avait quitté le gouvernement en mars pour prendre la direction de la commission de surveillance de la Bourse italienne. On ne s’est pas pressé pour lui trouver un remplaçant… Manifestement on attendait les élections européennes. Matteo Salvini a choisi son ami Lorenzo Fontana, et le chef du gouvernement, Giuseppe Conte, s’est dit « content d’accepter la proposition ».
Lorenzo Fontana était jusqu’ici ministre de la Famille. Militant pour la vie, catholique pratiquant qui va à la messe de saint Pie V (il avait dit à propos du motu proprio Summorum Pontificum : « C’est un événement d’importance historique, qui marque un retour à la tradition »), il avait déclaré dès sa nomination : « Les familles arc-en-ciel n’existent pas dans la loi italienne. » « Les familles sont celles qui sont naturelles, où un enfant doit avoir un père et une mère », et « la famille naturelle est attaquée » par les militants LGBT qui « veulent nous dominer et effacer notre peuple ». Et aussi ceci qui est fort à propos ces jours-ci : « L’avortement est la première cause de féminicide au monde ».
Le ministre de la Famille d’Italie œuvre au projet d’une coalition pour les élections européennes : « L’Europe doit revenir à son identité et ses racines judéo-chrétiennes »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le ministre de la Famillle d’Italie, Lorenzo Fontana, serait la cheville ouvrière d’un vaste projet du gouvernement italien pour une coalition de partis nationalistes en vue des élections européennes. Ce catholique pratiquant, tenant de la messe tridentine, s’oppose ouvertement à l’avortement et aux duos homosexuels. Espérons que ce projet réussira, en regroupant notamment les partis au pouvoir de Pologne, de Hongrie et d’Italie, qui trouveront sûrement un terrain d’entente dans le christianisme. Voici un extrait du journal Le Monde, qui bien sûr parle d’ultraconservateurs et d’extrême droite radicale ou dure quand il s’agit des divers acteurs de cet imposant projet :
Lire la suiteLe ministre de l’intérieur italien, Matteo Salvini, à Varsovie pour y rencontrer, mercredi 9 janvier, les dirigeants du parti ultraconservateur au pouvoir, Droit et justice (PiS), et évoquer une grande alliance des droites radicales aux élections européennes de mai. Marine Le Pen réunissant, à Paris, des correspondants étrangers pour leur dire comment « l’Europe peut changer, de l’intérieur et radicalement » après ce scrutin. Des déclarations à la presse belge de Gerolf Annemans, du parti Vlaams Belang et vice-président de l’Europe des nations et des libertés (ENL, le groupe d’extrême droite qui rassemble actuellement 34 élus de 8 pays, dont 15 Français du Rassemblement national, RN) annonçant notamment un possible ralliement des Italiens du Mouvement 5 étoiles au lendemain du vote.
[…]
Le principal artisan des tentatives de rapprochement est, pour l’instant, Matteo Salvini, le ministre italien de l’intérieur. L’agenda de sa Ligue, et même de son gouvernement, est organisé autour de l’échéance européenne. L’opposition aux politiques de la Commission de Bruxelles semble d’ailleurs être le principal facteur de cohésion entre la Ligue et son allié, le Mouvement 5 étoiles.
Les défis de l’Italie
Matteo Salvini, vice-président du Conseil des ministres et ministre de l'Intérieur.
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Niccolò Caranti/Wikimedia Commons
Ces dernières années, nous avons pu remarquer la montée d’un mouvement de conservatisme, de traditionalisme, de populisme et de nationalisme, observable notamment aux États-Unis, au Brésil, en Espagne, en Pologne, en Hongrie… et en Italie. Il est à noter que le nouveau gouvernement italien est formé de deux partis, la Lega (Ligue) et le Movimento 5 Stelle ou Cinque Stelle (Mouvement cinq étoiles) respectivement souvent désignés comme d’extrême droite et de gauche (être extrémiste n’est en soi pas mauvais, cela signifie seulement, d’après ce que le mot indique et non d’après le sens que beaucoup voudraient lui donner, que l’on est prêt à aller jusqu’au bout d’un résonnement, d’une idée). En fait, la cause de l'alliance de ces deux partis serait le rejet d’un ennemi commun, le mondialisme.
Même si le programme de cet étrange gouvernement contient quelques éléments opposés, il est dans l'ensemble assez harmonieux. On peut facilement souligner les bons côtés de ce programme, comme : la protection de la famille, du mariage et de la natalité, une référence et une révérence marquées envers le catholicisme, un fort attachement aux traditions, l’indépendance de la nation face autres pays ou entités, le contrôle de ses frontières face au submergement étranger. Extrait de First Things :
Lire la suiteLe programme éclectique du nouveau gouvernement met l’accent sur l’écologie, affirmant que « l’homme et l’environnement sont les deux facettes d’une même médaille » et appelle à une réduction des émissions de carbone et à la fin des combustibles fossiles. Le caractère idéologique mixte de la nouvelle coalition est illustré par Alberto Bagnai, un économiste eurosceptique de gauche qui représente la Lega au Sénat italien [… il] dénonce la monnaie unique comme un moyen pour l’Allemagne d’exercer sa domination dans la zone euro. Bagnai s’oppose aussi fermement à l’immigration de masse, la qualifiant d’outil pour faire baisser les salaires et accroître l’exploitation des travailleurs […]
Politique nataliste en Italie : un lopin de terre offert à la naissance du troisième enfant
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info)
Italie – Le gouvernement italien est bien décidé à mettre en place une nouvelle politique nataliste. Le ministre de la Famille (Ligue), catholique assumé, a l’intention d’offrir un terrain agricole aux familles qui auront un troisième enfant entre 2019 et 2021. L’enjeu démographique est très important : l’Italie est l’un des pays européens où la natalité est la plus faible, avec 1,35 enfant par femme.
Les conditions fixées par le gouvernement italien pour se voir offrir un tel cadeau sont doubles : il faut être marié et vivre depuis au moins dix ans en Italie.
Il n’en fallait pas plus pour que les journalistes de la presse européenne de gauche y voient une discrimination envers les étrangers et les homosexuels. Les médias du système ne craignant aucun excès, ils ont été plusieurs à trouver que cette politique nataliste du gouvernement italien rappelait celle de Mussolini.
Il est vrai que ces médias coupés du réel préfèrent la PMA et la GPA.
Un vrai ministre de la famille : Lorenzo Fontana, le nouveau ministre italien pour la Famille et le Handicap
Blog d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Lorenzo Fontana est catholique et fréquente d’ailleurs la liturgie traditionnelle, qui a été celle de son mariage. Il a une fille.
Le site Rorate Cæli nous apprend, entre autres :
« Début 2018, il a publié le livre “Le berceau vide de la civilisation. Les origines de la crise” qu’il a rédigé avec la participation de l’ancien président de la Banque du Vatican, Ettore Gotti Tedeschi. Matteo Salvini, le chef de “La Lega”* et actuellement ministre de l’Intérieur du gouvernement italien nouvellement élu, a écrit la préface. Dans ce livre, Lorenzo Fontana explique que les Italiens sont en danger d’extinction en raison de la décision de combler le trou démographique par un flux continu d’immigrants. Fontana met l’accent sur un sujet qui lui est cher : la chute des taux de natalité. Il le relie au remplacement ethnique qui aurait pour résultat l’affaiblissement de l’identité italienne.
“D’une part [nous avons] l’affaiblissement de la famille et la lutte pour les unions homosexuelles, la théorie du genre dans les écoles ; d’autre part l’immigration massive que nous vivons et l’émigration connexe de nos jeunes à l’étranger. Ces questions sont toutes liées et interdépendantes, car ces facteurs signifient l’élimination de notre communauté et de nos traditions. Le danger est l’élimination de notre peuple.” M. Fontana a été impliqué dans différents événements pro-vie comme “La Festa per La Vita” à Vérone et “La Marcia per La Vita” qui a lieu à Rome chaque mois de mai.
*Maintenant appelé “La Lega”, car ce parti politique n’est plus limité au nord de l’Italie. Il forme maintenant le gouvernement de coalition actuel avec le parti populiste “Cinque Stelle”. »
Le ministre italien de la Famille en défense de la famille traditionnelle
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
Le ministre italien de la Famille, Lorenzo Fontana, s’engage résolument pour une politique familiale. Si Fontana veut l’abrogation de la loi liberticide « antiraciste » assez similaire à la législation française Pleven-Gayssot il veut, en revanche, que soit respectée la loi interdisant la reconnaissance des enfants de couples d’invertis nés à l’étranger grâce à la GPA.
Dans un entretien au quotidien La Vérità, Fontana a déclaré :
« Nous ne pouvons pas reconnaître les enfants des couples de même sexe nés à l’étranger grâce à des pratiques interdites en Italie comme la GPA. Il faut respecter l’interdiction, en évitant que le recours à ces pratiques à l’étranger se traduise par un contournement de l’interdiction en Italie. »
Il veut pareillement favoriser la natalité, il faut, a-t-il souligné :
Lire la suite« Corriger les distorsions du système fiscal. Il n’est pas juste que les familles qui ont des enfants soient traitées fiscalement comme les familles qui n’en ont pas. Cela pénalise de fait les familles à un seul salaire et conduit à considérer les enfants comme un poids, une dépense. »
Italie — Le ministre de la Famille : « je suis fier d’être chrétien »
Par Francesca de Villasmundo (medias-presse.info)
Lorenzo Fontana, le nouveau ministre de la Famille issu de la Ligue du tout jeune gouvernement italien, attire la haine des élites mondialistes à cause de ses positions très pro-famille traditionnelle. Mais cela ne semble pas l’effrayer outre mesure a-t-il expliqué dans une lettre parue sur le quotidien italien Il tempo :
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Lorenzo Fontana, Ministre de la Famille. |
« La haine des élites ne m’effraye pas. »
« La furie de certaines idéologies relativistes dépasse les frontières de la réalité, arrivant ainsi à mettre en doute certaines évidences flagrantes, qui se reflètent entièrement dans notre Constitution. »
« La République reconnaît les droits de la famille comme société naturelle fondée sur le mariage. Ceci sera le principe de mon action de ministre. »
« Nous avons affirmé des choses que nous pensions normales, presque évidentes : qu’un pays pour croître a besoin d’enfants, que la maman s’appelle maman (et non parent 1), que le papa s’appelle papa (et non parent 2). »
Dans Il tempo, le ministre de la Famille défend point par point ses positions, se moquant des « réactions de certains milieux qui font du relativisme leur drapeau. » Il n’entend pas se laisser effaroucher par la « révolte des élites ».
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