Pic de mortinaissance à travers le monde causé par le confinement
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Devostock
21 septembre 2020 (LifeSiteNews) — La suspension et le retard des soins médicaux non liés au coronavirus ont provoqué une hausse des mortinaissances dans plusieurs pays, selon plusieurs études, dont une publiée récemment dans The Lancet.
L’étude du Lancet a révélé que les mortinaissances au Népal sont passées de 14 pour 1 000 naissances avant le confinement à 21 pour 1 000 naissances en l’espace de deux mois, rapporte Nature. Les auteurs de l’étude ont en outre noté que l’ampleur de ce phénomène reste inconnue, car le confinement a également brusquement conduit plus de femmes enceintes à choisir d’accoucher en dehors des hôpitaux.
« Le Népal a fait des progrès significatifs au cours des 20 dernières années en matière de santé pour les femmes et leurs bébés, mais les derniers mois ont ralenti ces progrès », déclarait le responsable de l’étude, Ashish K.C., de l'Université d’Uppsala en Suède. Elle a spécifiquement attribué ce problème à l’annulation de rendez-vous de routine qui auraient permis d’identifier les problèmes de santé suffisamment tôt pour les traiter.
Des pics de mortinatalité ont également été signalés par des hôpitaux en Inde et à Londres, ajoute Nature. Les médecins du St George’s University of London signalent que les mortinaissances à l’hôpital ont presque quadruplé par rapport à l’année dernière.
« Ce que nous avons fait, c’est provoquer un pic de mortinatalité involontaire en essayant de protéger les femmes enceintes contre le COVID-19 », déclarait la spécialiste en obstétrique Jane Warland, de l’University of South Australia à Adélaïde, à Nature. Par exemple, « les femmes souffrant d’hypertension ne sont pas prises en charge comme elles le seraient normalement, et l’hypertension non détectée est un facteur de risque de mortinatalité ».
Ce ne sont là que les dernières alarmes soulevées par le bilan de santé publique de ce confinement, qui a été présenté à l’origine comme nécessaire afin de préserver les fournitures médicales et la capacité d’accueil des hôpitaux pour les patients atteints du coronavirus.
En juillet, une analyse comparative de dix pays menée par la conservatrice Heritage Foundation révèle que les mesures de confinement les plus restrictives n’étaient pas plus efficaces pour sauver des vies que les politiques plus ciblées et adaptées aux personnes les plus à risque.
En mai, un groupe de 500 médecins avertissaient le président Donald Trump qu’il était « impossible de surestimer les dommages à court, moyen et long terme sur la santé des personnes avec un confinement continu [...] Les millions de victimes d’un confinement continu seront cachées sous le nez de tous, mais on invoquera comme cause l’alcoolisme, la pauvreté, le suicide, la crise cardiaque, l’accident vasculaire cérébral ou l’insuffisance rénale ».
La transsexualité dénoncée par une transgenre repentie
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : Eric Ward/Unsplash
Les apprentis sorciers du monde futur louent aux quatre coins du monde les délices de la transsexualité, de l’idéologie transgenre, tout en niant la réalité qu’est l’identité biologique et sexuelle dès la naissance. Derrière leurs délires, approuvés et propagés consciencieusement par les médias et les séries télé pour jeunes, les écoles occidentales, les organismes internationaux, c’est la vie de nombreux adolescents et préadolescents qui est irréversiblement dégradée, abîmée. L’envers de ce décor de carton-pâte préfabriqué par des idéologues, qui ont en haine avant tout la nature et le réel, n’est pas beau à voir, ni de face d’ailleurs [...]
« Je suis coincé entre deux sexes. »
De cette condition tragique, Keira accuse le traitement commencé à l’hôpital Tavistock de Londres, clinique spécialisée dans le changement de sexes des enfants. A 16 ans elle ne voulait plus être une fille et a demandé de l’aide. Après seulement trois rendez-vous d’une heure, on lui a prescrit des bloqueurs hormonaux pour arrêter le développement de son corps féminin, explique-t-elle dans l’article du Daily Mail. Le Tavistock, c’est le TGV du changement de sexe !
Trois heures de séance ont donc été suffisantes pour décider d’un changement de sexe sur une gamine de 16 ans et pour commencer un traitement allant en ce sens et que Keira regrette profondément aujourd’hui. Car toute sa vie de femme en a été chamboulée irrémédiablement. Il y a trois ans, elle a subi en effet une ablation des seins, ce qui, avec les doses de testostérone prises, a contribué à rendre son apparence plus masculine. Et maintenant qu’elle a changé d’avis sur son intention de prendre la forme masculine, elle se retrouve avec un corps qu’elle ne sent pas le sien et cherche un moyen d’inverser le traitement effectué jusqu’à ce moment.
Sur la possibilité que les adolescents, dès la douzième année, puissent librement consentir aux traitements en vue de la transition de sexe, sa position est claire :
« Je ne pense pas que les enfants et les jeunes puissent consentir à l’utilisation de puissants médicaments hormonaux expérimentaux comme je l’ai fait. »
Dès son jeune âge, elle n’a pas aimé s’habiller en femme. En grandissant, elle a été victime d’intimidation, au point qu’elle ne voulait plus aller à l’école. « Je pensais que la vie aurait été meilleure pour moi si j’avais changé de sexe. » Très rapidement, elle s’en est ouverte à son médecin local qui, à son tour, l’a adressée au Service de santé mentale pour enfants et adolescents (CAMHS) près de chez elle, où ils lui ont proposé de contacter le London Tavistock.
Lire la suiteLe Parlement britannique débattra du suicide assisté cette semaine
Par la Society for the Protection of Unborn Children — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Nensia/freepik
Il est essentiel que les députés soient présents et s’expriment contre le suicide assisté [euthanasie].
Royaume-Uni, 21 janvier 2020 (LifeSiteNews) — Le Parlement britannique débattra du suicide assisté le jeudi 23 janvier.
La Society for the Protection of Unborn Children (SPUC) exhorte les pro-vie à envoyer un courriel à leurs députés afin de leur demander d’assister au débat et de s’exprimer contre la légalisation du suicide assisté.
Que se passe-t-il ?
Le jeudi 23 janvier à 15 h, le député Christine Jardine lancera un débat au Westminster Hall sur l’aide médicale à mourir. Les débats au Westminster Hall donnent aux députés l’occasion de soulever des questions de portée locale ou nationale et de recevoir une réponse d’un ministre du gouvernement. Ces débats ne peuvent pas changer la loi et il n’y a pas de vote. Cependant, ce débat fait partie de la campagne des groupes de pression du suicide assisté en vue de changer la loi, il est donc vital que les députés y assistent et s’expriment contre le suicide assisté.
Une vidéo de deux minutes ci-dessous montre combien le suicide assisté mettrait les personnes handicapées et vulnérables en réel danger.
SPUC encourage les pro-vie à envoyer cette vidéo par courriel à leurs députés et à y prendre des points de leur exposé sur le suicide assisté.
Un ex-policier britannique objet d’une enquête pour prétendu «discours haineux» dans ses critiques de l’idéologie du genre
Harry Miller.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :
Harry Miller, ancien policier britannique, a fait l’objet d’une enquête de la police anglaise, se basant sur une plainte l’accusant de « discours haineux » envers les transgenres. Il n’avait fait que publier sur Twitter quelques critiques de l’idéologie du genre. Extrait de LifeSiteNews :
Un père de quatre enfants a intenté une action en justice contre l’association de la police anglaise et le corps de police local après avoir fait l’objet d’une enquête pour « discours haineux », car il avait publié des commentaires dans les médias sociaux remettant en cause le principe LGBT selon lequel un homme peut devenir une femme par le biais d’hormones et d’opérations.
Harry Miller, âgé de 54 ans, ancien policier de Lincoln, est le fondateur de « Fair Cop », une organisation qui se consacre à faire respecter la liberté d’expression par la police britannique. Il était aujourd’hui devant la Haute Cour de Westminster, le deuxième jour d’un contrôle judiciaire sur l’utilisation des « directives » d’influence transgenre, c’est-à-dire des lignes directrices rédigées par le College of Policing and Humberside Police.
Selon Lincolnshire Live, l’avocat de Miller, Ian Wise QC (Queen’s Counsel, pas Québec), a déclaré hier que son client était « profondément préoccupé » par les réformes proposées à la loi sur la reconnaissance du genre, et avait utilisé Twitter pour « engager un débat sur les questions transgenres ».
Me Wise a soutenu que la police de Humberside, s’appuyant sur les conseils du College of Policing, avait tenté de « dissuader » Miller d’exprimer son opinion sur le sujet à l’avenir. Ce qui est « contraire à son droit fondamental à la liberté d’expression », déclara Me Wise.
L’avocat ajouta que Miller « n’a jamais exprimé de haine envers la communauté transgenre, ni cherché à inciter les autres à la haine, il avait simplement remis en question (parfois de façon provocante et avec humour) la croyance que les femmes transgenres sont des femmes et devraient être traitées comme telles à toutes fins ».
Cependant, Jonathan Auburn, l’avocat du College of Policing, a fait valoir qu’il n’était pas déraisonnable qu’une personne transgenre lisant les messages [de Miller], les considère comme motivés par une hostilité ou un préjugé contre une personne transsexuelle.
Auburn a également soutenu que les directives concernant les incidents haineux sont légales et ne portent pas atteinte à la liberté d’expression de Miller.
Le juge Julian Knowles prend maintenant le temps de réfléchir à sa décision et espère rendre un jugement avant Noël.
Miller a été contacté par un « agent de cohésion communautaire » en janvier dernier après qu’une personne se soit plainte à la police de messages qu’il avait affichés ou partagés sur Twitter et qui étaient critiques de l’idéologie transgenre.
Une journaliste pro-vie, qui dénonce les ravages du mouvement LGBT, se fait refuser l’entrée des États-Unis !
Caroline Farrow.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :
Caroline Farrow, journaliste catholique britannique, a été la cible d’une persécution acharnée de la part d’activistes LGBT qui n’ont pas aimé sa critique des « transitions » que l’on fait subir à des enfants afin qu’ils paraissent comme étant de l’autre sexe. Le dernier exemplaire de ce harcèlement semble être une dénonciation calomniatrice auprès de l’ambassade des États-Unis à Londres pour l’empêcher de voyager dans ce pays ; encore une tracasserie. Extrait de LifeSiteNews :
La directrice britannique d’une organisation internationale pro-vie s’est vue refuser l’entrée aux États-Unis le 19 novembre.
Caroline Farrow, apologiste catholique britannique et mère de cinq enfants, n’a pas été autorisée à monter à bord de son vol pour Orlando cet après-midi [19 novembre], alors que son voyage aux États-Unis avait été initialement approuvé par l’Electronic System for Travel Authorisation (ESTA). Mme Farrow est fréquemment invitée par les médias britanniques, et est la directrice de CitizenGO au Royaume-Uni.
« Votre ESTA a été refusée », s’est fait-elle dire par un représentant de la compagnie aérienne, mais il n’a pu lui dire pourquoi, raconte à LifeSiteNews Mme Farrow.
« Je n’ai jamais été arrêté », avait répliqué Mme Farrow. « Je n’ai même jamais été interrogé [par la police]. Je n’ai pas de casier judiciaire. »
« Quelqu’un est manifestement allé à l’ambassade des États-Unis. Que cela est donc vindicatif ! »
Farrow se rendait à Orlando pour remettre en main propre à Disney World une pétition de CitizenGO de près d’un demi-million de signatures. Par la suite, elle devait assister à la conférence de la Foundation for Applied Conservative Leadership à Kissimmee. Elle avait un billet de retour pour le 24 novembre.
Farrow a été victime de harcèlement en ligne de la part d’activistes transgenres pendant des mois parce qu’elle a publiquement exprimé ses préoccupations au sujet des enfants recevant des hormones et passant par des interventions chirurgicales destinées à les faire passer comme personnes du sexe opposé. Des activistes de la cause transgenre ont illégalement envoyé des ordres de livraison de nourriture à son domicile [et à son nom], ils ont également publié sur les réseaux sociaux les adresses et des photos d’elle et de sa famille, allant jusqu’à publier des photos de l’école de ses enfants [le tout dans une intention hostile]. Il semble maintenant qu’ils aient porté de fausses accusations à l’ambassade des États-Unis à Londres.
L’un des détracteurs de Farrow, le Dr Adrian Harrop, laisse actuellement sous-entendre sur Twitter qu’il est responsable du refus d’entrée de la directrice de CitizenGO aux États-Unis.
« Un édifice absolument spectaculaire... et l’une des grandes ambassades modernes de Londres... mais honnêtement, j’ai toujours préféré le style démodé et cocasse de Grosvenor Square... comme toujours, le personnel consulaire est très efficace pour traiter mes... affaires diplomatiques importantes, » écrivait-il cet après-midi [19 novembre].
Tafida Raqeeb enfin transférée à l’hôpital Gaslini de Gênes
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Tafida Raqeeb, petite fille de cinq ans atteinte d'une lésion cérébrale depuis le mois de février, a enfin été transférée à l’hôpital pour enfants Gaslini de Gênes en Italie, échappant ainsi aux médecins du Royal London Hospital qui préconisent de la débrancher de son aide respiratoire (aide respiratoire qui n’est pas un soin en soi, mais un élément de base à la vie). C’est par une décision de la Haute Cour de Londres que les parents de cette enfant ont pu l’emmener en Italie, où un hôpital propose de la soigner. Extrait de Gènéthique :
Au cours de l’été, ses parents avaient entamé une bataille judiciaire à l’encontre de l’hôpital de Londres, qui préconisait l’arrêt des soins. À l’inverse des décisions prises dans les affaires Charlie Gard et Alfie Evans, le juge de la Haute Cour a statué le 3 octobre dernier qu’il n’y avait aucune raison d’empêcher que l’enfant soit prise en charge à l’étranger.
Une femme mentalement handicapée, dont un tribunal avait ordonné l’avortement, a donné naissance à son enfant
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixnio
La décision de la Cour de protection de Londres, qui avait autorisé l’établissement qui prenait soin d’elle de la faire avorter contre son gré, a été par la suite annulée par la Cour d’appel de Londres, laissant donc cette femme pouvoir donner le jour à son enfant, naissance qui a eu lieu récemment. Le bébé un fois né échappe donc aux possibles tentatives des médecins de se pourvoir en appel pour son avortement maintenant impossible. Extrait de Gènéthique :
En juin dernier, un juge de la Cour de protection de Londres avait ordonné à une jeune femme handicapée mentale enceinte de 22 semaines d’avorter, contre sa volonté et celle de sa mère. Cette dernière avait finalement eu gain de cause auprès de la Cour d’appel de Londres, donnant raison aux avocats qui avaient argumenté qu’« elle devait être autorisée à accoucher ». La jeune femme vient de donner naissance à un enfant en bonne santé.
La même Cour de Protection a récemment rendu un autre jugement similaire au premier, malheureusement dans le cas présent, personne ne porte la décision en appel, laissant donc une femme mentalement handicapée, et son enfant à naître, entre les mains de ses « soignants ».
Une Cour de Grande-Bretagne permet l’avortement forcé d’une femme mentalement handicapée
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Unsplash
Et voilà, l’un des problèmes, qui suivent logiquement l’avortement en cohortes, est que si l’avortement peut être (immoralement) permis, il peut très bien être imposé et devenir légalement obligatoire, comme dans le cas présent. C’est la Court of Protection qui a décidé dans son jugement qu’une patiente mentalement handicapée pourrait se faire avorter, qu’elle le veuille ou non, par l’établissement hospitalier dans lequel elle se trouve, et cela, dans son « meilleur intérêt », car la grossesse pouvant supposément « nuire à sa santé mentale et physique », comme si l’avortement était sans danger physique ou psychique pour elle. On ne s’attend à aucun appel de la décision, car la famille est en faveur de cet avortement. Selon CNA :
Un tribunal du Royaume-Uni a statué la semaine dernière qu’il est dans le meilleur intérêt d’une femme enceinte ayant de graves troubles d’apprentissage qu’elle subisse un avortement [...]
Cette femme, dont l’identité n’est pas révélée, dans ce cas est estimée être enceinte de 12 semaines [...]
Eloise Power, l’avocate représentant l’établissement du NHS, a témoigné que les médecins et les soignants de la femme appuient la cessation de sa grossesse.
La femme vit dans le nord de l’Angleterre et a passé la majeure partie de sa vie en famille d’accueil.
Le personnel, de cette maison de soins, qui s’occupe d’elle est d’avis que l’avortement est dans le « meilleur intérêt » de cette femme, ainsi qu’une trentaine de médecins et de travailleurs sociaux (quel terme barbare) consultés sur l’affaire. L’article de CNA continue :
Le juge David Basil Williams a écrit dans sa décision que l’avortement constituerait une « ingérence significative » dans l’autonomie corporelle de la femme, mais il a également déclaré que cela était dans son meilleur intérêt et que la poursuite de la grossesse pourrait nuire à sa santé mentale et physique. Il a également autorisé le personnel médical à maîtriser la femme et à lui administrer un anesthésique général pendant l’avortement si nécessaire.
Dernièrement, il y avait eu un cas similaire d’une Cour britannique qui avait permis à l’établissement qui s’occupait d’une femme mentalement handicapée de la faire avorter, malgré le fait qu’elle ne voulût pas se débarrasser de son enfant à naître. Heureusement, cette décision a été rejetée en appel.
Tafida, âgée de cinq ans, est autorisée à vivre
Tafida Raqueeb.
Par la Society for the Protection of Unborn Children — traduit par Campagne Québec-Vie
Tafida Raqeeb, âgée de cinq ans, peut être emmenée en Italie pour y être soignée par ses parents, a déclaré un tribunal aujourd’hui.
Le SPUC a qualifié cette décision de « victoire pour la vie humaine et la justice ». Cette poignante affaire a été une bataille acharnée entre les parents de Tafida qui veulent emmener leur enfant très malade dans un hôpital en Italie, où les médecins continueront à assurer le support vital de l’enfant, et le Barts Health NHS Trust, qui prétend que le retrait du système de support vital est dans l’intérêt supérieur de l’enfant.
Déconsidérer la vie
Réagissant à cette nouvelle, le Dr Anthony McCarthy, directeur de la recherche du SPUC, a déclaré : « Nous sommes de tout cœur avec Tafida et ses parents, dont la fille a été autorisée à vivre. La décision de la cour envoie un message important aux médecins du Royal London Hospital, à savoir que leur vision de la vie de Tafida était erronée. Il a toujours été clair que la ventilation et le transfert de Tafida en Italie n’auraient pas été préjudiciables et que les coûts n’auraient pas été aux frais du NHS. »
Tafida, originaire de Newham, dans l’est de Londres, est tombée soudainement très malade en février de cette année, souffrant d’une forme rare de lésions cérébrales. Elle n’est pas mourante, elle est dans un état stable, et sa mère a constamment rapporté que sa fille fait de petits signes de progrès.
Droits parentaux
Les parents de Tafida, Shelina Begum et Mohammed Raqeeb, ont introduit un recours en révision judiciaire contre la décision du Barts Trust de ne pas l’autoriser à se rendre à l’hôpital pour enfants Gaslini de Gênes.
Le Dr McCarthy a déclaré : « Les parents de Tafida exerçaient leur droit de prendre des décisions concernant leur enfant. Si leur fille avait pu être gravement blessée ou mise en danger par le voyage en Italie ou par une ventilation continue [en fait, il serait juste de retirer la ventilation si celle-ci ne remplissait plus la fonction qu’elle est censée remplir], l’État aurait pu intervenir à juste titre. »
« Heureusement aujourd’hui, nous avons vu une résolution juste être prise. La demande raisonnable de M. et Mme Raqeeb de faire de leur mieux pour leur enfant a été acceptée, mais dans la perspective d’une nouvelle angoisse et d’une lutte pour protéger la vie de Tafida. Nous souhaitons à ces parents aimants et courageux tout le succès possible dans leurs soins pour leur enfant. »
Les avocats représentant Barts Health NHS Trust ont déclaré que les patrons d’hôpitaux envisageraient de faire appel de cette décision. Le Dr McCarthy a déclaré : « La décision de faire appel montre que des éléments de la profession médicale s’en tiennent à la voie sinistre sur laquelle les droits les plus fondamentaux des citoyens ont été à maintes reprises bafoués par des gens haut placés. »
[Si l'hôpital se pourvoie en appel, il y de forts risques que le tribunal devant lequel il plaidera sa cause mortifère l'écoute d'une oreille réceptive, comme cela est arrivé avec d'autres hôpitaux dans les cas de Charlie Gard et d'Alfie Evans.]
Fausses nouvelles autour d’un manchot ordinaire
Manchot papou.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Georg Botz/Wikimedia Commons
Des gros médias ont répandu la nouvelle qu’un jeune manchot « non binaire » serait élevé par un couple de manchots lesbiens, et ce, dans un zoo en Grande-Bretagne, et malgré le ridicule de raconter des histoires pareilles. La vérité est que les personnes qui s’occupent des manchots ont utilisé un jargon des plus modernes (et inappropriés) pour parler de ces animaux. Par ailleurs, il a tout bêtement été décidé qu’il ne serait pas révélé si le jeune manchot est un mâle ou une femelle, et la paire de manchots femelles n’est pas spécifiquement désignée comme étant « lesbienne », d’après LifeSiteNews :
Quand j’ai aperçu pour la première fois le titre de Sky News, j’ai vraiment pensé que c’était peut-être une blague. « Un jeune manchot papou adoptif élevé par un couple de manchots de même sexe deviendra le premier manchot au monde à ne pas avoir de sexe attribué » [...]
On pourrait, à juste titre, se méprendre sur ce titre et penser que le manchot en question n’a pas de sexe. La vérité, bien sûr, c’est que les gardiens du zoo ont décidé d’attirer l’attention sur leur programme sur les manchots en utilisant un langage qui accroche et en envoyant leurs animaux au combat pour le public LGBT — qui est, incidemment, ravi. Pink News a publié l’article dont le titre était « Un jeune manchot élevé par deux manchots de même sexe s’avère d’être de genre neutre », allant jusqu’à qualifier les deux manchots de « lesbiennes ». Tout cela est, à proprement parler, une absurdité.
[...]
Les détails de l’histoire réelle (si on peut l’appeler ainsi) sont très différents. Deux manchots femelles ont reçu un œuf prélevé à la mère pour la soulager de la charge d'élever deux poussins, et pour le moment, Sea Life London a décidé de ne dire à personne si le poussin est mâle ou femelle (ce qui a créé une certaine confusion dans la presse grand public, ou du moins chez les auteurs principaux, que nous avons un oiseau non binaire entre nos mains). La décision, comme je l’ai mentionné, était évidemment politique, conformément à l’insistance des médias à insuffler l’idéologie du genre dans toutes les histoires qu’ils peuvent trouver.