Allongement de la période d’avortement en France de 12 à 14 semaines
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
Les partisans de l’avortement ont en général une conception étrange de la réalité en ce qui concerne l’enfant à naître, soit ce dernier n’est pas pour eux un être humain (selon le développement, la non-viabilité, l’inconscience, etc.) soit, ce qui est pire, ils considèrent qu’il y a des circonstances où l’on peut tuer un innocent, ou un peu des deux — ce qui fait de la société un endroit dangereux pour tous quand elle est dirigée par de tels principes…
À ce propos, le gouvernement français vient d’approuver le 23 février l’allongement de la période d’avortement, de 12 à 14 semaines de grossesse. Votée en 4e lecture par 135 voix contre 47 dans l’hémicycle parsemé de l’Assemblée nationale française, après son rejet systématique au Sénat, la Loi Gaillot est le dernier méfait du quinquennat d’Emmanuel Macron avant la fin de la session parlementaire, qui se termine ce 28 février — avant les élections présidentielles.
Le projet de loi comprend, selon FSSPX.News :
- l’allongement des délais d’accès à l’avortement de douze à quatorze semaines de grossesse ;
- l’autorisation donnée aux sages-femmes de pratiquer des IVG instrumentales ;
- la création d’un répertoire des professionnels et des structures pratiquant les IVG.
Dans la même veine, le gouvernement français a pérennisé quelques jours plus tôt, le 20 février, l’auto-administration de la pilule abortive à domicile, après simple « téléconsultation », ainsi que l’allongement de la période durant laquelle cette sorte d’avortement est autorisé, de cinq à sept semaines de grossesse. C’était par décret que cette pratique avait ainsi été élargie, pendant la « crise covid », et c’est à nouveau par décret que le gouvernement entend encrer cette pratique, selon Gènéthique :
Lire la suiteLe 20 février 2022, le décret « relatif aux conditions de réalisation des interruptions volontaires de grossesse par voie médicamenteuse hors établissements de santé » a été publié au Journal officiel.
Ce texte modifie les conditions de réalisation des avortements médicamenteux effectués en dehors des établissements de santé. L’avortement est désormais autorisé jusqu’à sept semaines et en téléconsultation. Auparavant, le délai était fixé à cinq semaines. Et le premier comprimé abortif devait être pris obligatoirement devant le professionnel de santé. Ce n’est plus requis désormais.
16 janvier : Marche pour la Vie à Paris
Marche pour la Vie à Paris en 2019.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Webmasterdelatradition/Wikimedia Commons
L’annuelle Marche pour la Vie à Paris aura à nouveau lieu le 16 janvier 2022, pour rassembler les Français autour de la défense de l’enfant à naître et du soutien aux femmes enceintes. L’un des sujets cruciaux de la marche portera sur la Loi Gaillot, adoptée le 30 novembre 2021 en seconde lecture à l’Assemblée nationale, qui étend notamment l’accès à l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse. La loi contient, selon le site de la Marche pour la Vie :
- L’allongement des délais légaux d’accès à l’avortement de douze à quatorze semaines,
- La suppression de la clause de conscience des professionnels de santé,
- L’allongement des délais légaux d’IVG à domicile de 5 à 7 semaines de grossesse,
- La pratique de l’IVG chirurgicale par les sages-femmes jusqu’à 10 semaines de grossesse,
- La suppression du dernier délai de réflexion de 48 heures entre les deux consultations d’IVG pour les mineures.
Les coordonnées de la marche sont les suivants, selon un courriel du vice-président de Choisir la Vie, Paul Ginoux Defermon :
Point de rendez-vous : Place de Catalogne, Paris 14ème, derrière la gare de Paris Montparnasse, station de métro Gaieté, Ligne 13 bleue
Heure du rendez-vous : 13 h 30