Un Canadien qui avait demandé l'euthanasie écrit des mémoires à succès condamnant l'AMM
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l'euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : TheVisualsYouNeed/Adobe Stock
Ce livre est un ouvrage à succès sur Amazon.
Au début de l’année, Tyler Dunlop a attiré l’attention du monde entier pour de mauvaises raisons. Il était le « sans-abri sans espoir d’Orillia » qui demandait l’euthanasie. Aujourd’hui, il espère avoir le même impact, mais pour de bonnes raisons. Son livre Therefore Choose Life—My Journey from Hopelessness to Hope a été publié le 17 novembre 2023.
Therefore Choose Life est disponible auprès de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie au prix de 20 $ pour un livre ou de 50 $ pour trois livres (+ 5 $ pour les frais d’expédition par livre).
Commandez le livre en cliquant sur ce lien ou appelez le bureau de CPE au : 1-877-439-3348.
Lire la suiteUn livre retraçant l’histoire idéologique de la révolution sexuelle
Par John Ballantyne (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
11 octobre 2023 — « Des idées, M. Carlyle, des idées, rien que des idées ! » se moquait un homme d’affaires sans états d’âme lors d’un dîner avec Thomas Carlyle, l’historien écossais de la Révolution française, au 19e siècle. L’homme d’affaires se moquait de l’intérêt de Carlyle pour l’influence des idées sur l’histoire.
Carlyle lui a répondu : « Il était une fois un homme appelé Rousseau qui écrivit un livre ne contenant rien d’autre que des idées. La seconde édition fut reliée avec les peaux de ceux qui s’étaient moqués de la première ». Carlyle faisait référence au Contrat social (1762) de Jean-Jacques Rousseau, un livre qui a inspiré la Révolution française de 1789 et le bain de sang qui s’en est suivi.
La Révolution française a été une éruption politique soudaine et violente ; la révolution sexuelle a davantage été un processus de subversion furtif, qui s’est déroulé sur plusieurs décennies et qui a rarement été bien compris. Mgr Peter J. Elliott, évêque catholique à la retraite basé à Melbourne, en Australie, a publié un ouvrage décisif sur la révolution sexuelle, en particulier sur les idées qui l’ont inspirée et sur les calamités qu’elle a provoquées dans le monde entier. Intitulé The Sexual Revolution : History • Ideology • Power, il a été récemment publié par Ignatius Press. Le livre est basé sur des conférences données par Mgr Elliott à l’Institut Jean-Paul II du mariage et de la famille de Melbourne, dont il a été le directeur de 2004 à 2019.
Mgr Elliott, théologien et historien, est éminemment qualifié pour relater et expliquer le déroulement de la révolution sexuelle. Il a étudié la théologie à l’université d’Oxford, où il a été le contemporain de feu le cardinal George Pell (1941-2023), un compatriote australien qui est devenu l’ami de toute une vie. Dans les années 1980, Elliott a entrepris des recherches doctorales à l’université du Latran à Rome et a obtenu un doctorat en théologie sacrée avec une thèse sur la sacramentalité du mariage.
Au cours de sa longue et brillante carrière, Mgr Elliott a acquis des dizaines d’années d’expérience pastorale, a été envoyé par le Vatican à plusieurs conférences des Nations unies consacrées aux questions de population mondiale et au statut de la femme, et a dirigé l’enseignement religieux dans l’archidiocèse de Melbourne.
Lire la suiteUn livre analysant la décadence occidentale : La fin d’un monde ― Oui, c’était mieux avant !
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée) : Oleg Magni/Pexels
Patrick Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy duquel il s’est distancié, vient de publier le livre La fin d’un monde ― Oui, c’était mieux avant ! dans lequel il décrit plusieurs causes de la décadence actuelle en Occident.
J’en retiendrai au moins trois : la perte du sens religieux, Vatican II et l’individualisme qui se cristallise maintenant en isolement :
1. La perte du sens religieux
Depuis les deux derniers siècles, mais surtout dans les dernières décennies, l’athéisme et le laïcisme ont sapé le sens religieux chez les gens ordinaires. Ayant perdu les raisons de vivre qui étaient celles de leurs ancêtres, souligne Patrick Buisson, mais aussi celles de mourir, il s’est ainsi formé un terrain propice à la panique qui a pris place en mars 2020, selon Le Figaro (via PÉLQ) :
La pandémie de la Covid-19 aura fait en France environ 65 000 morts pour l’année 2020. Soit une surmortalité de 9 % par rapport à 2019. Sans doute les historiens s’interrogeront-ils devant le désarroi si ce n’est la panique qui se sont emparés des pouvoirs publics et d’une grande partie de la population face à un phénomène aux effets, somme toute, limités, sans commune mesure en tout cas avec les grands fléaux qui avaient jusque-là accablé l’humanité. Il est vrai qu’au-delà des polémiques qui incriminèrent l’impuissance et l’impéritie de l’État, les questions que posait l’expansion du virus n’étaient pas de celles auxquelles la classe politique avait l’habitude de répondre. Métaphysiques ? Probablement. Anthropologiques ? Sans aucun doute. Civilisationnelles ? À coup sûr.
Le problème à résoudre tenait de la quadrature du cercle. Comment faire en sorte que le risque puisse être accepté par le plus grand nombre pour ne pas avoir à désorganiser ou à interrompre trop longtemps toute vie sociale quand la mort n’était plus considérée comme le terme naturel de l’existence, mais comme un dysfonctionnement d’ordre technique, un accident possiblement évitable ? Question de masques et de respirateurs, de gestes barrières et de distances sociales.
Comment proposer aux Français une lecture rassérénante de l’événement quand avaient disparu, en l’espace de quelques décennies, les principaux pourvoyeurs de sens, ces messianismes qui ravitaillaient, hier encore, la multitude en espérance disaient les uns, en utopies cinglaient les autres, mais qui tous, à travers un grand récit, avaient eu au moins le mérite jusqu’à un passé récent d’approvisionner les hommes en raisons de vivre et surtout — c’était là le plus difficile — en raisons de mourir ?
Bien qu’intéressante, je ne trouve pas entièrement fondée l’explication de M. Buisson sur le comportement gouvernemental. Macron, pour ne parler que de lui, aurait-il pu, s’il avait une bonne volonté, empêcher la panique engendrée et entretenue par les médias, et il faut bien le dire, par le gouvernement ? Vu la férocité des mesures prises ainsi que leur manque de compassion, je ne pense pas que le gouvernement eût voulu éviter cette panique qui a, cependant, trouvé une aire dégagée de tout rempart spirituel pour souffler ses frissons.
Lire la suiteScott Hahn : « L’avortement prend de plus en plus la forme d’un sacrement démoniaque »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Choice42/YouTube
Scott Hahn, célèbre théologien catholique converti du presbytérianisme, souligne dans un récent livre coécrit la nature diabolique de plus en plus visible de l’avortement :
L’avortement prend de plus en plus la forme d’un sacrement démoniaque. Des projets comme « Shout Your Abortion » (criez votre avortement), qui encouragent les femmes à publier sur les médias sociaux leur expérience de l'avortement pour montrer à quel point elle a été élévatrice et fortifiante, visent à banaliser la procédure, presque un rite de passage — un baptême violent vers une maturité perverse et l’économie adulte, une eucharistie sanglante où la victime innocente est consumée par les flammes ou les compagnies de recherche biomédicale. Si la société n’est pas fondée sur le sacrifice non sanglant de la messe, d’autres sacrifices prendront sa place. Les Aztèques ne nous surpassent pas.
Criant de vérité, n’est-ce pas ?
Dans son livre It Is Right and Just : Why the Future of Civilization Depends on True Religion (Il est juste et bon : voici pourquoi l’avenir de la civilisation dépend de la vraie religion), Scott Hahn, en passant par les Saintes Écritures et Saint Thomas d’Aquin, tente de démontrer la pertinence du règne social de Jésus-Christ, ce qui comprend la reconnaissance de la vraie religion, le Catholicisme, par l’État.
Le livre : Cinq défenseurs de la foi et de la raison
Gilbert Keith Chesterton.
Écrit par Alex La Salle (Le Verbe)
C’est un très stimulant ouvrage de vulgarisation philosophique que nous offre ici Richard Bastien avec Cinq défenseurs de la foi et de la raison, paru l’été dernier chez Salvator.
Dès le premier chapitre, l’auteur rappelle le bien-fondé de l’entreprise philosophique, telle qu’elle a été menée par les penseurs de l’Antiquité et du Moyen Âge. Ceux-ci, contrairement aux postmodernes qui dominent aujourd’hui le champ idéologique, croyaient en la capacité de l’intelligence à accéder au réel tel qu’il est et à formuler par voie d’abstraction des vérités objectives permettant de connaître la nature des choses, en particulier celle de l’homme.
De plus, ils ne considéraient guère l’idée de Dieu comme un obstacle au savoir, mais comme le sommet du savoir et la clé de voûte de tout l’édifice de la connaissance.
Quant à la foi, elle était le foyer lumineux d’où la vérité révélée émane, pour sauver jusqu’à la raison elle-même. L’idée d’en faire une ennemie jurée de celle-ci leur aurait paru absurde. Cette idée est pourtant devenue un lieu commun de notre époque. Avec pour résultat prévisible l’éclipse de la raison. Et dire que c’était au nom d’une plus pure rationalité que les tenants des Lumières avaient entrepris d’affranchir l’homme de la piété qui a façonné l’Occident !
Afin de renouer avec la tradition classique, seule capable de répondre au besoin de vérité et de moralité de l’homme, l’ouvrage nous initie à l’œuvre de cinq penseurs chrétiens de langue anglaise (presque tous catholiques), qui mènent ou ont mené, à leur façon, une entreprise de sauvetage de la raison par la foi et vice-versa.
Lire la suiteLa splendeur de la Vérité
Par Paul-André Deschesnes ― Photo : axelle b/PublicDomainPictures
Le Cardinal Robert Sarah travaille au Vatican. C’est une très importante figure du monde catholique. Il occupe le poste de Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements depuis 2014.
En cette année 2019, ce brave cardinal vient de publier un livre d’une extrême importance intitulé : Le soir approche et déjà le jour baisse, Éditions Fayard.
Ce livre de 444 pages est un incroyable document historique, théologique, biblique, liturgique, spirituel et moral. Présenté sous la forme de questions et réponses, le Cardinal Sarah s’entretient avec l’écrivain et spécialiste reconnu de l’Église catholique Nicolas Diat.
Nous assistons présentement à l’effondrement de l’Occident. C’est la confusion totale. Nous vivons une crise historique, culturelle, identitaire, religieuse, théologique, politique et spirituelle. Notre monde est au bord du gouffre : crise de la foi et de l’Église, déclin de l’Occident, relativisme moral, mondialisation, ésotérisme à la mode, idéologies démoniaques, athéisme tous azimuts, etc. Le temps est venu d’oser faire un véritable diagnostic sans concession. Voilà ce que nous propose le Cardinal Sarah dans ce livre où la rectitude politique n’existe tout simplement pas.
Tous les sujets à controverse sont abordés : crise du sacerdoce, de l’Église, de l’identité, etc., haine de l’homme et de la vie, effondrement spirituel et religieux, massacre de la Vérité, popularité de toutes sortes d’hérésies, décadence morale tous azimuts, haine, dérision et cynisme envers la religion catholique , crise dans les diocèses, paroisses et séminaires, crise au Vatican, en Europe et en Occident, grands dangers des séductions trompeuses à la mode, utopies mortelles, marche funèbre vers une décadence morbide, islamisation de l’Occident, erreurs et mensonges effrayants de notre monde moderne de plus en plus athée, déclin du courage face aux mensonges et aux hérésies, lâcheté face au chaos mondial, etc.
Dans ce livre-choc, le Cardinal Sarah nous dit clairement « comment retrouver l’espoir et bâtir un monde nouveau. »
En lisant cet ouvrage me suis retrouvé devant « la splendeur de la Vérité. »
Dans notre monde très malade, au lieu de lire n’importe quoi pour mieux suivre les modes idéologiques, ne faudrait-il pas s’arrêter et prendre le temps de lire ce très bon livre qui nous donne l’heure juste ?
Le Cardinal Sarah parle haut et fort. Il adresse son message à tout le monde : évêques, prêtres, cardinaux, religieux, religieuses, catéchètes, théologiens, exégètes, laïcs pratiquants et non pratiquants, etc. Son discours est clair comme de l’eau de roche.
Bonne lecture.
Choix de livres de bioéthique -- des livres à connaître
1-LUCEREAU, Bénédicte. Se passer de la pilule, c’est possible! Les secrets d’une sexualité épanouie, éd. de l’Emmanuel, Paris, 2010, 194 pages.
2-BELLIENI, Carlo Valerio. L’aube du moi, ed. de l’Emmanuel, Paris, 2009, 106 pages.
3-VINAY, Patrick. Ombres et lumières sur la fin de la vie, éd. Médiaspaul, Montréal, 2010, 80 pages.
4-LUTZ, Sophie Chevillard. Philippine, la force d’une vie fragile, éd. de l’Emmanuel, Paris, 2007, 94 pages.
5-SCOVINO, Sylviane. L’enfant étoile, éd. du Toucan, Mesnil-sur-l’Estrée, 2009, 158 p.
6-BACHAND, Sarah. LABRIE, Caroline. Au-delà des mots, recueil sur le deuil périnatal, éd. les publications du Québec, Québec, 2011, 127 pages.
Un témoignage sur l’avortement
7-DILLON, John J. Guérir des blessures de l’avortement, un chemin d’espérance, éd. Médiaspaul, Montréal, 2007, 119 pages.
8-GINDRE, Carmel. Trisomique, témoignage d’une mère, éd. de l’Emmanuel, Paris, 2011, 121 pages.
9-BLECHSCHMIDT, Erich. Comment commence la vie humaine, éd. Sully, Vannes, France, 2004, 203 pages.
Pour aller plus loin…
1-SOCIÉTÉ INTERNATIONALE DE PHILOSOPHIE RÉALISTE, L’embryon est-il une personne? Éd. Lethielleux, Paris, 2011, 178 pages.
2-ACADÉMIE PONTIFICALE POUR LA VIE, L’embryon humain dans la phase préimplantatoire : aspects scientifiques et considérations bioéthiques, éd. Libreria Editrice Vaticana, Rome, 2006, 45 pages.