Mgr Paprocki s’oppose à la vaccination obligatoire au covid des étudiants de l’Université Notre-Dame
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Ken Lund/Flickr
On pourrait bien se demander pourquoi l’Université Notre-Dame en Indiana, dite « catholique », impose la vaccination obligatoire au covid des étudiants désirant s’inscrire à l’université l’an prochain. Face à cette décision, Mgr Paprocki, évêque de Springfield dans le même État et professeur adjoint en droit de l’université, ainsi que son collègue académique Gerard Bradley, a écrit un texte dans le journal des étudiants où il affirme l’obligation de respecter le droit de chacun de décider pour soi en matière de soins de santé.
L’évêque et le professeur souligne que l’on peut se faire vacciner contre le covid, mais non qu’on doit le faire, rapporte Le blog d’Yves Daoudal :
Mgr Paprocki et le Pr Gerard Bradley s’appuient sur la note de la Congrégation pour la doctrine de la foi disant qu’on « peut » se faire vacciner, non qu’on « doit » le faire.
En outre, font remarquer les signataires du texte, les vaccins proposés n’ont pas été approuvés pour un emploi ordinaire, mais pour « utilisation d’urgence », et sont donc encore expérimentaux ; or, les sujets d’un essai médical doivent être volontaires.
Les auteurs du texte ajoutent fort sagement que puisque plusieurs milliers d’étudiants ont donné un test « positif » ils sont donc naturellement immunisés contre le virus (mais apparemment, pour nos gouvernements et consorts, le coronavirus a également le pouvoir d’effacer la science d’avant 2020…) :
Ils remarquent aussi que plusieurs milliers d’étudiants de Notre-Dame ont déjà été testés positifs pour le coronavirus : « Ils sont naturellement immunisés contre la maladie et n’ont pas besoin de se faire vacciner. »
Il faut aussi préciser que la plupart des vaccins covid-19 en circulation, si ce n’est tous, emploient dans une ou plusieurs étapes de leur processus d’élaboration, de production ou de vérification des lignées cellulaires issues de bébés avortés. Raison majeure pour refuser de se faire vacciner ou même pour que vous soit moralement interdit la vaccination si vous n’avez pas de raison grave. Or, entre une maladie qui n’a pas forcément grand’chance de vous emporter et un vaccin qui pourrait bien s’en charger à la place du virus, trouvez-moi donc une raison valable de se faire piquer…
Nouveau mouvement en faveur de la vie : Non à l’exploitation des cellules de fœtus avortés
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) ― Photo (modifiée) : cookie studio/Freepik
La crise du covid a mis en lumière de façon glaçante, et dans le monde entier, la manipulation étendue de cellules de fœtus avortés volontairement dans la production des vaccins, et ce depuis des décennies. Les thérapies anti-covid AstraZeneca, Johnson & Johnson, Pfizer, Moderna, souillées d’une manière ou d’une autre par ces cellules de fœtus humains, ont poussé, et ce malgré le feu vert donné par le Vatican bergoglien*, divers théologiens, clercs, religieux, à approfondir les questions éthique et morale par rapport à leur utilisation et à en déclarer l’usage immoral, à émettre un Non Possumus argumenté et réfléchi.
Il y a deux mois, Mgr Schneider, qui fut un des premiers à se lever contre ces vaccins compromis avec l’industrie de l’avortement, avait lancé un appel pour un « nouveau mouvement pour la vie » qui s’oppose à l’utilisation de cellules et de tissus de bébés avortés. Il ne visait pas seulement les vaccins, mais toutes les utilisations immorales dans les domaines pharmaceutique, cosmétique ou alimentaire. Une bataille culturelle dont l’urgence est également rappelée par une nouvelle norme (anti-vie) de Biden.
Cette initiative a pris forme en Italie. Le 19 avril dernier, signale le quotidien La Nuova Bussola Quotidiana dans un article récent, « une lettre ouverte a été publiée à l’évêque auxiliaire d’Astana, qui porte la signature des présidents de sept associations italiennes, à savoir : Movimento Mariano Regina dell’Amore (Mirco Agerde), Jurists for Life (Gianfranco Amato), Pro Vita & Family (Antonio Brandi), Ora et labora pour la défense de la vie (Giorgio Celsi), Iustitia in Veritate (Francesco Fontana), Benedetto Option (Giovanni Formicola), Confédération des Triarii (Massimo Viglione). La lettre est une réponse à l’appel lancé par Mgr Schneider le 19 février, lors d’une conférence en ligne – organisée par Life Site News – intitulée Démasquer le covid-19 : Vaccins, mandats et santé mondiale. »
Lire la suite« Dans cette lettre, peut-on lire dans l’article cité, véritable déclaration d’intention, le thème de la défense de la vie dès la conception est abordé dans une perspective générale, cela ne se limite pas uniquement au domaine des vaccins éthiquement compromis et des vaccins anti-Covid en particulier. En fait, il appelle à ce que la bataille déjà engagée au cours des dernières décennies soit menée “jusqu’à une exhaustivité cohérente”, à la suite d’une “critique intégrale de la légitimité éthique et juridique de l’utilisation des cellules embryonnaires et fœtales dans le contexte de l’expérimentation et industrie pharmaceutique, cosmétique (et industrie connexe)”. D’où la demande selon laquelle “aucun vaccin, aucun médicament, aucun cosmétique, aucun aliment ne doit être produit ou testé à partir de cellules embryonnaires ou fœtales humaines, obtenues à partir du meurtre d’une personne innocente”. Le document, en plus des signatures susmentionnées, porte une autre soixantaine de signatures de personnes diversement impliquées dans la réalité pro-vie de notre pays (l’Italie, NDLR de MPI) (voir ici la lettre complète avec les signatures). On sait que Mgr Schneider lui-même (par une lettre encore confidentielle) a entre-temps accueilli et invoqué la bénédiction divine pour ceux qui soutiennent l’initiative. »
Vaccins et cellules de fœtus avortés : la réponse de Pamela Acker à Emmanuele Barbieri de Corrispondenza Romana
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
Un débat de fond, pas toujours très élégant, oppose aujourd’hui des catholiques — y compris traditionnels — favorables à la vaccination anti-COVID, y compris par des vaccins développés au moyen de lignées de cellules fœtales obtenues à partir de bébés avortés, et ceux qui, à l’instar de Mgr Athanasius Schneider, estiment que ces vaccins « souillés par l’avortement », doivent ou devraient être refusés en conscience pour cette raison, rejetant par là même l’argument de la « coopération éloignée au mal » ou du « volontaire indirect ».
Dans un récent article paru sous la signature d’Emmanuele Barbieri dans Corrispondenza Romana, une charge violente a été menée contre Pamela Acker, l’une des porte-parole du mouvement d’opposition à l’utilisation de vaccins produits ou testés (voire les deux) au moyen de cellules de fœtus avortés. Ses capacités scientifiques, sa bonne foi, ses motivations et même ses capacités de raisonnement ordinaires sont attaquées. Je dois dire que l’ensemble est déplaisant, dans un contexte où l’on parle tout de même de choses graves.
Je vous avoue ne pas avoir la patience, du fait de sa tonalité, de traduire ce texte de Barbieri, qui reflète de toute façon la vision aujourd’hui majoritaire. Je vous propose plutôt, grâce à l’aide du CEP (Centre d’études et de prospective sur la science) qui m’a transmis une traduction par Roberto Bonato de la réponse de Pamela Acker à Barbieri dans LifeSite en m’autorisant aimablement à la diffuser.
C’est cette traduction, légèrement retouchée, que je vous propose de découvrir ci-dessous. Le texte m’a particulièrement intéressée par la qualité de ses sources. Vous noterez qu’il émane d’une femme qui a mis sa peau au bout de ses idées, puisqu’elle a mis fin à une prometteuse carrière universitaire pour ne pas collaborer à une étude dont elle a appris qu’elle aboutirait, en cas de réussite, à la production d’un vaccin réalisé au moyen d’une lignée de cellules souches fœtales. — J.S.
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Vérités scientifiques, sophismes logiques et consentement
au mal :
une réponse à Emmanuele Barbieri
par Pamela Acker
On m’a demandé à plusieurs reprises de répondre à un récent article d’Emmanuele Barbieri, « Vaccins COVID-19 : Vérités scientifiques et Fake News ». Je trouve décevant qu’un tel article gagne en audience auprès de personnes raisonnables, car il commence par un sophisme ad hominem, se termine par un empoisonnement du débat, et il est truffé d’arguments épouvantail et d’erreurs pures et simples. Le ton fait appel à la fois à l’émotion et à l’autorité, car tout au long de son argumentation, l’auteur suggère — voire affirme carrément — que ceux qui ne sont pas d’accord avec lui sont soit ineptes, soit fourbes. En tout cela, il ignore la réalité du lien entre l’avortement et la science biomédicale – pourtant clairement documenté par les chercheurs eux-mêmes et contribue à la confusion croissante qui entoure la question du vaccin actuel contre le coronavirus, une technologie expérimentale contraire à l’éthique, imposée à la population à une échelle qui aurait été inconcevable il y a seulement un an.
Lire la suiteJeanne Smits : Mgr Schneider répond à mes questions sur le recours aux vaccins « souillés » par l’avortement
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Freepik
Dans le débat qui se poursuit à propos de l’utilisation de lignées de cellules fœtales obtenues à la suite d’avortements (réalisés dans des conditions particulièrement cruelles afin de permettre leur obtention) je vous propose aujourd’hui de découvrir les réponses de Mgr Athanasius Schneider à quelques questions que je lui ai posées à ce sujet.
C’est un thème qui divise ; Mgr Athanasius Schneider fait d’ailleurs partie des très rares ecclésiastiques qui refusent de justifier le recours aux différents vaccins anti-COVID actuellement distribués en France au motif que la « coopération au mal » qu’implique leur utilisation est tellement éloignée que la personne recevant le vaccin n’est pas en conscience obligée de le refuser.
Comme vous le savez peut-être j’ai signé la Déclaration évoquée à la fin de cet entretien, et même si un « consensus » semble s’être assez largement dégagé, je suis persuadée qu’il nous faut réfléchir plus avant à une pratique qui, loin d’être anecdotique et ponctuelle, devient de plus en plus répandue dans l’industrie pharmaceutique mais aussi dans les industries cosmétiques et alimentaires : l’utilisation de cellules humaines obtenues à la suite d’avortements pour divers tests de tolérance et d’efficacité, et opérations de production.
Vous ne serez peut-être pas d’accord avec les propos de Mgr Schneider. Mais si ce débat doit avoir lieu, il faut en connaître les différents aspects, et y réfléchir honnêtement — or je constate qu’il est aujourd’hui très difficile, y compris dans la presse catholique de conviction, d’avoir accès à ses arguments, et à d’autres que j’ai répercutés ou exposés à titre personnel sur ce blog.
Il y a quelques mois, Mgr Schneider m’écrivait : « Je me sens fortement poussé devant Dieu à élever la voix pour défendre l’inviolabilité des corps et de ses parties (cellules) d’enfants tués. Nous devons tous crier : Ne touchez pas aux corps et aux cellules des bébés à naître ! », et avec cela en évitant toute concession ou ambiguïté, prêts à subir des inconvénients personnels pour cela.
Voici donc l’entretien que m’a accordé Mgr Schneider. — J.S.
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Lire la suiteMgr Viganò : « c’est le passage du Royaume du Christ au Royaume de l’Antéchrist » — la vérité sur la peur : covid-19, vaccin et grande réinitialisation
Par Mgr Carlo Maria Viganò (LifeSiteNews) — Traduit par Guy Boulianne (Guy Boulianne)
Cette lettre reflète dans une large mesure l’intervention que je vais donner aux participants du prochain sommet « La vérité sur la peur : Covid-19, le vaccin et la grande réinitialisation », du 30 avril au 1er mai 2021, organisé par Patrick Coffin. Cet événement vital met en vedette plus de 20 des meilleurs médecins, chercheurs et avocats du monde, et offrira une approche scientifique et sensée de la pseudo-pandémie. Toutes les personnes ont droit au consentement éclairé.
Ce que nous avons appris jusqu’à présent sur la pseudo-pandémie nous donne l’image d’une réalité inquiétante et d’une conspiration criminelle encore plus inquiétante éclose par des esprits égarés. Cette réalité n’est cependant pas prise en considération par ceux qui, hypnotisés par l’endoctrinement médiatique, persistent à considérer une grippe saisonnière grave comme un fléau pandémique, les traitements connus comme inefficaces, et les soi-disant vaccins qui sont certes inutiles et nocifs comme rien moins que miraculeux.
La réputation des entreprises pharmaceutiques
Nous savons que les géants pharmaceutiques — AstraZeneca, Pfizer, Moderna, Johnson & Johnson — non seulement n’ont pas suivi les protocoles ordinaires de dépistage des drogues, mais ils ont une longue histoire de condamnations pour avoir déjà causé de graves dommages à la population, distribuant des vaccins qui se sont révélés être à l’origine de maladies invalidantes.
Les conflits d’intérêts
On sait quels conflits d’intérêts macroscopiques existent entre les laboratoires pharmaceutiques et les organismes chargés de leur contrôle : dans de nombreux cas, les salariés de ces sociétés sont passés par les entités qui doivent approuver et autoriser l’usage des médicaments, et il est difficile d’imaginer qu’ils — qui continuent souvent d’avoir des liens professionnels avec Big Pharma — auraient la liberté de faire une évaluation juste et prudente. En effet, nous venons de voir récemment avec le cas d’AstraZeneca en Europe que la nocivité évidente du soi-disant vaccin — qui a conduit certaines nations à suspendre sa distribution — n’est pas considérée comme une raison suffisante par l’EMA (Agence européenne des médicaments) pour interdire son adoption. Les découvertes récentes sur les effets secondaires graves ont été conçues pour exclure la majorité des cas et surtout pour ignorer délibérément la relation causale entre l’inoculation avec le vaccin et ses effets secondaires à court ou long terme.
Immunité contre les effets secondaires
Nous savons que, au mépris de tout principe juridique et de la protection de la population, les laboratoires pharmaceutiques ont exigé une immunité totale pour les dommages pouvant survenir aux patients, à qui il est demandé de signer un formulaire de décharge avec leur consentement éclairé. Ainsi, avec les bénéfices scandaleux de la vente des vaccins, les multinationales pharmaceutiques garantissent leur propre impunité pour une opération criminelle, menée avec la complicité des institutions internationales et des gouvernements.
Lire la suiteNon possumus — étude par le R.P. Joseph de la question sur la moralité des vaccins covid-19, notamment liés à l’avortement
Par Alain Escada (Médias Presse Info) ― Photo : Freepik
Au vu de la gravité de la question qui entoure la vaccination contre le coronavirus Covid-19 et de la confusion qui règne dans les esprits, Civitas a décidé de mettre dès à présent à disposition de tous la remarquable étude de notre aumônier le R.P. Joseph, capucin, qui conclut à l’impossibilité morale, pour un catholique, de recourir à un tel vaccin. Cette étude fait partie d’un vaste dossier exceptionnel publié par la revue Civitas que vous pourrez vous procurer dans quelques jours et dont je vous recommande la lecture intégrale.
Alain Escada, président de Civitas
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De l’usage de la lignée criminelle HEK 293 :
la question de la moralité des vaccins contre la Covid
En hommage au Docteur Alexandra Henrion-Caude et à Madame Pamela Acker pour leur courage.
« Tout homme d’entre les enfants d’Israël qui livre un de ses enfants à Moloch, sera mis à mort… Je le retrancherai du milieu de son peuple, parce qu’il aura livré un de ses enfants à Moloch, de manière à rendre impur mon sanctuaire et à profaner mon saint Nom. » [1]
« […] Ceux qui mènent une vie conforme aux préceptes du Seigneur, s’abstiennent de tous les remèdes que Dieu n’a pas destinés à cette fin ; quand même ils seraient assurés de guérir par ce moyen, ils ne laisseraient pas de les avoir en horreur comme des artifices et des enchantements du démon ». Ces paroles sont tirées du Catéchisme du Concile de Trente dans son explication de la septième demande de l’Oraison Dominicale. Elles nous poussent à nous interroger, ainsi que la réaction instinctive de beaucoup de catholiques, sur ces informations géniques — improprement appelées vaccins —, dont l’élaboration fait appel à des cellules humaines issues d’un fœtus avorté. Le fait n’est pas contesté. Madame Pamela Acker, dans ses entretiens successifs sur Life Site News et dans son livre « Vaccination : a Catholic Perspective » nous livre une documentation de la plus haute importance sur le sujet et de laquelle nous nous servirons pour notre étude, qui se limitera essentiellement à estimer la moralité de l’acceptation de se faire vacciner lorsque le vaccin fait appel à des cellules HEK-293 dans sa confection [2]. Nous la remercions de nous avoir également transmis les réflexions de Alvin Wong dans « The Ethics of HEK-293 » et de nous avoir ainsi donné l’occasion de découvrir d’autres auteurs américains qui communiquent une argumentation théologique sur le sujet depuis près de vingt ans.
Il faut reconnaître que les catholiques des États-Unis, dans les milieux conservateurs ou traditionnels, ont une forte avance sur nous sur la question et que nous aurions bien tort de négliger leur pensée. Dans le présent travail, après avoir décrit l’origine de la lignée cellulaire HEK-293 (I), expliqué ses relations dans la fabrication et la production des vaccins contre la COVID (II), nous chercherons à identifier et énumérer les péchés qui sont commis au cours de la confection des vaccins (III) et nous proposerons ensuite une réflexion d’ordre moral sur la conductibilité du péché (IV). Nous chercherons enfin à estimer à quelle distance le consentement de se faire vacciner se trouve des péchés commis (V).
Lire la suiteLa CECC dit la même chose que la Congrégation pour la doctrine de la Foi et le pape François sur les vaccins covid-19
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Rawpixel.com/AdobeStock
Revoyons quelques extraits de la note de la Congrégation de la doctrine de la Foi :
Lire la suite2. En ce sens, lorsque des vaccins Covid-19 éthiquement irréprochables ne sont pas disponibles (par exemple dans les pays où des vaccins sans problèmes éthiques ne sont pas mis à la disposition des médecins et des patients, ou où leur distribution est plus difficile en raison de conditions particulières de stockage et de transport, ou lorsque divers types de vaccins sont distribués dans le même pays mais que les autorités sanitaires n’autorisent pas les citoyens à choisir le vaccin avec lequel ils doivent être inoculés), il est moralement acceptable de recevoir des vaccins Covid-19 qui ont utilisé des lignées cellulaires de fœtus avortés dans leurs recherches et processus de production.
3. La raison fondamentale pour laquelle l’utilisation de ces vaccins est considérée comme moralement licite est que le type de coopération dans le mal (coopération matérielle passive) dans l’avortement procuré dont ces lignées cellulaires proviennent est de la part de ceux qui utilisent les vaccins qui en résultent., plus éloigné. Le devoir moral d’éviter une telle coopération matérielle passive n’est pas obligatoire en cas de danger grave, tel que la propagation autrement incontrôlable d’un agent pathologique grave [3] — dans ce cas, la propagation pandémique du virus SRAS-CoV-2 qui provoque Covid-19. Il faut donc considérer que, dans un tel cas, toutes les vaccinations reconnues comme cliniquement sûres et efficaces peuvent être utilisées en toute bonne conscience avec la certitude que l’utilisation de tels vaccins ne constitue pas une coopération formelle avec l’avortement dont dérivent les cellules utilisées dans la production des vaccins. Il faut cependant souligner que l’usage moralement licite de ces types de vaccins, dans les conditions particulières qui le font, ne constitue pas en soi une légitimation, même indirecte, de la pratique de l’avortement, et suppose nécessairement l’opposition à cette pratique par ceux qui utilisent ces vaccins.
4. En fait, l’utilisation licite de ces vaccins n’implique et ne devrait en aucune manière impliquer qu’il existe une approbation morale de l’utilisation de lignées cellulaires issues de fœtus avortés. [4] Les sociétés pharmaceutiques et les agences gouvernementales de santé sont donc encouragées à produire, approuver, distribuer et offrir des vaccins éthiquement acceptables qui ne créent pas de problèmes de conscience ni pour les prestataires de soins de santé ni pour les personnes à vacciner.
[...]
6. Enfin, il est également impératif moral pour l’industrie pharmaceutique, les gouvernements et les organisations internationales de veiller à ce que les vaccins, efficaces et sûrs d’un point de vue médical, ainsi qu’éthiquement acceptables, soient également accessibles aux pays les plus pauvres d’une manière qui ne leur coûte pas cher. Sinon, le manque d’accès aux vaccins deviendrait un autre signe de discrimination et d’injustice qui condamne les pays pauvres à continuer de vivre dans la pauvreté sanitaire, économique et sociale. [5]
Le Souverain Pontife François, lors de l’Audience accordée au Préfet soussigné de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le 17 décembre 2020, a examiné la présente Note et en a ordonné la publication.
Rome, des Bureaux de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le 21 décembre 2020, Mémorial liturgique de Saint Pierre Canisius.
Les évêques du Canada se prononcent sur les vaccins covid-19 liés à l’avortement ― réactions malhonnêtes médiatisées
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Que nous vaut les réactions enflammées du ministre de la Santé du Québec, du Dr Howard Njoo de l’Agence de la santé publique du Canada, du professeur Catherine Foisy du Département des sciences des religions de l’UQAM, de Paul Arcand de 98,5 Montréal, et autres sur la déclaration de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) au sujet des vaccins covid-19 plus ou moins liés à l’avortement ? Selon Le Journal de Montréal :
« Je dénonce vigoureusement cette déclaration de la Conférence des évêques catholiques du Canada. J’invite tous les Québécois à se fier à nos experts et à ceux de partout dans le monde : tous les vaccins que nous administrons sont efficaces », a aussitôt riposté sur Twitter le ministre de la Santé, Christian Dubé.
« C’est décevant, c’est de la désinformation », a ajouté le Dr Howard Njoo, de l’Agence de la santé publique du Canada.
Non vraiment ! Les évêques du Canada auraient-ils trouvé le courage de dire que les vaccins covid-19 d’AstraZeneca et de Johnson & Johnson ― car il s’agit de ces deux-là ― ne valaient pas pipette ?
Ce serait si réconfortant de les voir descendre dans l’arène pour nous défendre vigoureusement contre la dictature sanitaire. Voyons donc cette brillante déclaration.
!?...
Lire la suiteUne centaine de femmes — dont Wanda Półtawska, amie de Jean-Paul II — appellent au rejet des vaccins «souillés» par l’avortement
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Freepik
Un groupe international de près de cent femmes — médecins, religieuses consacrées et responsables et militantes pro-vie — ont lancé un appel aux chrétiens et à toutes les personnes de bonne volonté pour que l’on cesse de justifier moralement l’utilisation de vaccins « souillés par l’avortement », c’est-à-dire ayant recours pour leur développement, leur production ou leur contrôle à des lignées de cellules provenant de bébés avortés. La déclaration, que j’ai moi-même eu l’honneur de signer, souligne que le fait de ne pas s’opposer à cette pratique alimente et fait avancer la culture de la mort à travers le trafic et l’exploitation de bébés avortés à des fins d’expérimentation médicale.
Sa publication initiale en anglais a été faite par le vaticaniste Edward Pentin.
Parmi les signataires, originaires de 25 pays de par le monde, figure le docteur Wanda Półtawska [...], médecin polonais centenaire, amie personnelle de feu le pape Jean-Paul II et victime d’expériences pseudo-médicales menées par le médecin personnel d’Adolf Hitler dans le camp de concentration nazi de Ravensbrück. Le Dr Półtawska, également spécialiste en psychiatrie, aujourd’hui âgée de 100 ans, a consacré ces 70 dernières années à œuvrer pour la vie et pour la famille.
On notera aussi la présence, parmi les signataires, de trois anciens membres de l’Académie pontificale pour la vie : le Dr Pilar Calva (Mexique), Mercedes Wilson de Arzu (Guatemala) et Christine de Marcellus Vollmer (Venezuela). Ainsi que de l’Allemande Gabriele Kuby, amie de Benoît XVI.
Parmi les autres signataires figure Abby Johnson, une militante américaine anti-avortement qui a travaillé comme directrice de clinique pour Planned Parenthood jusqu’en 2009, et dont les mémoires ont servi de scénario pour le film Unplanned de 2019 ; et sœur Deirdre Byrne, ancienne chirurgienne générale militaire et ancienne missionnaire qui a servi au Kenya, en Afghanistan, en Haïti, en Irak et au Soudan, et dont la prise de position en faveur des enfants à naître a attiré l’attention de la nation américaine en août 2020.
L’opposition aux vaccins développés ou produits au moyen de cellules fœtales obtenues lors d’avortements a déjà suscité la controverse en France et ailleurs, autour de la question de savoir si le recours aux vaccins constitue une coopération au mal, et à quel degré. Le pape et les instances vaticanes ont implicitement ou ouvertement rejeté cette opposition en allant jusqu’à dire que la réception du vaccin constitue un devoir de charité pour le catholique.
Lire la suiteLe Père Peter Lang : l’immoralité des vaccins covid-19 développés sur des lignées cellulaires de bébés avortés
Par Fabien Laurent (Médias Presse Info) ― Photo : Rawpixel
Voici une intéressante analyse écrite par le Père Peter Lang, reprenant nombres d’avis émis notamment par des évêques et des cardinaux comme le cardinal Burke, Mgr Schneider, Mgr Viganò sur l’illicéité des vaccins développés sur des lignées cellulaires issues de bébés avortés, rassemblant plusieurs avertissements lancés par des scientifiques sur les dangers des vaccins covid-19 développés hâtivement et comprenant des technologies inusitées. J’émettrais toutefois quelques réserves sur l’importance à attacher, dans le présent jugement moral, du possible futur marquage inclus dans les vaccins covid-19 (puisque ce n'est pas le cas maintenant). Je ne suis pas certain qu’il faille forcément parler des vaccins covid-19 liés à l’avortement comme étant une sorte de « marque de la Bête » ; cependant, il est éminemment vrai que recevoir de tels vaccins est hautement immoral. C’est pourquoi je propose à votre lecture le présent article. ― A. H.
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Au milieu des mensonges et de la peur, des pressions et des intérêts personnels et financiers pour certains, voici une démonstration claire et étayée des motifs qui interdiraient à tout catholique la prise du « vaccin » contre la Covid-19. Et notre lecteur le constatera par lui-même : il ne s’agit pas ici d’une simple opinion personnelle, mais bien d’un jugement réfléchi et objectif.
Nous remercions vivement M. l’Abbé Peter Lang (1) pour sa participation à ce débat, à son honnêteté intellectuelle et à son courage [Traduction de l’allemand par le correspondant de MPI en Suisse alémanique].
(1) [Ex-]Econome en poste dans le District d’Allemagne de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X [Priorat St. Athanasius, Stuttgarter Str. 24 70469 STUTTGART FEUERBACH].
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Le vaccin contre la Covid-19 : un programme satanique ?
Les médias et les politiciens ne cessent de nous répéter, à travers une propagande massive, constante et savamment orchestrée, qu’il n’y aurait d’autre alternative contre le « Coronavirus 2019 » (Covid-19 ; SARS-CoV-2) que le vaccin. Ces derniers sont unanimes : seule la vaccination de l’ensemble de la population mondiale sera à même de garantir à l’avenir la santé et la prospérité générale. Mais est-ce vrai ? Bien sûr que non. Et même l’OMS nous avertit : « Le vaccin ne ramènera pas l’ancienne normalité » [1]. Néanmoins, partout à travers le monde, les programmes de vaccination se mettent en place. C’est pourquoi, face à toutes ces contradictions, il est de notre devoir, en tant que catholiques, de nous interroger : quels jugements devons-nous porter sur ces faits couverts par de nombreuses zones d’ombre ?
I — Remarques préliminaires
- Il conviendrait idéalement de développer la question du vaccin de façon générale, or cela nécessiterait toute une étude qui nous éloignerait du cœur de ce dont il est question ici.
- En 2005, c’était la grippe aviaire, en 2009 la grippe porcine [2], en 2014 le virus Ebola [3] et en 2016, le virus Zika [4], qui furent systématiquement présentés comme très dangereux et face auxquels la vaccination fut proposée comme étant la solution ultime, le remède miracle pour maîtriser leur propagation. Ainsi, certains gouvernements ont-ils commandé des millions de doses de vaccins, qui furent toutefois détruites par la suite [5].
- En parallèle, le mensonge du réchauffement climatique (à savoir que le CO2, qui ne représente guère plus de 0,39 % de l’atmosphère, en serait seul responsable) se propageait à travers la face de la terre.
- Une simple analyse objective agrémentée d’un peu de bon sens montre que les mensonges se succèdent les uns après les autres : ne perdons pas de vue cet état de fait lorsque nous appréhendons la question de la Covid-19. Restons donc toujours prudents face à ce qui nous est présenté comme sans alternative par les hautes sphères politiques mondiales et nationales, tout particulièrement lorsqu’elles se mettent à évoquer un « salut de l’humanité » par le vaccin contre la Covid-19.