Mgr Schneider : les commentaires du pape François sur les Dix commandements contredisent l’Église et s’apparentent à l’enseignement de Luther
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie
Mercredi 18 août 2021 (LifeSiteNews) — Mgr Athanasius Schneider a répondu à la suggestion du pape François selon laquelle les dix commandements ne sont pas absolus. Il décrit les paroles du pape comme contradictoire avec l’Écriture et correspondant à l’enseignement de l’hérésiarque Martin Luther.
Dans des commentaires exclusifs à LifeSiteNews, Schneider a souligné deux problèmes-clés avec le déni par le pape de la nature contraignante du Décalogue. D’abord, les propos de François contredisent une encyclique du pape Jean-Paul II, et ensuite, ils contredisent l’enseignement exprès du Catéchisme de l’Église catholique (CEC).
L’affirmation problématique a été prononcée par le pape actuel lors de son audience générale de mercredi : « Est-ce que je méprise les commandements ? Non. Je les observe, mais pas de manière absolue, parce que je sais que ce qui me justifie c’est Jésus-Christ. »
Les remarques du pape François ont été faites en réponse à une question qu’il s’est lui-même posée, à savoir s’il vit dans la crainte « si je ne fais pas ceci ou cela, d’aller en enfer ? »
Commentant ces mots, Schneider a noté, sans ambages, que la déclaration de François « contredit l’enseignement de l’Église et est très proche de l’enseignement sola fide de Martin Luther. »
L’évêque auxiliaire d’Astana, au Kazakhstan, a expliqué que l’affirmation du pape François « contredit également l’encyclique Veritatis Splendor du pape Jean-Paul II ».
Mgr Schneider a cité l’encyclique :
Dans l’Ancienne Alliance, nous rencontrons déjà d’admirables témoignages d’une fidélité à la Loi sainte de Dieu, poussée jusqu’à l’acceptation volontaire de la mort. L’histoire de Suzanne est exemplaire à cet égard : aux deux juges iniques qui menaçaient de la faire mourir si elle avait refusé de céder à leur passion impure, elle répondit : « Me voici traquée de toutes parts : si je cède, c’est pour moi la mort, si je résiste, je ne vous échapperai pas. Mais mieux vaut pour moi tomber innocente entre vos mains que de pécher à la face du Seigneur ! » (Dn 13, 22-23). Suzanne, qui préférait « tomber innocente » entre les mains des juges témoigne non seulement de sa foi et de sa confiance en Dieu, mais aussi de son obéissance à la vérité et à l’absolu de l’ordre moral. [Veritatis Splendor, no. 91]
Mgr Schneider a noté que le CEC contredit aussi clairement les récentes déclarations du pape François, enseignant que les chrétiens sont toujours liés par la prescription de la Loi. Le numéro 2072 du CEC, a-t-il souligné, déclare : « Les dix commandements sont foncièrement immuables, et leur obligation vaut toujours et partout. Nul ne pourrait en dispenser ».
Mercredi également, le pape François a publié une vidéo dans laquelle il exhorte les gens du monde entier à prendre l’un des vaccins expérimentaux COVID-19. François n’a pas mentionné le lien entre les vaccins et les avortements historiques, mais a qualifié le fait de recevoir un vaccin COVID-19 d’« acte d’amour ».
François a ajouté que le fait d’aider d’autres personnes à prendre les vaccins contaminés par l’avortement est également « un acte d’amour. Amour pour soi-même, amour pour nos familles et nos amis, et amour pour tous les peuples ».
Mgr Schneider : Le sang des enfants à naître crie vers Dieu depuis les vaccins et les médicaments liés à l’avortement
Mgr Athanasius Schneider.
Par Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Sainte-Marie à Astana (Gloria.tv) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les vaccins contaminés par l’avortement et la culture de la mort
Les puissances mondiales antichrétiennes qui font la promotion de la culture de mort cherchent à imposer à la population mondiale une collaboration implicite — bien que lointaine et passive — avec l’avortement. Cette collaboration éloignée, en soi, est également un mal en raison des circonstances historiques extraordinaires dans lesquelles ces mêmes puissances mondiales encouragent le meurtre d’enfants à naître et l’exploitation de leurs restes. Lorsque nous utilisons des vaccins ou des médicaments qui utilisent des lignées cellulaires provenant de bébés avortés, nous bénéficions physiquement des « fruits » de l’un des plus grands maux de l’humanité — le cruel génocide des enfants à naître. Car si un enfant innocent n’avait pas été cruellement assassiné, nous n’aurions pas ces vaccins ou médicaments concrets. Nous ne devrions pas être naïfs au point de ne pas voir que ces vaccins et médicaments n’offrent pas seulement un avantage pour la santé, mais qu’ils promettent également de promouvoir la culture de mort. Bien sûr, certains affirment que même si les gens ne prennent pas ces vaccins, l’industrie de l’avortement continuera à exister. Il se peut que nous ne réduisions pas le nombre d’avortements si nous cessons de prendre ces vaccins ou ces médicaments, mais là n’est pas la question. Le problème réside dans l’affaiblissement moral de notre résistance au crime de l’avortement, et au crime du trafic, de l’exploitation et de la commercialisation des parties du corps des enfants à naître assassinés. L’utilisation de ces vaccins et médicaments soutient d’une certaine manière moralement — bien qu’indirectement — cette horrible situation. En observant la réponse de l’Église catholique, les avorteurs et les responsables de la recherche biomédicale concluront que la hiérarchie a donné son accord à cette situation, qui comprend toute une chaîne de crimes contre la vie et peut être décrite à juste titre comme une « chaîne de mort ». Nous devons nous éveiller aux dangers réels, aux conséquences et aux circonstances de la situation actuelle.
Théories justifiant l’utilisation de vaccins contaminés par l’avortement
Les documents du Saint-Siège (de 2005, 2008 et 2020) qui traitent des vaccins développés à partir de lignées cellulaires provenant d’enfants à naître assassinés ne sont pas des décisions infaillibles du Magistère. Les arguments avancés dans les documents susmentionnés concernant la licéité morale de l’utilisation de vaccins contaminés par l’avortement sont finalement trop abstraits. Nous devons aborder ce problème de manière plus profonde, et ne pas rester dans un positivisme juridique et un formalisme de théories abstraites de coopération avec le mal, de bénéfice des mauvaises actions d’autrui, de double effet ou de tout ce que l’on veut appeler de telles théories justificatives.
Lire la suiteLes évêques du Colorado publient une lettre d’« exception religieuse » aux vaccins covid-19
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Studio Romantic/AdobeStock
Les évêques du Colorado — Mgr Samuel Aquila, archevêque de Denver, Mgr Stephen Berg, évêque de Pueblo, Mgr James Golka, évêque de Colorado Springs, et Mgr Jorge Rodriguez, évêque auxiliaire de Denver — ont publié un document dans lequel ils offrent aux catholiques le désirant, une lettre d’« exception religieuse » à fournir à leur employeur si celui-ci exige d’eux qu’ils se fassent vacciner au covid, conformément aux dernières mesures édictées par le maire de Denver, Michael Hancock, rapporte LifeSiteNews :
Les évêques catholiques du Colorado ont publié un modèle de lettre d’exemption religieuse aux injections expérimentales de COVID-19 pour les catholiques, les évêques déclarant qu’ils « continuent à soutenir les exemptions religieuses à toute obligation vaccinale. »
[...]
Cette lettre intervient après que le maire de Denver, Michael Hancock, eût déclaré le 2 août que « tous les employés de la ville » ainsi que les employés du secteur privé travaillant dans des « environnements à haut risque » seraient soumis à une vaccination obligatoire d’ici le 30 septembre. L’ordre concerne plus de 10 000 personnes et intervient alors que Hancock a admis qu’environ 70 % des personnes admissibles avaient reçu l’injection.
Toutefois, l’ordonnance a accordé une marge de manœuvre à ceux qui détenaient des exemptions médicales ou religieuses au vaccin. « Les employeurs doivent fournir des aménagements raisonnables pour tout personnel qui a des exemptions médicales ou religieuses au vaccin COVID19. »
[...] Les évêques ont fourni un modèle de lettre que les catholiques peuvent faire signer à leurs pasteurs lorsqu’ils demandent une exemption religieuse une vaccination obligatoire.
Les évêques offrent une lettre d’exception basée sur l’enseignement de l’Église :
La lettre explique « comment les enseignements de l’Église catholique peuvent conduire des catholiques individuels... à refuser certains vaccins. »
Selon cet enseignement moral de l’Église catholique, « une personne peut être amenée à refuser une intervention médicale, y compris la vaccination, si sa conscience en arrive à ce jugement. »
Un catholique, soulignent-ils, peut baser son refus sur le fait que le vaccin est lié à l’avortement (ce qui est le cas des vaccins covid-19 les plus courants) et sur les risques et bénéfices dudit vaccin, entre autres.
États-Unis : vente et trafic d’organes de bébés, le nouveau scandale de l’avortement
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info)
La crise du covid-19 a révélé au commun des mortels que Big Pharma se sert de cellules de fœtus volontairement avortés pour le développement de ses vaccins ou injections géniques anti-coronavirus. Des scientifiques comme l’Américaine Pamela Hacker soutiennent que le trafic d’organes et de cellules de fœtus avortés fait partie intégrante de la recherche actuelle dans certains grands laboratoires et que ces cellules sont prélevées sur des fœtus vivants. Des documents publiés récemment par la fondation américaine Judicial Watch épaulée par le Center for Medical Progress viennent confirmer ces trafics sur des fœtus encore vivants.
Quelques années auparavant, c’était la machine à avorter Planned Parenthood qui se retrouvait au centre d’un scandale de vente et trafic d’organes de bébés avortés.
Aujourd’hui, c’est l’université de Pittsburgh et le département pour la santé humaine des Etats-Unis qui sont sur le banc des accusés grâce au travail d’investigation et de recueil de données mené par l’association américaine Judicial Watch et le Center for Medical Progress, peut-on lire sur le site Blondet and Friends.
Début août, ces deux organismes ont annoncé avoir reçu 252 pages de nouveaux documents du département américain de la Santé et des Services humains révélant que près de 3 millions de dollars de financement fédéral ont été dépensés pour la recherche de l’Université de Pittsburgh pour devenir un « pôle tissulaire » pour les tissus fœtaux humains allant de 6 à 42 semaines de gestation.
Le Center for Medical Progress a publié un communiqué intitulé La racialiste université de Pittsburgh met en avant dans sa demande de subvention au NIH que les enfants avortés aient encore le sang qui circule avec le sous-titre suivant :
Lire la suite« Les dossiers publics FOIA récemment publiés obtenus par le Center for Medical Progress indiquent que le prélèvement d’organes se fait sur des nourrissons avortés livrés vivants, et ciblés par race ».
Un évêque canadien : Les prêtres qui refusent le vaccin covid « risquent d’être limités dans leur ministère »
Mgr Douglas Crosby.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : christthekingcathedral.org
Hamilton, Ontario, 26 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Dans une lettre obtenue par LifeSiteNews, un évêque canadien avertit ses prêtres que leur ministère pourrait être limité s’ils ne reçoivent pas un vaccin expérimental contre le coronavirus.
« Toute personne qui ne reçoit pas les vaccins peut se trouver limitée dans son ministère », a écrit Mgr Douglas Crosby, évêque d’Hamilton en Ontario, dans une lettre du 20 juillet 2021 adressée à ses prêtres et diacres (cliquez ICI pour accéder à un PDF de la lettre). Mgr Crosby a exhorté le clergé de son diocèse à « continuer d’observer les sages conseils des autorités sanitaires ».
Les prêtres qui ne se font pas vacciner contre le coronavirus « pourraient ne pas être autorisés à entrer dans les établissements de soins (hôpitaux et maisons de retraite) et les écoles », a-t-il poursuivi.
La menace de Mgr Crosby d’interdire aux prêtres non vaccinés de se rendre dans les établissements de soins de santé pourrait empêcher les prêtres d’administrer le sacrement des malades, parfois connu sous le nom de derniers sacrements, qui comprend la confession, l’extrême-onction (l’onction des malades) et la réception de la sainte communion par les malades et les mourants.
L’évêque d’Hamilton n’a pas déclaré de façon définitive qu’il limiterait la capacité des prêtres à dire la messe et à accomplir d’autres sacrements ailleurs. Toutefois, il a écrit que « pour que tous les membres du clergé puissent exercer efficacement leur ministère, y compris célébrer la messe et les autres sacrements, il est impératif qu’ils soient pleinement vaccinés ».
Mgr Crosby fait également pression sur les laïcs pour qu’ils se fassent vacciner : « De même, les ministres et les membres du personnel des paroisses qui sont complètement vaccinés seront en mesure de remplir leurs rôles respectifs plus efficacement », écrit-il.
Lire la suiteMgr Viganò : Les vaccins fabriqués avec du tissu fœtal sont un « sacrifice humain de victimes innocentes offert à Satan »
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie
21 juillet 2021 (LifeSiteNews) – Dans la préface d’un livre sur le problème du vaccin contre le coronavirus, Mgr Carlo Maria Viganò dénonce la nature satanique de ce vaccin qui utilise des tissus de bébés avortés dans sa production et ses tests. Pour ce prélat italien, le vaccin est un outil de l’idéologie mondialiste qui est « antihumaine, antireligieuse et antichristique. »
Viganò voit que « l’avortement est proposé par les satanistes comme un rite religieux véritable et approprié », et dit que dans cette vision satanique du monde, par le biais d’un vaccin contaminé par l’avortement, on devient membre de l’anti-église satanique.
Mors Tua Vita Mea (Ta mort est ma vie) est le titre du livre italien sur les vaccins à coronavirus contaminés par l’avortement, dont Mgr Viganò a rédigé la préface (en voir des extraits ci-dessous en traduction française, d’après la traduction anglaise de l’original en italien). Édité par le professeur Massimo Viglione, le livre contient également des essais de Mgr Athanasius Schneider et du rédacteur en chef de LifeSite, John-Henry Westen. Son sous-titre est : « La fin ne justifie pas les moyens ».
Pour Mgr Viganò, il ne fait aucun doute que les vaccins du coronavirus ne pourront jamais justifier le meurtre de bébés à naître. Au contraire, ce vaccin semble être utilisé comme un moyen de nous habituer de plus en plus à tuer des bébés au nom de l’humanité. Il déclare :
Lire la suite... nous ne pouvons manquer de voir comment il contribue, précisément dans sa valeur « mystique », à l’acceptation collective du sacrifice humain comme normal et même nécessaire : la créature la plus innocente et sans défense, le bébé dans le ventre de sa mère au troisième mois de gestation, est sacrifiée et démembrée afin d’extraire de son corps encore palpitant des tissus avec lesquels produire un non curatif, un non-vaccin, qui non seulement ne guérit pas du virus, mais qui, selon toute vraisemblance, provoque un pourcentage de mortalité plus élevé que le Covid lui-même, surtout chez les personnes âgées ou malades.
Mgr Schneider prévient que les restrictions covidiennes sont en train de créer « une société d’esclaves »
Mgr Athanasius Schneider.
Par Patrick Delaney — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Diana Montagna/LifeSiteNews
28 juin 2021 (LifeSiteNews) — Dans une entrevue accordée aux producteurs d’un documentaire à venir intitulé Planet Lockdown [Confinement planétaire], Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire d’Astana au Kazakhstan, a expliqué comment le système COVID-19 semble être conçu pour créer « une société de contrôle total » ; il a défini sa position morale « sans exception » sur l’utilisation de vaccins contaminés par l’avortement ; et il a parlé des similitudes entre sa vie passée sous l’oppression communiste soviétique et ce qui se passe aujourd’hui dans le monde occidental.
Invité à réfléchir sur les mesures de confinement qui ont été prises au cours des 15 derniers mois, Mgr Schneider a déclaré que l’application similaire et universelle de ces mesures était manifestement « exagérée et disproportionnée » par rapport à la menace du virus, et qu’elle indiquait donc des objectifs qui allaient au-delà des buts médicaux.
« Pourquoi font-ils cela ? » demande l’évêque. « Ce n’est pas seulement pour la santé des gens, mais il doit y avoir un autre objectif, une sorte d’objectif politique pour créer de nouvelles structures et systèmes de vie sociale, probablement avec plus de contrôle sur chacun d’entre nous, donc une société de contrôle total. Et quand il y a une société de contrôle total... c’est très proche d’une société d’esclaves, où il y a une petite élite qui contrôle le reste. »
« Cette impression se fait sentir aujourd’hui après les expériences de confinement et autres mesures de cette année, dont l’exigence toujours plus grande de se faire vacciner. Par conséquent, on peut penser que l’objectif est de créer un nouveau système ou ordre social », a-t-il déclaré.
Mgr Schneider a également mentionné combien le droit à la vie privée est essentiel à la dignité humaine. « Nous avons aussi un droit à la vie privée, à ne pas être contrôlé complètement. Et quand vous n’avez pas de vie privée, vous êtes un esclave. Les esclaves n’ont pas de vie privée. Et cela va à l’encontre de la dignité de la personne humaine. »
Lire la suiteUn prêtre : utiliser le vaccin covid c’est être moralement complice du prélèvement d’organes par vivisection de bébés avortés
Le Père Dominic Clovis.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie
(Note de l’éditeur : le Père mentionne que [la lignée de cellules] HEK-293 a nécessité 292 avortements avant que l’on puisse obtenir la lignée cellulaire HEK-293. Pamela Acker, chercheuse en vaccins, affirme que ce n’est pas tout à fait exact — bien qu’il ait fallu certainement de multiples avortements pour obtenir des lignées de cellules souches, comme ce fut le cas avec les lignées cellulaires MRC-5, WI-38, PRC, etc.)
Toronto, Ontario, 22 juin 2021 (LifeSiteNews) — Un prêtre canadien a émis un blâme grave contre ce qu’il décrit comme une complicité morale avec le prélèvement d’organes sur des bébés vivants, dont les lignées cellulaires [qui en ont été issues] ont été utilisées pour développer les vaccins COVID-19.
Dans une homélie prononcée à la paroisse Saint-Augustin de Canterbury à Toronto, le Père Dominic Clovis, IVE (Institutum Verbum Incarnatum, Institut du Verbe Incarné), a insisté sur la gravité morale de l’acceptation et de l’utilisation de tels « vaccins » en rappelant que lors des procès de Nuremberg, les médecins et les scientifiques ont refusé d’utiliser les informations obtenues à partir des cruelles expérimentations humaines des nazis, car ils considéraient que cela revenait à en approuver les atrocités et pensaient que cela inciterait d’autres personnes à les reproduire.
Le Père Clovis a commencé ainsi : « Imaginez que vous connaissez un magasin qui appartient à un démon. Et tout dans ce magasin est bon marché. Vous pouvez obtenir d’excellents produits de haute qualité à des prix très bas. Vous obtenez les derniers iPhone pour environ vingt dollars, quelque chose de vraiment bon marché ─ et vous obtenez une crème anti-âge vraiment géniale, de sorte que vous paraissez 50 ans plus jeune, vous retrouvez l’apparence de vos 20 ans. Ou un médicament absolument extraordinaire ─ il pourrait vous guérir de n’importe quelle maladie. »
« Est-ce que vous iriez dans ce magasin, est-ce que vous achèteriez la crème anti-âge, est-ce que vous achèteriez cet iPhone ou ce médicament en sachant que vous l’achetez à un démon ? »
« Nous savons tous que le péché est un acte personnel. Lorsque nous péchons, nous choisissons personnellement de le faire. Cependant, nous pouvons être responsables des péchés commis par les autres en coopérant avec eux. Ainsi, je n’ai pas besoin de braquer une banque ou de tirer sur quelqu’un si j’ai aidé [les bandits] à braquer la banque et à tirer. En coopérant, je peux les aider. Mais il ne s’agit pas seulement d’aider directement. »
Le père Clovis a expliqué qu’il y a « quatre façons de coopérer au péché de quelqu’un d’autre », parmi lesquelles l’aide directe, comme « conduire volontairement » quelqu’un à un vol de banque, n’est qu’un type de coopération.
« Nous pouvons le faire en commandant ─ nous pouvons ordonner un assassinat, ou vous pouvez ordonner [à une femme] d’aller à la clinique d’avortement et de se faire avorter, ou vous pouvez ordonner [à quelqu’un] de voler quelque chose. »
« Vous pouvez non seulement commander, vous pouvez aussi conseiller, vous pouvez féliciter. “Bravo, tu as été avec tant de femmes, tu es un grand homme, tu es vraiment viril”. En approuvant, nous pourrions participer au péché de quelqu’un d’autre, et aussi en ne le divulguant pas ou en ne l’empêchant pas alors que nous avons l’obligation de le faire. »
« Nous pourrions aussi participer au péché de quelqu’un d’autre en protégeant le malfaiteur. Ainsi, le péché rend les hommes complices les uns des autres », a continué le P. Clovis.
« Après la Seconde Guerre mondiale, il y a eu les procès de Nuremberg. Ceux-ci ont révélé que des médecins [nazis] avaient fait des expériences humaines sadiques. Sadiques, car ils les faisaient en n’ayant aucun problème à voir leurs prisonniers souffrir. En fait, ils auraient même pu y prendre plaisir. Ils ont mené ces expériences dans leurs camps, par centaines, peut-être par milliers. »
Lire la suiteLes lignées cellulaires issues de bébés avortés… employées pour les vaccins covid-19 actuels
Par Pierre-Alain Depauw (Médias Presse Infos) — Photo : Freepik
En quoi les vaccins contre la Covid 19 sont-ils liés à l’avortement ?
(Docteur Eva-Maria Hobiger)
Source : Fraternité Saint Pie X, district d’Autriche. Avril 2021.
Aux États-Unis d’Amérique, l’utilisation de cellules fœtales humaines dans le domaine pharmaceutique, mais aussi dans les cosmétiques et autres secteurs industriels est, depuis des décennies, l’objet de débat et de dénonciation publique par les mouvements pro-vie. En revanche dans la zone germanophone, ce sujet est peu connu, même parmi les professionnels de santé, et peu de gens savent dans quelles circonstances sont obtenues les lignées de cellules fœtales nécessaires à la production de vaccins.
Beaucoup pensent que si l’avortement est un mal on peut toutefois, dans le cas où il est déjà survenu, utiliser le fœtus mort pour la recherche. Mais peu de gens savent qu’afin de produire des cellules aptes à des mises en culture, les avortements nécessaires doivent être ciblés et planifiés ; que la grossesse doit déjà avoir atteint une certaine durée ; que l’interruption de cette grossesse se fait souvent par césarienne et que bien souvent le cœur bat encore lorsque l’embryon arrive au laboratoire pour le prélèvement de ses organes. Des informations comme celles-ci ne sont pas relayées par les médias et vous ne pouvez pas les trouver sur Google ; ces faits dérangeants, vous préférez les tenir éloignés du grand public.
Il serait également souhaitable que le débat actuel sur la vaccination contre la Covid-19 nous éclaire sur les raisons de la récupération d’organes fœtaux, en particulier pour le motif que dans TOUS les vaccins actuellement disponibles, des lignées cellulaires fœtales ont été utilisées à un certain moment, dans la recherche, le développement, la production ou l’expérimentation.
Cela a commencé voici 85 ans.
Dès le XXème siècle, dans les années 30, des expériences ont commencé par des mises en culture à partir de tissus fœtaux. À l’époque, le mobile était la recherche d’un vaccin contre la poliomyélite, qui finalement fut mis sur le marché à la fin des années 50. Dans un article médical de 1936, nous lisons : « Une nouvelle approche a été obtenue grâce à l’utilisation d’embryons humains âgés de 3 à 4 mois, obtenus stérilement par césarienne. » [i]
En 1952, nous lisons dans un journal médical au sujet de la production de cultures tissulaires : « Les embryons humains de 2,5 à 5 mois de grossesse ont été admis dans les services gynécologiques des hôpitaux. Ils ont été placés dans un récipient stérile et immédiatement transportés dans le laboratoire de virologie de l’hôpital pour enfants voisin. Les échantillons morts n’ont pas été utilisés, et pour certains des embryons, le cœur battait encore au moment où ils sont arrivés au laboratoire de virologie. » [ii] Et dans un autre travail de la même année, il est écrit : « Tissu embryonnaire humain : ce matériel a été utilisé dans la plupart des expériences. Il a été obtenu dans des conditions stériles par césarienne. Des embryons de 12 à 18 semaines de grossesse ont été utilisés. » [iii]
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Par Pierre-Alain Depauw (Médias Presse Infos) — Photo : Freepik
En quoi les vaccins contre la Covid 19 sont-ils liés à l’avortement ?
(Docteur Eva-Maria Hobiger)
Source : Fraternité Saint Pie X, district d’Autriche. Avril 2021.
Aux États-Unis d’Amérique, l’utilisation de cellules fœtales humaines dans le domaine pharmaceutique, mais aussi dans les cosmétiques et autres secteurs industriels est, depuis des décennies, l’objet de débat et de dénonciation publique par les mouvements pro-vie. En revanche dans la zone germanophone, ce sujet est peu connu, même parmi les professionnels de santé, et peu de gens savent dans quelles circonstances sont obtenues les lignées de cellules fœtales nécessaires à la production de vaccins.
Beaucoup pensent que si l’avortement est un mal on peut toutefois, dans le cas où il est déjà survenu, utiliser le fœtus mort pour la recherche. Mais peu de gens savent qu’afin de produire des cellules aptes à des mises en culture, les avortements nécessaires doivent être ciblés et planifiés ; que la grossesse doit déjà avoir atteint une certaine durée ; que l’interruption de cette grossesse se fait souvent par césarienne et que bien souvent le cœur bat encore lorsque l’embryon arrive au laboratoire pour le prélèvement de ses organes. Des informations comme celles-ci ne sont pas relayées par les médias et vous ne pouvez pas les trouver sur Google ; ces faits dérangeants, vous préférez les tenir éloignés du grand public.
Il serait également souhaitable que le débat actuel sur la vaccination contre la Covid-19 nous éclaire sur les raisons de la récupération d’organes fœtaux, en particulier pour le motif que dans TOUS les vaccins actuellement disponibles, des lignées cellulaires fœtales ont été utilisées à un certain moment, dans la recherche, le développement, la production ou l’expérimentation.
Cela a commencé voici 85 ans.
Dès le XXème siècle, dans les années 30, des expériences ont commencé par des mises en culture à partir de tissus fœtaux. À l’époque, le mobile était la recherche d’un vaccin contre la poliomyélite, qui finalement fut mis sur le marché à la fin des années 50. Dans un article médical de 1936, nous lisons : « Une nouvelle approche a été obtenue grâce à l’utilisation d’embryons humains âgés de 3 à 4 mois, obtenus stérilement par césarienne. » [i]
En 1952, nous lisons dans un journal médical au sujet de la production de cultures tissulaires : « Les embryons humains de 2,5 à 5 mois de grossesse ont été admis dans les services gynécologiques des hôpitaux. Ils ont été placés dans un récipient stérile et immédiatement transportés dans le laboratoire de virologie de l’hôpital pour enfants voisin. Les échantillons morts n’ont pas été utilisés, et pour certains des embryons, le cœur battait encore au moment où ils sont arrivés au laboratoire de virologie. » [ii] Et dans un autre travail de la même année, il est écrit : « Tissu embryonnaire humain : ce matériel a été utilisé dans la plupart des expériences. Il a été obtenu dans des conditions stériles par césarienne. Des embryons de 12 à 18 semaines de grossesse ont été utilisés. » [iii]
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