L’archevêque du Liechtenstein annule la messe avec les législateurs en raison de leur soutien au « mariage » homosexuel
Mgr Wolgang Haas, archevêque de Vaduz au Liechtenstein.
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Archidiocèse de Vaduz
15 décembre 2022, Vaduz, Liechtenstein (LifeSiteNews) — Mgr Wolfgang Haas, archevêque du Liechtenstein, a annulé une messe prévue avec les délégués du parlement de l’État du Liechtenstein parce que la majorité d’entre eux ont voté pour un projet de loi autorisant le « mariage » homosexuel.
Dans une lettre rendue publique, Mgr Haas a expliqué sa décision.
« À une large majorité — en dépit et contrairement aux directives raisonnables et juridiquement pertinentes — la motion pour la préparation d’un projet de loi correspondant a été transmise au gouvernement, c’est-à-dire que l’introduction de ce pseudo-mariage, qui contredit à la fois les sensibilités naturelles, le droit naturel raisonnable et, en particulier, la compréhension chrétienne de l’homme telle qu’elle correspond à l’ordre divin de la création, a été votée », a écrit Haas.
« Par conséquent, le moment est venu de renoncer à la cérémonie dite du Saint-Esprit à l’ouverture des sessions parlementaires de l’État, car une telle célébration liturgique n’a plus de sens au vu du comportement parlementaire de la grande majorité de nos élus dans une question essentielle d’éthique chrétienne », a déclaré Mgr Haas.
« Cela montre une fois de plus combien il est nécessaire, en termes de crédibilité religieuse, de résister et d’éviter toute forme de mise en valeur ecclésiastique publique ou institutionnelle. »
« Un principe est toujours valable est : Résistez aux commencements ! » a déclaré l’évêque. « L’expérience montre que les conséquences d’une faute morale sont catastrophiques. L’introduction du soi-disant “mariage pour tous” avec tous les excès qui y sont associés conduira à un dévoiement moral de l’éducation, comme on peut déjà le constater dans divers pays, où la propagande sexiste et LGBT a pénétré dans les écoles. »
Lire la suiteMalte, île pro-vie battue par la tempête
Port de La Valette à Malte.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
24 juin 2020 (LifeSiteNews) — En deux ans, deux des refuges pro-vie européens sont tombés aux mains de l’industrie de l’avortement.
En République d’Irlande, une campagne médiatique féroce visant à faire passer la mort de Savita Halappanavar comme conséquence du 8e amendement aboutit au vote en faveur de son l’abrogation en 2018 ; Westminster imposa l’avortement à l’Irlande du Nord peu de temps après. Le Parti démocrate unioniste y réagit en rejetant les nouvelles lois sur l’avortement à Stormont au début du mois dans une motion qui fut adoptée par 46 voix contre 40, mais la Chambre des Lords approuva ce régime d’avortement au mépris des vaillants efforts des politiciens pro-vie du Parti démocrate unioniste.
À l’insu de la plupart des gens, il reste encore plusieurs pays pro-vie européens, en difficulté. La petite nation du Liechtenstein a tenu bon, la famille royale rejetant systématiquement toute tentative de légalisation. Malte, elle aussi, a jusqu’à présent conservé ses lois pro-vie. Ces derniers jours, des reportages de médias pro-avortement comme The Guardian ont commencé à attirer l’attention sur le régime pro-vie de Malte. Les médias commencent à réclamer un changement, et les pro-vie maltais sont outrés par les préjugés et la fourberie dont ils sont victimes.
Pour mieux comprendre la situation à Malte, j’ai contacté mon amie le Dr Miriam Sciberras, qui est présidente de Life Network Foundation Malta. Conférencière, chercheuse pro-vie et chirurgien dentaire, elle a été vice-maire de sa ville natale, Zabbar, et obtint un diplôme d’études supérieures en bioéthique à l’Université d’éthique sur la thèse « Le droit des nouveau-nés prématurés aux soins palliatifs ». Depuis lors, elle est l’une des plus importantes militantes pro-vie de Malte.
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LifeSiteNews : quel est le statu quo en matière d’avortement à Malte ?
Dr Miriam Sciberras : Le meurtre délibéré d’enfants à naître dans le ventre de leur mère par avortement, sous quelque forme que ce soit, est illégal à Malte, tout comme l’homicide. La position actuelle de Malte en juin 2020 est celle d’un bastion pour la vie, une position solitaire très courageuse que nous devons aux dirigeants politiques passés et présents, qui malgré la multitude des pressions politiques ont toujours maintenu notre droit en tant que pays souverain de défendre la vie dès la conception.
Cette position se reflète dans les lois de Malte. Nous avons actuellement la chance d’avoir en la personne du Dr Robert Abela un Premier ministre résolument pro-vie. L’actuel chef du parti d’opposition, le Dr Adrian Delia, est lui aussi fièrement pro-vie, quant au président actuel, Son Excellence le Dr George Vella, il est publiquement pro-vie. Le président George Vella a déclaré publiquement qu’il ne signerait aucune loi sur l’avortement sous sa présidence. Il y a évidemment des groupes de pression qui sont en désaccord avec cette position, et qui soutiennent que Malte devrait se joindre au mouvement pro-avortement.
À Malte, les femmes enceintes et les enfants qu’elles portent sont protégés par la loi. Les femmes enceintes sont en sécurité et on prend soin d’elles, tout comme de leur enfant à naître. Les soins prénataux sont axés sur la santé de la mère et de l’enfant, en tant que patients distincts. Toutefois, dans les cas médicaux difficiles, si une femme enceinte a besoin d’un traitement médical pouvant sauver sa vie, elle a toujours la possibilité de se faire soigner, même si cela peut entraîner la perte inévitable de la vie de son enfant à naître. Nous suivons le principe du double effet dans ces cas, et nous nous efforçons toujours de sauver l’enfant prématuré chaque fois que cela est possible. Nous n’avons pas besoin de l’avortement pour que les femmes se sentent en sécurité. Les femmes méritent bien mieux que l’avortement.
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