Les droits des chrétiens diplômés de l'Université Trinity Western reconnus par le Barreau Provincial
Sur le site de Radio-Canada du 11 avril 2014 :
(Photo : maverick 2003 sur wikimédia.org, licence creatie commons)
La Société du Barreau de la Colombie-Britannique reconnaîtra les diplômés en droit de l'Université Trinity Western. La Société a chaudement débattu la question, car cette université interdit les rapports sexuels entre partenaires du même sexe.
Les étudiants de l'université chrétienne doivent signer un code de conduite où ils reconnaissent le caractère sacré du mariage entre un homme et une femme. (...)
Un procès qui n'avait aucune raison d'être...
La liberté de manifester attaquée en France : un groupe pro-vie embarqué par les policiers pour avoir commis ce « délit »...
Sur le site de contre-info.com du 18 novembre 2013 :
(Photo : Roman Bonnefoy sur wikimedia.org, licence creative commons)
Samedi à Paris, les pacifiques manifestants pour la Vie de SOS-Tout petits qui s’étaient réunis autour du Docteur Dor pour la récitation d’un Rosaire, ont été embarqués, sans autre forme de procès, par la police politique du gouvernement socialiste, qui supporte de moins en moins la dénonciation de ce génocide qu’est l’avortement. (...)
//www.youtube.com/embed/-mgCFH5sKW0
Il est certain que le gouvernement français a toutes les raisons d'avoir peur de ces personnes du troisième âge...
Des étudiants de l'Université de Calgary se battent pour la liberté d'expression sur l'avortement
Sur le site de Radio-Canada du 17 avril 2013:
La Cour du Banc de la Reine de l'Alberta entendra mardi l'appel d'étudiants de l'Université de Calgary, reconnus coupables de mauvaise conduite après avoir affiché des messages anti-avortement sur le campus.
Depuis 2006, l'association étudiante affiche chaque printemps et automne une série de pancartes dans le cadre de sa campagne Genocide Awareness. La campagne associe l'avortement au génocide.Le groupe s'est toujours défendu en évoquant l'article 2 de la Charte canadienne des droits et libertés, relatif à la liberté d'expression.L'Université de Calgary n'a aucun règlement contre l'expression d'opinions controversées sur le campus, mais elle a tout de même demandé au groupe anti-avortement de déplacer ses affiches dans un endroit plus discret lors de la campagne de 2008. Les étudiants avaient refusé et avaient été reconnus coupables de mauvaise conduite par le conseil des gouverneurs de l'Université de Calgary.
La liberté d'expression dans la ligne de tirs des "traqueurs" de l'homophobie?
Sur le blog de Jeanne Smits du 16 novembre 2012:
(...)Serions-nous « pour » l’homophobie ?
Non, mais nous dénonçons le sens donné à ce néologisme, qui en fait un instrument de persécution contre les tenants d’une morale traditionnelle et de la loi naturelle.
La mécanique est la même que pour le soi-disant antiracisme : elle consiste, au nom du respect dû à la personne (qui impose de ne pas faire du mal à un étranger parce qu’il est étranger ; de ne pas faire du mal à un homosexuel parce qu’il a cette tendance), à rendre obligatoire une préférence étrangère ou homosexuelle, et à interdire toute réaction négative à un comportement critiquable d’une personne ou d’un groupe ainsi protégés. Cette mécanique confond volontairement les personnes et les actes.
Elle aboutit, en matière d’antiracisme, à interdire d’apporter la preuve d’une allégation négative à propos d’une « minorité protégée », comme nous l’a appris la jurisprudence « Caroline Parmentier » dans une affaire de diffamation raciale engagée contre Présent. Elle aboutira au même muselage par rapport au comportement homosexuel.
C’est d’ailleurs déjà le cas : il suffit de parler de la mortalité précoce des homosexuels ou des effets négatifs constatés chez les enfants qui ont grandi auprès d’un parent homosexuel pour se voir aussitôt taxé d’intolérance, de haine et d’homophobie.
La menace que font peser les lois anti-homophobes en France sur l’expression libre de la vérité sont déjà réelles, comme le savent les responsables de journaux et de radios. Cette menace se traduit déjà, dans de nombreux pays, par des pertes de liberté et des persécutions effectives : voyez cette amende de 4.000 livres infligée en Angleterre à un couple chrétien qui avait refusé d’accueillir un couple gay dans son « Bed and Breakfast » familial.
Demain, si le « mariage » homosexuel et l’adoption par des couples homosexuels étaient par malheur adoptés, il ne faut pas se leurrer : tout enseignement mettant cela en cause, que ce soit à l’école ou dans le cadre religieux, finirait par tomber sous le coup de la loi.
C’est en cela aussi que l’affaire nous concerne tous.
Puisse la France demeurer le peuple de la liberté.
Pourquoi les chrétiens choquent-ils tant par leur culture de vie, alors qu'ils devraient plutôt susciter l'indifférence?
Un texte intéressant paru sur le site skyrock.com du 20 mai 2012:
(Le roi Beaudouin accompagné de sa femme, Fabiola. Un Jean-Baptiste moderne, mais inversé... C'est lui, le roi, qui dénonça par son refus de signer un texte, la mise à mort des enfants de son peuple.)
Il est très curieux de voir le nombre de personnes qui se moquent pas mal de l'Eglise, mais qui entrent en transes lorsqu'elle désapprouve l'avortement, la pilule ou la fécondation in vitro.
La vérité, n'est-ce pas qu'au fond de nous-même, lorsque nous avons quelque doute de conscience, lorsque nous ne sommes pas tout à fait sûrs qu'un acte que nous voulons faire — que nous avons fait — soit juste, nous recherchons à tout prix une approbation, une justification officielle qui nous libère de ce reproche intérieur. Ainsi le Roi des Belges a récemment refusé par motif de conscience de signer la loi sur l'avortement, au risque d'être démissionné. Certains députés et hommes politiques belges ont poussé des rugissements incroyables. Selon eux, le Roi n'avait rien à dire même au risque de sa démission, il devait seulement signer les lois comme un composteur automatique. Pourquoi ces gens-là ont-ils perdu leur sang froid devant un geste extraordinaire de courage ? Parce que non seulement ils voulaient légaliser l'avortement, mais encore ils ne pouvaient pas supporter qu'il se trouve quelqu'un pour oser dire qu'il ne trouvait pas ça “bien”. A l'inverse, il y a 400 ans, le roi d'Angleterre, Henri VIII avait réussi à obtenir de tous les Lords et députés l'approbation de l'annulation de son mariage avec Catherine d'Aragon et même de tous les évêques du pays. Un seul évêque cependant, John Fisher, et un seul laïc, Thomas More, Lord chancelier démissionnaire, refusèrent de dire que c'était “bien”. Ces deux seules voix empêchèrent Henri VIII de dormir, et il fit mettre à mort John Fisher et Thomas More.
Aujourd'hui, on ne met pas à mort le Pape Jean-Paul II et les évêques quand ils parlent aux consciences, on se contente de les insulter. Mais ces voix-là sont pour beaucoup aussi insupportables que celles de John Fisher et Thomas More.(...)Pour lire la suite de l'article, cliquez ici.
Et pour accompagner ce texte, voici encore les propos d'un évêque qui dérange! Un article paru sur le site de Benoit-et-moi du 8 août 2012:
«Les structures sanitaires où l'on pratique l'interruption volontaire de grossesse sont l'expression de la culture de mort».
Croisade anti-avortement en Nouvelle-Zélande. L'évêque catholique de Dunedin, Colin Campbell, a appelé les fidèles à se mobiliser contre les cliniques abortistes, à commencer par celles récemment ouvertes dans le Southland. Dans un message qui a été lu dans toutes les paroisses du diocèse, l'évêque montre comme un modèle les actions de protestation du «mouvement pour la vie», condamne l'avortement comme «la menace la plus grave aux droits de l'homme» et exhorte les catholiques à élever leurs voix dans les sphères publique et privée.
Mgr Campbell se réfère au Magistère éthique de l'Église: «La vie humaine est sacrée parce que, dès son commencement, elle comporte l'action créatrice de Dieu et demeure pour toujours dans une relation spéciale avec le Créateur, son unique fin. Dieu seul est Seigneur de la vie depuis son commencement jusqu'à sa fin: personne, en aucune circonstance, ne peut revendiquer pour soi le droit de détruire directement un être humain innocent».
La vie humaine doit être absolument respectée et protégée dès le moment de la conception: «Dès le premier instant de son existence, l'être humain doit se voir reconnaître les droits de la personne, parmi lesquels le droit inviolable de tout être innocent à la vie». Par ailleurs, clarifie le Catéchisme de l'Église catholique, depuis le premier siècle, l'Église a affirmé le mal moral de tout avortement provoqué: «Cet enseignement n'a pas changé. Il reste invariable. L'avortement direct, c'est-à-dire voulu comme une fin ou un moyen, est gravement contraire à la loi morale».(...)
Registre des actes "homophobes" : Faites un bon geste, allez vous dénoncer...

"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit."(Article 19 de la déclaration universelle des droits de l'homme)
Sur la liberté des artistes
Richard Martineau dans sa chronique du Journal de Montréal du 14 mars 2012 nous apporte cette intéressante réflexion:
En regardant les artistes défiler les uns après les autres, un carré rouge à la boutonnière, lors du gala des Jutra, dimanche dernier, je me suis posé une question existentielle : Et si, au lieu d’être les défenseurs de la liberté d’expression, comme ils se présentent souvent, les artistes étaient au contraire allergiques à la diversité d’opinion ?
LE BANC DE POISSONS
Aucun groupe ne pense en bloc, dans la société.
On trouve des gais de droite et des gais de gauche, des Noirs républicains et des Noirs démocrates, des féministes syndicalistes et des féministes qui appuient le patronat…
Même chez les gens de droite, il y a place à la diversité. Certains sont de droite pour des raisons strictement économiques (la droite fiscale), alors que d’autres sont des grenouilles de bénitier qui combattent la contraception, le mariage gai et la séparation de l’Église et de l’État.
Il y a même des gonzillionnaires comme Warren Buffet qui veulent payer plus d’impôts !
Mais chez les artistes, c’est le banc de poissons.
On a l’impression qu’ils nagent tous dans la même direction.
Un artiste porte un carré rouge ? Ils vont TOUS porter un carré rouge.
So-so-solidarité, les amis. Et marchons tous au pas sur le même air.
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COMME SIX MILLIONS DE GENS
Or, je suis sûr que cette cohésion idéologique n’existe pas, en réalité. Ce n’est qu’une apparence.
Après tout, les artistes sont des gens comme vous et moi. Ils paient des impôts, ils votent, ils envoient leurs enfants à l’école, ils attendent en ligne à l’hôpital (enfin, la majorité…).
Ils voient bien que le système se dégrade à la vitesse grand V !
Il n’y a pas UN artiste au Québec qui, en regardant l’affiche hallucinante que nous avons publiée hier, s’est dit : « Coudonc, ça n’a aucun sens, il faut que l’État commence à réduire ses dépenses » ?
Pas un ?
Je ne le crois pas.
Je suis sûr qu’il y a des artistes qui ont voté Non aux deux référendums, qui se reconnaissaient dans le programme de l’ADQ, qui trouvent que Stephen Harper a raison de serrer la vis aux criminels et qui pensent que parfois, les écologistes exagèrent.
La question, c’est : où sont-ils ? Pourquoi ne parlent-ils pas, EUX AUSSI ? Pourquoi se font-ils discrets, pourquoi gardent-ils le silence ?
Auraient-ils peur de la réaction de leurs confrères et consœurs ?
L’UDA serait-elle pour la liberté d’expression… en autant que tout le monde pense comme elle ?
CONTRE L’ESPRIT DE MEUTE
Il me semble qu’être artiste, c’est d’abord et avant tout être POUR la liberté, POUR la diversité et POUR l’audace. C’est le contraire de l’esprit de meute, c’est refuser de penser en rond et de se fondre sagement dans le décor…
Pourquoi ce silence, alors ? Pourquoi cette unanimité étouffante ?
Moi, j’aurais aimé ça entendre UN artiste dire qu’il est POUR la hausse des frais de scolarité. Pas parce que c’est ce que je pense.
Mais parce que ça m’aurait soulagé. Je me serais dit : « Tiens, notre communauté artistique est en bonne santé, il y a encore des artistes qui n’ont pas peur de se démarquer du groupe… »
Je rêve en couleurs, semble-t-il.
Un artiste ou un politicien, ou un journaliste qui a décidé de se prononcer contre l'avortement est une personne qui a décidé de mettre fin à sa carrière. Non pas que le public ne serait pas capable de recevoir cette position, mais ses collègues de travail craindraient de s'afficher avec cette personne. Il est maintenant un lépreux...
Le futur cardinal O'Brien traite de la question de la liberté religieuse aux États-Unis
L'agence de presse Zenit.org publie un entretien avec le futur cardinal. Ce dernier traite des dangers d'une société de plus en plus intolérante, tel que nous la voyons au Québec et au Canada.
"Pourriez-vous expliquer davantage ce problème du gouvernement qui cherche à restreindre la liberté religieuse, dans les domaines de l’avortement et du mariage entre personnes du même sexe. A Baltimore, par exemple, il y a eu le cas du maire qui s’est prononcé en faveur du mariage entre personnes du même sexe.
A Baltimore, il y a deux ans, nous avons fait l’objet d’une obligation inouïe, que nous n’aurions jamais pu imaginer : nos centres de consultation pour les femmes enceintes ont reçu l’ordre légal, adopté par le conseil municipal, d’afficher la mention suivante : « Nous n’offrons pas de service de contrôle de naissance ou d’avortement ». Pourquoi avons-nous dû faire cela ? C’était une décision totalement arbitraire de leur part, et une tentative pour nous faire disparaître, au profit du planning familial. Jusqu’ici, les jugements nous ont toujours donné gain de cause sur cette question. [Par ailleurs], si nous suivons d’autres états qui ont déjà légiféré sur le mariage entre personnes du même sexe, le prochain pas sera de nous obliger à l’enseigner dans toutes nos écoles ; de même, nous devrons en accepter le principe dans toutes nos institutions, et la réalité dans nos communautés et partout où elles œuvrent. La prochaine étape sera comme dans les pays européens : si vous parlez publiquement du caractère immoral du mariage entre personnes du même sexe, vous vous exposez à des poursuites. C’est une pente glissante, et c’est ce qui va certainement arriver.
Le point de départ, c’est qu’on compare cela à la discrimination de race, de couleur - c’est-à-dire la pigmentation, ça c’est de la discrimination. Mais nous parlons de l’institution de base, fondamentale, du mariage depuis les origines, à partir des Ecritures et qui, dans les nations civilisées, a toujours été réalisée entre un homme et une femme ouverts à l’accueil des enfants. Lorsque nous voulons changer cela par sympathie ou en suivant nos émotions, c’est une initiative immensément dangereuse, et cela met notre avenir en danger."
Nous n'avons pas le choix, il faut parler et maintenant combattre pour simplement, demeurer libre...
Richard Martineau s'interroge sur la liberté d'expression au Québec et au Canada
Richard Martineau sur son blogue Franc-Parler, s'interroge sur le manque de liberté d'expression au Québec. Il ne peut que constater que la liberté n'est pas la même pour tous, puisque Damian Goddard, chroniqueur sportif, fut remercié par ses patrons après avoir affirmé être contre le mariage gai, par exemple.
Voir le blog de Richard Martineau
Vous pouvez laisser votre commentaire sur le site.
La liberté d'expression à l'université québecoise est un mythe
Mise-à-jour: Les organisateurs (c'est à dire le groupe Choose Life McGill) on décidé d'aller de l'avant avec la présentation de Jojo Ruba du Centre Canadien pour la réforme en bioétique, en dépit des objections du conseil étudiant... les pro-avortements n'ont pas aimé ça. Ils sont venus à la présentation et, lorsqu'elle avait à peine commencée, ils ont commencé à faire du grabuge, et cela a continué pour deux (2) heures. Absolument incoyable:
Billet original: La liberté d'expression à l'université québecoise est un mythe...Au moins pour les sujets qui doivent le plus être débattus, comme l'avortement.
Choose Life McGill, un groupe pro-vie à l'université McGill, a récemment invité José Ruba du Centre canadien pour la réforme en bioéthique. Ce dernier était sensé présenter, le 6 octobre, son "Echoes of the Holocaust", une présentation qui démontre les ressemblances entre l'holocauste juive et l'avortement. (C'est cette même présentation qui a été intérrompue l'année dernière par une foule hurlante à l'université Saint-Mary's à Halifax.)
Le membres du gouvernement étudiant (la "SSMU") n'en voulaient pas. Ils ont voté pour que la SSMU fasse une demande officielle auprès de la direction pour interdire la présentation. Ils ont votés massivement en faveur de cette motion. Mais en plus, ils ont ajouté que si jamais Choose Life présentait quand même (car la SSMU savait que même leur demande officielle auprès de la direction serait probablement ignorée) que Choose Life perdrait tous leur fonds de club officiel.
Donc Choose Life, pour ne pas perdre leur budget, on été forcés de trouver une salle à l'extérieur du campus, ce dernier étant redevenu la pouponnière rose des socialistes.
La leçon: vous ne pouvez pas être un club universitaire avec des opinions qui sortent de l'orthodoxie socialiste. Et ces gens là seront nos futurs dirigeants...