Analyse selon une perspective chrétienne et pro-vie des premiers décrets de Donald Trump à l’aube de son second mandat présidentiel
Donald Trump.
Par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr/Wikimedia Commons
Le 20 janvier 2025, jour marquant le début du second mandat de Donald Trump à la présidence des États-Unis, a également été celui de la signature d’une série de décrets ambitieux et stratégiques. Parmi les multiples mesures adoptées, nous en avons retenu neuf, qui méritent une attention particulière :
1) « Protéger les femmes contre l’extrémisme de l’idéologie de genre et rétablir la vérité biologique dans le gouvernement fédéral »,
2) « Mettre fin à la discrimination illégale et rétablir l’égalité des chances fondée sur le mérite »,
3) « Restaurer la liberté d’expression et mettre fin à la censure fédérale »,
4) « Réaffirmer la protection des frontières »,
5) « Retirer les États-Unis de l’Organisation mondiale de la Santé »,
6) « Restaurer la responsabilité dans les postes influents de l’administration publique »,
7) « Mettre fin aux politiques DEI (Diversité, Équité, Inclusion) »,
8) « Prioriser les intérêts américains dans les accords environnementaux internationaux », et
9) « Recentrer les politiques migratoires sur l’application stricte des lois ».
Ces décrets, analysés par Campagne Québec-Vie dans une perspective chrétienne, témoignent d’une volonté de réformer en profondeur plusieurs domaines critiques. Si beaucoup d’entre eux alignent les États-Unis sur des principes fondamentaux de justice et de bien commun, nous avons l’espoir qu’ils puissent aller encore plus loin dans la défense de la foi, de la famille et de la vie, de la conception à la mort naturelle. Ces réformes, qui se veulent un retour vers des valeurs universelles, soulèvent également la question de leur mise en œuvre concrète pour garantir un impact durable et véritablement bénéfique.
Lire la suiteElon Musk : De héros écologique à paria de la liberté d’expression
Elon Musk.
Par Campagne Québec-Vie — Photo : Justin Pacheco/Wikimedia Commons
L’acharnement contre Elon Musk dans les médias a pris une tournure particulièrement virulente depuis qu’il a acquis Twitter (maintenant X) et rétabli une certaine liberté d’expression sur la plateforme, un geste que certains individus et groupes influents ne semble pas lui pardonner, notamment à l’approche des élections américaines. Longtemps encensé pour son rôle de pionnier écologique avec Tesla, Musk est désormais la cible de nombreuses critiques, principalement en raison de son opposition à la censure sur les réseaux sociaux et de sa volonté de défendre des voix conservatrices marginalisées.
Cette volte-face médiatique est révélatrice de la tolérance limitée des élites pour la dissidence, malgré leurs discours en faveur de la « liberté d’expression ». Le soutien de Musk à un discours pluraliste a provoqué une véritable chasse aux sorcières à son encontre, surtout dans le contexte d’une campagne électorale où les médias préfèrent maintenir un récit unilatéral.
Bien que la vie personnelle de Musk, tout comme celle de Donald Trump, puisse prêter à controverse et ne soit pas un modèle à suivre, il faut reconnaître que Musk aborde des questions essentielles, notamment la crise démographique. Dans plusieurs déclarations, Musk a exprimé son inquiétude face à la baisse dramatique des taux de natalité dans le monde, affirmant que le déclin démographique représente une menace pour la civilisation elle-même. Cette position va à l’encontre du discours dominant sur la surpopulation, soutenu par des figures telles que Bill Gates, et souligne la nécessité d’encourager la croissance familiale et la natalité.
L’acharnement actuel contre Musk, autrefois célébré par ces mêmes médias, montre clairement que ceux-ci ne tolèrent pas les voix dissidentes. Tant qu’il soutenait les idéaux écologiques progressistes, il était un héros. Mais en permettant la libre expression sur X, il est devenu un paria. Ce double standard démontre que la liberté d’expression est trop souvent conditionnée par les intérêts politiques et économiques des élites.
La liberté d’expression ? Nous avons le droit de diffuser la vérité, pas l’erreur
Par Matthew McCusker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Web Gallery of Art/Wikimedia Commons
5 janvier 2024 (LifeSiteNews) — L’essai suivant abordera le sujet de la liberté d’expression d’un point de vue catholique authentique, tout en examinant le mal infligé à la société lorsque ce droit est mal compris.
La liberté de dire la vérité est essentielle
La liberté de parler librement des principes moraux et des vérités religieuses n’a jamais été aussi menacée qu’aujourd’hui, et pourtant il n’a jamais été aussi important que nous le fassions avec courage et audace.
Les événements de ces dernières années, en particulier le confinement COVID-19 et les obligations vaccinales, nous ont montré à quel point les libertés fondamentales sont menacées et à quel point nos ennemis sont déterminés à nous en priver jusqu’au dernier vestige.
Pour pouvoir combattre les maux moraux qui affligent notre société et infligent des dommages incalculables aux âmes, en particulier aux plus innocents et aux plus vulnérables, nous devons pouvoir nous exprimer librement contre la corruption politique et les idéologies dangereuses, sans censure ni persécution.
La liberté de dire des erreurs est une des causes profondes de notre catastrophe actuelle
D’un autre côté, un grand mal a également été fait au nom de la liberté d’expression. Les idéologies qui sont à l’origine de nos maux modernes ont été diffusées sous la bannière de la liberté d’expression. C’est au nom de cette liberté que des livres ont été publiés, des journaux diffusés, des pamphlets distribués et qu’un déluge d’erreurs s’est répandu dans le monde.
La diffusion sans entrave d’idéologies politiques erronées a conduit nos sociétés à la ruine et a causé, au cours du siècle dernier, la mort de plus d’un milliard d’innocents, pour la plupart des enfants à naître, ainsi que la perte éternelle d’un nombre incalculable d’âmes.
L’abandon progressif par l’État de son devoir de protéger les citoyens contre les erreurs dangereuses a été un facteur majeur de la propagation de ces maux. Sous l’influence de l’idéologie libérale, [les États] ont permis la propagation sans restriction de fausses doctrines religieuses et d’idéologies politiques pernicieuses. Enfin, au siècle dernier, ils ont cessé d’interdire le matériel contraire à l’ordre moral, si bien qu’aujourd’hui, la pornographie est librement accessible presque partout.
Lire la suiteAu Canada, un nouveau projet de loi promet d’étouffer la liberté d’expression en prétendant punir des crimes non encore commis
Par Clémentine Jallais (reinformation.tv) — Photo : motortion/Adobe Stock
Parmi les pays occidentaux, le Canada fonctionne un peu comme une boule de cristal. Ecoutez ce qu’il dit, voyez ce qu’il fait et vous aurez une petite idée de ce qui risque de vous arriver prochainement… La loi présentée le 24 février dernier est à analyser gravement. Elle consiste à mettre en œuvre un puissant régime de censure, indépendant du Parlement, qui signifierait la fin de la liberté d’expression au Canada. Si elle passe, Justin Trudeau aura réussi à faire advenir un nouveau type d’Etat totalitaire woke.
Alors bien sûr, elle affiche la visée de protéger les enfants contre les abus en ligne, à stopper la propagation du terrorisme extrême et du génocide, mais, dans les faits (serait-ce même sa seule intention ?), elle qualifie de « crime » une opinion contradictoire et introduit de nouvelles dispositions qui révolutionnent le droit. Et puis quand on lit par ailleurs que Trudeau vient de rejeter la possibilité de vérifier l’âge pour les sites pornographiques, l’argumentaire de la protection de l’enfance fait doucement rigoler – il y a bien autre chose.
« Créer un espace en ligne plus sûr et plus inclusif » — et parfaitement totalitaire
A la base, le projet de loi C-63 a donc été présenté comme un moyen de promouvoir la sécurité en ligne des personnes au Canada et d’y réduire les contenus préjudiciables, en imposant notamment certaines obligations aux plates-formes de médias sociaux. Comme le faisait remarquer le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles (JCCF), c’est bien beau de vouloir supprimer la vengeance pornographique, le partage non consensuel d’images intimes, les contenus qui intimident les enfants ou qui les victimisent sexuellement : mais il y a déjà des lois pour ça.
Pourquoi cette duplication inutile du Code criminel ? Il faut chercher plus loin, dans cet article 13, dont une proposition antérieure avait déjà soulevé des problèmes constitutionnels, et ses fameux discours dits de haine :
Lire la suite« Quiconque commet une infraction à la présente loi ou à toute autre loi fédérale, si la commission de l’infraction est motivée par la haine fondée sur la race, l’origine nationale ou ethnique, la langue, la couleur, la religion, le sexe, l’âge, un handicap mental ou physique, un handicap sexuel, l’orientation sexuelle, l’identité ou l’expression de genre est coupable d’un acte criminel et passible de l’emprisonnement à perpétuité. »
Les dangers de la Loi C-3 pour les activistes pro-vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : University of Toronto Students for Life/Flickr
Le 16 janvier dernier, est entrée en vigueur la loi C-3 qui rajoute au Code criminel du Canada le crime de provoquer l’« état de peur » dans le but d’empêcher quelqu’un d’accéder à des soins de santé. Le fait est que la nouvelle loi pourrait bien faire de la rédaction d’un article pro-vie ou d’une vigile pro-vie un acte criminel d’« intimidation », en ce qu’il pourrait provoquer un « état de peur » chez la femme qui songerait à se faire avorter — car l’avortement est considéré comme un « soin ».
Le Code criminel modifié se lit comme suit :
Intimidation — services de santé
423.2 (1) Commet une infraction quiconque agit de quelque manière que ce soit dans l’intention de provoquer la peur :
a) soit chez une personne en vue de lui nuire dans l’obtention de services de santé fournis par un professionnel de la santé ;
b) soit chez un professionnel de la santé en vue de lui nuire dans l’exercice de ses attributions ;
c) soit chez une personne dont les fonctions consistent à appuyer un professionnel de la santé dans l’exercice de ses attributions en vue de lui nuire dans l’exercice de ces fonctions.
Empêcher ou gêner l’accès
(2) Commet une infraction quiconque, sans autorisation légitime, empêche ou gêne intentionnellement l’accès légitime par autrui à un endroit où des services de santé sont offerts par un professionnel de la santé.
Peine
(3) Quiconque commet une infraction prévue aux paragraphes (1) ou (2) est coupable :
a) soit d’un acte criminel passible d’un emprisonnement maximal de dix ans ;
b) soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.
Moyen de défense
(4) Nul n’est coupable de l’infraction prévue au paragraphe (2) du seul fait qu’il se trouve dans un endroit visé à ce paragraphe, ou près de cet endroit, ou qu’il s’en approche, aux seules fins d’obtenir ou de communiquer des renseignements
Dans le cas de l’obstruction à l’accès à un avortoir, par exemple, il devrait être assez facile de se poster à proximité d’un avortoir pour prier, manifester et informer les femmes enceintes sans commettre cette sorte d’infraction — surtout si vous êtes là pour donner de l’information, ce qui est l’un des buts des 40 Jours pour la Vie.
Lire la suiteRichard Martineau et la croix des 40 Jours pour la Vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Weyenbergh Jacky/PublicDomainPictures
Nous vous avions déjà informés chers lecteurs, sur notre page Facebook, celle du site 40 Jours pour la Vie à Montréal et sur ce site, des récents déboires de l’un des bénévoles priants remplaçant Brian Jenkins l’organisateur des 40 Jours de Campagne Québec-Vie. Il tenait en main la croix des 40 Jours et portait deux pancartes à thème pro-vie. Les 40 Jours pour la Vie est une forme d'action auprès des femmes pensant avorter, pour qu'elles décident de renoncer à tuer leur enfant à naître, et ce grâce à la prière et à l'exposition de messages pro-vie à leurs regards. Les 40 Jours ont généralement lieu près d'avortoirs.
En bref, le 27 mars, un peu avant 14 h, un groupe d’une quinzaine de jeunes est venu s’installer non loin de lui sur le même coin de trottoir, devant l’édicule de la station de métro Berri-UQAM, procédant à une espèce de cérémonie de magie grotesque. Peu après, cinq ou six d’entre eux se sont jetés sur la croix que le bénévole tenait en main, ont tiré dessus comme des forcenés, essayant aussi de décramponner en tirant sur ses mains le pro-vie qui se tenait de toutes ses forces après la croix, ont ôté l’image de la croix, en ont arraché la partie transversale, celui l’ayant se mit à taper (faiblement) sur le bras gauche du pro-vie avec. Pour finir, ils ont arraché ce qui restait de la croix des mains du bénévole et se sont enfuis, emportant leur prise.
Hier matin, à partir des 13 minutes 7 secondes à la fin d'une émission radio du programme Politiquement incorrect de Richard Martineau, dans une émission portant le titre Dorion, Trump, le même combat, M. Martineau raconta l’incident qui s’était déroulé juste sous les fenêtres des bureaux de Qub Radio.
Lire la suiteLa conception catholique de l’État
Par Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo : Wikimedia Commons
La doctrine catholique des rapports entre l’Église et l’État s’appelle « l’augustinisme politique », parce qu’elle remonte à l’ouvrage de saint Augustin, La Cité de Dieu (426). Le pape Boniface VIII l’avait illustrée par l’allégorie des « deux glaives », dans la bulle Unam Sanctam (1303), à l’occasion d’un litige avec le roi de France, Philippe IV le Bel.
Il y a deux autorités, ou deux glaives, dans la société : l’un spirituel et l’autre temporel. Le glaive spirituel doit être tiré par la main du prêtre, et le glaive temporel par celle du prince, mais avec le consentement du prêtre. Cependant, il faut que le temporel soit subordonné au spirituel, car le corps doit obéir à l’âme.
La Chrétienté médiévale n’était pas à proprement parler une théocratie, car elle faisait une distinction entre l’Église et l’État : « Il faut rendre à Dieu ce qui est à Dieu, et à César ce qui est à César ». Dans une théocratie, c’est le clergé qui exerce les fonctions politiques. Sous l’Ancien Régime, le pouvoir politique était détenu par des laïcs, et non par des clercs. Lorsqu’un ecclésiastique était ministre, comme le cardinal de Richelieu, c’était de par l’autorité du roi, et non pas de l’Église.
Dans un régime de chrétienté, l’Église et l’État sont unis, mais distincts, comme l’homme et la femme dans le mariage. Dans l’islam, la religion et la politique sont fusionnées. En démocratie libérale, ils sont séparés. La théocratie et le laïcisme sont deux erreurs contraires, qui s’opposent à l’augustinisme politique.
Lire la suiteJordan Peterson poursuit l'Université Wilfrid-Laurier
Par Pascal Bergeron (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : The Toronto Sun , The National Post et La Presse + / Voici la source de la photo : Adam Jacobs, Flickr, CC BY 2.0
Le célèbre professeur de l'Université de Toronto et psychologue clinicien se bat pour la liberté d'expression.
Jordan Peterson, professeur à l'Université de Toronto et psychologue clinicien, réclame 1,75 million de dollars en réparations à l'Université Wilfrid Laurier, située en Ontario. Cette nouvelle poursuite s'ajoute à celle déposée en juin dernier dans laquelle celui-ci réclame 1,5 million de dollars pour diffamation alors qu'il avait été comparé à Adolf Hitler par des membres du comité disciplinaire de l'Université Wilfrid Laurier.
Le début de l'affaire
Cette comparaison extrême avait eu lieu en privé à l'occasion d'une conversation entre trois membres du comité disciplinaire et Mme Lindsay Sheppard, une assistante à l'enseignement. Celle-ci s'était vue sanctionner par l'Université Wilfrid Laurier pour avoir diffusé une vidéo en classe où Jordan Peterson exprimait sa position dans le cadre d'un débat avec un autre professeur sur l'utilisation des pronoms neutres. Mme Sheppard, laquelle avait enregistré la conversation en question à l'insu de ses interlocuteurs, l'avait ensuite diffusée en ligne pour informer le public du traitement qu'elle avait subi.
Lire la suiteL'Église catholique s'inquiète du projet de loi punissant la liberté d'expression sur le genre
(PourUneÉcoleLibre) Extrait d’un communiqué de Mgr Douglas Crosby, Évêque de Hamilton et président de la Conférence des évêques catholiques du Canada :
Lire la suite« Le projet de loi C-16, Loi modifiant la Loi canadienne sur les droits de la personne et le Code criminel, a récemment été adopté par le Parlement du Canada et a reçu la sanction royale le 19 juin 2017. Cette loi ajoute l’identité de genre et l’expression de genre à la liste des distinctions illicites en vertu de la Loi canadienne sur les droits de la personne, et elle modifie le Code criminel afin d’étendre la protection contre la propagande haineuse aux membres des groupes qui se distinguent par l’identité de genre ou l’expression de genre.
L’Église catholique regarde toutes les personnes, quelle que soit la manière dont elles s’identifient ou dont elles choisissent de vivre leur vie, comme investies d’une dignité inhérente que leur confère Dieu notre Créateur. Pour cette raison, toute discrimination injuste ou toute forme de violence contre une personne, ou une communauté, ou une classe de personnes, est toujours moralement mauvaise. Dès le moment de sa conception, l’être humain reçoit la dignité innée de porter l’image de Dieu. Toutes les personnes, y compris celles qui se disent « transgenres », doivent toujours être traitées avec compassion, respect et amour.
C'est une honte : Le gouvernement français vote pour l'interdiction des sites Web pro-vie
François Hollande, chef du Parti socialiste (PS) et président de la France
Par Pete Baklinski (LifeSiteNews) - traduit par Campagne Québec-Vie
PARIS, le 2 décembre 2016 - Le gouvernement socialiste de France a adopté un projet de loi après une journée de débat qui criminalise les sites Web qui pourraient dissuader les femmes de l'avortement.
Le projet de loi sur les «délits d'entrave à l'IVG» vise à réprimer les sites français qui, selon les termes du projet de loi, «trompent délibérément, intimident et / ou exercent une pression psychologique ou morale pour décourager le recours à l'avortement».
Les propriétaires de sites Web visés pourraient être condamnés à deux ans de prison et des amendes allant jusqu'à 30 000 euros (41 684 dollars canadiens).
La majorité a voté pour le projet de loi tandis qu’une minorité de droite a formé un bloc contre elle.
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